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Critiques de Robert Mayer (19)
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Supernormal

Vous en avez marre de lire toujours les mêmes histoires de super héros interchangeables ? Alors laissez vos cases de comics de côté et lisez ce super roman super réussi et super drôle.



David Brinkley, la quarantaine bedonnante, a une vie de famille heureuse dans une petite ville de banlieue. Rien d'extraordinaire si ce n'est un détail : il est un super héros à la retraite. Depuis 10 ans, il s'est rangé des exploits, ces super potes sont morts ou en maison de retraite et ces pouvoirs ne sont plus ce qu'ils étaient. Mais certains événements vont le pousser à revêtir son ancien costume.

Jamais nommé, quelques pistes nous sont données : Il a été adopté, il est originaire de la planète Cronk, la cronkite lui fait perdre ses pouvoirs et il est reporter. Bref, un pastiche de comics sous forme de roman.



Après un début assez calme, nous présentant l'homme sous le masque, l'action survitaminée qui fait le charme des comics prend le pas : un grand complot de super vilains, des rebondissements et coup de théâtre, des méchants pas gentils, de la baston avec pour cadres les monuments historiques, sans oublier l'espace et même au-delà.

Je ne connais rien aux comics, si ce n'est parfois leurs adaptations audiovisuelles, la contre culture américaine des seventies est une inconnue pour moi, mais malgré cela, j'ai pris mon pied en lisant ce roman. La faute à un humour ironique, faisant fit de la bienpensance.

- Écoute. Les gars de la garde nationale ont arrêté certains de ces braqueurs. Ce ne sont pas des gens comme toi et moi.

- Allons, Punch, les Noirs sont des gens comme toi et moi.

- C’est pas drôle.

- Ouais, désolé.



Les trouvailles sont légions :

- Etre un super héros n'est pas une sinécure, il faut rester fidèle à son image, même au pieu. Une pression trop grande, résultat :il "bande guimauve". L'occasion d'une séance chez le psy hilarante.

- La mauvaise utilisation de ses pouvoirs, notamment de sa vision gamma pour reluquer sous les vêtements des filles a de fâcheuses conséquences

- L'école des supers vilains, le tailleur de costumes spécial héros, le super héros maléfique issu d'une relation incestueuse, un homosexuel pervers ( et quel figure de la littérature !), le gag du vol d'essai après 10 ans d'abstinence, ...

Et puis un roman, américain de surcroit, faisant référence à Jacques Brel ne peut être mauvais.



Les fans de comics y décèlerons plein de références, les historiens de la culture et contre culture américaine seront ravis, et toutes ces références n'entachent pas le plaisir de lecture pour le profane. Plusieurs niveaux de lecture sont possibles : du pastiche au divertissement, de l’introspection à l'hégémonie américaine et du capitalisme. Un roman qui prend toute son envergure au fil des pages.

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Supernormal

J’ai plutôt pas mal rigolé avec ce roman mi super-héros, mi-humour noir. Nous rencontrons dès le départ le personnage de David, super-héros à la retraite. Il a été le plus grand (plus grand encore que Superman) mais maintenant il est à la retraite et – chose surprenante – il vieillit et ses pouvoirs avec. Il se surprend souvent à rêver à sa gloire passée, mais préfère la vie calme qu’il mène dans une petite banlieue de New York. Mais, quand des bandits envahissent la ville eu qu’aucun des super-héros que nous connaissons ne sont disponibles (ou ne sont encore vivants d’ailleurs), David est envahi de remords et se demande s’il doit reprendre du service. Pendant une grande partie du tome, il va avancer à tâtons, essayer d’enquêter discrètement tout en restant un peu en arrière.



L’histoire alterne entre des moments avec David, et des chapitres du côtés des méchants ou même du gouvernement (bon, souvent c’est pareil hein). Entre les moments où David enquête et les autres chapitres on comprend petit à petit ce qui se met en place et ce que David aura à affronter. J’ai bien aimé ce personnage, il a un côté pattapouf et mollasson assez sympa et rigolo. Il n’est pas (ou du moins plus) surhumain et c’est marrant de le voir se dépatouiller comme nous on pourrait le faire quoi.



