AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robert Antelme (93)


Belle histoire de surhomme, ensevelie sous les tonnes de cendres d'Auschwitz. On lui avait permis d'avoir une histoire. Il parlait d'amour, et on l'aimait. Les cheveux sur les pieds, le disciple qu'il aimait, la face essuyée...
On ne donne pas les morts à leur mère ici, on tue la mère avec, on mange leur pain, on arrache l'or de leur bouche pour manger plus de pain, on fait du savon avec leur corps. Ou bien on met leur peau sur les abats-jour des femelles SS. Pas de traces de clous sur les abats-jour, seulement des tatouages artistiques.
"Mon père, pourquoi m'avez vous..."
Hurlements des enfants que l'on étouffe. Silence des cendres épandues sur une plaine.
Commenter  J’apprécie          200
« Nous sommes au point de ressembler à tout ce qui se bat que pour manger, au point de nous niveler sur une autre espèce, qui ne sera jamais nôtre et vers laquelle on tend ; mais celle-ci qui vit du moins selon la loi authentique — les bêtes ne peuvent pas devenir plus bêtes — apparaît aussi somptueuse que la nôtre « véritable » dont la loi peut être aussi de nous conduire ici. Mais il n’y a pas d’ambigüité, nous restons des hommes, nous ne finirons qu’en hommes. La distance qui nous sépare d’une autre espèce reste intacte, elle n’est pas historique. C’est un rêve SS de croire que nous avons pour mission historique de changer d’espèce, et comme cette mutation se fait trop lentement, ils tuent. Non, cette maladie extraordinaire n’est autre chose qu’un moment culminant de l’histoire des hommes. Et cela peut signifier deux choses : d’abord que l’on fait l’épreuve de la solidité de cette espèce, de sa fixité. Ensuite, que la variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes masquent une vérité qui apparaît ici éclatante, au bord de la nature, à l’approche de nos limites : il n’y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine. C’est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive impuissants devant nous. C’est parce qu’ils auront tenté de mettre en cause l’unité de cette espèce qu’ils seront finalement écrasés. Mais leur comportement et notre situation ne sont que le grossissement, la caricature extrême — où personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître — de comportements, de situations qui sont dans le monde et qui sont même cet ancien « monde véritable » auquel nous rêvons. Tout se passe effectivement là-bas comme s’il y avait des espèces — ou plus exactement comme si l’appartenance à l’espèce n’était pas sûre, comme si l’on pouvait y entrer et en sortir, n’y être qu’à demi ou y parvenir pleinement, ou n’y jamais parvenir même au prix de générations —, la division en races ou en classes étant le canon de l’espèce et entretenant l’axiome toujours prêt, la ligne ultime de défense : « Ce ne sont pas des gens comme nous. »

Eh bien, ici, la bête est luxueuse, l’arbre est la divinité et nous ne pouvons devenir ni la bête ni l’arbre. Nous ne pouvons pas et les SS ne peuvent pas nous y faire aboutir. Et c’est au moment où le masque a emprunté la figure la plus hideuse, au moment où il va devenir notre figure, qu’il tombe. Et si nous pensons alors cette chose qui, d’ici, est certainement la chose la plus considérable que l’on puisse penser : « Les SS ne sont que des hommes comme nous » ; si, entre les SS et nous — c’est-à-dire dans le moment le plus fort de distance entre les êtres, dans le moment où la limite de l’asservissement des uns et la limite de la puissance des autres semblent devoir se figer dans un rapport surnaturel — nous ne pouvons apercevoir aucune différence substantielle en face de la nature et en face de la mort, nous sommes obligés de dire qu’il n’y a qu’une espèce humaine. Que tout ce qui masque cette unité dans le monde, tout ce qui place les êtres dans la situation d’exploités, d’asservis et impliquerait par là même, l’existence de variétés d’espèces, est faux et fou ; et que nous en tenons ici la preuve, et la plus irréfutable preuve, puisque la pire victime ne peut faire autrement que de constater que, dans son pire exercice, la puissance du bourreau ne peut être autre qu’une de celles de l’homme : la puissance de meurtre. Il peut tuer un homme, mais il ne peut pas le changer en autre chose. »
Commenter  J’apprécie          202
C'est Vendredi saint.

Un homme avait accepté la torture et la mort. Un frère.
Il parlait d'amour, et on l'aimait. Les cheveux sur les pieds, les parfums, le disciple qu'il aimait, la face essuyée.......

On ne donne pas les morts à leur mère ici, on tue la mère avec, on mange leur pain, on arrache l'or de leur bouche pour manger plus de pain, on fait du savon avec leur corps.

Ou bien on met leur peau sur les abat-jour des femelles SS. Pas de traces de clous sur les abat-jour, seulement des tatouages artistiques.

