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Citations de Sandrine Catalan-Massé (19)


Il n’y a pas de jour férié, de convalescence ou de deuil lorsqu’on est parent.
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L’amour, s’il est sincère, se donne sans demi-mesure, sans retenue.
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Je n'ai finalement jamais appliqué les consignes de mon psy qui me conseillait d'accepter mes angoisses. Tous les matins, je leur parle à voix haute :"écoutez, maintenant, je n'ai plus besoin de vous, vous pouvez partir ou rester, comme cela vous chante, en tout cas, vous ne me servez plus à rien.". Je les tiens à distance de cette manière. C'est une rigueur, une discipline que je m'impose tous les matins, au saut du lit, avant même de poser un pied par terre. Mises au pas, elles ont accepté peu à peu de laisser place à d'autres émotions plus agréables.
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Sur le trottoir, mes frêles jambes semblent vouloir me lâcher à tout instant. Ma tête tourne et mon pouls s’accélère. Au vue de ma démarche vague et hésitante, les passants se retournent sur mon passage. La rage contre César me revigore subitement. J’ai faim ! J’ai besoin de manger un morceau de Mont d’Or. Après, je chercherai mon mari...
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Le chemin est long pour ceux qui ont été maltraités par la vie, mais tu vas trouver ta voie.
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- Je ne peux même pas aller à la boulangerie toute seule acheter un pain au chocolat. Je n'avance pas d'un pas.
- Et si vous preniez ce qui vous arrive comme une occasion de sortir de votre zone de confort, d'aller voir plus loin ce que vous êtes, de vérifier ce que vous avez dans le ventre. Certains événements même douloureux peuvent nous aider à progresser. Ne cherchez pas à les fuir mais acceptez de les traverser. Cela fait partie de la vie.
- Sortir, ça non ! J'en serais bien incapable ! j'aimerais bien vous y voir. Vous y croyez vraiment ?
- Ce n'est pas en moi qu'il faut croire, mais en vous, Stella.
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Mon Joseph, il y a tellement de choses que je n'ai pas eu le temps de te dire, tellement de choses que je n'ai pas eu le temps de t'apprendre......................Tu ne vas certainement pas me croire, mon amour, mais le chagrin que tu éprouves à l'idée de ne plus me voir disparaîtra un jour. Tu vas pleurer, Joseph, longtemps, souvent. Mais un jour, ce gros nuage au-dessus de toi se dissipera. Et tu en sortiras grandi et fort. Ta blessure est toute fraîche, elle te ronge comme l'acidité des quelques gouttes d'un citron qu'on aurait déversées dessus. Mais bientôt, une croûte se formera, et tu la regarderas avec tendresse, la frôleras avec ton doigt, tu penseras à nous et tu n'auras plus mal. La blessure, c'est ce qui nous est arrivé, mn pauvre Joseph, et la croûte qui se formera bientôt sera ta résilience.
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Je suis contente de l’avoir connu et d’avoir pu croiser son doux sourire, qu’il m’a offert sans retenue. Ses yeux chargés d’éclats d’étoile avaient le don d’ensoleiller mes journées les plus sombres.
S’il n’avait pas été mon fils, je l’aurais choisi comme ami. C’est certain. Il a cette douceur infinie qu’ont les gens foncièrement bons.
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Par moments, il me tient la main, m’inonde sans raison de baisers quand je m’y attends le moins. Je donnerais dix ans de ma vie pour que cela ne s’arrête jamais. Je l’aime tant ! Mais je contiens mes élans pour ne pas l’étouffer avec tant d’amour. Je me contente de le prendre dans mes bras lorsqu’il décide de s’y réfugier, alors que je voudrais le dévorer à tout instant.
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Avez-vous déjà imaginé comment vous diriez au revoir à quelqu’un que vous aimez ? Qu’une petite voix vous susurre à l’oreille : « C’est la dernière fois que tu vois cette personne » ?
Je ne sais pas si je fondrais en larmes, si je m’agripperais à la personne pour la retenir encore un peu. Est-ce que je lui avouerais tout ce que je n’ai pas pu lui dire ? Que je l’aime, que c’était bien de l’avoir connue ? Est-ce que je lui parlerais de ma peur d’être abandonnée, de me retrouver seule ? Partirais-je dans une colère indescriptible ? Je n’en savais rien. Jusqu’à aujourd’hui. Ces choses-là, il n’est pas possible de les programmer à l’avance. Il faut les vivre.