Au fil de l’histoire, il y a beaucoup d’humour, souvent assez noir d’ailleurs, et de petites piques acerbes par ci par là sur la société et sur les Etats-Unis. Il y a aussi beaucoup de références aux super-héros que nous connaissons et sur leurs vies (genre Wonder Woman a laissé tombé son rôle pour devenir rédactrice dans un magazine féministe et défendre le droit des femmes) ou des trucs comme ça. Le roman est truffé de références, et parfois ça fonctionne, mais parfois c’est trop. Disons qu’il y a certaines pages où on se retrouve avec 4 notes de bas de pages car l’auteur parle de 4 joueurs de baseball, un sirop de maïs, un acteur seulement connu des américains et une marque de soda quoi. C’est parfois un peu lourd et ça casse franchement le rythme. Cela donne l’impression que toutes ces références ont été seulement calées pour être calées quoi. En dehors de ce point, qui alourdit pas mal le récit, ça se laisse lire !







En bref, une histoire de “super-héros” à l’humour assez cynique qui m’a bien plu, malgré un style un peu alourdis par de trop nombreuses références.
Lien : https://merveilles-livresque..
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Supernormal

Un roman qui date de 1977 mais qui pourrait donner des idées aux producteurs de cinéma, tant les versions actuelles de comics laissent à désirer... Dans ce texte précurseur Robert Mayer imagine le déclin des super-héros. Alors que la ville de New York est au bord de la faillite, son défenseur historique, qui a rangé sa cape depuis des années, va devoir reprendre du service. Mais lorsque l'on atteint la quarantaine sonnée, que l'on a deux enfants, bientôt trois, une femme aimante et une bedaine bien installée, est-ce vraiment une bonne idée ? D'autant que les pouvoirs qui faisaient sa force, et surtout sa réputation, semblent s'être estompés à mesure que filaient les années. L'auteur s'amuse ainsi avec son personnage principal, le confrontant à de nouveaux défis : costumes sales qui puent la transpiration, problèmes d'érection et autres joyeusetés du quotidien viennent compliquer sa mission. Parviendra-t-il à déjouer un complot mondial dans ces conditions ? Un roman passionnant, qui questionne le mythe des super-héros et propose des chapitres parodiques, directement inspirés du style des plus grands auteurs.
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Supernormal

Un funambule sur le sable de Gilles Marchand qui a connu un bien beau succès dans les librairies de l’Hexagone, Pills nation d’Adrien Pauchet qui avait véritablement réussi à conquérir le cœur de Lettres it be … De toute évidence, la maison Aux forges de Vulcain parvient idéalement à gravir les échelons de l’édition à grands coups de parutions réussies et de projets originaux. Est-ce une fois encore le cas avec Super normal, une traduction pour la première fois en France, du livre à succès de Robert Mayer ? Lettres it be vous emmène à la découverte de ce livre.





# La bande-annonce





David Brinkley a été le plus grand des super-héros. Mais il est difficile d'être et d'avoir été. Un jour, il prend sa retraite, se marie, commence à perdre ses cheveux, à prendre du poids, et s'installe en banlieue. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand une série de catastrophes décime la population de super-héros disponibles pour sauver New York. Plus de Superman, plus de Batman. C'est David qui doit retrouver ses collants, sa cape et son masque pour sauver une Amérique qui doute, en pleine Guerre Froide. Le seul problème, c'est que notre héros est désormais un homme entre deux âges, dont les pouvoirs tombent parfois en panne, et qui se sent complètement dépassé par l'Amérique des années 70, avec son cortège de nouveautés. Il se lance quand même dans l'aventure, et nous emmène avec lui dans un thriller qui plonge avec humour dans les méandres d'une Amérique qui doute, après l'affaire du Watergate et la fin de la guerre du Vietnam.





# L’avis de Lettres it be





Les Spiderman, les Superman, les Wonder Woman … Impossible de passer à côté de ces noms de fiction à l’heure où Marvel envahit un peu plus chaque année les écrans du monde entier. Mais au-delà des effets spéciaux à couper le souffle, au-delà des prouesses physiques de ces hommes et de ces femmes, au-delà des scénarios plutôt moyens où le bien se confronte (un peu comme tout le temps) contre le mal, vous êtes-vous déjà demandé ce que faisaient vos super-héros favoris dans leur vie privée ? Quel taux espéraient-ils avant de négocier un prêt avec leur banquier ? Craignent-ils les pannes sexuelles entre deux sauvetages de chat perdu dans les arbres ? C’est tout l’objet, et quel objet (!), du livre de Robert Mayer (Superfolks dans sa version originale) traduit pour la toute première fois en France 40 ans après sa parution aux USA. Robert Mayer est alors journaliste à succès quand lui vient l’idée d’un tel roman. Nous sommes en 1977 et paraît dans les librairies son tout premier ouvrage alors que, dans le même temps, la parodie est à la mode du côté d’Harvey Kurtzman et du magazine Mad où les héros made in Marvel et DC Comics en prennent plein la tronche. Robert Mayer pousse le curseur encore plus loin, cette fois dans une veine plus littéraire. On lui dit merci …





