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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Urban, tome 3 : Que la lumière soit...

On entre dans le temps de la désillusion. Ce n'est plus l'époque grandiose d'un futur parfait, ou presque, ùu la science est au service des loisirs (mais on en avait déjà quelques preuves dans le tome précédent). Le drame s'est joué, notre héros "revient sur terre", même s'il n'en etait pas trop loin, et s'identifie reellement a son héros imaginaire et redresseur de torts. L'intrigue se mêle, s'intensifie et les personnages prennent enfin un peu d'épaisseur.



Le dessin est toujours aussi époustouflant et riche en détails. La couleur toutefois légèrement moins pêchue qu'au début , ce qui est dommage mais pas essentiel.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Urban, Tome 1 : Les règles du jeu (2011)







Monplaisir est un lieu dont les abords sont si rutilants que la lucidité de chacun devrait amener à s’interroger sur les soubassements véritables de cette cité…

Quelles sont les intentions des dirigeants de ce gigantesque parc de 300 000 hectares entièrement destinés au plaisir ? Ici, le devoir à la distraction est imposé à chaque touriste. Celui-ci accepte son sort sans broncher et se soumet gaiement à l’imposition du costume déguisé ou à la course aux paris. Dans cette atmosphère délurée où certains pourraient se laisser aller un peu trop rapidement à des familiarités extrêmes vis-à-vis des lois ou dans ses rapports avec les autres, Monplaisir a pris ses dispositions. A.L.I.C.E., un système automatisé de robots nettoyeurs se charge des menus larbins, tandis que les policiers de l’Urban Interceptor se consacrent aux vrais crimes et délits.







Zach, le campagnard un peu naïf qui rêvait, dans sa petite ferme reculée, d’égaler son modèle Overtime, le plus grand justicier de tous les temps, rejoint bientôt la cité dans l’objectif d’intégrer l’Urban Interceptor. On le découvre totalement dépassé par le foisonnement d’une cité qui abrite plus d’être humains qu’il n’en a jamais vus au cours de sa vie. Une fois passé l’émerveillement consécutif à la découverte de la cité, la réalité se dessine peu à peu dans ses contours les plus macabres, faite de meurtres et de corps décimés. La joie et le plaisir à outrance ne peuvent pas être purs, on vous avait prévenus.







Les luttes et traques criminelles deviennent prétextes à divertissement et sont diffusées sur les écrans géants de Monplaisir. Les touristes prennent leurs paris pour savoir qui d’Ebrahimi ou d’El Ghellab mourra le premier. Le tout entre deux rires bien gras et la déception de Zach qui, entre autres expériences sexuelles décevantes, découvre la triste réalité d’un monde longtemps fantasmé.

La couleur explose à chaque page, fourmille de détails et de références qui font de chaque case une fresque regorgeant de détails. Est-ce ainsi que l’on vit à Monplaisir, étourdi par la profusion, presque fasciné et perdant par là tout jugement critique ?







Ce premier tome d’une série qui devrait en comporter six pose les bases du fonctionnement de la cité de Monplaisir. Totalitarisme, cynisme et insouciance s’entrecroisent habilement dans la description d’une société vouée à s’autodétruire. Mais la consomption sera peut-être longue, et en attendant, Zach et les victimes de Monplaisir en paient les frais. Pauvre petite âme isolée, seul esprit animé de pures intentions au milieu de ce monde de décadence, Zach nous fait craindre l’émergence d’un conflit manichéen qui l’opposerait à la triste déchéance de Monplaisir. Espérons que la suite de la série développera une intrigue plus nuancée…
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Urban, tome 5 : Schizo robot

La vignette sur la couverture indique "la fin d'un cycle". Schizo Robot est le dernier tome de cette saga futuriste où est dévoilé les secrets d'une ville robotisée et informatisée vouée aux plaisirs et à l'argent, une cité des phantasmes. On peut faire le parrallèle avec la série Westworld à une autre échelle. Je lance un appel aux cinéastes et réalisateurs, "Urban" pourrait faire une très belle série cinématographique. Je dis cela parce que je voudrai.s que cette oeuvre continue à vivre. Luc Brunscwig et Roberto Ricci signent une belle collaboration et 5 volumes qui méritent leur place dans ma bibliothèque. L'auteur glisse t'il un clin d'oeil à Bordage avec son général Wong ? En tout cas je laisse le plaisir aux lecteurs de lire cet ultime chapitre de l'aventure regorgeant de rebondissements.
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Urban, tome 3 : Que la lumière soit...