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Côtoyer des êtres humains sans même avoir besoin de leur parler : c’est la définition du nirvana pour moi. Il suffit de prendre un air concentré, un peu mystique et d’acquiescer d’un léger sourire de temps en temps pour témoigner de sa totale plénitude.
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Et si vous preniez ce qui vous arrive comme une occasion de sortir de votre zone de confort, d'aller voir plus loin ce que vous êtes, de vérifier ce que vous avez dans le ventre. Certains évènements même douloureux peuvent nous aider à progresser. Ne cherchez pas à les fuir mais acceptez de les traverser. Cela fait partie de la vie.
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« La porte se referme sur lui dans un claquement assourdissant. Torchon à la main, je reste figée plusieurs secondes d’affilés, les jambes tremblantes. Mon petit monde est parti! Je me sens comme un avion qui aurait traversé un trou d’air. Comme tous les matins, le silence se répand dans l’immense appartement et me plonge dans un profond état de tristesse. Je ne m’y habitue pas. Je ne m’y habituerai jamais. Ma famille s’en va vivre sa vie à l’extérieur : toute la journée, ils vont rire, pleurer, se mettre en colère, avoir peur et aimer. Tandis que moi, je reste enfermée vivante entre les quatre murs de cette prison dorée. Toute seule, toute la journée. Comme tous les jours. »
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Tu ne vas certainement pas me croire, mon amour, mais le chagrin que tu éprouves à l'idée de ne plus me voir disparaîtra un jour. Tu vas pleurer, Joseph, longtemps, souvent. Mais un jour, ce gros nuage au-dessus de toi se dissipera. Et tu en sortiras grandi et fort. Mais bientôt, une croûte se formera, et tu la regardera avec tendresse, la frôlera avec ton doigt, tu penseras à nous et tu n'auras plus mal. La croûte qui se formera sera ta résilience.
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Mon Joseph, mon rayon de soleil, ce petit bonhomme aux cheveux châtain clair et aux yeux noisette, illumine ma vie depuis dix ans. Dès que je l'aperçois, une partie de mon cœur, qui n'appartient qu'à lui, s'ouvre et se met à battre avec force.
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Je suis habituée aux entrées en matière de Lucile qui sont… pour le moins fracassantes. Inutile de relancer. Ma présence et mon regard suspendu à ses lèvres lui suffisent. Lucile fait le reste. Capable de parler non-stop, elle ne semble pas avoir besoin qu’on lui donne la réplique. Moi, j’adore ses histoires qui ont le don de me faire vibrer. C’est sûrement sa manière unique de raconter qui me séduit. Elle bouge, mime, décrit les moindres détails, tout en occupant généreusement l’espace. Une véritable pièce de théâtre dans mon salon ! J’ai une amie formidable qui plonge à bras ouverts dans la vie et me ramène gratuitement à la maison le récit de ses mille et une aventures. C’est un nouveau concept du spectacle vivant à elle seule, cette fille.
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Nos réveils familiaux ressemblent à ceux d’une caserne militaire. Mes chaussons à peine enfilés, la tête encore embrumée, les cheveux en bataille, je me dirige en amazone vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner de la garnison. Tels des tirs de lance-roquettes, César, Camille et Gaspard déboulent à ma suite dans le couloir. À peine le temps de me faire un bisou, Camille file à la salle de bains, tandis que Gaspard se barricade aux toilettes en m’assaillant de questions.
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Ma tête tourne, tout tourne et semble irréel, je connais par cœur cette impression de flotter au-dessus de mon corps, comme si j’observais le spectacle de ma propre vie. Je ne parviens pas à prononcer un mot. Mes lèvres tremblantes s’entrouvrent et se referment, comme par réflexe. Je tombe à terre et pousse un long cri d’animal blessé.
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« Je poursuis mon chemin en descendant vers le Carré Sainte-Anne et ses ruelles anciennes. Le bas de ma robe s’emballe, mes pas sont emportés par l’inclinaison de la route. Tout mon corps est libre, respire et s’abandonne au rythme imposé par la pente. Je vais au hasard. Auparavant, marcher sans avoir de but m’était impossible. Marcher tout court m’était impossible. Je devais me fixer une mission pour oublier l’espace terrifiant à traverser ou le regard des gens que je croisais. Je n’étais jamais dans l’instant, toujours dans le but à atteindre. »
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