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Citations de Ruth Cardello (11)


Abby :
" - Tu aurais dû voir ça. Il a déboulé avec sa mine fermée, mais ses yeux débordaient d'une tristesse sincère. J'ai juste ressenti le besoin de le réconforter. Puis il m'a regardée et ... et tout à coup, j'étais en feu. Je ne m'étais encore jamais sentie comme ça. Et peu importe que je ne le connaisse pas, dit Abby qui se mordilla la lèvre et rouvrit les yeux. Tout cela n'a aucun sens."
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" Il se redressa et reporta soudain son attention sur Abby. La jeune femme en eut le souffle coupé, subjuguée par le choc. Ses yeux d'un gris métallique la scrutèrent de la tête aux pieds. Dans son regard où brillait une lueur, l'irritation céda le pas à autre chose. En quatre pas décidés, il vint se planter devant elle. Quelques vapeurs d'alcool flottèrent jusqu'aux narines d'Abby. Elle leva la tête pour le regarder dans les yeux.
- C'est Jake qui vous envoie, c'est ça ? demanda-t-il tout en la jaugeant. Vous n'avez pourtant pas l'air d'un mannequin.
De surprise, elle cligna des yeux plusieurs fois, tandis que la sympathie qu'il lui avait inspirée se volatilisait.
- Et votre parfum n'est pas celui d'un homme en costume Armani, répliqua-t-elle, piquée au vif. Dans d'autres circonstances, je me serais abstenue d'en faire la remarque.
Les paroles d'Abby déclenchèrent quelque chose en lui. Il redressa les épaules et son regard se fit moins flou. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui réponde."
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" Un plan parfait, qui n'avait qu'un défaut. Stephan se laissa aller sur la chaise et ferma les yeux, résigné.
Je suis amoureux d'elle."
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"- Tu es magnifique dans cette robe, mais je me damnerais pour te voir sans.

Elle leva les yeux vers lui en battant des cils – devenus interminables.
- Est-ce que cette réplique a déjà fonctionné avec une femme ?
Stephan s’empourpra légèrement.
- Oui, répondit-il sur la défensive.
Nicole éclata de rire devant sa mine.
Il ne goûtait pas son humour.
Elle ne se réjouit pas longtemps. Stephan se pencha plus encore ; son souffle chaud caressa l’oreille de la jeune femme.
- Cette robe n’est donc pas pour moi ? C’est dommage. Tu n’imagines pas la sensation de mes mains se glissant… "
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"- Si tu veux coucher avec moi, Stephan, souffla-t-elle dans un murmure, il va falloir trouver beaucoup mieux que ton petit rentre-dedans et tes répliques usées jusqu’à la corde. en fait, tu vas devoir faire quelque chose qui est probablement au-dessus de tes forces.