Une belle série, un univers très bien dessiné par Roberto Ricci. Une planète Parc d'attraction avec son lot de criminalité, on suit Zachary Buzz, un des agents de sécurité, on a droit à des robots qui semblent se détraquer, l'I.A. centrale qui gère l'ensemble, est diabolique et en même temps on ne peut s'empêcher d'admirer son ingéniosité. C'est vertigineux et pourtant très réaliste.
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Le manuscrit interdit, tome 1

Ce tome 1 d'une série qui en compte trois est, comme bien souvent, celui d'une mise en place.

Tibet 1951, massacre des moines d'un temple par les troupes de l'armée chinoise; le professeur Egon Bauer est abonné évanoui dans la lamaserie en flamme.

L'agent Zhang Ziyi est envoyé sur place par le gouvernement chinois afin d'enquêter sur le contenu des travaux du professeur. En effet il serait sur le point de mettre à jour une nouvelle interprétation des Saintes écritures.

États Unis, Kevin Mc Bride, détective, est chargé par le frère du professeur d'accompagner au Tibet Elen, la fille de ce dernier, afin de le retrouver.

Le dessin est d'une belle maitrise, les détails nombreux et précis et la mise en couleurs très travaillée.

Même s'il y a un air d'Indiana John's mais en moins bien et que le côté politique de l'histoire (relations chine /Tibet et l'Amérique du maccartisme) manque de développement, la suite est attendue avec impatience à la fermeture de ce T1
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Urban, tome 5 : Schizo robot

Epilogue d'une série d'anticipation assez glaçante et pessimiste.On y retrouve Buzz et sa soeur, mais surtout on apprend comment s'est bati Monplaisir et l'origine d'A.L.I.C.E et même d'Overtime. Springy cherche à préserver son oeuvre tandis que Buzz et ses amis cherchent à se sortir de cet énorme bazar qu'est devenu le parc d'attraction. Une à une toutes les explications sont données tout en maintenant un tempo rapide et incisif allié à un graphisme précis et détaillé.

A lire pour ceux qui apprécient un récit d'anticipation solide.

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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

La maquette est élégante comme toujours chez Futuropolis et le format large permet d'apprécier la qualité des dessins et du découpage. C'est confortable. La ligne graphique des couvertures, si elle est cohérente avec l'atmosphère de la série, n'est pourtant selon moi pas très efficace pour donner envie...



Dans un futur proche le réchauffement climatique à submergé une grande partie des terres habitées, provoquant un exode sur les planètes et satellites du système solaire. Dans ce monde dystopique où l'écart entre riches et pauvres a atteint le stade du XIX° siècle, la cité de Monplaisir fait figure de respiration pour une population aux aboies: pendant deux semaines par an ils peuvent s'adonner à tous les plaisirs au sein d'une cité hyper-connectée et gérée par une intelligence artificielle. Un paradis...?



Si certaines séries sont plus visibles pour le marketing qui les entoure, on peut dire que les auteurs d'Urban ne vont eux pas vers la facilité et que les choix scénaristiques ne souffrent d'aucun compromis. Il s'agit d'une BD qui nécessite de s'immerger, de prendre le temps et surtout, de tout lire à la file, tant Luc Brunschwig a construit son intrigue de façon très progressive, lentement, séparant chaque album quand aux protagonistes centraux ou via des flashbacks. Tel un puzzle en cinq tomes, les différents éléments convergent progressivement vers la conclusion, de façon tout a fait cohérente et maîtrisée. A ce titre cette BD force le respect pour la rigueur du travail d'écriture. Pour résumer, Urban s'appréciera idéalement en format intégrale.



