Spider psychosis

Éléanore, diplômée en criminologie, aperçoit un soir en rentrant à sa chambre étudiante des yeux rouges l'observer au loin. Qui, qu'était-ce ? Elle n'aura de cesse d'être hantée par cette vision jusque dans ses cauchemars… Elle parvient à décrocher un stage auprès du très renommé Alexander Black, criminologue, qui deviendra alors son mentor. Elle est intimidée et totalement sous le charme de son mentor dès les premiers instants en sa compagnie, ce que je comprends tout à fait, je me laisserais bien aller avec M. Black moi aussi !
On peut qualifier Éléanore de maladroite, tête en l'air, perfectionniste, mais plus que tout, passionnée par la criminologie depuis l'enfance. Elle me fait beaucoup rire avec ses remarques et réflexions. Elle fera tout son possible pour montrer sa bonne volonté ainsi que son implication afin de réussir.
Des événements étranges vont se produire chez elle, ce qui va l'effrayer et la pousser à se questionner. Elle tente d'en apprendre plus sur son tuteur qui, contre toute attente, n'hésite pas à répondre à ses questions. Éléanore va se voir confier l'affaire sur le meurtre d'Amelia sous la supervision d'Alexander qui souhaite la laisser faire ses preuves, ainsi, tous deux vont travailler main dans la main dans le but de débusquer le tueur. Éléanore va bien vite découvrir que les apparences peuvent être trompeuses…

Alexander est loin de faire les choses comme les autres, il préfère vivre en reclus et exercer sa profession loin du tumulte de la ville. Mystérieux, charismatique, bourreau de travail, exigeant et légèrement (?) maniaque, il ne fera aucun cadeau ni n'accordera aucune concession à Éléanore. Beaucoup de on-dit circulent à son sujet dans le métier, mais il n'y prête guère attention.
Il tente des traits d'humour dans le but de l'aider à se détendre, de ne pas l'effrayer à cause de son manque régulier de tact. Outre le fait qu'il lui enseigne le métier, Alexander s'intéresse également à sa stagiaire, sa vie, son vécu, ses ressentis. Il a la capacité de déceler la moindre de ses émotions, en réalité bien mieux que quiconque ou qu'elle-même.
Il m'a clairement fasciné jusqu'au bout, je le trouve hyper intéressant, l'auteure a su le rendre envoûtant. J'irai même jusqu'à dire que je suis devenue accro aux chapitres le concernant, c'est dire à quel point il m'obnubilait. Il veut Éléanore et il fera absolument tout pour obtenir celle qu'il désir, allant même jusqu'à la protéger des dangers extérieurs. Il oeuvre non pour le bien ou le mal, seulement pour l'équilibre. Je ne vais pas trop m'attarder sur lui, car je veux laisser la surprise totale, mais c'est très certainement mon personnage préféré.

J'aime beaucoup le prologue de ce livre, on peut dire que l'on met les pieds dans le plat, le ton est donné. Les joutes verbales entre les protagonistes ainsi que le jeu du chat et de la souris, j'en redemande ! Ce que j'adore avec ma douce Roxane c'est qu'à travers ses récits, une fois le livre terminé, on a quasi toujours appris quelque chose, que ce soit sur l'histoire nippone, sur les légendes, etc. Elle a un vrai don pour nous transporter à travers ses histoires. Puis le côté très psychologique, je suis fan, je m'intéresse beaucoup à tout ce qui est criminologie, c'est un sujet assez vaste et fascinant. Elle nous a plongés dans cet univers avec brio et rien que pour ça je la félicite.
J'apprécie d'avoir ces petits chapitres avec la vision du « méchant », j'adore ce genre de perspective, ça me permet de me mettre à la place des personnages plus intensément. Cette fin est tellement parfaite ! Tout cet aspect criminologie, psychologique, avec en plus cette touche de tension sexuelle, c'est tout ce pour quoi J'ADHÈRE.
En revanche, je réitère ma demande, tu sais que je veux un spin-off voire un deuxième (je sais je suis gourmande) ! C'est avec un immense pincement au coeur que je finis ma lecture, j'ai un attachement tout particulier pour ce livre, car c'est l'un des premiers que j'ai lu de ma Rox avant sa publication en Maison d'édition, Black aura toujours une place spéciale dans mon coeur.
Petit message perso pour elle d'ailleurs : je ne te remercierais jamais assez pour ta confiance en moi, ton soutien au quotidien et ce lien que l'on a créé qui va bien au-delà de l'amitié. le monde du livre c'est aussi ça, de belles rencontres et des liens indestructibles. Je t'aime ma beauté. Fin de la parenthèse pour les chialeuses que nous sommes.
Et toi, tenter de rencontrer le bel Alexander ? Une chose est sûre, tu ne sortiras pas indemne de cette lecture.