Autant le récit reste somme toute banal dans le ton employé, autant l’idée initiale de ce roman et le traitement qui en est fait forment une pure merveille. On picore ces nombreuses références à la pop culture qui émaillent le livre avec un grand plaisir. On se délecte de retrouver les anciens « collègues » super-héros de besogne de David Brinkley (personnage central de ce roman) qui peinent encore et toujours à savoir s’il faut définitivement raccrocher les collants. On se réjouit de ces situations burlesques avec ces pouvoirs qui se tarissent, ces méchants qui sont méchants et ces gentils qui sont trop gentils. On profite aussi des nombreux décalages crées dans la vie de tous les jours de ce héros sur la pente descendante. Bref, tout est un plaisir, et on en redemande ! Et encore, on passe sur les multiples interprétations possibles de ce livre tant le propos est riche et intelligent (le déclin d’une Amérique surpuissante qui se trouve obligée de redevenir normale, les différents questionnements autour d’une guerre du Vietnam qui doucement se tait et d’un scandale du Watergate qui vient juste de se refermer etc.)



La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Supernormal

ors de l'avant-dernière Masse Critique Babelio, ce livre m'a de suite tapé dans l'oeil. Faut dire que je suis une amatrice de super-héros, même si j'ai une culture comics plutôt nulle (j'essaie d'y remédier, mais je me noie dans la multitude et la complexité des arcs).

Et là, ça m'a semblé être le Graal : un super-héros dans un roman, le genre de super-héros qu'on s'imagine tout de suite un peu loser, rangé dans sa petite vie, et de toute façon, que pourrait-il faire d'autre vu que ses super-pouvoirs sont visiblement aux abonnés absents ? Bref, on se rend vite compte que David regrette un peu son ancienne vie de super-héros qui lui semble chaque jour un peu plus lointaine.

Bon, mais alors, il vaut quoi ce livre ?

Je vais vous le dire vite fait bien fait : il est top. C'est bourré de références, déjà. Alors, on va croiser les noms de super-héros célèbres comme Superman ou Batman, mais aussi beaucoup de références à cette Amérique des années 70. Impossibles à saisir pour nous, heureusement le traducteur s'est fait une joie de nous mettre des notes à chaque fois ou presque. Merci à lui, parce que personnellement, les noms de joueurs de base-ball, je n'y connais strictement rien.

Mais les références vont plus loin, parce que très clairement, c'est une parodie d'un Superman qui aurait (mal) vieilli. David est journaliste, son premier amour était également journaliste, et elle était folle de son alter ego héroïque, sans savoir que c'était lui, évidemment. Ca ne vous rappelle rien ?

L'humour ne s'arrête pas au pastiche, loin de là. Et les bonnes idées s'enchaînent, entre le baisomètre, la remise de prix super-héroïques, mais surtout les répliques des personnages. Amateurs d'humour noir, vous devriez vous régaler ! (amateurs de passages graveleux aussi)

Aussi sombre qu'un Watchmen, aussi drôle qu'un Hero Corp. Le mélange parfait, pile ce que j'attendais.

Habituellement, les super-héros s'adressaient aux ados. Pouvoir s'identifier à un surhomme qui à la base n'est souvent qu'un ado très inhibé, c'est certain que ça aide. Ici, la cible est différente. L'ado a grandi, le héros a vieilli. Et au final, comme souvent dans les histoires de super-héros, ce qui est questionné, c'est cette notion de choix.

Est-ce que le fantasme de sauver des vies et d'être acclamé dans le monde entier, que dis-je, dans l'univers, c'est ce qu'il y a de plus important ? Est-ce qu'on peut grandir et passer à autre chose ? Est-ce qu'on peut concilier les deux ? Outre la fuite de ses pouvoirs, c'est à cela que David va devoir répondre. Et il va évidemment devoir choisir quels sacrifices il lui faudra faire.

On n'échappe évidemment pas aux clichés du genre, puisque c'est évidemment par son intelligence que David va réussir à se sortir de la plupart des situations, mais ça ne fait pas "facile" pour autant, et j'ai vraiment apprécié cela.