Ainsi l'entrée en matière est compliquée. L'on suit un colosse un peu simplet parti contre l'avis de sa famille pour devenir policier à Monplaisir et discutant avec un personnage qui semble imaginaire... Dès l'entrée en matière, une galerie de personnages hauts en couleurs nous immergent dans un monde de carnaval permanent où tout le monde est déguisé et où il est compliqué de démêler la réalité de la fiction (imaginaire, virtuel?) dans un contexte futuriste sur lequel le lecteur n'a que très peu d'informations. Ce brouillage est calculé mais il faudra avancer dans la série pour s'en apercevoir. Des personnages nouveaux surviennent sans que l'on sache s'ils sont importants ou périphériques et même le personnage principal, Buzz, est assez peu présent dans les albums. Le découpage lui-même joue de cela avec des irruptions brutales de scènes au milieu d'autres, non reliées directement... Je ne veux pas donner une l'image d'une série ardue car Urban est vraiment une bonne BD, mais il me paraît important d'être prévenu pour apprécier celle-ci à sa juste valeur.



Heureusement les dessins, de très grande qualité et très lisibles (notamment la mise en couleur un peu floutée et jouant sur un éclairage électronique permanent), permettent de faciliter la lecture durant les premières pages. Le jeu discret du repérage des héros de l'imaginaire collectif (Batman par-ci, Zoro par là...) présents dans Monplaisir est également savoureux et incite à se plonger dans les cases larges de Ricci. L'artiste propose un design SF élégant, coloré, et une réalité crue: dans ce paradis des plaisirs le sexe et la violence sont bien présents, permettant des scènes d'action efficaces bien que peu nombreuses. Ce qui est le plus perturbant c'est de ne pas avoir de personnage à suivre (hormis Buzz) mais cela nous pousse à chercher d'autres focales, d'autres personnages, à échafauder des théories, ce qui est probablement recherché et est fort agréable, comme dans un bon polar (Brunschwig est auteur de l'Esprit de Warren, un polar sombre réputé à sa sortie en 1996). L'intrigue suit autant Springy Fool, le grand architecte transmuté en lapin d'Alice que ce couple de mineurs de Titan, un gamin et sa nounou que cette prostituée tatouée... L'illustrateur prend grand plaisir et précision à nous les présenter et nous les attacher si bien que l'on ne sait jamais qui est le réel centre de cette histoire.



A mesure que l'on avance dans l'intrigue la réalité se durcit, le rideau de la féerie se déchire pour laisser transparaître une réalité dystopique bien noire... Car le message de Brunschwig est simple: que se passera t'il dans quelques années dans un monde libéralisé où les États auront abandonné leur devoir de protection des population à des sociétés connectées qui pourront se comporter en démiurges autoritaires? Un monde où Disney allié à Google aura gagné, contrôlant nos vies d'endettés accro aux loisirs? J'avais retrouvé une idée proche d'Urban dans l'excellente série américaine Tokyo Ghost (en version trash...) comme dans l chef d’œuvre de Pixar Wall-E.



J'ai découvert à travers cette série un excellent dessinateur et retrouvé un auteur que je n'avais plus lu depuis ses débuts. Le plus gros défaut d'Urban est qu'il faudra attendre encore un an avant de connaître la conclusion...
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Le coeur de l'ombre

Ce mélange entre Alice, Little Nemo ou encore Monsieur Jack reste néanmoins un voyage captivant, avec progressivement des petites morales très intéressantes.
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Le coeur de l'ombre

Avec un touché de couverture rappelant le vieux cuir, Le cœur de l’ombre renoue brillamment avec la tradition des contes d’antan qui, le soir venu, aidaient les petits à grandir et les grands à se souvenir….
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Urban, tome 3 : Que la lumière soit...

