Ryo Minenami

Cela va sans dire que la couverture est mystérieuse et très attrayante. Mais le contenu... est terrible. Tout ce que l'auteur nous fait vivre en un tome est similaire à une spirale infernale nous emportant dans une ambiance malaisante, poisseuse et oppressante. Reiji vit dans une famille où on attend de lui d'être le futur soutien financier car sa grand-mère est atteint de démence, son grand-frère ne quitte plus la maison et ne fait que vociférer sur sa mère qui n'en peut plus de tout supporter. Il n'y a aucune once de lumière dans sa vie. Il faut quitter ce patelin pourri où tout se sait. Le quitter mais comment ? Le voilà rencontrant une jeune femme lui proposant de se suicider. Une idol de 20 ans mariée à un écrivain tout aussi glauque et de plus de 25 ans son aîné. Ça n'est vraiment pas un titre à mettre entre toutes les mains, c'est d'une noirceur ! On sent que tous les personnages "banaux" vivent tous comme ils peuvent et n'ont aucune définition du bonheur.

Encore une des sorties assez récentes qui me faisait envie. Le résumé m’a de suite attiré, j’ai eu l’impression qu’une histoire pleine de mystères m’attendait et je ne me suis pas trompée sur ce coup là. Ce premier tome est surprenant finalement. Je ne m’attendais pas du tout à ce que ça prenne cette tournure là, pour être tout à fait honnête. Mais ce n’est clairement pas déplaisant au final, j’ai même trouvé ça absolument génial. Et puis, c’est le genre de manga qui vous donne envie de vous jeter sur la suite immédiatement!



Dans ce premier tome, on se retrouve dans une ville sans rien, au milieu d’une vie quotidienne avec apparemment aucun signe de changement. On va suivre le lycéen Reiji Kurose qui vivait « juste ». Famille, rêves d’avenir, amis d’enfance. Tous le liaient à cette ville. Il pensait qu’il continuerait « juste » à vivre comme ça. Jusqu’à ce qu’il la rencontre. Y a-t-il de l’espoir à vivre? Y a-t-il de la lumière qui l’attend?



J’ai vraiment adoré ce premier tome. L’ambiance est assez sombre au final et la vie du jeune Reiji n’a rien d’enviable. Il vit dans une ville sans rien, il vit avec son frère qui reste enfermé tout le temps, sa grand-mère malade et sa mère qui s’occupe de cette dernière. La vie familiale est compliqué et rajoutez à ça son « ami d’enfance » qui se sert de lui.. C’est un personnage que j’ai trouvé touchant et qui m’a fait aussi beaucoup de peine finalement. Il ne peut pas vraiment vivre sa propre vie, faire ce qu’il a vraiment envie de faire et j’en passe. Et puis, un jour, il va rencontrer une personne qui va lui faire changer la vision des choses. À partir de ce moment là, il va changer, il finit par entrevoir de l’espoir. Peut être que finalement, il va réussir à se sortir de ce quotidien terne. Je suis vraiment impatiente d’en découvrir encore plus, d’autant plus que le manga se termine sur une scène qui nous laisse en suspense. On veut savoir la suite, on veut que tous ces mystères s’éclaircissent au final.. C’est une vraie petite pépite qu’on a là!



Un premier tome qui m’a totalement pris par surprise. Je suis déjà plus qu’impatient de découvrir la suite de cette histoire. Ce premier tome est vraiment génial à découvrir et on est directement pris dans l’histoire, c’est sombre, ça aborde des thèmes assez difficiles, c’est rempli de mystères.. Je n’ai qu’une hâte avoir la second tome sous la main et le plus vite possible, j’ai tellement besoin d’en avoir plus maintenant. Ce manga s’adresse à un public averti malgré tout, faites attention avant de vous lancer.
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Le résumé et la couverture m'ont interpelée, mais j'ai été traumatisée par ma lecture.



Relations malsaines, chantage affectif… Ce manga m'a mise mal à l'aise du début à la fin. La relation entre l'idole et le personnage principale vous fera forcément réagir, et j'ai trouvé l'idole très détestable.



Petite mention à la note "pour un public averti", que je n'avais pas vue et qui m'aurait pourtant évité des surprises à plusieurs reprises.



