Rick Riordan

Il m'a regardé tristement, comme s'il choisissait déjà les fleurs qui me plairaient le plus pour mon cercueil.

- Mais c'est votre famille ! a protesté Annabeth.
Arès a haussé les épaules :
- C'est ce qui donne les meilleures guerres. Les plus sanglantes. Rien de tel que de regarder sa famille s'entredéchirer, comme je dis toujours.

C'est tout ça ce qui me rend triste. (Il a montré du doigt les détritus qui jonchaient sur le sol.) Et le ciel. On ne peut même pas voir les étoiles. Ils ont pollué le ciel. C'est une époque terrible pour un satyre.

C’est l’avantage d’être humain. Nous n’avons qu’une vie, mais nous pouvons choisir l’histoire qu’elle va raconter.

Je t'ai apporté un destin de héros, et un destin de héros n'est jamais heureux. Il n'est jamais rien d'autre que tragique.

Je suppose que les morts n'avaient pas à se préoccuper de risques mineurs comme se faire écraser par une stalactite de la taille d'une fusée d'appoint.

-Ça ne marche que pour les animaux sauvages, a expliqué Grover.
-Alors ça n'agirait que sur Percy, a dit Annabeth.
-Hé ! ai-je protesté.

J'ai eu envie de me noyer. Seul problème : j'étais immunisé contre la noyade.

-Il est encore tellement petit pour son âge...
-Quel âge a-t-il ?
-Oh, vingt-huit ans.
-Quoi ! Et il est en sixième ?

- Grover...ce fil tranché. Est-ce que ça signifie que quelqu'un va mourir ?
Il m'a regardé tristement, comme s'il choisissait déjà les fleurs qui me plairaient le plus pour mon cercueil.

Cronos m'ignorait complètement, comme si je ne valais même pas la peine qu'il se dérange à me tuer en personne. Ça m'a méchamment agacé.

Difficile d'apprécier une bonne farce quand on a l'impression que la vie n'est qu'une vaste blague.

Ce que nos fils et nos filles accomplissent en notre nom...en général ça en dit plus long sur eux que sur nous.
Et toi, Percy, tu es mon fils préféré.

— Tu ne pourrais pas nous placer sous une protection pareille, nous aussi ? ai-je demandé.
— Ça ne marche que pour les animaux sauvages, a expliqué Grover.
— Alors ça n'agirait que sur Percy, a dit Annabeth.

Elle a choisi un maquillage festif – ombre à paupières et gloss mandarine – pour aller avec sa jupe verte et son sweat à capuche orange.
…
Il est vêtu de son habituelle tenue de commando noire. Quand je les vois côte à côte Nelinha et lui, je pense aussitôt à une page test d’impression.

La prophétie dit que vous serez au moins deux à mourir. Avec un peu de chance, tu seras l'un des deux.

Le cochon d'inde en moi voulait prendre la fuite

- Mais les dieux ne peuvent pas mourir, a dit Grover.
- Ils peuvent s'éteindre, a expliqué Pan, quand tout ce qu'ils représentent a disparu. Lorsqu'ils cessent d'avoir du pouvoir, que leurs lieux sacrés n'existent plus. La nature sauvage, mon cher Grover, est tellement réduite, aujourd'hui tellement abîmée, qu'aucun dieu ne peut la sauver. Mon royaume a disparu. C'est pourquoi tu dois porter un message. Tu dois retourner auprès du Conseil. Tu dois dire aux satyres, aux dryades et à tous les autres esprits de la nature que le grand dieu Pan est mort. Informe-les de mon trépas. Car ils doivent cesser d'attendre que je les sauve. Je ne le peux pas. Votre salut ne pourra venir que de vous-mêmes. [...] c'est à chacun de vous de reprendre ma vocation.

Son ventre gargouilla. L’entraineur leva les sourcils.
-Tu dois avoir faim, dit-il. Ou alors tu as le ventre qui parle le hérisson. Parce qu'en hérisson, c'est une sacrée déclaration que tu viens de faire.

Piper l'attrapa par les épaules pour l’empêcher de tomber sur le coté. Il hoqueta quand elle retira l'épée plantée dans sont dos. Puis elle l'allongea par terre, la tête sur une pierre.
Annabeth les rejoignit en courant. Elle avait une méchante balafre au cou.
- Par les dieux, laissa-t-elle échappant en voyant la blessure au ventre de Jason. Oh, par les dieux.
- Merci de me rassurer, grommela-t-il, j'avais peur que ce soit grave.