Dès les premières planches, l’ambiance, les dialogues, la construction narrative et l’originalité de cet univers m’ont littéralement transportée jusqu’à ce que je me sente complètement imprégnée de cette histoire. Et plus on avance plus le scénario s’intensifie.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Bienvenue à Sin City ! Non, pas le Sin City d’AC/DC ou de Frank Miller, mais celui de Luc Brunschwig. Cette ville de tous les plaisirs qu’il visita déjà en 1999, accompagnée de Jean-Christophe Raufflet, mais qu’il dû malheureusement (pour lui et pour nous) quitter prématurément tout en gardant probablement à l’esprit ces quelques mots : « Un jour, quand les circonstances le permettront, j’y retournerai ! »



Et alors qu’on n’y croyait plus vraiment, plus de dix ans après le premier et unique tome d’une série passée aux oubliettes, voilà que l’auteur foule à nouveau les rues perverties de Monplaisir. Force est de constater qu’après toutes ces années, le lecteur n’est pas vraiment dépaysé, retrouvant vite ses repaires au sein d’un univers remodelé, mais toujours rythmé par des jeux de téléréalité et axé sur des plaisirs immédiats et futiles. S’il ne faut que quelques planches pour se laisser à nouveau happer par cet univers fascinant, il en faut encore moins pour comprendre que cette cité à l’apparence idyllique, cache à nouveau de bien sombres secrets.



Si cette ville gérée par A.L.I.C.E, l’ordinateur central, et animée par un étrange lapin blanc nommé Springy Fool, n’a pas vraiment changée, ce n’est pas le cas du héros principal de cette revisite d’ « Urban Games ». C’est en effet en suivant les pas de Zachary Buzz que l’on (re)découvre ce gigantesque parc d’attraction où les plus grands criminels sont poursuivis par la brigade des Urban Interceptor et où chaque arrestation télévisée fait évidemment l’objet de paris monstres. En choisissant un héros, certes adulte, mais issu de sa campagne, Luc Brunschwig parvient donc à aborder cette société futuriste à travers le regard d’un personnage naïf et particulièrement attachant. Et si, en tant que fan de comics, j’ai pris grand plaisir à retrouver le justicier Overtime, j’ai également été séduit par cette campagne publicitaire que l’on croise dans l’ascenseur (ben quoi ? :) ). Cette sympathique jeune femme démontre non seulement que les auteurs ont bon goût, mais est également parfaitement utilisée afin de montrer l’autre facette de ce havre de bonheur, dénonçant ainsi subtilement les méfaits de ce monde futuriste.



L’autre très bonne surprise de cette nouvelle version est le graphisme de Roberto Ricci. D’une manière ou d’une autre, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante et à distiller la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. Le travail qu’il réalise au niveau de l’architecture et des décors renforce encore l’attrait de ce « redesign ». Usant d’un dessin précis et détaillé, le dessinateur profite également de ce monde costumé pour truffer ses planches de nombreuses références. De Dark Vador à Wonder Woman, en passant par les Schtroumfs (encore eux !), il a l’embarras du choix parmi les milliers de déguisements mis gratuitement à la disposition des visiteurs de Monplaisir. Moi, je choisirais celui de Casimir !



Retrouvez cet album dans le Top du mois et dans le Top de l’année de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Urban, tome 5 : Schizo robot

📚Contre l'avis de ses parents, Zach décide de quitter la ferme natale.Ainsi, il incorpore la police du plus grand complexe de loisirs du monde : Monplaisir. Profitant de leurs deux semaines de vacances annuelles, les visiteurs affluent dans cette cité autonome dirigée par un homme en costume de lapin, Springy Fool et A.L.I.C.E., une I.A. révolutionnaire. Zach, dont la morale de justice s'inspire de son héros de jeunesse Overtime, doit se plier à la règle majeure de Monplaisir.Tout est divertissement, même la justice !



🖊Urban de Luc Brunschwig et Roberto Ricci est une oeuvre de science-fiction majeure. Derrière cet univers acidulé aux multiples clins d'oeil se cache un récit au vitriol critiquant les dérives d'une société libérale où le divertissement, à courte durée, devient le seul moyen d'évacuer les tensions d'une vie de plus en plus injuste. Récit psychologique, thriller futuriste, Urban est bien des choses en plus d'être une histoire d'amour amenant un peu d'éclaircie à un univers froid et lugubre. Personne d'autre que Roberto Ricci ne pouvait dessiner cette folie avec un sens du détail aussi aiguisé et une narration d'une maitrise absolue. On se noie dans les pages du dessinateur comme on peut se noyer dans les excès de Monplaisir. Urban est à découvrir, d'autant plus que, pour l'occasion, Futuropolis propose un intégral à un prix abordable, donnant un merveilleux écrin à une saga d'ampleur.



🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/urban-b..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Bien longtemps que je n'étais pas allé faire un tour à la médiathèque...

Cette série de BD me fait de l'oeil et je me laisse tenter sans a priori si ce n'est que le scénariste Luc Brunschwig me dit quelque chose.



Plongée dans un monde futuriste ultra-technologique, dans une méga-city, parc de loisirs, qui porte bien son nom :"monplaisir". Nous suivons l'arrivée d'un jeune homme de la campagne, récente recrue pour devenir un flic. Le personnage principal, un peu naif et perdu, est attachant et nous découvrons avec lui les règles de fonctionnement assez spéciales de cette ville: une espèce de Las Vegas sous amphétamine. Sans vouloir divulgacher, nous allons comprendre que le métier de policier de cette cité est évidemment connecté avec le spectacle. Evolution de l'histoire qui n'est pas sans nous rappeler "running man".



Dessin et Scénario tiennent la route, et nous finissons le récit assez rapidement en l'ayant appréciée. Bien maitrisé et suffisamment dense, on ne s'ennuie pas même si on ne passe quand même pas à côté de quelques clichés de ce genre de dystopie... Rien de génant, néanmoins.

Continuons !
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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Le quatrième tome de cette superbe série éditée chez Futuropolis révèle beaucoup de mystères, on commence enfin à comprendre ce qui se passe. Celà passe par un flash back en 2046, la genèse de la cité du plaisir. Une sincity robotisée où l'enquête a du mal à faire son chemin. Ensuite, l'histoire revient en 2059; Zach, au bout du rouleau reçoit une aide inattendue.

Le dessin, la couleur, les rebondissement tiennent toujours le lecteur en haleine et la qualité ne faiblit pas.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Ce tome présage que du bon pour la lecture des albums suivants. Dans cet univers, le monde tel que l'on connaît n'existe plus. Des catastrophes naturelles à répétition à détruits la terre et l'humanité à été dispersée à travers l'univers. Cette humanité n'a droit qu'à 15 jours de vacances par ans. Ces 15 jours de vacances, ils ont droit de les passer dans une ville appeler Monplaisir. Une cité gérait par un drôle d'homme lapin un peu fou et une femme robot qui ressemble à l'Alice de Disney. C'est un monde sans foi qui ne laisse passer aucune erreur. On ne sort pas indemne de cette lecture. Le scénariste déjoue à chaque fois nos pronostics.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Dans un futur proche, Zachary, jeune homme un peu naïf, quitte la ferme familiale pour travailler dans un parc à thème high-tech dédié aux jeux et aux plaisirs, où « les masses laborieuses » sont envoyées se divertir deux semaines par an. Devenu « interceptor » de la ville de Monplaisir, il va découvrir les règles à part entière de ce « paradis » régi par l’argent et une intelligence artificielle nommée A.L.I.C.E…



Selon les albums, la place des protagonistes peut varier énormément d’un tome à l’autre mais aussi à l’intérieur même de ceux-ci. Zachary est un protagoniste assez attachant qui se rêve en justicier à l’instar de son héros Overtime. Mais bien qu’il soit le héros de cette aventure, il n’est pas forcément toujours très présent, ce qui est surprenant et perturbant. On voit apparaitre régulièrement un certain nombre de personnages « satellites » qui donnent de (fausses ?) pistes pour avancer dans l’intrigue. Dans cet univers où les personnages sont habillés comme s’ils participaient à une fête costumée, il est quelques fois difficile de distinguer le réel de l’imaginaire. C’est un monde un peu baroque où le jeu, le sexe et la violence règnent en maître et où les visiteurs deviennent des jouets entre les mains d’un lapin sous acide et d’une IA développée pour les plumer. Ce sont tous ces personnages secondaires qui concourent aussi à l’intérêt et à l’originalité de la série.