Je ne suis pas certaine d'avoir apprécié cette lecture, mais j'avoue que je suis curieuse de connaître la suite…
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Pour ce manga, j'applaudis le service communication des éditions Kana ! Ils m'ont totalement fait craquer, sans lire le résumé, sans regarder le prix, en très très peu de temps. Maintenant que la lecture a été faite, on peut causer, vous et moi ...





C'est quoi cette pépite ?!





J'ai pris une sacrée claque ! Bon, la claque n'a pas été immédiate, j'ai d'abord essayé de comprendre l'histoire et là où elle souhaitait en venir, mais alors ce premier tome c'est du lourd.





Nous avons Reiji, un jeune homme menant sa vie d'étudiant comme il peut dans un petit coin très reculé de la ville. L'avenir est déjà tout tracé, mais pas forcément ce qu'il souhaite réellement. Bien qu'il ait les capacités pour un avenir plus extraordinaire, il choisit de rester pour sa famille. On voit que sa grand mère n'est pas dans sa meilleure santé, son frère est entièrement renfermé dans sa chambre et il n'y a que sa mère qui tente de garder la tête hors de l'eau ... Malgré elle, elle pousse Reiji a rester, notamment avec cette phrase qui m'a touchée



" Sans toi, je serais déjà morte."



Coincé dans cette vie, elle prendra une tournure toute autre quand il croisera cette jeune femme à l'épicerie. Un visage qu'il connaît, sans connaître la personne. Comment est-ce possible ? Et bien, il s'agit de Nagi Aoe, une idole ! On peut dire qu'elle ne mâche pas ses mots, ni même ses intentions. Elle va entraîner Reiji a exprimer ce qu'il ressent également et ils ont un point en commun : Ils ne supportent pas leurs vies... Mais à quel point ? Et bien, c'est là que le terme "abyss" est parfaitement choisit. Ne vous attendez surtout pas à une romance toute belle et toute rose, ce manga sera un moyen de parler de sujets sombres donc attention si vous êtes un public sensible.



Malgré les sujets, je me suis laissée emportée par ce duo assez atypique. Certains de leurs mots ou de leurs envies font écho à certains moments de mon propre vécu donc j'ai eu un électrochoc et j'ai rapidement dévoré ce tome. Je pense sincèrement poursuivre, pour voir comment ils se sauveront (ou pas ...) de cette situation. Une belle histoire, digne d'une belle plume, avec un graphisme doux (bien que le côté sombre soit énormément présent). Je comprends qu'il ait fait parler de lui, cette réédition sera sûrement une très belle occasion de le faire découvrir à un nouveau public (coucou c'est moi !).
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☼ Mon avis ☼



Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier les Éditions Kana pour l'envoi du premier tome de " Boy's Abyss ".

Nous allons suivre un jeune adolescent qui à de plus en plus de mal à supporter la monotonie de son quotidien.

Il à hâte de finir ses études pour soulager et sauver sa mère qui se tue à petit feu.

Elle doit gérer le ménage, l'un de ses fils qui est invivable au quotidien et surtout sa mère malade qui ne peut plus s'occuper d'elle même.

Il finit par rencontrer l'idole préférée de son amie, mais cette rencontre risque de bouleverser sa vie à tout jamais.

Que dire à part que je suis passé un peu à côté de cette lecture, malgré que l'ambiance de ce titre soit très sombre et remplie de tristesse.

Je n'ai pas réussi à ressentir toutes les émotions des personnages de la série.

Je pense que j'aurais préféré un format One-shot de cette histoire avec quelques modifications pour vraiment avoir un coup de cœur.

Pour le moment, je suis à moitié convaincue par ce premier tome, j'attends de voir la suite des événements qui ont l'air d'être tout de même très prometteur.

Peut-être que les prochains volumes développeront plus en profondeur les personnages, leurs relations et leurs sentiments.

Après " Boy's Abyss " possède un récit très intéressant, ou des adolescents sont confronter aux problèmes de la vie quand on commence à avoir certaines responsabilités.

C'est un manga qui reste centré sur l'état psychologique des personnages et les complexités de la vie.

