Sally Green

- Gras cils ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Gracile. Petite, délicate, gracieuse.
- ah oui, une demi-portion quoi.

Mieux vaut sacrifier un jupon que ta réputation.

Les monstres ne m'ont jamais fait peur. Au contraire, je rêvais de les affronter. Je voulais désespérément prouver ma valeur.

Les gens méprisent, rabaissent ou ignorent les femmes.
Mais lorsque je représente mon pays,
je ne suis plus une femme : je suis une nation,
un peuple et une reine.

Il existe une sainte trinité qui attire inexorablement les masses. L'ennui, la curiosité et la soif de sang. Et cette dernière est la plus puissante des trois.

On ne peut pas se battre qu'à coups de mots, votre Altesse. Les paroles non suivies d'actions ont cela en commun avec la danse : elles sont belles mais inefficaces.

Je le suis déjà. Je suis venue ici accompagnée de Boris, répliqua Catherine en contenant sa fureur. Je l’ai fait entrer dans le palais royal, lui et ses cinquante assassins. Si le roi meurt, on m’accusera. Les gens penseront que je faisais partie du complot. J’ai eu beau gagner les faveurs de la foule, je les perdrai encore plus vite si la Pitorie entre en guerre contre mon père. Nous devant rejoindre Tzsayn. Il n’y a qu’à ses côtés que nous seront en sécurité.

You can’t fight with words alone, Your Highness. Words without actions are like dancing - pretty but ineffectual.

Les hommes et le pouvoir. Ils n'en avaient jamais assez et en était complètement dépendants.

- Et vous êtes qui, déjà ?
- Je m’appelle Catherine. La princesse Catherine, jadis du Brégant et désormais de Pitorie.
- Ah, oui. Faut que je vous fasse la révérence, c’est ça ?
- En théorie, oui. Mais je t’en dispense. Je ne suis moi-même pas vraiment friande de courbettes.
- Et votre père ? C’est le roi du Brégant, alors ?
- En effet.
- Celui qui est cruel, il paraît.
- C’est le surnom qu’on lui donne et la réputation qu’on lui prête.
- Bah. On ne choisit pas sa famille, comme on dit.

Oh, non, mon cher petit, répond-elle en me souriant. C'est bien plus lugubre que cela. Nous avons besoin de ton âme.

-Tant de logements vides... c'est un crime de ne pas les occuper, non? Disons qu'on maximise la sous-exploitation des ressources, exactement comme ces voitures, que les gens laissent traîner partout.
-J'imagine que tu ne demande jamais l'autorisation de "maximiser".

« Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé. »

Il est différent des autres arbres, un peu moins vieux, un peu moins grand, mais couvert d'atroces cicatrices.

Elle enchaîne avec des coups d'un autre genre : coups de poignards, coups de feu, et dois l’arrêter avant qu'elle n'essaie de me pendre.

Des gens meurent a à chaque instant, Nathan. C'est une effroyable manie, chez eux, et tout ce que pourras tenter n'y changera rien.

La vie, la mort...Tout ce système est pourris, de toute façon.

-Et alors quoi ? Ça fait de moi un héros plutôt qu'un assassin psychopathe ?
-Tu n'es ni un psychopathe ni un assassin. Tu n'es ni mauvais ni pervers. Tu te retrouves malgré toi embrigadé dans un conflit sanglant qui te rend malade. Ce qui prouve que tu as toute ta raison.

J'ai dis ça, moi ? Quel puits de sagesse !

C'est bien lui, confirme-t-il à Greatorex. Mais tue-le quand-même, si tu veux.