Vous êtes phobique des araignées ?
Les bestioles à 8 pattes vous mettent dans tous vos états ?
Vous avez tendance à vérifier partout s'il n'y a pas une de ces « immondices » quelque part avant de vous coucher ?

Alors ce livre va raviver vos terreurs les plus profondes …

Une Dark Fantaisie qui commence tout en douceur, montant crescendo dans l'anxiété, mettant notre coeur palpitant en détresse, nos sens en éveil. A ne surtout pas lire avant d'aller dormir …
Sans tomber dans l'horrifique, il y a une bonne part de suspens angoissant qui vient en filigrane tout au lit de la lecture. Et la première moitié du roman est construite de telle façon que le côté « fantaisie » semble appartenir au domaine onirique.
Eléanore rêve-t-elle ce personnage effrayant qui semble la poursuivre ou est-ce la réalité ?

Eléanore, jeune diplômée en criminologie, est l'archétype de la jeune fille hyper-sensible, avec une grande âme et le coeur sur la main, en d'autres termes la victime idéale. L'innocence enfermée dans un corps de déesse brune, lumineuse et solaire, quoique par moment bien trop réfléchie pour son propre bien.
Parce qu'Eléanore n'est pas qu'une jolie plastique, elle possède aussi un esprit aiguisé et un sens de l'observation vif. Elle arrive à discerner les intentions et les « auras » des gens qui l'entourent avec une acuité déconcertante.
Mais face à Alexander Black, elle ne reste qu'une étudiante fraîchement diplômée avec tout à apprendre …

Alexander Black, son tuteur, son idole, mélange de sadique, taquin et avec bien trop d'assurance. On l'adore autant qu'on le déteste. Présent sans être le protecteur étouffant, il va guider Eléanore dans leur monde fait de crime, de noirceur et d'âme viciées.
On découvre petit à petit ce criminologue de génie, eurasien à la beauté époustouflante, qui va nous embarquer dans sa culture maternelle et dans les mythes et les légendes du Japon.

Eléanore sauta-t-elle résister au charme de son tuteur ?
Alexander poussera-t-il à bout sa jeune subordonnée ?
L'un comme l'autre seront-ils capables de comprendre et de dompter cette attirance presque surnaturelle qui les pousse l'un vers l'autre ?
… Ou vont-ils succomber au vice ?

Le récit est à la première personne, presque toujours du point de vue d'Eléanore même si certains chapitres sont d'un autre point de vue (que je vous laisserai découvrir). Ce deuxième point de vue apportant des bouts de réponses tout en broyant les pistes. Ils ont été mes préférés, cela va sans dire !
Mais n'oublions pas qu'au milieu de cette romance il y a surtout une enquête, un mystère qui plane, ainsi qu'une ombre au tableau.
Ce monstre aux yeux rouges qui hante les nuits d'Eléanore, ce démon qui semble lié à la psychose arachnide. Qui est-il ? Que veut-il ? Existe-t-il vraiment ?

J'ai été totalement happée par ce roman, de la première à la dernière page, que j'ai tourné avec beaucoup de regrets. Depuis je ne rêve qu'une d'une chose : y retourner ! Relire tout depuis le début pour relever tous ces détails, ces indices mis là pour l'auteure pour nous amener à la conclusion finale. Et puis, soyons clair, je suis tombée sous le charme du sadico-crimono-taré, un personnage qui assume pleinement sa nature, ses envies, ses pulsions et ses vices.
J'ai été complètement désarçonnée par cette histoire, par ce déroulement auquel je ne m'attendais pas. Par ce récit à deux voix si vibrantes d'émotions.
Les péripéties s'enchaînent sans qu'on puisse réellement si attendre et si, dans le fond on le savait depuis le début, la conclusion est une véritable apothéose, un feu d'artifice superbement amené qui nous scie les jambes et nous coupe la respiration.
Je ne peux que saluer le talent de l'auteure, sa plume légère, romancée, par moment ampoulée, avec sa touche de poésie, qui mène de concert des scènes érotiques très imagée et délicieusement scandaleuses, et des scènes de crime, de violence inouïe, avec brio.
On ressent autant la volupté des amants, que la folie des criminels, les émotions sont à fleur de peau, juste là, à jouer avec nos nerfs. Et ces petites bêtes à 8 pattes qui vont et viennent régulièrement, alimentant notre psychose.