C'est une lecture qui reste déconseillée aux personnes sensibles et ou fragilisés.

Je retenterai de le lire lorsque je recevrai le prochain tome.

J'en attendais beaucoup de cette œuvre et finalement je crois que j'ai placé la barre trop haut et j'ai été un peu déçu par ce que j'ai pu lire.
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Je préfère prévenir, il faut être mentalement prêt pour lire ce manga.

Il est désarmant, de par son abord de la question du suicide, de la mort, mais également son ambiance sinistre, cynique et sombre.

Le quotidien des personnages est bien introduit, et les questionnements demeurent sur bien des points une fois refermé le manga.

Certaines scènes sont malaisantes, parfaitement maîtrisées pour créer chez le lecteur un profond sentiment de tristesse que l'on ne voit pas venir et que l'on ne saurait décrire.

Je suis très férue du genre psychologique et je pense que ce manga est prometteur. Je lirai quelques tomes de plus pour me faire un avis plus global, mais je peux déjà dire qu'il a énormément de potentiel.

Mort et renaissance, fin et début, adieu à son ancienne vie et hymne à l’aventure, cette conclusion aborde les thèmes classiques de l’œuvre. Mais au-delà de l’histoire cruelle et touchante de ces anciens explorateurs, il y a aussi la puissante symbolique de débuter le Niveau 6, celui du voyage sans retour, par ce village où résidaient ceux ayant abandonné l’aventure.
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J'ai tout de suite été attirée par la couverture aussi élégante que mystérieuse ! Les planches m'ont également beaucoup plu !



C'est un manga étrange notamment en ce qui concerne l'ambiance. Celle-ci est lourde, engluée dans le désespoir ! On le ressent parfaitement et il s'agit d'un des gros points forts. Néanmoins, cela ne plaira pas à tout le monde y compris à moi ! En effet, on rencontre Reiji Kurose, un jeune homme condamné à vivre toute sa vie dans la même ville alors qu'il est à l'orée de sa vie d'adulte et des choix qui pourraient s'offrir à lui afin de le sortir de cette vie qu'il déteste et qui le rend apathique. Le mal-être des personnages est très présent à cause des thèmes difficiles abordés tels que les obligations familiales écrasantes, le harcèlement psychologique, le suicide. Je crois que cette accumulation ne m'a pas aidé, bien qu'elle participe à la création du malaise chez le lecteur. C'est certainement l'effet recherché mais malheureusement c'est trop sombre pour moi.



Pour conclure, ce tome 1 est intéressant ! Il nous embarque totalement avec lui mais je pense qu'il va diviser le lectorat. C'est le genre de lecture à laquelle on accroche tout de suite ou qu'on déteste. Il n'est d'ailleurs pas fait pour moi malheureusement et ne sera pas à mettre entre toutes les mains...
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Je suis assez perplexe face au premier tome de cette série de Ryo Minenami. Je comprends ce qu’il veut dénoncer ici : le piège des petites villes qui se referment sur l’avenir de ceux qui ont des obligations familiales écrasantes. Mais la manière ne me paraît pas adéquate.



Ce premier tome introduit le personnage principal dans toutes ses difficultés familiales, sociales et scolaires mais pas de finesse ici, plutôt l’effet d’une incroyable accumulation de problèmes. Les autres personnages se résument à une succession de clichés, sans profondeur et enfoncent le personnage principal consciemment ou inconsciemment. Rien dans ce premier tome ne m’a poussé a m’attacher aux personnages et à leurs destinées.



Même si le thème du suicide est omniprésent, vu la longueur de la série, je me doute que les personnages ne vont pas passer à l’acte tout de suite. Les différents thèmes abordés - le mal-être adolescent, le glauque et le malaisant, le harcèlement, l’industrie malsaine des idols - sont survolés car trop nombreux. Ce premier volume peine à convaincre de poursuivre la lecture pour découvrir la suite de l’histoire.



Niveau graphique, rien de particulier sinon un fort goût pour les corps féminins dénudés. L’édition est impeccable, comme toujours avec Kana.



Lecture réalisée grâce à la Masse Critique de Babelio et aux éditions kana.