" Mon père, pourquoi m'avez-vous..."

Hurlements des enfants que l'on étouffe. Silence des cendres épandues sur une plaine.
Commenter  J’apprécie          192
Cette guerre ne pouvait pas finir sur une défaite saine.

Il fallait que l'Allemagne se vit pourrir. Le nazisme était une réalité, il devait mettre sa marque sur cette fin.

Il n'y a pas que les blessures fraîches sur la figure ou le corps de leurs soldats, il y a les mouches autour des faces sans chair des nôtres qui pourrissent dans les fossés.
Commenter  J’apprécie          140
Plus on est contesté en tant qu'homme par le SS, plus on a de chances d'être confirmé comme tel. Le véritable risque que l'on court, c'est celui de se mettre à haïr le copain d'envie, d'être trahi par la concupiscence, d'abandonner les autres. Personne ne peut s'en faire relever. Dans ces conditions, il y a des déchéances formelles qui n'entament aucune intégrité et il y aussi des faiblesses d'infiniment plus de portée. On peut se reconnaître à se revoir fouinant comme un chien dans les épluchures pourries. Le souvenir du moment où l'on n'a pas partagé avec un copain ce qui devait l'être, au contraire viendrait à faire douter même du premier acte. L'erreur de conscience n'est pas de "déchoir", mais de perdre de vue que la déchéance doit être de tous et pour tous.
Commenter  J’apprécie          120
Je rapporte ici ce que j'ai vécu. L'horreur n'y est pas gigantesque. Il n'y avait à Gandersheim ni chambre à gaz, ni crématoire. L'horreur y est obscurité, manque absolu de repère, solitude, oppression incessante, anéantissement lent. Le ressort de notre lutte n'aura été que la revendication forcenée, et presque toujours elle-même solitaire, de rester jusqu'au bout, des hommes.
Commenter  J’apprécie          110
(...) on peut dire qu'à l'intérieur de sa condition, et en fonction de ce à quoi il risque d'être soumis, le captif a toujours raison.
Commenter  J’apprécie          100
"C'est un rêve SS de croire que nous avons pour mission historique de changer d'espèce, et comme cette mutation se fait trop lentement, ils tuent. Non, cette maladie extraordinaire n'est autre chose qu'un moment culminant de l’histoire des hommes. Et cela peut signifier deux choses : d'abord que l'on fait l’épreuve de la solidité de cette espèce, de sa fixité. Ensuite, que la variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes masquent une vérité qui apparaît ici éclatante, au bord de la nature, à l'approche de nos limites : il n'y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine. C'est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive impuissants devant nous. C'est parce qu'ils auront tenté de mettre en cause l'unité de cette espèce qu'ils seront finalement écrasés."
Commenter  J’apprécie          100
Il y a deux ans ,durant les premiers jours qui ont suivi notre retour , nous avons été , tous je pense , en proie à un véritable délire . Nous voulions parler , être entendus enfin . On nous dit que notre apparence physique était assez éloquente à elle seule . Mais nous revenions juste ,nous ramenions avec nous notre mémoire , notre expérience toute vivante et nous éprouvions un besoin frénétique de la dire telle quelle .Et dès les premiers jours cependant , il nous paraissait impossible de combler la distance que nous découvrions entre le langage dont nous disposions et cette expérience que , pour la plupart , nous étions encore en train de poursuivre dans notre corps . Comment nous résigner à ne pas tenter d'expliquer comment nous en étions venus là ? Nous y étions encore .Et cependant c'était impossible . A peine commencions-nous à raconter , que nous suffoquions . A nous mêmes , ce que nous avions à raconter alors commençait à nous paraître INIMAGINABLE .
Commenter  J’apprécie          91
Il y a aussi ceux dont on n'attendait rien, dont l'existence était là-bas celle de l'homme sans histoire, et qui ici se sont montrés des héros. C'est ici qu'on aura connu les estimes les plus entières et les mépris les plus définitifs, l'amour de l'homme et l'horreur de lui dans une certitude plus totale que jamais ailleurs.
Commenter  J’apprécie          90
Page 111
Dans notre réduit, il y a avait du monde autour du petit poêle. Ceusx qui était arrivés les premiers s’étaient immédiatement installés sur les bancs. Chacun tenait son pain dans la main. Quelqu’un dit :