Prévue en 5 tomes, cette histoire originale signée Luc Brunschwig, se construit selon un rythme qui prend son temps pour bien poser les choses mais qui à force de flash-back et de sous-intrigues dépeint un monde assez intéressant. Tel un puzzle, tous les éléments se mettent progressivement en place pour donner à l’ensemble un rendu cohérent et structuré. L’intrigue n’en est pas pour autant résolue puisqu’il manque encore un certain nombre de fils avant que l’écheveau ne soit totalement démêlé.



D’après ce que j’ai pu en voir, La série Urban a failli être étouffée dans l’œuf après avoir connu un faux départ aux Humanoïdes Associés sous le nom d’Urbangames avec le dessinateur Jean-Christophe Raufflet. Néanmoins, un « Reboot » avec Roberto Ricci a permis de redévelopper le concept pour nous proposer cette version qui s’épanouit sur plusieurs



J’ai commencé à entendre parler de Luc Brunschwig par le biais du premier tome du « pouvoir des innocents » à sa sortie il y a 20 ans mais étant donné que je n’ai quasiment plus lu de BD pendant un certain temps, je n’avais pas eu l’occasion de découvrir Urban, à la sortie du 1er tome. Il y a +/- 1 an, j’ai pu enchainer la lecture des 4er tomes rapidement, ce qui m’a permis de ne pas attendre trop longtemps avant de lire la suite et de ne pas être trop frustré par les cliffhanger de fin d’album. Je regrette juste qu’il reste encore à attendre la sortie du 5ème pour connaitre le dénouement.



Pour cette œuvre de science-fiction, le scénariste a eu l’idée de faire de ce parc d’attraction grandeur nature, une ville ayant ses propres règles, son propre système de lois, un peu à l’image d’une petite nation. L’idée d’une ville dédiée au jeu n’est pas révolutionnaire, mais l’auteur va plus loin, en proposant une cité dirigée par un psychopathe avide s’arrogeant le droit de vie et de mort sur ses visiteurs sans que les instances dirigeantes du pays ne sourcillent vraiment.



C’est un certain nombre de dérives possibles dans une ville régie uniquement par l’argent et le profit qui sont pointés du doigt par Luc Brunschwig. Notamment les conditions inhumaines dont sont traités les touristes qui n’ont plus les moyens et qui deviennent soit esclaves soit SDF avec une durée de vie très limitée. Mais c’est aussi la sur-médiatisation et l’absence de vie privée qui sont esquissées ici, avec par exemple la poursuite des criminels, suivie en direct sur grand écran comme un jeu sur lequel les spectateurs peuvent dépenser leur argent en prenant des paris ou encore la multitude d’écrans et de caméras qui parsèment la ville. Le scénario reprend entre-autre un des thèmes récurrent en SF d’anticipation : utiliser le divertissement pour garder le peuple sous contrôle.



Je vous parle beaucoup du scénariste et de l’histoire mais il faut aussi rendre hommage au co-auteur, le dessinateur Roberto Ricci dont le coup de crayon généreux donne des cases pleines de détails, sublimées par des couleurs pastelles, tout en douceur. Son style est élégant et expressif au point de laisser transparaitre une impression assez effrayante de cette réalité qui se cache derrière le cadre festif et apparemment idyllique de Monplaisir. Les couleurs oscillent entre chaudes pour le faste carnavalesque et froides pour les « coulisses ». Les décors sont plutôt fouillés et montrent une certaine expertise de l’auteur pour l’architecture et les arrières plans. Le découpage des cases est plutôt classique même si certaines s’enchainent de manière quasi cinématographique.



Pour résumer, je dirais qu’Urban a su engranger de nombreux fans, au cours des années, de part toutes ses qualités qui en font une excellente série SF dont la conclusion est très attendue.