Lors du commencement de notre lecture, on nous présente donc le personnage principal, nommé Reiji Kurose, qui mène une vie plutôt difficile. Il a de nombreuses difficultés qui l’empêche d’être heureux et pense être “bloqué” dans ce village qui est le sien pour toujours. Sa situation familiale est très compliquée et l’aide de ses proches est minime voire inexistante (surtout de la part de son frère) et il a des soucis avec un “camarade” nommé Gen qui profite de lui et le harcèle.



Le quotidien de Reiji semble très compliqué et, malgré tout cela, il reste un jeune homme gentil qui veut aider les autres (même si c’est lui qui aurait cruellement besoin d’aide). Il dit ne pas pouvoir partir de la ville car sa mère et sa grand-mère ont besoin de lui ! Il n’hésite pas à se mettre entre parenthèses pour le bien de sa famille mais souffre en silence.



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Je viens de lire les trois premiers tomes de Boy's Abyss. Bonjour le malaise...

J'ai trouvé que l'ambiance de l'histoire était bien fichue (clairement, si l'auteur souhaite nous mettre mal à l'aise, il a réussi !) mais le reste m'a posé problème. Pour moi rien ne colle. Je ne comprends pas.



Attention je dévoile l'histoire !!!



Le perso principal est totalement passif. Il ne fait rien. Ne choisi rien. N'a aucune volonté de prendre la moindre décision... et on ne comprend pas pourquoi. On sent que la situation familiale est très bancale et sa mère un chouillat (euphémisme) toxique. Mais c'est léger face au reste de l'histoire. On ne sait rien en fait.

Ensuite, l'idée du suicide avec cette nana (l'idole) : WTF ? Ils se rencontrent et tout de suite après le gars accepte de se tuer avec elle. C'est un peu trop. Ca me rappelle quand les parents disent à leurs enfants "si je te dit de sauter d'un pont du vas le faire ?" pour insister sur un truc débile. Bah le perso principal, lui, il dit oui.

La représentation des femmes me pose également soucis. Elle sont hypersexualisées et je trouve que ça n'apporte rien hormis du malaise. Car on ne s'attend pas du tout, en tournant la page, à être face à une paire de seins énormes. Et d'ailleurs toutes les scènes de sexe sont carrément problématique : aucune notion de consentement, la capote c'est pas important (c'est dit par un perso adulte...qui plus est une prof ! ) non plus... Bref, rien ne va.

A part peut-être le perso de la meilleure amie. Elle me semble déjà plus sensée que tous les autres dans l'histoire. Mais évidemment, comme est pas trop con, l'auteur nous fait bien comprendre qu'elle, c'est la grosse / moche. Voila voila...

Je dis non sur toute la ligne.

J'ai pas aimé.

Et pourtant j'ai lu 3 tomes.

Dans ce premier tome, Boy's Abyss nous plonge dans le quotidien (monotone) de Reiji Kurose, jeune lycéen qui se contente de vivre au jour le jour et ayant pour but d'aider sa mère une fois les études terminées.

Dès lors, on est confrontés à sa lassitude quant à l'ambiance pesante au sein de sa famille et au vide de sens qu'il ressent.

Pourtant, sa routine bascule lorsqu'un soir, en allant à la supérette du coin, il rencontre Nagi Aoe, l'idole dont sa meilleure amie d'enfance (Tchako) est fan, dans un accoutrement qu'il ne soupçonnait pas.

Dès lors, une relation étrange et spéciale nait entre Rei & Nagi.



Pour un premier tome, Minenami Ryo nous met face aux difficultés que les adolescents & jeunes adultes affrontent comme ils peuvent. Heureusement, il y a un logo d'avertissement sur la jaquette (je trouve cette dernière particulièrement jolie & esthétique mais j'aurais peut être préféré qu'elle soit un peu plus rigide étant donné le prix du manga.) interdit au moins de 18ans ^^" Non seulement par rapport aux thèmes abordés qui peuvent être douloureux pour certains lecteurs et lectrices mais également pour des scènes sexuelles x) auxquelles, je vous l'avoue, je ne m'attendais pas.



Ce premier tome se termine sur une scène qui nous laisse en apnée, j'ai donc hâte de voir la suite des évènements !

