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Critiques de Roberto Baldazzini (32)
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Aura l'orpheline (Sans famille)

L’auteur italien met joliment en image quelques fantasmes plus ou moins classiques qui pourront satisfaire les lecteurs, mais on le sait capable de mieux faire. Petit bonus, les pages du cahier graphique offrent quelques images en noir et blanc superbes.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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Aura l'orpheline (Sans famille)

Une jeune femme en fugue recueillie par une petite bande sympathique de gays et de transsexuels. Plus qu’un banal récit de plongée dans le stupre, Baldazzini mélange les genres : rencontre improbable entre étude psychologique et obsessions plutôt extrêmes...
Lien : http://www.actuabd.com/Aura-..
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Aura l'orpheline (Sans famille)

Baldazzini a quand même du mal à vraiment animer un scénario qui aille plus loin que ses thèmes de prédilection, quand bien même l'idée restant intéressante et la trame du récit ponctuée d'éléments qui peuvent amener des pistes sympas.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Aura l'orpheline (Sans famille)

Sans famille chez Dynamite, orpheline chez Delcourt, à défaut de s’accorder sur le titre, les éditeurs ont au moins compris qu’Aura était seule. C’est d’ailleurs tout ce qu’on peut capter de cet album au scénar pas clair. Comme Aura, l’histoire sait à peine d’où elle vient et n’a aucune idée d’où elle va. Baldazzini jette en vrac des idées et des bouts de récit épars avec pour résultat une BD nébuleuse dans ce qu’elle cherche à raconter.

SDF, Aura trouve refuge auprès de travailleurs du sexe gays et transgenres. Pourquoi ? Parce que les personnes transgenres sont une des marottes de Baldazzini. Sinon cette spécificité des personnages, qui pourrait nourrir le récit, n’est pas exploitée et Aura pourrait aussi bien se trouver parmi des hétéros, des lesbiennes, de chastes nonnes ou dans un club de bridge plein de nonagénaires, ce serait pareil. Aura, peut-être elle est enceinte, parce qu’elle en manifeste un certain nombre de symptômes (vertiges, nausées), peut-être pas, parce que vu le final où elle libère un flot de diarrhée dans le caniveau, son état de santé pourrait tout aussi bien s’expliquer par une gastro. Quant aux thèmes psychologiques et sociaux (solitude, mal-être, famille biologique ou d’adoption, fétichisme, violences sexuelles, travailleurs et travailleuses du sexe) censés constituer le cœur de l’ouvrage, ils ne sont qu’évoqués vite fait, à peine esquissés et jamais creusés.
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Béba, tome 1 : Les 110 pipes

On se lance parfois des défis. Celui de Beba, venir à bout de 110 pipes en 24 heures. Le mien, venir à bout de ce chef-d'oeuvre de viduité. Curieux de nature et bavard avec ça, très vite, je me suis étonné à ne plus piper mot. Je me suis retrouvé à sec. Que voulez-vous, on se frotte au monde, ça fait partie des productions humaines, on veut voir de quoi est capable l'humain. Ma démarche émane de la pure sociologie, le scientifique en moi s'éveille dès qu'il voit le mot "pipe" sur une couverture de magazine, passionné de toute sorte de calumets depuis l'enfance, le cœur oscillant toujours entre cowboys et indiens.



Alors, pour ceux qui se posent la question, non, ici, il ne s'agit en rien de brûle-gueule ni de l'art de s'envoyer sa dose de nicotine, bien que l'héroïne fasse une pause cigarette toutes les 20 pipes. Il s'agit d'autre chose. De moins nocif pour les poumons. Sur ce point, allez-y sans crainte. Pour le reste, je serai moins incitatif.



Le scénario est simple. Simple. Oulàlà, c'que c'est simple ! On s'y tient. Pipe après pipe. C'est usant. Si Roberto Baldazzini était désireux de pondre une critique de la prostitution, alors, c'est réussi ! Malheureusement, ça ne semble pas le propos ni l'engagement de l'ouvrage.



