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Urban tome 4 sur 5
EAN : 9782754811705
64 pages
Futuropolis (22/06/2017)
4.16/5   43 notes
Résumé :
Après l’attaque terroriste qui a plongée la ville de Montplaisir dans le noir, Springy Fool trouve des boucs émissaires à sacrifier pour calme la foule des plaisanciers. Zacchary est mis à pied pour n’avoir pas tué Narcisse, le magicien, coupable idéal du meurtre du petit Neil. Chez lui, grâce à son accès à A.L.I.C.E ,le système d’exploitation de Montplaisir, il mène l’enquête qui l’amène à la naissance même du parc d’attraction…
Que lire après Urban, tome 4 : Enquête immobileVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dorénavant les robots devront arborer des signes qui les distinguent des humains.
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Ce tome fait suite à Urban, tome 3 : Que la lumière soit... (2014) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome, car il s'agit d'une pentalogie formant une histoire complète. Sa première publication date de 2017. Il a été réalisé par Luc Brunschwig pour le scénario, et par Roberto Ricci pour les dessins et les couleurs. Il compte cinquante-huit pages de bande dessinée. La série a bénéficié d'une réédition en intégrale en 2023, d'un format plus petit.

16 mars 2046, extrait n°21 tiré des archives de Monplaisir. Sous la pluie, de nuit, dans les ruines, Narcisse Membertou, armé d'un fusil, fouille les débris à la recherche de quelque chose de valeur. Il s'adresse à son employeur qu'il appelle patron, en train de travailler à des soudures sur un robot, à l'abri dans un conteneur maritime transformé en atelier. Il lui dit qu'il le regarde depuis ce matin et il y a une question qui lui brûle les lèvres. le patron ne lui répond pas. L'employé tente quand même : Voilà, ça fait seize heures que le scientifique est là, à monter son robot pièce après pièce, et il se disait Comment il va faire pour monter les milliers d'autres mécas qu'il a amenés avec lui ? Il s'explique : Son patron a annoncé à toute la clique interplanétaire que son parc ouvrirait dans moins de deux cents jours. Pourtant Membertou ne voit pas trop comment l'ingénieur va arriver à monter tous ces machins, alors qu'il est le seul type compétent en robotique sur ce qui reste de cette planète. Et donc, voilà où il voulait en venir : est-ce que ça n'aurait pas été plus simple de faire assembler tous ses robots sur une chaîne de montage ? Et de les ramener sur Terre déjà prêts à l'emploi ? le patron finit par répondre : Si Membertou pose la question, c'est qu'il ignore tout des principes de l'A.L.I.C.E. Il explicite l'acronyme : Pour Analising and Learning Intelligence Communitarian and Evolutionary. Attention, chacun des termes qu'il vient de citer est important… Et leur combinaison encore bien davantage !!! Est-ce que Membertou l'a suivi ? Ou bien, est-ce qu'il l'a perdu ? La discussion s'arrête là, et Membertou emmène son employeur sur son dos, pour qu'il ne se mouille pas les pieds, jusqu'à leur logement dans un immeuble désaffecté.

Plus tard, le patron est allongé sur le ventre, sans parvenir à dormir, un pistolet posé sur sa table de nuit. Il entend des cris : il se lève, pistolet en main. Il arrive sans se faire voir à la pièce où réside Narcisse Membertou et il observe à la dérobée son employé en train de faire l'amour avec une femme pulpeuse. Il regarde en parfait voyeur. Une fois l'acte terminé, les amants se rhabillent et la femme repart en emportant une caisse contenant des vivres. Arès son départ, le roboticien se montre à Membertou et il lui pose de nombreuses questions sur les circonstances et le déroulement de ce rapport. Est-ce que Membertou la connaissait avant ce soir ? Réponse négative. Comment a-t-il réussi à faire ça, alors qu'ils ne savaient rien l'un de l'autre, qu'ils ne partageaient rien du tout, ni sentiments, ni origines ou goûts communs ?