Boy’s Abyss se fait des plus en plus mystérieux au fil des pages. On aperçoit déjà la noirceur complexe de chacun des personnages, et on se demande ce qu’ils nous cachent tous. La série, avec 11 tomes déjà parus au Japon, prend son temps pour nous le dévoiler, tout en nous immergeant dans son rythme si particulier.
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C'est un titre très mélancolique que nous propose Minemami Ryo dans cette série.

Au début du manga on rencontre Reii Kurose, un jeune garçon qui va bientôt terminer le lycée. Il vit dans une toute petite ville de campagne et il songe à arrêter les études dès l'obtention de son diplôme car il pense avoir l'obligation d'aider sa mère financièrement. C'est vrai que leur vie à l'air compliquée entre la grand-mère ingérable qui perd la tête et le grand-frère qui est devenu un hikikomori depuis son échec pour intégrer une université, rien ne va.

Bien évidemment, il veut être loyal à sa famille mais le fardeau qui pèse sur ses épaules est bien trop grand, d'autant plus que sa famille n'est pas son seul problème. Depuis l'école primaire, il subit les caprices de Gen un mec bagarreur qui était venu à son secours quand il se faisait harceler avec son meilleure amie Tchako. C'est devenu un vrai caïd et il profite du fait que les 2 amis d'enfance se sentent redevables pour les faire racker leur argent (et accessoirement il se sert de Reiii comme d'un larbin).

Sentant le poids de tous ses problèmes l'écraser, il réfléchit à son avenir qu'il voit déjà lugubre. Un soir, il va faire la rencontre de Nagi Aoe. Il la connait déjà car il est fan du groupe d'idole dont il fait partie, mais là ce n'est pas la même chose, il la croise à la superette du coin où elle travaille comme vendeuse. C'est le choc ? Que fait elle là ? Comment se fait-il qu'elle lui parle ? Mieux même, elle va lui proposer d'aller se balader ensemble le soir même. Impatient, Reiji ne se doute pas de l'engrenage dans lequel il vient de tomber. Tout ce qu'il voit c'est qu'il a rendez-vous avec son idole favorite, il ne pense pas que derrière l'idole il y a une femme. Quels peuvent être ses sentiments, ses pensées, son quotidien ?

Ce 1e tome m'a laissé une impression de tristesse. Il nous montre un quotidien qui ne fait pas rêver et une part de nous sait que malheureusement il y a des chances que ça ne s'améliore pas. Reii le héros est torturé par ses sentiments contradictoires, son envie d'aider ses proches qui s'affronte avec son désir de vivre sa vie pour lui. Sa rencontre avec Nagi aurait pu être une bouffée d'air frais, mais il se pourrait bien que ce soit plutôt sa dernière inspiration avec la noyade

La jeune femme cache énormément de mystère et l'on a immédiatement envie d'en apprendre plus sur elle, son passé, les raisons de sa présence dans la campagne...

J'aime ce type de récit qui nous montre une part de la société qui est un peu à la marge et sans doute un peu oubliée. Ҁa m'a un peu fait penser aux oeuvres d'Inion Asano qui sont pleines de désespoir avec des personnages traumatisés et un côté psychologique.

Spoiler : je retiendrais une phrase qui m'a marqué : « moi... je n'ai pas de raison de vouloir mourir comme toi, je n'ai pas de raison de vivre non plus ».
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Boy's Abyss promet alors d'aborder de façon à la fois fine et assez frontale (faisant que la lecture, plutôt dure, sera déconseillée à un public trop sensible) des thématiques profondes, dans une atmosphère mature, empreinte d'un spleen aussi "captivant" que difficile, le tout étant emballé dans un dessin convaincant où les décors photoréalistes accompagnes bien les designs fins et les expressions nuancées. Autant dire que l'on suivra de très près cette série très prometteuse.
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Je dois avouer que j'ai choisi ce manga en grande partie pour sa couverture magnifique, sans avoir lu le résumé. Cependant, je suis déçue de voir que l'histoire est plutôt sombre et morbide. Le protagoniste, Reiji, est un adolescent dépressif vivant dans un petit village en proie à la violence de son frère et à l'insoutenable fardeau de s'occuper de sa grand-mère incontinente et sénile avec sa mère. Malgré cela, il trouve un peu de réconfort dans son amitié avec Tchako, une camarade de classe qui rêve d'une vie meilleure à Tokyo, loin des attentes et des souffrances de leur quotidien.

