Robert Clauzel

On démarre sur une histoire entre fantastique et polar, le style d’écriture est teinté de références aux auteurs du XIXe siècle, Edgar Poe en particulier, mais Dickens et Conan Doyle ne sont pas très loin non plus, c’est bien écrit, avec des caractères bien travaillés, un rythme efficace, même si l’auteur abuse un peu des cliffhangers en fins de chapitres. Perle est une petite fille, orpheline, élevée pauvrement par sa grande sœur Angie, ça se passe à Londres, le récit n’est pas clairement ancré dans le temps. Un jour elle ramasse des roses semées dans la neige, cet acte va avoir d’étranges et dramatiques conséquences, en parallèle, deux vieilles sœurs se font sauvagement assassinées chez elles. Le suspense est bien amené, crescendo, le récit m’a bien accroché. Dans la deuxième partie on change radicalement de style et d’orientation, nous voilà dans un roman frisant avec la hard-science, avec de nouveaux personnages, Nos deux jeunes filles se retrouve en observation dans une base scientifique secrète cachée dans les landes britanniques. J’ai bien apprécié aussi cette partie, même si certaines idées peuvent paraître fumeuses (on n’est jamais à l’abri quand on rentre dans le domaine du psychique…) mais ça tient toujours la route, et le final ne m’a pas déçu, dans le contenu. J'ai trouvé intéressant aussi ce rythme en ruptures qui accentue l'ambiance mystérieuse. Un détail m’a agacé tout de même, cela concerne le style d’écriture, on passe d’Edgar Poe dans la première partie à Lovecraft dans la partie finale, c’est à dire d’un style précis et élégant à une accumulation de termes redondants, superlatifs mais totalement subjectifs: “La Chose apparaît au milieu des marais, gigantesque, formidable, pleine d’une menace terrifiante et d’une nature incommensurable”. Ce genre de phrase a le don de m’énerver, je n’arrive pas à lire Lovecraft et j’ai été un peu déçu que le style de qualité de la première partie disparaisse au dépend d’un style spectaculaire mais nettement plus creux. Le passage de tension aurait mérité un peu plus de finesse. Mais l’ensemble est tout de même de bonne tenue, c’est un auteur de la collection Fleuve Noir Anticipation que je n’avais encore jamais lu (ou il y a trop longtemps pour m’en souvenir) et je n’hésiterai pas à en ouvrir un second si l’occasion se présente.

Mix de science-fiction et d'horreur, ce roman est plutôt réussi, si ce n'est un mélange de temps (on passe souvent du présent au passé simple et inversement) qui nuit quelque peu à la lecture. Petit clin d'oeil du romancier en épilogue réussi. Pas extraordinaire mais bonne lecture.

Ce roman débute assez calmement...mystérieusement, mais plutôt calmement.

Par la suite et après avoir parcouru plusieurs chapitres, on se retrouve plongé en pleine science-fiction.

Un mystère plane durant toute sa lecture.

Les héros de ce roman se retrouvent confrontés à l'horreur, au fantastique.

J'ai dévoré ce roman du début à la fin.

Un mélange de récit (au début) qui aurait pu se trouver dans la collection Angoisse aux Editions du Fleuve Noir et ensuite qui relève de la vraie science-fiction, du surnaturel, de la vie extra-terrestre.

Si vous voulez passer un très bon moment de lecture, lisez-le.

Ce livre est à découpé en deux parties (voir trois) et ça tombe bien c'est ce qu'à fait son auteur.



Dans la première partie on suit la petite Perle, 9 ans, une sorte de Cosette des temps modernes, ayant perdue ces parents et donc élevée par sa grande soeur tout juste adulte, et un policier qui va tomber sous le charme de toutes les deux au cours d'une étrange affaire de meurtre et de roses à l'odeur entêtant volées par un étrange être qui ne ressemble à rien de connu.

J'ai beaucoup apprécié cette partie pleine d'émotions. C'est bien écrit et il y a même des passages poétiques.



Dans la seconde partie, on se retrouve dans un laboratoire secret, toujours avec nos trois protagonistes, mais plein d'autres aussi. Là j'ai beaucoup moins aimé. C'est toujours aussi bien écrit, mais y a plus de poésie, par contre plein de termes scientifiques, trop même. Puis y a cette remise en question de théories scientifiques telle la relativité d'Einstein. Bon il abuse pas non plus, mais ça fait bizarre et se poser des questions sur quel est son but en écrivant cela.



Puis, il y a la troisième, celle qui conclue cette histoire, qui ressemble plus à la première, mais avec une grosse touche de fantastique en plus. C'est la partie que j'ai préférée, tant dans sa construction narrative que dans son originalité scénaristique. Jusqu'à la dernière phrase il a réussit à me surprendre. Souvent, la résolution et la conclusion ne sont pas aussi puissantes l'une que l'autre, là si.



A part cela, il y a bien quelques points qui m'ont dérangé : le plus léger c'est le fait qu'une petite fille de 9 ans croit encore au Père Noël ; le plus lourd étant qu'il fini quasis tous ces chapitres (quand ce n'est pas aussi présent au milieu) de phrases expliquant, en gros, que le pire est à venir, que l'on n'a pas encore vu "l'abominable" dans tout ce qu'il a de plus abominable (et je n'invente rien, une phrase du genre ce trouve bien dans ce livre). le problème, c'est que d'abomination y en a pas vraiment à l'arrivée, juste une grosse frayeur et incompréhension.