En découvrant cette première archive sur la construction de la cité Monplaisir, le lecteur se rend compte qu'il est avant tout revenu pour l'intrigue. L'auteur en avait déjà dévoilé un peu dans le tome précédent, ce qui avait permis au lecteur de se rendre compte qu'il y avait d'autres éléments du passé présents dans les deux premiers tomes mais qu'il n'avait pas identifié comme tel lors de sa lecture. le premier tome présente un monde original, une cité plaisir pour vacanciers, et un meurtre mystérieux. Tome après tome, l'intrigue acquiert de plus en plus de profondeur, à la fois quant au grand dirigeant de Monplaisir, personnage étrange toujours revêtu d'un costume de lapin, à la fois quant au mode de fonctionnement de la ville. Voilà que dans le premier chapitre du présent tome, le lecteur assiste en direct aux prémices de la construction de Monplaisir, par deux individus. Il n'entretient aucun doute quant à l'identité du roboticien ; il a la confirmation de l'importance de son homme de main Narcisse Membertou. Il se dit que cela explique qu'il occupe la position de chef de la police dans le présent du récit en 2059. Par la suite, Zachary Buzz utilise un accès illimité aux archives de la ville et il pose les questions les plus pénétrantes possibles pour un enquêteur, pour la plus grande satisfaction du lecteur.

Le lecteur se retrouve totalement impliqué dans l'intrigue, les révélations générées par la découverte du passé, et les événements survenant au temps présent du récit. Un véritable délice. Comme il aurait dû s'en douter, Monplaisir est une entreprise capitaliste, avec des ramifications politiques. Springy Fool n'a rien du doux dingue que laisse supposer le port d'un costume de lapin en permanence. Comme découvert dans le tome précédent, l'adjectif doux ne s'applique pas à lui, en revanche le qualificatif de dingue se discute. Effectivement Narcisse Membertou a une longue histoire avec Springy Fool, depuis les prémices de Monplaisir, et leur relation présente des facettes glauques, tout en étant profitables aux deux hommes. le lecteur retrouve également Zachary Buzz qui se voit assigné à résidence après son action d'éclat à la fin du tome précédent, sa soeur Julia, Ishtar Akthar, Merenia Colton, Olif, l'enquêteur Gunnar Carl Christiansen et son épouse Pernilla Ann, Overtime le justicier du temps, ainsi que Springy Fool & A.L.I.C.E. au temps présent. Il resitue avec aisance chaque personnage, ainsi que son histoire personnelle, ses motivations et ses relations avec les autres, voyant apparaître des points de connexion entre leurs trajectoires qui se poursuivent ensuite indépendamment. Il revoit même l'administrateur Gregorescu de la Fédération galactique et l'administratrice Pichniewski, apprenant par là-même le prénom de son fils Roman, et l'agent Sikorski qui avait fait équipe avec Buzz.

Le scénariste a imaginé une savante structure pour son récit, dévoilant progressivement ce qui se trame, ce qui a mené à la situation actuelle devenue littéralement explosive, l'ampleur des enjeux, jusqu'à la Fédération galactique, l'importance très relative que peuvent avoir les choix de Zachary Buzz dans un tel imbroglio. Et pourtant… Dans le même temps, les secrets mis à jour agissent comme des révélateurs de la réalité de cette société. L'histoire personnelle de Springy Fool s'avère être celle d'un inventeur de génie, d'un entrepreneur audacieux avec une vraie vision, d'une création monstrueuse, celle la cité de Monplaisir, une créature qui menace d'échapper au contrôle de son créateur. Les relations interpersonnelles font apparaître les passions, ainsi que les contraintes sociétales systémiques. Zachary Buzz est animé par des principes et motivé par une envie d'oeuvrer pour la justice : il se heurte à la nature même de la police de Monplaisir, plutôt une police privée protégeant les intérêts du propriétaire de ladite cité. Sa notion de la justice lui vient d'un personnage d'une série de dessin animé, Overtime, une forme absolue et pure, qui se heurte forcément au principe de réalité, et à la complexité des émotions humaines. Springy Fool est privé des qualités sociales qui permettent d'initier une relation avec une femme, la société ne lui offrant aucune alternative. Les dirigeants de Monplaisir manipulent la présentation des faits au travers des informations, jusqu'à imposer de prétendues vérités alternatives. Les contraintes socio-économiques poussent la roboticienne Merenia Colton à la prostitution. L'enquête met à nue les forces systémiques qui façonnent et forment la vie de chaque individu, comme un polar.