Cependant, l'histoire prend une tournure étrange lorsque Reiji rencontre Nagi Aoe, son idole de girl's band, sur le pont des amants. Elle lui propose de mourir ensemble, une proposition qu'il trouve séduisante. Bien que je n'aie jamais été une fan à ce point, je me suis demandée si j'aurais été tentée de faire la même chose si j'avais rencontré un de mes idoles.

Malgré la beauté des dessins et l'émotion ressentie lors des moments mélancoliques, j'ai trouvé que la relation entre Nagi Aoe et Reiji était bizarre et dérangeante. Les scènes classées X ont renforcé ce sentiment et m'ont laissée perplexe quant à leur nécessité dans l'histoire. En fin de compte, ce manga est destiné à un public averti, en raison de son ambiance sombre et de certaines scènes explicites.

Mon avis détaillé :
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Voici un étrange manga. Tout au long des pages, on peut y sentir le malaise et l'oppression. Tout comme l'indique l'avertissement en dos de couverture, ce manga n'est pas conseillé aux personnes sensibles ou ayant vécu certains traumatismes.



Les graphismes sont assez bien travaillés et les grands aplats noirs accentuent le coté lourd, cynique et pesant de l'histoire. Car parlons-en de l'histoire. Plusieurs thèmes sont soulevés comme la pression sociale dans les petites villes, les relations malsaines, la domination de groupe et la recherche de soi. Et qu'est ce que tout cela donne ? Cela nous donne le premier tome d'une série où on l'on se retrouve embrigadé dans une multitude de rapports malsains. Si on est un tant soit peu sain d'esprit cela peut passer. Nous avons donc : un personnage qui ne sait pas dire non et qui se retrouve à la fois contraint et forcé de faire des choses contre sa volonté, un adulte douteux qui entretient une relation maritale avec une fille un peu trop jeune et qui couche assez facilement, une mère sournoise, un ado terreur et des envies de suicide.



Je n'ai pas été spécialement été dérangé par les scènes de sexe dans le manga même si au bout du premier tome, je trouve que cela ne fait qu'alourdir l'histoire qui est déjà pesante. Vous voulez du malaise. Il y en a.



Cette série fait actuellement onze tomes et je ne vais pas la poursuivre. Ce premier tome m'a littéralement montré que je n'ai absolument pas envie d'en lire plus à propos de Boy's Abyss. Toutefois merci à Babelio et aux éditions Kana pour l'envoi de ce manga dans le cadre d'une Masse Critique. Mes aïeux, j'ai souffert.

Tout d'abord, je tiens à souligner que la couverture est tout bonnement magnifique ! Ce dessin, ces couleurs... Gros coup de coeur.



Le dessin est sympathique, plutôt doux.



L'histoire en elle-même est bien, elle est très mélancolique. Mettez-vous le son de la pluie dans vos écouteurs, et vous aurez l'ambiance parfaite pour vous plonger dans l'atmosphère.



On suit Reiji, fatigué de son quotidien, ayant l'avenir tout tracé... Le mangaka nous présente ici la vie qui peut s'avérer difficile dans les petits villages.

Les enfants qui sont prédestinés à reprendre l'affaire familiale ou subvenir aux besoins des plus âgés, sans que l'on ne leur demande leur avis.

Ils n'ont alors pas la possibilité de vivre leur propre vie et subissent leur propre existence. C'est un tome qui est vraiment triste, il est d'ailleurs déconseillé aux lecteurs sensibles.



Reiji va faire une rencontre assez curieuse, peut être va-t-elle lui faire ouvrir les yeux sur certaines choses ? Ce même personnage, également en détresse...



Je prendrais très certainement la suite pour en découvrir davantage sur ce second protagoniste !