En conclusion, un bon petit roman, pas exempt de défauts (dont des assez désagréables), mais avec une chute plutôt originale (l'histoire et sa construction le sont aussi, d'ailleurs) et une très intéressante conclusion, pour pas dire jubilatoire, qui font que cela serait dommage de se priver de ça lecture qui est, pour rien gâcher, assez courte et rapide.

Ce roman est un bon série B, ces histoires fabriqués en série pour alimenté une collection mensuelle nommé ANTICIPATION. Dans ce genre de collection on peut quelque fois trouver de petite perle. Comme un orgue d'enfer... n'en est pas une, toutefois c'est un bon divertissement. La terre est le théâtre d'une invasion où l'homme est l'incubateur d'un parasite extra-terrestre qui se développe en monstrueux vers. Ces vers on la capacité de se grouper et de devenir des être polymorphique. L'invasion est localisé dans quelque petit ville Européenne, la science de l'homme sera tel suffisante pour endigué l'invasion? Écris dans le style polar américain, Clarence agent spécial est je crois un héros souvent utilisé par cet auteur.

Qu'est-il arrivé au Dr Griffon retrouvé mort en Bretagne près d'un phare abandonné et d'une expédition polaire décimée avec d'inexplicables blessures ?

Bradford qui étudie les phénomènes étranges et Candice qui est de la famille du Docteur Griffon , vont après été enlevé par les services secrets , enquêter sur des phénomènes étranges et l'apparition des Krovoks qui parasitent et se nourrissent des gênes humaines .. d'ou viennent - ils , que veulent t-ils aux humains ?



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Voilà un roman plutôt bien mené et assez intéressant , sur l'arrivée de créatures d'un autre espace temps qui veulent parasiter les humains , avec un petit côté Alien...

Par contre les deux personnages principaux sont des clichés, totalement parfait de la tête aux pieds , avec les qualificatifs qui vont avec ... Bref , ça m'a vite saoulé ...

La Tache noire de Robert CLAUZEL est le premier tome de sa série sur la quête universelle des Gremchkiens parue en Fleuve Noir Anticipation.

Le jeune industriel français Claude Éridan se retrouve confronté à des phénomènes étranges lors d'une soirée. Peu à peu, il prendra conscience qu'il se trouve au coeur d'un conflit galactique de longue date, et aussi de sa véritable identité. Robert Clauzel sait savamment distiller le suspense, comme il le fait déjà dans La Terrible expérience de Peter Home, jusqu'à confronter son principal protagoniste face à lui-même et à la réalité cosmique qui se révèle peu à peu. Petit bémol cependant, peu ou pas d'explications des anomalies physiques se produisant au fil du récit.

Ce roman est un vrai petit bijou...chaque terrien devrait le lire.

Seul le début de cette histoire commence pour ainsi dire bien ; mais vite tout devient une histoire pseudo scientifique avec 2 races d'extra terrestres qui se mènent un combat sans merci et se retrouvent sur Terre par un passage spatio -temporel...

Le magnifique Eric et la fabuleuse Sylvia , nos 2 héros trop parfaits ,deviennent vite insupportables....mais je vous rassure tout de suite , ce ne sont pas des Terriens....

Et comme dirait l'autre , un roman pour collectionneurs...

Pas de coup de coeur cette fois-ci encore, je poursuis ma découverte de l'univers SF. J'avoue n'être que moyennement rentrée dans l'histoire, ça se lit mais je n'en retire rien de particulier. Je continue à m'habituer à cette littérature qui n'est pas mon genre de prédilection, j'ai terminé mon livre et pour moi c'est déjà une victoire.

Ce livre se partage rapidement entre deux héros: un homme qui retrouve des anciens amis scientifiques et une femme journaliste. Les événements que découvrent les hommes sont peu inspirés, lents, bavards pour pas grand chose. Les aventures de la jeune femme sont vraiment décoiffantes.

Le style n'est pas quelconque, et les parties sf sont bien décrites, parfois grandioses.

La fin est un délire total, une sorte de lovecraft sous acid qui mérite 5/5, le problème c'est que le roman aurait du être entièrement dans cette veine. Un bon scénario pour jeu de rôle si on résume.

Un climat d'angoisse et de mystère distillé crescendo à travers un mélange d'inventivités et de références scientifiques propre à l 'hauteur.

Voice un livre complètement raté et bâclé… Pourtant, tout partait bien avec un bon début bien écrit et décrit, avec un personnage intéressant et un suspense prenant, sans être très original. Mais voilà, à un tiers du livre, l’auteur arrête son histoire et en commence une autre sur une ile dans le pacifique avec une autre ambiance et se raccordant à peine au début. Cette seconde partie est de la série Z de bas étage sans construction ni logique, du très mauvais bâclage …

C’est le deuxième de Clauzel que je lis et c’est encore le même problème… Dans ces livres, le début est incroyable : c’est exceptionnellement bien écrit, rythmé, très bien mis en place… c’est prenant.

Seulement, voilà, il n’a rien a raconter et après la page 50-60, le style s’effondre, il invente maladroitement le déroulement au fils des chapitres, il fait du remplissage à outrance et utilise toutes les grosses ficelles du suspense artificiel. Au final, cela donne des livres effroyables.

L'apparition d'une créature qui semble indestructible, un temps limité pour parvenir à bout, un jeune architecte qui semble être le seul à avoir vu la créature.... une lecture rapide et agréable

Synopsis: Un étrange individu très secret arrive dans un hôtel. Il a avec lui une étrange valise qui attise la curiosité des clients.



Avis: Un roman correct, même si je n'en ai pas fait des folies. Par le côté "inconnu mystérieux", rappelle un peu l'Homme invisible.