La narration visuelle donne à voir ce monde et met en scène ces personnages, avec une approche descriptive et naturaliste qui apportent les détails et les émotions pour faire vivre l'ensemble et chacun. Après trois tomes, l'horizon d'attente du lecteur est élevé en ce qui concerne les paysages, les accessoires, les vêtements. le niveau de qualité reste identique et très élevé : les bâtiments en extérieur comme en intérieur, avec un niveau de détails qui ne baisse pas, le jeu d'acteurs et leur expressivité, entre naturalisme et quelques exagérations comiques pour Springy Fool, la mise en couleurs sophistiquée qui définit une atmosphère spécifique pour chaque scène, la densité remarquable d'informations visuelles tout en préservant la lisibilité. le lecteur ressort de ce tome avec de nombreuses images en tête : les immeubles en ruine avec les conteneurs maritimes à leur pied, Membertou portant son patron sur dos sous la pluie, ledit patron interrogeant son employé sur son activité sexuelle avec un entrain et une candeur juvéniles, des sacs de nourriture déchargés d'un train, Merenia Colton accouchant seule dans une rue déserte, la même se tranchant la gorge, les effets d'une intoxication alimentaire de grande ampleur, etc. Sans oublier le plaisir ludique à identifier les costumes des vacanciers, comme ceux de Super-Dupond, Wonder Woman, Wolverine, Hans Solo, Princesse Leia, Kakshi Hatake.

Scénariste et dessinateur continuent d'emmener leur lecteur, loin, très loin. À la fois dans les visuels de ce futur, que ce soient les environnements urbains ou les modes de transport. À la fois dans les situations dramatiques, jusqu'à l'exécution pure et simple en public d'individus désignés comme ennemis d'état, ou dans le comportement abject de Springy Fool dans ses relations personnelles, en particulier avec les femmes. Également dans les contraintes comportementales et les entraves implicites à la liberté des individus intrinsèques au fonctionnement systémique de cette société.
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Alors que le gigantesque parc d'attraction de Monplaisir traverse une crise sans précédent, Zack est mis sur la touche pour ne pas avoir obéi aux ordres Springy Fool, le maître suprême de Monplaisir. C'est alors qu'il se met à fouiller dans les archives d'A.L.I.C.E, l'intelligence artificielle qui seconde Fool.

Plus l'histoire avance et plus celle-ci prend de l'épaisseur et de la noirceur.
Dans ce tome 4 nous revenons sur les débuts de Monplaisir grâce à de nombreux retour en arrière. Et par la même occasion nous nous concentrons sur Spingy Fool, l'inventeur génial de Monplaisir, qui présente de sérieux troubles relationnels.
Un excellent tome qui révèle toute la complexité de ce monde futuriste et de son intrigue. La tension monte et après l'attaque terroriste, la révolte des mécas dans les fermes, le tome se conclut sur une nouvelle catastrophe.
On a hâte de pouvoir lire le prochain opus qui sera, si j'ai bien compris, le dernier.

Le dessin est toujours irréprochable où les arrières plans pleins de détails ne sont jamais oublié.
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Avec trois albums simultanés dans les vitrines de toutes les bonnes librairies, Lucky Luc dégaine les bandes dessinées plus vite que son ombre pour l'instant. Si la conclusion de « La Mémoire dans les Poches » est un véritable petit bijou et que le « XIII Mystery » consacré à Jonathan Fly est probablement le meilleur de la série, il ne fallait pas s'appeler Nostradamus pour savoir que ce quatrième tome d' « Urban » allait être une véritable tuerie !

Suite à l'attaque terroriste qui a plongé le parc d'attraction de Monplaisir dans un chaos total et à son refus d'abattre un homme, Zacchary Buzz se retrouve confiné dans son appartement. le jeune Interceptor ayant toujours un accès illimité aux archives de Monplaisir, cette immobilisation ne l'empêche cependant pas de faire avancer son enquête et de se rapprocher de la vérité…

Si le début de cette saga absolument incontournable laissait déjà entrevoir toute la noirceur des coulisses peu glamour de ce paradis artificiel dorénavant privé de paillettes, Luc Brunschwig lève désormais progressivement le voile sur la genèse du « dernier endroit où ça rigole dans la galaxie » et sur son créateur et dirigeant mégalo, Springy Fool. Distillant ses flash-backs avec toujours autant de précision, il poursuit la mise à nu de toute la superficialité de cette société accro à la téléréalité, construite sur des inégalités sociales et donnant à l'argent le pouvoir de l'illusion du bonheur. Après avoir livré les regards innocents de Zach et du jeune Niels sur ce gigantesque parc d'attractions, l'auteur fait maintenant tomber le masque de l'homme déguisé en lapin blanc qui anime cette cité à l'apparence idyllique.