Le trait du dessin est beau, c'est vrai. En revanche, contrairement à la description de l'ouvrage par l'éditeur, je cherche encore l'élégance dans ces pages. C'est très dur. Les hommes (souvent mal cadrés d'ailleurs) sont tous à visage de cochons, porcs, sangliers, très laids, façon Bebop et Rocksteady dans les Tortues Ninja. Ça fait froid dans le dos (la encore, on s'imagine une critique de la société de consommation, qui tombe à plat ensuite). Si l'ouvrage a vocation à échauffer quelques esprits, je ne vois pas comment ces personnages peut aider à l'émoustillement des sens, à part, peut-être, si vous êtes une tortue et que vous pratiquez par ailleurs les arts martiaux avec passion et docilité envers votre maître, à condition que celui-ci soit un rat d’égout, mais l'on s'éloigne peut-être un peu du sujet...



Toujours en quête de raffinement et de bon goût annoncé, l'on se penche alors sur la prose avec entrain ! Vite, vite ! Filez-moi ma dose d'élégance, chuis en manque, j'ai besoin d'un shoot. C'est alors que des phrases telles que : "(...) J'avais les lèvres en papier de verre et le trou du cul poncé ! (...)" (p. 35) ou "(...) Et glup ! Et gloub ! Et slop ! (p. 20) (...)" font écho en vous. Ou pas. Peut-être, y'a-t-il là une dimension poétique qui m'échappe quelque peu, je n'ai pas relu Rimbaud depuis un bon bout de temps, préférant Norge et Henri Michaux ces temps-ci. Mais soit. Cela parlera peut-être à d'autres.



Voilà. C'est porno, SM, scato. Ça ne défend rien, ça se contente de montrer. Pour ma part, j'ai ri, un moment, du décalage avec mon monde. Puis, j'ai ri par moquerie. Puis je me suis ennuyé. Fermement. J'ai fini dépité devant tant de talent, au service de cette gratuité sans ambition perceptible. Et si on parlait scénario, pour voir ?
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Béba, tome 1 : Les 110 pipes

Beba, c'est trois tomes d'une consternation ininterrompue.

Les 110 pipes, je mets 1 pour l'encre et le papier et encore, je suis généreux. Fellation non-stop tout le long de l'album, dans un style cartoon immonde, le tout servi par des dialogues affligeants.
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Beba, tome 2 : Red domina

Dans Red domina, une tentative de scénario avec... roulement de tambour... le tournage d'un film X. Pour l'originalité, on repassera, des trilliards de tâcherons de l'érotisme ont usé de cette astuce à deux ronds. Le dessin cartoonesque passe un poil mieux que dans le premier tome pour atténuer les pratiques BDSM extrêmes qu'on voit défiler... et qui n'émoustillent en rien, parce que ce n'est que ça : un défilé répétitif. Comme tout ce vide ne suffit pas à remplir l'album, l'auteur case des souvenirs de Beba comme ça, sortis de nulle part, pour étoffer son non-récit.

C'est pas mauvais, c'est TRÈS mauvais.
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Beba, tome 3 : Lady Brown

Cet album s'adresse clairement à un public bien spécifique, amateur de supplices, de SM, qui ne s’intéresse clairement pas à ce que ça peut raconter mais bien plus à ce que cela montre. Toutefois, dans cette succession de plans il n'y a pas d'évolution, c'est très redondant et ce depuis le premier volume.
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Beba, tome 3 : Lady Brown

Dans Lady Brown, Beba change de taf. Elle assure désormais un numéro BDSM dans un cabaret... ce qui donne plus ou moins une première moitié d'album identique au précédent dans son contenu (Beba est attachée et défoncée à coups de sex toys) comme dans sa narration (qui ressemble moins à un numéro de cabaret qu'un catalogue de pratiques SM). Puis Beba est vendue à une dominatrice du nom de Lady Brown, qui va l'éduquer. Cette éducation consistant en une succession de situations BDSM, on n'est pas dépaysé, on serait plutôt assommé par la redite.
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Bizarreries

Bizarreries, c'est le même que La Forteresse de la Douleur du même auteur mais en (un peu) mieux. Cette fois, il y a un projet : rassembler en un seul album toutes les histoires courtes de Baldazzini publiées dans divers magazines au cours des années 80. Soit le même contenu augmenté d'autant (pour les nuls en maths, ça représente le double de pages à l'arrivée). Alors y a pas vraiment d'unité d'ensemble autre que l'artifice de l'anthologie de vieux travaux, mais au moins c'est complet. Après, au plan graphique, un tiers est moche, un autre tiers pas génial. Et côté ambiance, faut aimer le bizarre, quand on ne nage pas carrément dans le malsain (une certaine fascination pour la violence et le meurtre associés au sexe...).
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Bizarreries

Ce recueil fourmille de documents rares, dont de nombreux récits inédits en français, dus à ce remarquable dessinateur érotique qui a su transcender quelques thèmes brûlants.
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Bizarreries

Même si les héroïnes Baldazziniennes sont absolument sublimes, toutes en courbes, vamps magnifiques, légèrement retro, il n'en demeure pas moins que l'univers de l'artiste devient de plus en plus extrême.
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Casa HowHard

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m'a jamais convaincu (et comme scénariste encore moins).

