Citations de Sabrina Philippe (353)
Notre passé s'éloignait comme un paysage que l' on quitte à bord d un bateau.
Les petits souvenirs devenaient flous, les autres se déformaient lentement. (p.24)
La peine est souvent le dernier lien avec celui qui n'est plus. Alors on s'y accroche, aussi douloureux que cela soit, on s'y agrippe à cette souffrance, Jusqu a epuisement. (p.13)
N'est "aimable" au sens de pouvant être aimé que celui qui est vu, être dans l'ombre revient quasiment à ne pas exister.
" Quelle énergie vous avez ! " lui avait-on dit si fréquemment, ce qui la faisait sourire d'aise la plupart de temps. De l'énergie ? Non, plutôt un manque de considération pour elle-même, sa fatigue ou sa joie étant bien secondaires face à cette revanche à prendre, à ce Moi qui en voulait toujours plus, l'éloignant de ce qui pourtant était sa recherche initiale, l'amour.
Les enfants, lui répondit Pierre, sont bien plus proches de l'essentiel que les adultes.
Aucun chemin initiatique, aucune descente en soi, aucune véritable transformation ne peut s'effectuer dans la joie, puisqu'il faut détruire ce que notre ego a construit.
Il y a ceux que l'on aime d'instinct, dont on aime tout, du sombre au clair, de l'odeur à la peau, des paroles aux silences, et puis il y a ceux dont on s'accommode.
Car évidemment aucune personne, aucun lieu,aucun travail n est idéal.
Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez et vos désirs profonds de changement, il vous faut d abord apprendre à faire avec ce que vous avez.
Mais certains se rendent compte qu'"avoir" n'est pas une fin en soi, qu'il y a "être" indépendamment du matériel. L'homme est plus que la somme des possessions il a une conscience.
Le pire ennemi de l'homme c'est son égo. Le diable c'est l'égo.
Vous savez, vous vendez du bien être dans vos livres, mais la spiritualité n'a absolument rien à faire de votre bien-être individuel. Ça ne sert pas à gagner plus d'argent ou à être heureux en couple. La spiritualité a pour objet d'élever la conscience de chaque homme, afin d'élever la conscience de notre monde, de ramener les "égarés".
Il ne fallait pas avoir peur de la solitude car la solitude n’existait pas. Nous n’étions jamais seuls dans l’univers.
Ce n’est pas de cet amour-là dont je parle. D’ailleurs, je vous entends souvent employer le terme d’« âme sœur » lorsque vous évoquez l’amour, mais vous ne devriez pas ; je vous assure, c’est un peu ridicule. L’âme sœur, lorsque vous la trouvez — si vous la trouvez, parce que peu de personnes sur cette terre ont cette opportunité, ou parfois cette malchance — l’âme sœur, cela n’a rien à voir avec les bluettes qui sont servies dans vos émissions.
Comprendre, voilà ce que notre esprit essaye de faire lorsqu’il ne trouve pas de raison, lorsqu’il la perd. Nous voulons comprendre, trouver une logique, un sens pour mettre fin aux divagations de l’âme, à ce qui nous échappe. Longtemps, j’ai voulu comprendre, parfois avec acharnement. Ce n’est que lorsque j’ai cessé d’insister que tout est devenu clair.
Oui, je dois vous dire, l'âme existe, chaque corps a une âme et nous provenons tous de la même source. Comme le dit ce proverbe musulman : " Dans un jardin, les fleurs sont multiples mais l'eau est une." C'est ce que certains appellent Dieu, et d'autres Allah, mais la dénomination a peu d'importance au fond. Toutes les religions disent la même chose sous une forme différente.
Je voulais voir celui qui a écrit ce torchon. Je ne pensais pas qu'il aurait le visage d'un ange, mais si vous en avez le visage,vous n'en avais pas la plume.
[...] car la seule souffrance nous oblige à apprendre et à nous transformer. La joie nous fige, la souffrance nous anime, car nous cherchons à lui échapper et, par là même, nous transformons. Si vous envisagez chaque épreuve de votre vie comme un apprentissage, alors vous verrez qu'il n'y a plus d'épreuve, il n'y a que des leçons.
Il aurait suffi que j'écoute à l'intérieur de moi. Quand j'y parvenais, je savais précisément s'il allait venir me voir, ou pas. Mon coeur ne se trompait jamais, mais ma tête... Vouloir ne change rien. Toute notre vie, nous voulons. L'espoir entretient le feu de notre volonté, alors qu'il n'y a qu'une attitude qui soit juste, c'est d'accepter. Il faut avoir mon âge pour le comprendre.
Et puis là, il s'est produit quelque chose d'imperceptible et pourtant bien réel, le désespoir de la perte. La perte, l'immense perte, immensément terrible et son désespoir qui l'accompagne en cortège, et qui remplit mon corps contenant d'un liquide visqueux.