Faisant preuve d'une narration toujours aussi experte, l'auteur montre le vrai visage de Springy Fool, démontrant à nouveau sa capacité à construire des personnages complexes. Si les portraits d'Ishrat, la splendide jeune fille couverte de tatouages, et de Zach, le héros délicieusement naïf de cette saga, révélaient des individus foncièrement attachants, l'éclairage apporté aux personnages de Springy Fool et de son homme de main Membertou, s'avère beaucoup plus sombre. La noirceur de ces portraits n'est cependant jamais totale, à l'image de cette incapacité touchante du fondateur de la mégapole à séduire les femmes qui lui plaisent…

Dénouant les fils de son intrigue et apportant un nouvel éclairage aux événements des tomes précédents, Luc Brunschwig place progressivement les dernières pièces de ce puzzle qui nous tient en haleine depuis quatre tomes et dont on attend déjà la conclusion avec grande impatience.

Visuellement, il faut bien avouer que les italiens ne font pas que parler avec leurs mains, ils savent également dessiner. L'artiste transalpin, qui avait déjà eu la gentillesse de dessiner mes enfants déguisés en Mega Mindy et Mega Toby lors de la page 53 du précédent album, fait une nouvelle fois parler tout son talent. En véritable architecte de ce lieu de plaisir et de débauche, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante, distillant progressivement la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. J'ai beau finir dernier à chaque partie de Pictionary et accorder plus d'importance au scénario d'une bande dessinée qu'à son graphisme, cela ne m'empêche pas de me sentir privilégié quand un dessinateur prend soin de peaufiner ses planches avec tant d'attention. Forza Italia !

Il ne me reste plus qu'à terminer par un avis aux quelques Robinsons qui n'ont pas encore entamé cette série, en leur signalant la parution d'un pack à prix réduit, comprenant les deux premiers tomes de la saga. Franchement les gars, il est temps de quitter votre île car le voyage en vaut la peine !

Je ne surprendrai probablement personne en mentionnant finalement que vous pouvez également retrouver cet album dans mon Top BD de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Oui. Je lis Luc Brunschwig. Je le confesse. J'ai beau essayer d'arrêter, mettre des patchs, non, je replonge toujours dedans. C'est indécent, j'en ai conscience, j'y passe des heures, mais je n'arrive pas à décrocher. Ce n'est pas ma première, ni ma dernière avec le sieur, je crains n'être accro, le processus empire à chaque lecture.

Dans "La mémoire dans les poches", outre le fond social, la finesse du discours, le risque pris à parler racisme et religion avec intelligence, j'avais trouvé l'écriture vraiment intéressante et créative, ça fourmillait de phrases choc, de formules à extraire. J'attends que ma bibliothèque municipale investisse dans le dernier tome pour en pleurer d'émoi. Ça ne peut pas être manqué. Rien qu'à cette pensée, mon corps trésaille, mes mains tremblent, à tel point que j'en profite pour monter des oeufs en neige.

Ici, littérairement parlant, non. Rien ne survole dans l'écriture. C'est rapide, fluide, efficace, jamais de phrase qui ne fonctionne pas, certes, on y croit, mais sans formules, je ne suis capable d'extraire une citation dont je me dise : "- Celle-ci va donner envie de se pencher sur le bouquin !".
Et pourtant. J'adore. Quelque chose prend. Tout fonctionne sur moi. Pensez comme je m'étonne. Serait-il devenu stérile du verbe, Luc ? Serais-je aveugle ? C'est vrai qu'à relire D Ormesson et Johnny Hallyday, j'ai été déçu. Ne suis-je plus capable de discerner la belle prose du tout venant ? Est-ce que tout paraît fade l'hiver ?