Le petit point que je regrette est finalement la taille de ce livre. Certains passages vont vraiment trop vite, on a finalement assez peu le temps de s'imprégner d'une ambiance qui serait particulière à ce roman. Par contre, je suis persuadée qu'il pourrait faire un film formidable !
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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Supernormal

Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :



L’histoire,



David est à la retraite de son rôle de super héros.

Il habite à Middleville, marié à Pamela, père de deux charmantes jeunes filles Allison et Jennifer, un bébé en route, il travaille pour un journal… Depuis 8 ans, l’ennui, plus rien d’excitant dans sa vie, la routine, lui qui avait si souvent sauvé le Monde…

« Nom de Dieu de Monde ».



Et puis, le téléphone sonne, New York a besoin de lui, la police est démissionnaire, les rues sont devenues le théâtre d’exactions…



Il va quitter son fauteuil en cuir, son refuge, son château.



Le style,



Un roman traité comme une bande dessinée du meilleur Comics, vous lisez et les images arrivent toutes seules.

De l’action, de l’humour, une intrigue politico-policiero-sociétale… Un soupçon d’humour et de… sexe, je n’avais jamais lu un tel cocktail, explosif.



Robert Mayer a livré ce roman il y a 40 ans, pas une ride à signaler, toujours d’actualité, un régal.

Les personnages,



Sous d’autres noms, vous allez retrouver des personnages ayant fait la renommée des Comics, vous me permettrez de ne pas divulguer l’essence même de ce roman…



Le « Pouchou » de sa chérie est de retour et les méchants vont dérouiller, cela ne va pas être facile mais à cœur vaillant rien d’impossible.





Les Éditions Aux Forges de Vulcain,



Une premières pour le p’tit Duc, donc une présentation s’impose :



« Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d’Apollon. Dans l’assemblée des Dieux, il n’est certes ni le plus fort, ni le plus beau ; Mais parce qu’il a donné aux autres le moyen de leur puissance, il est le plus nécessaire. »



« Les Éditions Aux Forges de Vulcain forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l’artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans.

Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde. »



Belle profession de foi, non ?



Conclusion,



Bon pour faire simple, les Éditions et l’écrivain se sont trouvés, et nous lecteurs nous redécouvrons un roman, signé il y a quarante ans, qui marque de son empreinte un style incontournable.


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Supernormal

Bonne année tout le monde 🎉



Voilà quelques années maintenant que l’on m’a offert ce livre. Il m’a enfin appelé à la lecture et l’attente valait le coup !



"Supernormal" est un pur roman comics. On y retrouve toute l’essence des BD de super héros, autant dans ses personnages que son histoire ou son univers. On ne peut s’empêcher de voir défiler des images aux couleurs pops et des rappels déguisés (ou pas) aux icônes héroïques.



C’est aussi un livre en avance sur son temps. Écrit dans les années 70, on y retrouve la maturité et la mentalité des histoires de Supers d’aujourd’hui. Ça parle de héros mis à mal, de sexe cru et de violence sociale, le tout avec un souffle héroïque et une bonne dose d’humour.



Robert Mayer offre une œuvre singulière et contemporaine. Un roman pop et intelligent qui se dévore d’une traite !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Supernormal

David Brinkley est un super héros venu d’une planète lointaine. Avec ses potes Superman, Batman, Robyn, Wonderwoman et les autres, ils protègent donc les américains des accidents et des méchants en tous genres. Précisons cependant, même si tout le monde a dû le remarquer, que les super héros n’officient qu’aux US et qu’ils n’ont jamais œuvré en Europe ou ailleurs…

Donc David est un super héros qui, hélas, est devenu super normal, pour son plus grand désespoir. Il a pris du bide, s’est marié, a des enfants, un boulot pépère dans un journal. Il a surtout ses pouvoirs en berne.

Mais quand une vague de violence s’abat sur New York et qu’on lui demande son aide, David renfile (difficilement) son justaucorps, ses bottines, sa cape et son masque. Il faut dire que tous les autres supers héros sont morts ou en maison de retraite pour super héros.



Donc voilà, j’ai voulu changer de genre pour rire un peu et je dois dire que ce roman était parfait.

Robert Mayer tourne en dérision gentiment les comics, un peu à la façon d’un Deadpool. Mais ils restent sympas nos super héros. David alias Indigo est un peu maladroit à récupérer ses pouvoirs.