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Urban, tome 4 : Enquête immobile

Avec trois albums simultanés dans les vitrines de toutes les bonnes librairies, Lucky Luc dégaine les bandes dessinées plus vite que son ombre pour l’instant. Si la conclusion de « La Mémoire dans les Poches » est un véritable petit bijou et que le « XIII Mystery » consacré à Jonathan Fly est probablement le meilleur de la série, il ne fallait pas s’appeler Nostradamus pour savoir que ce quatrième tome d’ « Urban » allait être une véritable tuerie !



Suite à l’attaque terroriste qui a plongé le parc d’attraction de Monplaisir dans un chaos total et à son refus d’abattre un homme, Zacchary Buzz se retrouve confiné dans son appartement. Le jeune Interceptor ayant toujours un accès illimité aux archives de Monplaisir, cette immobilisation ne l’empêche cependant pas de faire avancer son enquête et de se rapprocher de la vérité…



Si le début de cette saga absolument incontournable laissait déjà entrevoir toute la noirceur des coulisses peu glamour de ce paradis artificiel dorénavant privé de paillettes, Luc Brunschwig lève désormais progressivement le voile sur la genèse du « dernier endroit où ça rigole dans la galaxie » et sur son créateur et dirigeant mégalo, Springy Fool. Distillant ses flash-backs avec toujours autant de précision, il poursuit la mise à nu de toute la superficialité de cette société accro à la téléréalité, construite sur des inégalités sociales et donnant à l’argent le pouvoir de l’illusion du bonheur. Après avoir livré les regards innocents de Zach et du jeune Niels sur ce gigantesque parc d’attractions, l’auteur fait maintenant tomber le masque de l’homme déguisé en lapin blanc qui anime cette cité à l’apparence idyllique.



Faisant preuve d’une narration toujours aussi experte, l’auteur montre le vrai visage de Springy Fool, démontrant à nouveau sa capacité à construire des personnages complexes. Si les portraits d’Ishrat, la splendide jeune fille couverte de tatouages, et de Zach, le héros délicieusement naïf de cette saga, révélaient des individus foncièrement attachants, l’éclairage apporté aux personnages de Springy Fool et de son homme de main Membertou, s’avère beaucoup plus sombre. La noirceur de ces portraits n’est cependant jamais totale, à l’image de cette incapacité touchante du fondateur de la mégapole à séduire les femmes qui lui plaisent…



Dénouant les fils de son intrigue et apportant un nouvel éclairage aux événements des tomes précédents, Luc Brunschwig place progressivement les dernières pièces de ce puzzle qui nous tient en haleine depuis quatre tomes et dont on attend déjà la conclusion avec grande impatience.



Visuellement, il faut bien avouer que les italiens ne font pas que parler avec leurs mains, ils savent également dessiner. L’artiste transalpin, qui avait déjà eu la gentillesse de dessiner mes enfants déguisés en Mega Mindy et Mega Toby lors de la page 53 du précédent album, fait une nouvelle fois parler tout son talent. En véritable architecte de ce lieu de plaisir et de débauche, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante, distillant progressivement la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. J’ai beau finir dernier à chaque partie de Pictionary et accorder plus d’importance au scénario d’une bande dessinée qu’à son graphisme, cela ne m’empêche pas de me sentir privilégié quand un dessinateur prend soin de peaufiner ses planches avec tant d’attention. Forza Italia !



Il ne me reste plus qu’à terminer par un avis aux quelques Robinsons qui n’ont pas encore entamé cette série, en leur signalant la parution d’un pack à prix réduit, comprenant les deux premiers tomes de la saga. Franchement les gars, il est temps de quitter votre île car le voyage en vaut la peine !



Je ne surprendrai probablement personne en mentionnant finalement que vous pouvez également retrouver cet album dans mon Top BD de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Il est curieux de réaliser combien l'exotisme de pays lointains, comme le Tibet et la Chine nous imprègne, nous occidentaux.

Le premier volume du Manuscrit interdit nous fait découvrir cette partie du monde.

L'intervention militaire chinoise date de la fin de 1950.

Cette fiction débute en 1951. Le professeur Egon Bauer étudie dans une lamaserie qui est attaquée par une unité chinoise.