Au prix d’un effort surhumain, Stephan se retint de l’attirer contre lui. L’espace d’un moment, leur attraction mutuelle parut abolir le temps. il n’y avait plus qu’eux au monde et rien d’autre n’existait.
Nicole leva une main et le corps de Stephan se figea instantanément dans l’attente de sa caresse.
Le désir qu’il éprouvait pour elle était dévorant.
Il était prêt à tout pour la mettre dans son lit.
La façon dédaigneuse dont elle lui tapota la joue le prit totalement au dépourvu.
- Tu vas devoir faire en sorte que je finisse par te trouver aimable, dit-elle.
Puis elle repoussa un Stephan médusé de l’autre côté du seuil, hors de sa chambre, et referma la porte sur lui. "
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" - Je t'ai fait mal.
- Tu rêves, répliqua Lil. C'est clair, tu es canon, tu es riche et tu as toutes les femmes à tes pieds. Mais pour que tu me fasses mal, il faudrait que j'éprouve quelque chose pour toi, ce qui n'est pas le cas. Si tu éprouves une attirance, fais comme moi. N'y fais pas attention.
Jake avait l'air un peu déconcerté. Lil secoua la tête.
- Tu as cessé d'écouter après le mot "canon", c'est ça ?
Les joues du jeune homme s'empourprèrent.
- J'ai fait de mon mieux pour ne pas m'y arrêter, répondit-il doucement.
Lil croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger.
Il s'approcha de nouveau et fit courir ses mains sur les épaules crispées de Lil, puis de ses bras, avant de l'attirer doucement contre lui.
- Tu n'es pas mon genre, dit-il comme s'il parlait à lui-même.
Lil garda obstinément les bras croisés, même quand les mains de Jake descendirent jusqu'à sa taille.
- Toi non plus tu n'es pas vraiment mon genre, dit-elle. Tu es bien trop coincé.
- Tu es bien trop imprévisible, poursuivit Jake en calant Lil bien contre lui.
Le corps de Lil se crispa et se mit à frémir. Elle leva la tête pour le regarder dans les yeux.
- Tu n'écoutes jamais.
Un petit sourire retroussa les lèvres de Jake.
- Et toi, tu ne te tais jamais."
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" - Tu n'as donc pas monnayé ton témoignage.
- Exactement.
- Je viens avec toi.
Bien sûr que tu viens avec moi.
- Je suppose que tu ne me croiras pas si je te dis que je peux me débrouiller toute seule ? demanda Lil.
Pour toute réponse, Jake riva sur elle son regard magnifique. Lil détourna la tête.
- Lil, dit-il doucement.
A contrecœur, le jeune femme le regarda en face.
- Tu n'as aucune raison d'être mal à l'aise avec moi. Cette nuit-là, j'étais tout disposé à accepter ta proposition, mais cela n'aurait fait que compliquer encore une situation déjà difficile.
Bordel, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je ne t'ai rien proposé, objecta-t-elle avec fougue.
- Alors raison de plus pour ne pas être mal à l'aise.
- Je ne..."
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- Asseyez-vous, intima-t-il d'un ton sans réplique.
Surprise, elle haussa les sourcils.
- Est-ce que les gens vous obéissent toujours? s'enquit-elle sans s'exécuter.
- En général, oui, repartit-il avec un grand sourire nullement contrit.
La jeune femme le foudroya de ses yeux couleur d'ambre.
- Je crois bien que je ne vous aime pas, dit-elle.
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Parfois, la vie nous offre l'occasion de redéfinir la personne que nous sommes. Quand cela arrive, on peut relever le défi, ou vivre à jamais avec des regrets.
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Qu’est-ce qui est le pire ? Que mon chauffeur fasse des remarques sur mon allure et que je sois trop vannée pour le reprendre, ou bien qu’il soit si surpris de me découvrir un peu jolie ? Canon ? Hmm?
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Son deuil familial lui avait sans doute valu une certaine notoriété, mais Abby ne regardait pour ainsi dire jamais la télévision. Pour le reste, Lil ne lui avait donné que le strict minimum d’informations – au cours d’une conversation un peu froide qui traduisait la tension qui caractérisait désormais leurs rapports.

— J’espère que vous êtes bien le propriétaire de cette maison. Sans quoi, je vais avoir des ennuis pour vous avoir laissé entrer, répliqua-t-elle avec un humour forcé.

Il ne rit pas.

— Vous n’en avez pas la moindre idée, n’est-ce pas ?

Étonnamment, il y avait comme une note d’espoir dans sa question.

Abby haussa les épaules, mais elle sentit ses cheveux se dresser sur sa tête. Quel genre d’homme pouvait être soulagé à l’idée de ne pas être reconnu ?

Un criminel.

Merde.

Les vêtements de prix ne signifiaient rien. Et d’ailleurs, si son costume était froissé, c’était peut-être à cause de l’empoignade avec celui qui en était le propriétaire légitime. Abby secoua la tête pour chasser cette pensée.

— Dites-moi que cette maison est bien la vôtre ?

Comme il ne répondait rien, elle chercha du regard ce qu’elle pourrait bien lui lancer si d’aventure il lui fallait fuir vers la porte. L’objet le plus proche était une lourde lampe de cuivre. S’il tentait le moindre mouvement…
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