Mais l’auteur nous entraîne dans une histoire 100% comics tout en passant en revue toute une époque des 60’s au milieu des années 70. On croisera donc Marilyn, on parlera de JFK, de Martin Luther King, du Vietnam, de la ségrégation et de la lutte des noirs américains pour gagner reconnaissance. Tout cela se déroule sur fond de guerre froide. L’auteur s’amuse à insérer des personnages réels, les mélangeant, mêlant les noms ou les qualités. Il se moque de toute une époque qui n’a pas forcément été drôle pour son pays.

Son écriture est très imagée, comme si, en fait, on lisait les bulles d’un comics.

J’ai vraiment aimé, c’est drôle et intelligent, parfois cynique mais toujours très lucide

Coup de chapeau également au traducteur, Francis Guèvremont, qui a ajouté foultitude de notes du traducteur pour nous démêler certains jeux de mots auxquels nous, simples mortels européens, sommes complètement hermétiques…


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Supernormal

Un livre écrit dans les années 70 mais édité seulement cette année en France, Supernormal est un livre qui peut se lire de plusieurs manières : Comme un roman sur un homme, comme je l’ai fait, ou comme un roman bourré de références à la culture pop et aux Etats-Unis des années 70. Un roman qui n’a pas pris une ride, ce qui est une bonne chose, mais qui, je trouve, est frustrant à cause du fait que, faisant appel à trop de références notamment pour les parties comique et parodique, je suis passée complètement à côté de cette intention de l’auteur.

Je ne sais pas trop ce que j’attendais ce livre, quelque chose de très désabusée et caricaturale, de bien gras et bien drôle, ce livre sur l’après gloire d’un superhéros est, bien que pas mauvais, une petite déception pour moi. Les instants de rires étant probablement trop subtil pour l’ignorante que je suis, je me suis accrochée à l’intrigue et non à ce que j’attendais de ce livre pour réussir à le terminer. Les plus de 200 notes de bas de page pour un livre de 300 pages vous donneront un indice sur la culture à posséder pour saisir toutes les subtilités de cet ouvrage.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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Supernormal

Tous les super-héros des deux méga franchises que sont DC et Marvel ont existé, ils ont même cohabité. Mais depuis que les grands méchants ont été battus, et que certaines des têtes d’affiches ont disparus… les gens en capes et collants se font rares. David Brinkley en fait partie.



A 40 ans, il a raccroché le costume depuis une petite dizaine d’années, a pris quelques kilos superflus et nous fait succomber, au début du récit, à l’ennui qui s’est peu à peu installé en lui. La routine et l’absence d’action sont devenues son quotidien : l’ex super-héros sera bientôt papa pour la troisième fois.



J’ai donc eu bien du mal à m’intéresser au personnage… Et finalement ce n’est pas de suivre cet homme qui m’a le plus intéressé, mais plutôt le monde dans lequel l’auteur l’a installé. Il faut dire que le texte est truffé de notes, et qu’elles soient explicatives, indicatives ou purement humoristiques, c’est un des éléments qui m’a donné envie de poursuivre ma lecture.



Qu’en est-il du texte en lui-même ?



Et bien tout d’abord, il faut savoir que les textes à quelques années, que le contexte mondial durant lequel il a été écrit n’est plus celui de maintenant et que cela s’en ressent grandement. L’auteur s’inspire pour grande partie de sa réalité, lui empruntant çà et là des personnages célèbres, des histoires truculentes ou glauques, des anecdotes improbables… Ainsi les assassins de Kennedy et de Luther King ont fait la même « école », Joe Dimaggio est garde du corps et le sosie de Marilyn Monroe, secrétaire. Et ce sont tous ces petits, mais nombreux, éléments qui sont annotés. La chasse aux références s’est donc ouverte en même temps que ce Supernormal, et je ne pourrais que souligner le travail du traducteur : travail titanesque, mais Ô combien important pour permettre au lecteur d'aborder le texte dans son ensemble.



Mis à part ça, voilà longtemps que je souhaitais découvrir de « vieux » textes issus de la culture américaine, et notamment de celle des comics. Ce roman rend hommage à ce média en lui empruntant références et personnages en slip coloré. Elle aborde tout ce qui a pu marquer les plus grands héros : la figure du père, la perte d’un être cher, la résiliation, le courage, la volonté et bien entendu la mégalomanie (quel superhéros ne l’ai pas ?).