La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l’hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n’en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu’il ne fait pas. Donc à l’arrivée, ça pourrait être n’importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Que ce soit ce premier tome, ou les presque trois cents pages de la saga prise dans son ensemble, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf. Pas ce que je préfère, mais c’est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa Howhard - 3+4

Casa, c'est beaucoup dire dans le cas de ce regroupement des tomes 3 et 4, puisque le n°4 ne se déroule pas du tout dans la casa à Roberto, cette improbable résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant, vu qu'il est très peu traité par la littérature érotique, si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Du premier au dernier tome, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long des tome 1 et 2, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Dans ce tome 3, même chose. Tome 4, rebelote mais dans la jungle, avec des lianes tentacules nymphomanes et des Pygmées.

Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa HowHard - Intégrale

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m’a jamais convaincu (et comme scénariste encore moins).



La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l’hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n’en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu’il ne fait pas. Donc à l’arrivée, ça pourrait être n’importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

En presque trois cents pages, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d’autres gens et chaque fois qu’une personne en croise une autre, ils baisent. Et c’est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Tome 3, même chose, avec comme nouveauté un pénis tentacule.

Tome 4, on change de décor pour la jungle… où il se passe la même chose, avec comme nouveautés une vigne tentaculaire nymphomane et des Pygmées.

Tome 5, rebelote mais dans un train, avec comme nouveauté une légère influence du manga sur le graphisme.

Presque trois cents pages de gens qui se promènent les fesses à l’air, se croisent, se sucent et s’enfilent, sans qu’on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances…



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c’est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D’une telle candeur qu’on ne sait pas si c’est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l’intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d’une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c’est qu’un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus… ah ben non, c’est tout, because zéro scénario et pas davantage d’approfondissement des personnages. On ne s’intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter. Peu et mal exploités par la littérature érotique, les thèmes de l’androgynie, de l’hermaphrodisme, de la transidentité, de tout ce qui combine, redéfinit et/ou rend caduque la notion de genre, auraient pu trouver ici un traitement intéressant, mais non, Baldazzini reste égal à lui-même et ne propose qu’un grand vide.
Lien : https://unkapart.fr/casa-how..
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Casa Howhard 1+2

La casa de Baldazzini est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Cent pages de gens qui se croisent, se sucent et s'enfilent, sans qu'on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances...

Deux tomes qui ne racontent in fine rien – ce qui vaut pour les presque 300 pages de la saga – et confirment que Baldazzini est au scénario ce que Sylvester Stallone à la physique nucléaire : rien.



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.

Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa HowHard, Tome 5

Casa Howhard est l’œuvre maîtresse de Baldazzini, dessinateur qui ne m'a jamais convaincu. Et comme scénariste encore moins. Pour ça, faudrait qu'il y ait un scénar dans ses BD et ça n'arrive jamais. Casa Howhard n'échappe pas à la règle. Mieux, le titre est un modèle de non-histoire tellement il est vide !



La fameuse casa est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.

En presque trois cents pages, Casa Howhard ne raconte RIEN.

Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.

Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.

Tome 3, même chose, avec comme nouveauté un pénis tentacule.

Tome 4, on change de décor pour la jungle... où il se passe la même chose, avec comme nouveautés une vigne tentaculaire nymphomane et des Pygmées.

Tome 5, rebelote mais dans un train, avec comme nouveauté une légère influence du manga.

Presque trois cents pages de gens qui se croisent, se sucent et s'enfilent, sans qu'on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances...



Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf dans les trois premiers tomes, plus élaborés dans les deux derniers. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.

Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.



Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
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Casa HowHard, Tome 5

Que dire de cette BD portant en écusson cette indication « Sexplosif – Réservé aux adultes » ? Qu'une fois de plus, il y a tromperie sur la marchandise et qu'elle ne navigue pas élégamment aux limites de l'érotique et du pornographique. En effet, si l'on considère que l'érotique se limite à la suggestion de la sexualité en ne montrant pas ouvertement les images d'organes sexuels en action alors que la pornographie s'y complait, alors le lecteur peut considérer que cette « Casa » est profondément immergée dans le porno le plus « hard », le X le plus vulgaire et le plus répétitif qui soit...

L'histoire, qui pourrait tenir au dos d'un timbre poste, est celle de la jeune Angela, une mignonne hermaphrodite dotée d'une paire de seins comme des obus et d'un pénis de belle taille qui prend le train pour aller rejoindre sa tante Liz à la Casa Howhard, lieu dans lequel elle pourra assouvir tous ses fantasmes et épanouir une sexualité déjà exigeante. En chemin, elle rencontre d'autres hermaphrodites qui se baladent sexe et poitrine au vent et sont toutes prêtes à mignardises masturbation, éjaculation et copulation. Pas une vraie femme ni un vrai homme dans cette BD répétitive jusqu'à l'obsession. L'auteur suit son fantasme de la femme au sexe d'homme, sorte de travelo qui n'est pas allé au bout de sa démarche et qui ne pense qu'à gicler de plaisir et à enculer sa semblable. Les saynètes, par leur monotone répétition jusqu'à la nausée ennuient très vite. L'ensemble est relativement bien dessiné, mais sans plus. On est loin de la qualité du coup de crayon d'un Aslan, d'un Manara ou d'un Tacito. Même les couleurs, dans les roses, mauves et jaunâtres ne sauvent pas cette piètre pochade.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Casa HowHard, Tome 5

Tout d'abord parlons de la couverture du livre :



L'illustration de couverture donne tout de suite le ton : cette bande-dessinée est destinée à un public adulte. N'espérez pas feuilleter cet ouvrage discrètement dans les transports en commun. Et par pitié, veillez à ne pas laisser traîner ce livre sous les yeux innocents de vos bambins si vous en avez. Votre réputation auprès des maîtresses de vos enfants risquerait d'en prendre un sacré coup et vous risqueriez de choquer votre précieuse progéniture. ^^

Hum... Pardonnez-moi cet égarement mais je pense qu'il était tout à fait indispensable de vous avertir. ;-)



Et plutôt deux fois qu'une !



Je vais vous avouer que j'ai moi-même été drôlement surprise en découvrant la couverture de près. Bien sûr, je m'attendais à une bande-dessinée érotique, mais je peux vous assurer que j'ai poussé un "Oh, my God !" (A ne pas confondre avec "Oh, my gode." ^^) lorsque j'ai ouvert le paquet. Pourquoi ? Hum... En fait je n'avais pas vu un petit détail : jetez donc un oeil à la photo de couverture, juste au niveau des culottes des demoiselles... Alors ? Vous avez vu ? ^^ Vous ne trouvez pas que ces créatures à demi-nues en ont un peu trop dans la culotte ? ^^





Passons à mon avis sur le livre.



Revenons un peu sur les particularités des personnages de cette bande-dessinée. Le choc de la découverte passé, je me suis dit qu'après tout c'était un concept original : des femmes ayant à la fois des attributs féminins (et quels attributs ! Mon Dieu ! ^^) et des attributs masculins (Ben oui, comme je vous le disais, elles en ont dans la culotte ces filles ! ^^).

Vous ne trouverez pas la moindre trace d'hommes et de femmes tels que nous les connaissons. Tous les personnages sont des sortes d'hybrides homme/femme.

Bref, l'idée me semblait intéressante.



Mon homme a été le premier à lire cette bande-dessinée (il adore les bds et c'est un peu lui qui m'a incitée à cocher cet ouvrage dans la liste de propositions de Babelio : il avait envie de voir ce que pouvait donner une bande-dessinée érotique.). Lorsque, alors qu'il était en pleine lecture, j'ai vu les yeux qu'il faisait, que j'ai entendu ses petits ricanements étouffés, je me suis dit "Aïe ! Je pense que je vais avoir du mal à chroniquer ce livre.".



Mais j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai lu jusqu'à la dernière page.



Les graphismes sont assez sympas mais je trouve qu'ils manquent de couleurs.