- Avec ça on n’est pas fauché. Un chouette de réveillon ! Ils regardaient le pain par intermittence et semblaient réfléchir. Tous les bancs étaient occupés, je n’ai pas pu m’asseoir. Je me suis collé juste derrière un banc, ma figure recevait en plein la chaleur du poêle. J’ai coupé ma tranche de pain, j’ai étalé un peu de viande hachée dessus, j’ai étendu le bras par-dessus l’épaule d’un copain qui s’est penché sans râler et j’ai posé la tranche sur le poêle. D’autres faisaient la même chose. Le poêle était très chaud. La graisse de la viande rouge a fondu assez vite, et la couche de viande rouge est devenue brune. Le poêle était couvert de tranches. Quelques types se bagarraient pour trouver une petite place pour la leur ; ils poussaient le pain d’un copain qui tolérait, mais lorsqu’ils poussaient un peu trop sa tranche, et la faisait déborder dans le vide, le copain râlait. Il se retournait, dévisageait les autres qui avaient l’air de s’excuser, mais qui maintenaient tout de même leur tranche en place. Celui qui râlait poussait alors la tranche d’un autre pour bien étaler la sienne sur le poêle, cet autre se mettait à râler aussi, le ton montait un peu.
- Tu nous emmerdes, fallait arriver avant. C’est toujours les mêmes qui roupillent et puis après ils veulent passer avant.
- - oh ça va. t’énerve pas, on ne va pas tout de même s’engueuler ce soir.
- - Je t’engueule pas, mais quand même il ne faut pas exagérer
Ca n’allait pas plus loin. Une odeur montait, de boulangerie, de viande grillée, de petit déjeuner de riches. Mais eux, là-bas, s’ils mangeaient du lard, du pain grillé, ne savaient pas comment cela s’était transformé, avait commencé à changer de couleur, à rôtir, et surtout à sentir, à lancer cette puissante odeur. Nous, nous avions touché le pain gris, nous avions coupé une tranche, nous avions nous-même posé la tranche sur le poêle, et maintenant nous regardions le pain se changer en gâteau. Rien ne nous échappait. La viande qui suintait, brillait et dégageait l’odeur terrible de chose à manger. Nous n’avions pas perdu le goût du pain, des pommes de terre qu’on mâche. Mais la chose à manger qui emplit à distance la gorge de son odeur, nous avions oublié ce que ce pouvait être.
J’ai retiré la tranche. Elle était brûlante, c’était une brioche. Plus q ‘un joyau, une chose vivante, une joie. Elle était légèrement gonflée, la graisse de la viande avait pénétré dans la mie, ça luisait. J’ai croqué la première bouchée ; en entrant dans le pain, les dents ont fait un bruit qui m’a rempli les oreilles. C’était une grotte de parfum, de jus, de nourriture. Tout était à manger. La langue, le palais étaient débordés. J’avais peur de perdre quelque chose. Je mâchais, j’en avais partout, sur les lèvres, sur la langue, entre les dents, l’intérieur de ma bouche était une caverne, la nourriture se promenait dedans. J’ai fini par avalé, cela s’est avalé. Quand je n’ai plus rien eu dans la bouche, le vide a été insupportable. Encore, encore, le mot a été fait par la langue et le palais ; encore une bouchée, encore une bouchée, il ne fallait pas que ça s’arrête, la machine à broyer, à sentir, à lécher était en marche. La bouche n’avait jamais éprouvé comme à ce moment -là qu’elle était une chose qui ne pouvait pas être comblé, que rien, ne pouvait lui servir une fois pour toutes, qu’il lui en faudrait toujours.
Chacun mangeait solennellement. Quelques-uns ne voulaient pas prendre de risques ; ils mangeaient le pain froid, tel qu’ils l’avaient reçu. Ils ne voulaient pas changer de monde, ils ne voulaient pas se tenter. Il ne fallait pas ici s’amuser à réveiller tant d’exigences, de goûts enterrés. Manger quelque chose de pareil, il ne pouvait rien y avoir de meilleur. était dangereux. Eux avaient l’air plus détachés ; ils ne coupaient pas leur pain précieusement par tranche, mais par morceaux, au hasard ; ils tenaient leur morceau dans la main comme ils l’auraient fait là-bas le coude appuyé sur le genou, graves, austères.
C’était les dernières bouchées. J’avais trouvé une place sur le banc. Il n’y avait plus qu’à se chauffer, la tête penchée an avant, les mains tendues vers le poêle.
Commenter  J’apprécie          81
"L'Enfer, ça doit être ça, le lieu où tout ce qui se dit, tout ce qui s'exprime est vomi à égalité comme dans un dégueuli d'ivrogne."
Commenter  J’apprécie          80
Bortlick lui aussi rigole avec un autre meister. Donc, tout le monde peut rigoler. Mais si je m'approche pour porter la pièce, il s'arrêtera de rire, et si c'est lui qui vient vers nous, on s'arrêtera aussi de rire. Nous pouvons rire en même temps, mais pas ensemble. Rire avec lui, ce serait admettre que quelque chose entre nous peut être l'objet d'une même compréhension, prendre le même sens. Mais leur vie et notre vie prennent un sens exactement contraire. Si nous rions, c'est de ce qui les fait blêmir. S'ils rient, c'est de ce que nous haïssons. (p 110)