Non vraiment chapeau bas madame, c'est un authentique chef d'oeuvre que vous nous livrez là, mené de bout en bout avec une maitrise absolue.
Mais je le dis et le répète : j'en veux encore !
Telle une junkie en manque, je réclame ma dose supplémentaire.
Laissez-moi repartir là-bas, je veux explorer encore et encore le folklore nippon et découvrir les limites de ma résistance à l'épouvante aranéide !

Lecture coup de coeur, lecture qui hante et qui reste.
Ne passez pas à côté !

Je suis Roxane Marielli depuis ses premiers écrits édités. Il s'agit d'une auteure que j'adore pour sa personnalité, et dont les récits me plaisent par la propension qu'à l'auteure de dépoussiérer des histoires d'amour entre de jolies filles de caractère, et des bêtes (in)humaines, que ce soit par les zombis, les dragons, ou cette fois un personnage complexe ancré dans le folklore japonais.
J'avoue avoir particulièrement d'affinité avec cette culture : les onis et les yokai me fascinent, c'est donc avec une impatience terrible que je me suis plongée dans le nouveau récit de Roxane. Surtout qu'elle m'avait précisé combien l'histoire allait être sombre (et pas dark comme certains le soupçonnaient). Pour ma part, j'adore les récits d'horreur et de dépassement de soi. Avais-je besoin d'un argument supplémentaire ? La facture fabuleuse du livre tout en noir et illustré a fini de me convaincre, je me suis donc fait le plaisir de foncer sur le broché dès qu'il a été à dispo.
Pour revenir à l'histoire : autant dire que je ne m'attendais pas à ça, malgré que j'aie parcouru le résumé avant de me lancer.
Dès les premières pages, l'impression de plonger dans un « Silence des agneaux » revisité m'a enthousiasmé. (Sentiment qui a fait écho à la couverture une fois que j'ai remarqué la similitude).
La relation entre Éléonore et son mentor, Alexander Black, flirte avec le danger et le désir, toujours sur la brèche. Et même si dès le début, on soupçonne un homme nocif et borderline dans ses croyances ou ses actions, il n'en demeure pas moins fascinant, tout comme l'était Hannibal Lecter. Pour moi, il s'agit d'une sacrée performance que d'avoir créé un personnage d'un tel charisme !
Quant au personnage d'Éléonore, il est intéressant lui aussi : tout en force et en fragilité, la parfaite représentation de l'humanité, coincée dans ses contradictions et ses envies, ses valeurs et son propre jugement. Son évolution est fulgurante et j'ai adoré la suivre tout au long du récit.
L'enquête est surprenante, inattendue malgré les indices distillés tout le long. Les mythes japonais sont superbement exploités et vulgarisés, pour ne pas alourdir l'intrigue, en bref tout est fluide, bien agencé et imbriqué pour instiller un rythme soutenu. Malgré la noirceur de certaines scènes, on ne peut s'empêcher d'y revenir, aimanté par le suspense et la nécessité de plonger plus profond dans les ténèbres de la criminologie, de la psyché de Black, des arachnides.
Me concernant, mon attention s'est un peu relâchée sur les scènes de sexe cru mais il ne s'agit que de mon goût personnel, puis que ces dernières se marient parfaitement à l'ambiance du roman et l'enrichissent. Elles s'imbriquent dans l'histoire et nourrissent l'attrait malsain qui lie nos deux protagonistes, elles sont donc essentielles et parfaitement dosées.
Par ailleurs, je ne peux que souligner la maturité de l'écriture que j'ai vu mûrir et évoluer à chaque nouvelle histoire.
Je ressors de ma lecture comblée et admirative, ravie que ce petit bijou rejoigne ma bibliothèque et flattée de figurer dans les remerciements (une belle surprise et un honneur apprécié à sa juste valeur.)
Si vous aimez vous faire peur et mal mais pour le bien, n'hésitez plus et foncez découvrir ce petit ovni qui mérite sa place dans votre PAL. Personnellement, j'en redemande.
À quand de nouvelles histoires de Roxane Marielli ?

J'ai été happé et emprisonnée dans la toile hypnotique de cette lecture qui est d'une qualité remarquable et qui sort des sentiers battus. Si vous aimez la mythologie japonaise, les notions de criminologie, la psychologie, le suspense, les araignées, la passion, la subtilité érotique et les meurtres alors cette histoire est totalement pour vous.

Chaque chapitre est une danse sensuelle, passionnée, frissonnante et les ambiances sont dépeintes avec une plume très détaillée, profondément lancinante à tel point que j'avais cette sensation de me retrouver dans les mêmes endroits que ceux décrits dans cet ouvrage.

