Citations de Sabrina Philippe (353)
La peine est souvent le dernier lien avec celui qui n'est plus. Alors on s'y accroche, aussi douloureux que cela soit, on s'y agrippe à cette souffrance, jusqu'à épuisement. J'étais épuisée. J'avais mené trop de combats pour faire vivre encore les vestiges de ce nous solennel.
Nous sommes tous l'émanation de cette source d'énergie, et en ce sens, nous sommes tous l'énergie. En d'autres termes, cette source est en chacun de nous et chacun de nous est une part de cette source.
Tous les mensonges, toutes les duperies ne sont que l'expression d'une douleur impossible à gérer.
Parce que si de l'ombre naît la lumière, d'où naît l'ombre ?
Demain n'existe pas, demain est toujours trop tard.
Au début, je pleurais de tristesse, mais ensuite ce furent des larmes de joie qui coulèrent. Je compris que la souffrance du deuil est à la mesure de l'amour que l'on peut porter à celui qui n'est plus.
Par quels fils invisibles l'amour nous lie-t-il ?
Il y eut un temps d'arrêt dans cette cuisine, celle de mon enfance, un temps où nos regards se croisèrent avant de se mentir. Quelques secondes où tout fut dit avec nos yeux, l'amour, la peur, la mort.
Elle allait partir.
Je sais que j'aurai mal. J'ai déjà mal d'y avoir cru.
Personne ne pourra jamais vous aimer autant que celui qui va vous détruire. La force de son amour est équivalente à celle de sa haine, elle viendra plus tard.
En apparence oui, tout était désormais simple, mais ce que je n'avais pas encore effleuré, c'est que si l'on peut s'échapper de l'autre, on ne peut s'échapper de soi-même...
Parfois il n'y a pas de meilleur façon d'aider l'autre que de le laisser partir...
Jusqu'où acceptons-nous de fermer les yeux sur ce qui nous dérange ?
Puis un jour vient l'heure du départ,
Et la flamme devient feu de joie,
Plus jamais il ne fera noir
Puisque je serai avec toi.
Quand notre tête ne trouve pas d'issue aux conflits qui l'animent, notre corps s'en charge.
Oui, il existe un attachement au rejet, car il est toujours moins pire que l'indifférence.
Comme nous sommes tenaces et habiles lorsqu'il s'agit de ne pas admettre que nous nous sommes trompés.
Comme elle est fragile notre flamme,
Lorsque surgit l'obscurité
Comme elle est muette notre âme,
Lorsqu'elle s'éloigne du verbe aimer.
Et puis sa délicatesse m'inclinait à la douceur, et pour la guerrière solitaire que j'étais, ce fut un soulagement de déposer enfin les armes.
Lorsque l'on navigue sur les eaux du déni,
Lorsque peu à peu, on se fuit,
Comme il est difficile alors
De revenir à notre port.