Commenter  J’apprécie          70
Et dès les premiers jours cependant, il nous paraissait impossible de combler la distance que nous découvrions entre le langage dont nous disposions et cette expérience que, pour la plupart, nous étions encore en train de poursuivre dans notre corps
Commenter  J’apprécie          50
Je ne peux pas créer quelque chose qui se mange. C'est cela l'impuissance. Je suis seul, je ne peux pas me faire vivre moi-même. Sans rien faire, le corps déploie une prodigieuse activité rien qu'à s'user. Je sens que cela dégringole de moi, je ne peux pas m'arrêter, ma chair disparaît, je change d'enveloppe, mon corps m'échappe.
Commenter  J’apprécie          50
Le règne de l'homme, agissant ou signifiant, ne cesse pas.
Les SS ne peuvent pas muter notre espèce. Ils sont eux-mêmes enfermés dans la même espèce et dans la même histoire. Il ne faut pas que tu sois : une machine énorme a été montée sur cette dérisoire volonté de con. Ils ont brûlé des hommes et il y a des tonnes de cendres, ils peuvent peser par tonnes cette matière neutre. Il ne faut pas que tu sois, mais ils ne peuvent pas décider, à la place de celui qui sera cendre tout à l'heure, qu'il n'est pas. Ils doivent tenir compte de nous tant que nous vivons, et il dépend encore de nous, de notre acharnement à être, qu'au moment où ils viendront de nous faire mourir ils aient la certitude, d'avoir été entièrement volés. Ils ne peuvent pas non plus enrayer l'histoire qui doit faire plus féconde ces cendres sèches que le gras squelette du lagerführer.
Commenter  J’apprécie          54
"Le temps, c'était la faim, l'espace, c'était la fureur."
Commenter  J’apprécie          50
"Si nous rions, c'est de ce qui les fait blêmir. S'ils rient, c'est de ce que nous haïssons".
Commenter  J’apprécie          50
Mais l’expérience de celui qui mange les épluchures est une des situations ultimes de résistance. Elle n’est autre aussi que l’extrême expérience de la condition de prolétaire. Tout y est : d’abord le mépris de la part de celui qui le contraint à cet état et fait tout pour l’entretenir, en sorte que cet état rende compte apparemment de toute la personne de l’opprimé et du même coup le justifie, lui. D’autre part, la revendication – dans l’acharnement à manger pour vivre – des valeurs les plus hautes. Luttant pour vivre, il lutte pour justifier toutes les valeurs, y compris celles dont son oppresseur, en les falsifiant d’ailleurs, tente de se réserver la jouissance exclusive.
Commenter  J’apprécie          40
Celui qui, longeant les barbelés, passe sur la route, petite silhouette noire sur la neige, est bien une puissance de la terre. Mais s'il nous voit derrière les barbelés, s'il lui arrive simplement de penser qu' autre chose est possible dans la nature que d'être un homme qui marche libre sur la route, s'il s'embarque à penser ainsi, il risque de se sentir menacé par toutes ces têtes rasées, par toutes ces têtes dont il n'a aucune chance de ne jamais connaître aucune et qui sont ce qu"il y a pour lui de plus inconnu sur la terre. Et ces hommes eux-mêmes contamineront peut-être pour lui les arbres qui encerclent de loin les barbelés, et celui qui est sur la route risquera alors de se sentir étouffé par la nature entière, comme refermée sur lui.
Le règne de l'homme , agissant ou signifiant, ne cesse pas. Les SS ne peuvent pas muter notre espèce. Ils sont eux-mêmes enfermés dans la même espèce et la même histoire. "Il ne faut pas que tu sois": une machine a été montée sur cette dérisoire volonté de con. Ils ont brûlé des hommes et il y a des tonnes de cendres, ils peuvent peser par tonnes cette matière neutre. "Il ne faut pas que tu sois ", mais ils ne peuvent pas décider, à la place de celui qui sera cendre tout à l'heure , qu' il n'est pas. Ils doivent tenir compte de nous tant que nous vivons, et il dépend de nous, de notre acharnement à être, qu' au moment où ils viendront de nous faire mourir ils aient la certitude d'avoir été entièrement volés. Ils ne peuvent pas non plus enrayer l'histoire qui doit faire plus fécondes ces cendres sèches que le gras squelette du lagherführer.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Robert Antelme (780)Voir plus

Quiz Voir plus

Locutions latines (niveau fastoche)

Errare humanum est :

Il est humain d’errer dans la gare de l’Est
L’ère de l’Homme est venue
L'erreur est humaine

10 questions
318 lecteurs ont répondu
Thèmes : latin , vocabulaire , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}