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4.19/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 09/12/1973
Biographie :

Romaric Godin est journaliste et auteur.

Diplômé de Sciences Po Paris, il a été journaliste pour "La Tribune" depuis 2002 où il a suivi les clubs de football cotés et a tenu le blog sur la tribune.fr pendant la Coupe du Monde 2006.

Il a été correspondant en Allemagne puis rédacteur en chef adjoint du service macroéconomie de "La Tribune".

En 2017, il a rejoint la rédaction de Mediapart, où il couvre notamment l’économie française.

Twitter : https://twitter.com/RomaricGodin




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Avec Romaric Godin, journaliste à Mediapart Une discussion enregistrée dans le cadre du festival de Mediapart le samedi 16 mars au CENTQUATRE-PARIS. ....... Mediapart n'a qu'une seule ressource financière: l'argent issu de ses abonnements. Pas d'actionnaire milliardaire, pas de publicités, pas de subventions de l'État, pas d'argent versé par Google, Amazon, Facebook… Pour nous aider à enrichir notre production vidéo, soutenez-nous en vous abonnant à partir de 1 euro (https://abo.mediapart.fr/abonnement/decouverte#at_medium=custom7&at_campaign=1050). Si vous êtes déjà abonné·e ou que vous souhaitez nous soutenir autrement, vous avez un autre moyen d'agir, le don (https://donorbox.org/mediapart?default_interval=o#at_medium=custom7&at_campaign=1050) Inscrivez-vous à nos newsletters ! https://mdpt.fr/newsletters-mediapart

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
De façon générale, les grandes idées qui fondent la néolibéralisme paraissent usées: la concurrence, même encadrée par un État néolibéral, conduit à des oligopoles tellement puissants qu'ils tiennent les États à leur merci. Le pouvoir des multinationales le prouve avec éclat. La liberté de circulation des capitaux détruit l’État social et creuse les inégalités jusqu'à des niveaux inacceptables, alors que les crises financières sont souvent assumées et payées par les populations au travers de politiques d'austérité. Aucune des promesses du néolibéralisme n'a été tenue à ce jour : ni la prospérité, ni le combat contre les inégalités, ni le progrès social.
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Le libéralisme forcené des élites françaises du XIXe siècle conduit à une lutte de classes permanente et ultra-violente. Nulle part en Occident la répression sociale n'a été aussi violente qu'en France au cours de cette époque. Ce fait est trop souvent ignoré et même éludé au profit du mythe que le Français préférerait le chômage au travail ou l'égalité à la liberté.
Ce passé a été et reste structurant. La construction de l’État-providence est tardive ; elle est entamée par la loi sur l'assurance maladie de 1928 (imposée par Poincaré) et les acquis sociaux du Front populaire, comme la semaine de quarante heures et les congés payés (immédiatement remis en cause par le gouvernement Daladier). L'impôt sur le revenu progressif est finalement voté en 1914, non sans mal, et mis en place dans les années 1920. La création de ma Sécurité sociale universelle et du modèle social français, dans l'immédiat après-guerre, instaure un nouveau modèle qui se définit en opposition quasiment parfaite à l'ancien. Désormais l’État n'est plus le bras armé de la bourgeoisie. (…) Son rôle n'est pas de peser en faveur de l'un ou de l'autre camp, mais de favoriser la recherche d'un compromis.
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Le Bourgeois, et surtout le bourgeois vaniteux qui se croit homme d'Etat, complète sa vulgarité pratique par une transcendance théorique.

Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte - 1852
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Le suffrage universel ne possédait pas la vertu magique que les républicains d'ancienne marque lui avaient attribuée. Pour eux, toute la France, au moins la majorité des Français, étaient des citoyens ayant les mêmes intérêts, le même jugement, etc. C'était, chez eux, une conséquence de leur culte du peuple. Les élections mirent en lumière, au lieu de leur peuple imaginaire, le peuple réel : elles désignèrent des représentants des classes dont il se compose.

Karl Marx, La lutte de classes en France - 1850
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Les dogmes séculaires embrassant l'ensemble du monde civilisé ne sont pas délogés par les évènements d'une décennie.

Karl Polanyi, La Grande Transformation - 1944
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Il [Emmanuel Macron] s'appuie sur l'idée du déclin français en raison de son refus de s'adapter à l'ordre néolibéral qui, partout, domine : « Chaque jour, notre pays s'affaiblit de ne pas être adapté à la marche du monde », une France « à l'arrêt » quand les autres pays avanceraient. Ce déclin rend la France « malheureuse de ce qu'elle est devenue ». Pour une raison simple : en refusant le néolibéralisme, la France refuse le réel. Or Emmanuel Macron est un homme résigné : « Peut-on remplacer le monde tel qu'il va ? Je ne crois pas. » Refuser le néolibéralisme, c'est donc vouloir « soustraire la France au cours du monde ».
On voit se dessiner dans cette pensée l'identité qui déterminera toute sa politique : le paradigme néolibéral est le réel, un réel qu'on ne peut changer ; c'est une vérité transcendante à laquelle il faut se soumettre.
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