Non. Simplement, la jubilation est ailleurs. Luc Brunschwig sait aussi s'effacer quand il le faut au profit de l'histoire. Je trouve la démarche courageuse. On se régale de l'uchronie évoquée, des détails des dessins, des arrières-plans, de l'ambiance, de l'atmosphère, on avale le tout avec friandise, et l'on attend le dernier tome avec espoir. Puisque ça ne peut pas être manqué, on vous dit !
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Avant-dernier tome de cette série qui nous emmène dans les rues de Monplaisir, gigantesque parc d'attraction géré d'une main de fer par Springy Fool et l'intelligence artificielle A.L.I.C.E. L'écueil principal de ce genre de série consiste à réussir cet avant-dernier tome. Il faut en général préparer le feu d'artifice final et donc commencer à dénouer les fils de l'intrigue. Il s'agit en général d'un tome de révélations, avare en action. Cette enquête immobile ne déroga pas à la règle, mais Luc Brunschwig, en prenant le parti d'immobiliser son personnage principal dans son loft, parvient à rendre ce tome attreyant. Il jongle avec les flashbacks et terminent la mise en place de son intrigue.
Cette série bénéficie d'un véritable engouement qui m'échappe toujours un peu. Il faut se rappeler qu'après un faux départ dans les années 90 (sous le titre d'Urban Games), la série a été entièrement rebootée par le scénariste. Malheureusement la mise en place du premier tome fut catastrophique et il fallut un véritable travail de bouche-à-oreille pour que le succès s'installe, cette série ayant depuis réussit l'exploit de conquérir de nouveaux lecteurs à chaque tome.
Pourtant, malgré toutes ces qualités, Urban reste une série très classique. Parfaitement exécutée mais sans réelle originalité. Je la lis avec un certain plaisir mais je ne la considère pas comme exceptionnelle pour auant, alors qu'une partie du lectorat, très active sur les fora, semble y trouver une série à l'audace jamais vue. Ile ne faut pas non plus éxagérér. Cela dit, si vous cherchez une bonne série de SF, Urban est certainement un bon choix.
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critiques presse (2)
BDGest
01 juillet 2017
Avec Enquête Immobile Luc Brunschwig et Roberto Ricci confirment leur talent et leur synergie avec un quasi sans faute sur tous les plans. Seul problème, il faut maintenant attendre pour enfin connaitre la conclusion d’une des meilleures séries de science-fiction en BD.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
26 avril 2017
Il ne faut pas manquer cet avant-dernier tome qui apporte beaucoup de réponses à cette série.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
168 jours, chers vacanciers, c’est le temps record qu’il aura fallu à Spingy Fool, pour faire jaillir Monplaisir des eaux tumultueuses qui recouvrent désormais notre planète-mère. En moins de six mois, ce pur génie aura offert à l’humanité le complexe de loisirs que tous les travailleurs attendaient. Un lieu de repos et de liberté totale, capable de répondre, en simultané, à toutes les envies de millions de vacanciers. Et pourtant que d’obstacles dressés devant lui au démarrage de cet extraordinaire projet… Un budget ridicule, voté par une fédération galactique bien peu motivée à l’idée de financer un lieu de villégiature pour ses ouvriers. L’interdiction catégorique d’employer du personnel humain pour la construction du projet. Et des délais improbablement courts. Autant de défis délirants, que Springy Fool aura relevés en déployant des trésors d’inventivité. Révolutionnant les lois de l’information et de l’intelligence artificielle. Animé par cette seule conviction : Monplaisir est, aujourd’hui et pour toujours, l’indispensable contrepoint au travail harassant de nos colons expatriés aux quatre coins du système solaire. Alors, accueillons notre héros, chers vacanciers. Faîtes entrer monsieur Springy Fool !
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Il y a un an, j’ai fait la connaissance d’un groupe de losers. Des gars comme moi, qui en avaient ras le bol de leur situation. Et qui voulaient faire mal à monsieur Fool et à tous ceux qui continuent de s’amuser à Monplaisir. On voulait faire ça parce que c’est plus simple de haïr les autres plutôt que d’essayer d’améliorer sa propre condition. Parmi ces losers, il y avait l’ancien directeur d’une centrale électrique au Rwanda, Karim Defalli. C’est lui qui a eu l’idée de s’en prendre à la centrale approvisionnant Monplaisr. Il y avait aussi un ancien ingénieur en génie civil, un Roumain, Olaf Cecescu. C’est lui qui a proposé d’emprunter le système d’égouts de la ville pour accéder à notre objectif, sans être repérés par les caméras de surveillance.
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Si vous posez la question, c’est que vous ignorez tout des principes de l’A.L.I.C.E., monsieur Membertou. Pour Analising and Learning Intelligence Communitarian and Evolutionary. Attention, chacun des termes que je viens de citer est important… Et leur combinaison encore bien davantage !!! Me suivez-vous jusqu’ici, monsieur Membertou ? Ou bien, est-ce que je vous ai perdu ?
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Haha ! Vous êtes Springy, n’est-ce pas ? Springy le fou !? Je suis comme vous, ingénieure en robotique. Je suis venue de Titan dans l’espoir de vous voir. Vous n’imaginez pas ce qu’un homme comme vous représente pour quelqu’un comme moi. Quand j’étais ado, je faisais partie d’une petite communauté de hackers et Springy le fou était notre héros. On suivait vos exploits comme on suit un feuilleton. Aucun de nous n'a oublié le jour où vous avez piraté le système d’affichage information de l’O.N.U. pour leur envoyer un message devenu légendaire : Sauvez la planète ou allez tous crever !!! Vous avez été incroyablement courageux.
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Dorénavant les robots devront arborer des signes qui les distinguent des humains. Qui montrent sans ambigüité possible qui ils sont réellement.
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Vidéo de Luc Brunschwig
Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !
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