Citations de Roxane Marielli (38)
La nature humaine est ainsi faite : on s’accroche au plus fou des espoirs si ça nous permet de vivre une journée supplémentaire.
Le proverbe dit qu’il faut toucher le fond pour remonter. Mais comment faire lorsque la pression vous en empêche ?
« Je suis un vampire tombé amoureux du soleil. Il n’y a aucun avenir, pourtant je m’en émerveille. Ses rayons caressent ma peau et je brûle de désir. Mon battant s’enflamme de plaisir. Il ne restera que mes cendres, malgré tout, j’aurais au moins connu la définition du mot « tendre ». »
« On disait que l’espoir était ce qui maintenait le fou et le miséreux vivants »
— Être élevés par des monstres ne fait pas de nous des monstres. Nos choix et nos actes nous façonnent bien plus que les mains qui nous ont frappés.
On ne choisit pas sa famille, mais on peut choisir sa voie.
Contrairement à ce que l’on croit, tuer est facile. La vraie difficulté est d’assumer son acte.
Si j’ai appris une leçon durant toutes ces années pendant lesquelles il a profité de sa position, c’est que tout le monde ne mérite pas une seconde chance et que les monstres restent sourds aux suppliques. Ils aiment en jouer, te faire escompter, te leurrer sur l’issue de la rencontre, mais ce n’est qu’illusion.
Âmes écorchées, bafouées, désespérées, toutes ont trouvé refuge et stabilité. Nous nous opposons aux monstres qui interfèrent dans l’équilibre naturel. Nous régulons les corrompus, nous aidons les destins à s’accomplir, nous donnons une voix à ceux qui n’en ont pas, un moyen de défense aux faibles. Nous éclairons les chemins…
Je sors à peine de la transe horrifique dans laquelle j’étais plongée et j’ai l’impression d’être une coquille vide, un mort-vivant ramené à la vie parce qu’arraché trop tôt à son histoire. Je n’ai aucun endroit où aller, aucune envie de persévérer. Dans mon esprit torturé, les mêmes questions ne cessent de me harceler. Pourquoi ne suis-je pas dans la tombe ? Ai-je un quelconque avenir ?
Parce que mon rôle est d’aider les âmes telles que toi à accomplir leur destin. Je redonne l’optimisme aux malheureux et j’empêche les rêves de faner, de disparaître dans le néant.
"— Ne pleurez pas pour un être déjà mort, chuchote-t-il. Il y en a encore tant à sauver."
"« Le plus beau moment d’une dette, c’est lorsqu’on la paie"
(note de l'autrice : proverbe russe)
"— N’ayez crainte, si j’avais dû expulser ce qu’il y a dans mon estomac, je l’aurais fait sur votre costume. Cette Tesla n’a rien demandé."
(p. 46)
"L’espèce humaine est souvent la plus haïe parmi les autres. Le « bien » n’est qu’une illusion que les plus romantiques s’évertuent à défendre."
(p. 36)
"— Comme certains diraient : ne laissez pas la colère vous consumer ou vous éloigner de ceux que vous aimez. Et surtout, ne sortez jamais le matin sans embrasser votre famille. Personne ne sait réellement s’il rentrera le soir."
(p. 27)
"Je dois bien le souligner, en sortant de l’école, nous ne sommes pas totalement préparés au terrain. Nous avons la théorie, nous sommes prévenus de l’inévitable pression psychologique, mais il y a une différence entre le savoir et le vivre. Les exemples d’investigations montrés en cours n’avaient rien à voir avec ceux que je parcours aujourd’hui."
(p. 23).
Dans notre monde, un dicton stipule que plus un homme est attentif à sa décoration, plus il est dangereux.
— Si tu ne veux pas te retrouver plaqué au sol, mon talon aiguille dans les fesses, tu ferais bien de ranger ta langue.
Dans ce monde patriarcal, mieux vaut pour les femmes simuler la faiblesse et l’idiotie pour ne pas subir un millier de châtiments. Avoir un avis lorsque l’on n’a pas de testicules est assez mal vu.