Chaque base est exposé avec une intelligence minutieuse et réfléchie. Cela pourrait paraître un tantinet long pour les lecteurs n'aimant pas trop s'étendre sur des explications en profondeur, mais il est réellement nécessaire de passer par là pour imbriquer chaque pièces de puzzle à sa place. Surtout qu'il est sujet ici de « Mythologie et Esprits Japonais », vous comprenez donc bien qu'il est primordial d'avoir toutes les clés en main pour s'aventurer encore plus loin dans la trame scénaristique qui m'a totalement subjuguée.

J'étais comme prise au piège dans l'aura et l'énergie florissante que l'autrice a réussi à imprégné dans ses mots et sa façon de narrer son roman. Nous suivons donc tour à tour le point de vue de « L'Araignée », celui « d'Eléanore » notre héroïne principale fraîchement diplômée en criminologie qui s'en va pour six mois de stage aux côtés du plus grand des criminologues « Black Alexander ».

Il y a un réel sentiment d'obsession, d'oppression, d'emprise qui s'est joué du début à la fin. C'était puissamment hypnotique comme je l'ai dit en début de chronique. C'est vraiment une réussite d'un point de vue immersif et description narrative. Chaque petit détail à son importance et c'est un plaisir d'être animé de plusieurs émotions en même temps.

« Eléanore », « Black Alexander » et « L'Araignée » sont d'une complexité humaine et mystique à la fois, je ne sais pas comment les décrire autrement. L'autrice à habilement joué de sa plume pour tisser sa toile autour de ses lecteurs. Entre frustration, captivité, passion, frissons, psychose et révélations on ne peut que se soumettre à ce travail d'imagination, de structuration et de narration.

Je m'incline devant cette claque livresque. Les émotions, les réflexions et les sentiments des protagonistes sont construits avec cette impression d'osciller entre le réel et l'irréel. On se perd soi-même dans les peurs de Eléanore qui possède une personnalité très développé qui la rend intimement vivante.

Je ne peux que vous conseiller cet ouvrage d'une belle qualité autant dans le fond que dans la forme. Vous pourriez à votre tour vous faire emprisonner par la toile hypnotique de la plume de l'autrice et découvrir ce qu'est réellement cette sensation de n'être qu'une proie face à la psychose et aux cauchemars. Mais est-ce la réalité ou simplement la folie d'un esprit torturé ?

Je ne savais pas à quoi m'attendre en commençant ce livre. Comme vous le savez, je ne suis pas friande à la lecture des résumés.

Franchement j'ai eu une très très bonne surprise.
L'écriture est fluide et m'a permis de dévorer ce livre en une seule petite journée !

L'intrigue est complexe et bien développée. Nous sommes ici dans un univers tournant autour des crimes.
Une jeune femme est prise en stage pour analyser de manière psychologique les scènes de crime et elle doit ainsi déceler des indices pouvant aider les enquêteurs (policiers …).

Mais finalement, elle va se faire piéger. Comment et par qui, ça c'est à vous de le découvrir.

Un jeu du chat et de la souris va alors se mettre en place. Moi qui n'aime pas le thriller, je peux vous assurer que c'est à disponibilité de tous.

Nous allons constamment avoir envie de déceler l'identité de son ravisseur (personnellement je l'avais deviné).
Mais je pense justement que l'auteur n'a pas tant voulu mettre l'accent sur le qui ? Mais plutôt sur le comment ?
Nous sommes face ici à une enquête qui entre dans un monde réel qui convoite la mythologie japonaise. Vous voyez un peu la dimension que prend cette lecture donc ?! (Une folie)

Et j'ai juste adoré ! Déjà, je ne connaissais pas spécialement les coutumes de cette mythologie. J'ai clairement plongé tête la première à chaque ligne pour en apprendre davantage.
Toutefois, si vous êtes arachnophobe, prenez en considération que des araignées sont abordées dans le livre. Personnellement je n'aime pas ces petites bêtes mais elles ne m'ont pas dérangé dans ma lecture !

Et vous vous en doutez, en plus de la mythologie japonaise et d'une enquête passionnante, nous avons le droit à une romance bien sombre et spéciale (comme j'en suis bien fan) ! le spicy est clairement eh bien… spicy !

J'aurai juste aimé que là protagoniste féminine principale est un tout petit peu plus de caractère. En revanche, je n'ai rien à dire sur l'homme sexy à souhait et avec du mordant comme on aime (serais-ce un jeu de mot ?)

En bref, je vous recommande ce one-shot qui en plus ce clôture parfaitement !!

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