Robert Mayer imagine l'après gloire des plus barbants d'un être hors normes au cheveux bleus, s’amuse des codes des comics, jouent avec et sert finalement un récit d’enquêtes sur fond de complot politique assez enlevé.



Le petit plus que j’ai relevé : quelques méchants certes, mais LE méchant n’est que peu présent, tout en retenu, bien loin du bad guy habituel présent dans les comics (oubliez le bling-bling du casque de Loki, les huit bras de Docteur Octopus et l’extravagance de Pingouin).



En Bref : Un bon moment dans les pages de ce roman ayant tout juste 40 ans (Superfolks étant pour la première fois traduit en France). Une bonne surprise, malgré le peu d'attachement que j'ai pu ressentir vis-à-vis du personnage principal, une intrigue qui tient la route, une enquête qui n'empiète pas non plus sur le développement des personnages. A mettre entre toutes les mains et même celles d'adeptes des comics qui souhaitent passer à un nouveau format !



Remerciements :

Merci à Babelio et Aux Forges de Vulcains de m'avoir envoyé ce livre ! Juste une petite remarque au niveau éditorial, quelques coquilles au niveau des apostrophes sont présentes en début de récit.
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Supernormal

Je viens de terminer ce livre de Robert Mayer.

On retrouve tous les ingrédients d'une aventure de super héro ; des supers-pouvoirs, une femme à secourir, des truands à arrêter, des complots à déjouer, des méchants à neutraliser et le monde à sauver.
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Supernormal

très bon livre entre monde réel et fantaisie .Très bon moment de détente .A lire
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Supernormal

intrigue originale racontant la fin de Superman devenu un homme presque ordinaire, marié avec enfants,...Un peu lourd à lire car de nombreuses allusions à des personnes et faits sont typiquement US et nécessitent de consulter les notes (en fin de livre) pour bien suivre.
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Supernormal

En 1977, une révolution hilarante et silencieuse dans le récit de super-héros, dix ans avant les « Watchmen ».



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/02/19/note-de-lecture-super-normal-robert-mayer/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Supernormal

Je suis très déçue par ce livre pourtant très prometteur...

Il est réservé aux fans de la pop culture américano-américaine des années 1970. De trop nombreuses références ne sont pas connues en France et il est facile de passer à côté du second degré de certaines situations.

Bref, je n'ai pas accroché.
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Supernormal

comment est il possible d'écrire une daube pareille ?

c'est totalement sans intérêt , ne m'a même pas arraché l'ombre d'un sourire , je n'ai rien contre les marvels mais pourquoi les assassiner ainsi ?

Humour zéro et traduction parfois au mot à mot , pour exemple :

"la flamme de la veilleuse de sa colère commencait à lui réchauffer la nuque "

et il y en a plein des comme ça .

bref je mets une demi étoile pour le papier et l'encre , j'ai perdu 8 euros sur ce coup là , ne vous faites pas avoir aussi .
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Supernormal

Mayer explore donc les codes du super héros, du comics en général, il se moque gentiment de la mythologie autour de Superman avec cette parodie à la fois savoureuse et irrévérencieuse.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Supernormal

Pour une des premières fois, il a fallu que j'abandonne une lecture...

Pourquoi? Parce que je me suis trompée lourdement en choisissant ce titre qui n'a pas su me plaire, parce que je pensais en toute honnêteté apprécier cette histoire, parce que je pensais que mon âme d'enfant y serait sensible...



Or, il m'a fallu me rendre à l'évidence: Malgré quelques situations cocasses et l'évidente volonté de l'éditeur d'instruire le lecteur, je n'ai pu lire qu'une soixantaine de pages avant de refermer ce roman, abandonnant là les abusifs renvois en fin de roman qui certes, sont instructifs mais qui ont pollué à outrance ma lecture .



Bien sûr, il eut fallu que j'insiste au moins pour lire les fameuses 99 pages afin de savoir si oui ou non ce roman allait me plaire mais l'histoire ne me touchant d'aucune manière, il m'a paru évident que je n'en serais pas capable...



Mon avis n'en étant pas un, je laisse ma place aux lecteurs plus compétents en la matière et surtout plus objectifs.



Au passage, je remercie l'équipe formidable de Babelio pour sa gentillesse et sa compréhension.

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Supernormal

Journaliste de profession, l’auteur brosse le portrait d’une société américaine en plein désarroi, qui ne s’est remise ni de l’affaire du Watergate (1974) ni de la guerre du Vietnam.


Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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