Changement de décor. Nous sommes aux Etats-Unis au temps de la chasse aux sorcières (Maccarthysme). Helen Bauer est sans nouvel de son père. Son oncle, réalisateur à Hollywood accepte de l'aider à entrer au Tibet. Mais à une condition : qu'elle soit accompagnée. Il lui adjoint un détective privé dans la veine de Bogart.

La Chine n'est pas en reste. Elle a dépêché son meilleur agent pour retrouver le professeur.

Les tableaux aux nuances chaleureuses ressemblent à un story-board. Les dialogues sont incisifs.
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Le coeur de l'ombre

C’est grâce à un concours organisé par Laura Iorio que j’ai appris l’existence de cette bande dessinée. La couverture de l’ouvrage annonçait un univers sombre et mystérieux et le titre m’intriguait. Je me suis donc penchée sur cet ouvrage.



Luc est un petit garçon qui a peur de tout. Sa sœur a disparu quand il était petit et depuis, ses parents le surprotègent. Quand il dit que l’Uomo Nero (croque-mitaine italien) vient le voir la nuit, ses parents ne le croient pas, pensant qu’il s’agit de paranoïa enfantine. Une nuit, l’Uomo Nero et Luc se cogne la tête. Le jour suivant, le petit garçon aperçoit le croque-mitaine la journée. Il se réfugie sous sa couette le soir même, ce qui va l’entraîner dans le plus incroyable des voyages.



Cette bande dessinée emmène le lecteur à la découverte du monde et des différentes cultures et traditions de différents peuples. Les voyages sont autant physiques que spirituels. On passe par le royaume des ombres, le Tibet, le Mexique, l’Australie et l’Allemagne durant la quête de Luc et de l’Uomo Nero. Le folklore a une place importante dans la narration.



Les graphismes de cette bande dessinée sont tout à fait atypiques : les traits sont parfois droits et réguliers et parfois, le crayon s’emballe (comme pour les cheveux du protagoniste :p ). Parfois les dessins sont typés de la bande dessinée, parfois il s’agit de coloriage pur. Les textes sont dans des bulles mais les onomatopées ressemblent à des lettres découpées dans des magazines et collées pour former le bruit. Les royaume des ombres est un paysage entièrement en nuance de gris. Seul Luc est en couleur dans ce pays noir et blanc. Bref, cette bande dessinée utilise des traitements inhabituels et originaux du graphisme !



Les personnages sont multiples dans cet ouvrage. Je n’ai pas particulièrement aimé le protagoniste : il a peur de tout, est assez exaspérant et je n’aime pas trop sa tête (avis purement subjectif :p). Par contre, j’ai adoré le personnage d’El Cucuy, petit bonhomme (également croque-mitaine) au grand yeux noir et à la bouche cousue. J’ai aussi beaucoup aimé le Bunyip, mélange improbable entre un canard et un ours qui parle. La fin de la bande dessinée est surprenante mais peut-être un peu moralisatrice à mon goût.



Je recommande cette bande dessinée qui vous fera découvrir un univers graphique décalé et surprenant et qui vous emmènera faire le tour du monde pour découvrir le folklore et les traditions de plusieurs nations en compagnie de croque-mitaines pas si cauchemardesques. ;)
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Le manuscrit interdit, tome 1

Un chercheur américain, Egon Baueur, découvre dans une vieille lamasserie au Tibet un manuscrit qui, selon Pékin, pourrait abattre abattre l'impérialisme. De l'autre côté de la planète, la fille de ce professeur s'inquiète du fait qu'il n'a plus donné de nouvelles depuis six mois. Elen Bauer engage donc un détective afin de retrouver son père.

Cette aventure a pour toile de fond Hollywood en pleine crise du maccarthysme et un Tibet en proie à l'assimilation chinoise. Le ton est juste et évite les poncifs. Tout est plutôt suggéré en finesse.

Le dessin est très agréable. Les cadrages sont bien maîtrisés, et le découpage permet aux séquences de s'enchaîner de manière presque de cinématographique. Les dialogues simples mais efficaces.

L'histoie se met en place, et les personnages sont rapidement attachants. Les intrigues sont multiples et nous donne déjà envie de lire la suite.
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