Concernant l'histoire par elle-même j'ai un peu été déconcertée : le récit n'a ni queue ni tête (enfin, si, des queues on en trouve à foison ! ^^). Mais en y réfléchissant bien, cette bande-dessinée n'est pas une histoire véritable mais plutôt l'expression d'un rêve débridé, d'un fantasme délirant de l'auteur.



Personnellement, les premières pages m'ont fait sourire mais au fil de ma lecture je me suis un peu lassée de toutes ces érections. Le sperme coule à flot ! Limite aurait-on envie de prendre un mouchoir en papier pour éponger les pages par peur que le liquide séminal ne finisse par dégouliner sur son pantalon. ^^

Les demoiselles mises en scène se promènent la bite à l'air (tralalère ! ^^). La mode vestimentaire étant aux shorts, robes et pantalons laissant respirer l'entre-jambe en permanence.



La moindre discussion tourne forcément en orgie. Peut-être cela peut-il se révéler excitant pour la gent masculine (encore que... mon homme a trouvé refroidissant et légèrement choquant le mélange androgyne. Mais certains apprécieront peut-être. Tous les goûts sont dans la nature après tout. ;-) ) ?

Attention ! Les scènes basculent très vite dans le porno, dépassant allègrement les limites de l'érotique. ;-)





En conclusion :



Sans être véritablement déçue, je n'ai pas été emballée à 100%. Pourtant l'idée me semblait prometteuse. Mais quand je lis un ouvrage j'attache beaucoup d'importance à l'histoire et aux personnages. Pour les personnages, ça aurait pu le faire (même si le comportement obsessionnel de chacun d'eux a fini par m'agacer un peu) mais le scénario est quant à lui quasiment inexistant.



Si comme moi vous accordez surtout de l'importance à l'histoire, passez votre chemin. Si en revanche vous êtes amateur de porno, hentai et autres joyeusetés dans le même genre, vous serez sûrement en mesure d'apprécier pleinement cet ouvrage. Dans ce cas, n'hésitez pas à tenter l'expérience. ;-)





Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions La Musardine (Dynamite) pour m'avoir permis de découvrir cette bande-dessinée.
Lien : http://les-chroniques-de-lan..
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Casa HowHard, Tome 5

Merci à Babelio et aux masses critiques pour cet ouvrage.



Attention, vous entrez dans un monde où l'homme et la femme n'existent plus.



Je ne suis pas un adepte de la BD réservée aux adultes, et malgré une histoire sans réel intérêt, j'ai trouvé le concept plutôt bon.

Les femmes possèdent des sexes à faire pâlir les hommes (à moins que ce ne soient des hommes qui soient dotés de seins à faire pâlir les femmes ?) et s'en servent de façon répétitives, voir excessives.



Baldazzini livre un fantasme sexuel à travers le personnage d'Angela, jeune fille à l'éducation rude qui prend le train pour retrouver sa tante Liz.

On va vivre avec elle certains flash back de punitions qu'elle a pu avoir à l'école. Tout le monde a le sexe à l'air mais les seins cachés. Est-ce une pudeur féminine contre une exhibition masculine ?

Lors de son voyage en train, elle se retrouve dans un compartiment avec une prof de maths à l'aspect plutôt stricte qui va très rapidement se retrouver excitée. Mais ça ne s'arrête pas là, deux autres personnages entrent en scène pour créer ce qu'on appelle une partouze constituée d'enculeries et de sucions.



Au delà de la nausée ou de l'excitation que peut provoquer cet ouvrage, je ressens réellement une marque d'engagement sur les travers de l'humanité.

Dans cette période un peu difficile pour l'homosexualité, je trouve de plutôt bon goût cet ouvrage qui castre l'appartenance à un sexe pour uniformiser l'acte.

Rien de "didactocrate" là dedans, simplement l'idée un peu saugrenue où la reproduction semble impossible et où l'hermaphrodite domine le monde.



Le dessin laisse à désirer, les couleurs sont pâlichonnes et froides. A moins que ce ne soit un choix pour garder une distance avec l'histoire ?



Et si c'était ça, la fin de l'humanité ? Du sexe pour du sexe, du plaisir pour du plaisir, et aucune reproduction possible. Abolition des peurs liées aux maladies et de tout risque. Un idylle où l'enfer ? Pourquoi choisir ?

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