"Boy's abyss" sait attirer l'œil par sa très belle et énigmatique couverture. La série semble pas mal diviser les foules. Il faut dire qu'il y a un côté malsain et triste, mais en même temps elle se pare d'un dessin magnifique et gère plutôt bien les révélations, qui sont assez surprenantes par moment, tout comme elle entretient un certain mystère.

La série est édité par Kana, elle est au Japon en cours avec 11 tomes de paru de Minenami Ryô, dans la collection Big Kana, et sans doute comme pour d'autres, entre autre "Adabana" il nous sera bien utile d'avoir plusieurs tomes pour réellement savoir où l'on va et se positionner. En attendant, elle n'est pas à mettre entre toutes les mains, il y a de la manipulation, du désespoir, et un côté sexuel très explicité. Reiji dit Rei a l'air au bord du gouffre et prisonnier de sa petite ville et sa situation. Il y a déjà différents personnages intéressants qui interviennent dans l'histoire, qui est très fluide à lire.

Pour commencer, nous avons de magnifiques pages couleurs, mais le ton est bien donné dès le départ une personne, encore mystérieuse alors, demande à Rei de mourir avec elle. Ce n'est jamais anodin d'en arriver là. Le dessin sera sublime tout du long, c'est un énorme point fort du titre.

Reiji est dans une situation familiale où il ne peut pas quitter la ville, il est comme prisonnier, alors que vu tout ce qu'on verra, on a l'impression que le mieux serait de tout couper pour lui tellement c'est pesant et injuste. Il vit avec sa mère, sa grand-mère, et son grand-frère, il envisage de travailler tout de suite après le lycée pour soulager sa mère. Mais quel travail alors ?

Il fréquente Tchako, une amie d'enfance, qui n'a pas eu spécialement de chance à la loterie du corps donné à la naissance, mais elle est sa relation la plus saine (pour le moment), son amie d'enfance, des discussions intéressantes, elle lui a appris plein de choses. Souvent, dans ces moments là, la pression est relâchée, pour le lecteur aussi.

Mais il a aussi une autre personne qu'il connaît depuis l'enfance, Gen, la question de la dette n'est pas du tout totalement claire et encore mystérieuse, mais c'est une relation néfaste pour Reiji.

Nous allons dans cette petite ville a priori sans problème parler d'un lieu étrange apparu dans un livre, une jeune femme mystérieuse qui travaille dans un supermarché, le fait d'aduler quelqu'un, etc.

Nous allons mettre en place des fils et des liens inattendus. Nous allons avoir deux personnes qui n'ont a priori rien à faire ensemble et des secrets, ils vont passer un moment unique.

Nous allons nous interroger, et être ébranlé et mis mal à l'aise par moment.

Il y a cette curiosité d'en savoir plus, de voir tous les fils, de retrouver ce beau dessin, de sauver Rei (voire d'autres) mais seule la suite nous donnera véritablement le chemin pris, et cela seulement si on y est prêt.

"Boy's Abyss" est un manga qui me laisse perplexe, mais curieusement, je suis accro, même si certains aspects me choquent. L'ambiance glauque et dépressive de cette ville sans espoir est difficile à digérer, mais elle reflète le mal-être des personnages et la sensation d'une impasse dans leur vie. Le mangaka aborde habilement notre société actuelle, marquée par l'anxiété croissante due à des nouvelles sombres, et cela résonne en moi.

Les couvertures magnifiques contrastent avec les dessins intérieurs, plus simples et crus, mettant en avant les émotions brutes des personnages. C'est un contraste efficace.

Quant à la recommandation, c'est un dilemme. Si vous êtes déjà d'humeur morose, ce manga pourrait l'aggraver. Cependant, si vous êtes curieux et prêt à une critique de la société, c'est une lecture intéressante.

En ce qui concerne l'intrigue, je suis encore dans le flou. L'auteur semble faire un constat sombre sur la vie en milieu rural, mais il y a des moments d'entraide entre les protagonistes qui laissent entrevoir une lueur d'espoir, même si la noirceur menace toujours.

En résumé, je suis partagée, mais je continue à lire "Boy's Abyss". Sa noirceur et sa décadence m'ont séduite malgré moi, peut-être parce qu'ils reflètent le sentiment d'impasse et d'absence d'avenir de notre génération.

Mon avis détaillé :
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