Citations de Sara Wolf (180)
Le play-boy de l’université de Mountford prépare des toasts au sucre décorés de smileys... si les gens savaient ça.
Il y a beaucoup de choses que je supporte : la faim dans le monde, les épidémies, mes cheveux au réveil, la fin inévitable de notre civilisation, mais me détester n’en fait pas partie.
Malgré leur haine et leur méfiance, les humains savent si bien créer la beauté.
— Quand, Beatrix, prendras-tu le temps d'être heureuse ?
Il n'évite jamais les gens, Beatrix. Au contraire. Il les affronte. Mais pour une raison qui m'échappe, il fait tout pour te croiser le moins possible.
Mon père ne va pas très bien. Il est dépressif. Mes recherches m'ont appris que ce n'était pas sa faute. C'est le cerveau qui fonctionne comme ça. Quoi qu'il arrive, il reste mon père. Quoi qu'il arrive, je suis sa fille.
Je dois faire tout ce que je peux pour l'aider à aller mieux : c'est ça, former une famille. Ça veut dire soutenir quelqu'un, le défendre, faire de son mieux pour lui.
Un poème et du chocolat une fois par an, ce n'est pas de l'amour.
L'amour, c'est un sacrifice. J'ai l'intention de beaucoup sacrifier.
C’était une chose d’être distraite comme la dernière fois, mais me tromper ? Ça ne me ressemblait pas. Tout le monde s’est tourné vers moi. Il y a eu des murmures, des rires. Fitz a relevé la tête. Il n’avait plus du tout l’air endormi. Il semblait surpris. J’ai croisé son regard avant de détourner les yeux.
. Il déteste la flagornerie, mais il a un faible pour les gens qui connaissent leurs limites et veulent les dépasser. Alors vous pouvez lui demander de vous donner des cours particuliers.
J’accumulais aussi les livres dans une énorme bibliothèque ; les préférés de mon enfance à côté de mes nouveaux coups de cœur. Comme un écureuil qui fait ses réserves pour l’hiver, je collectionnais des figurines, des tee-shirts de groupes, la toute dernière parution de fantasy… Tout ce qui concernait mes obsessions. Mais surtout des livres.
Maman a toujours dit qu’avec mes cheveux brun aux reflets gris, comme un renard argenté, c’était surtout à lui que je ressemblais. Nous avions les mêmes yeux bleu pâle, un peu trop grands pour notre visage carré. Les siens étaient souvent rouges et humides.
Quand j’avais déposé ma candidature, je savais que c’était un lycée de riches, mais je n’avais pas conscience à quel point. J’avais été aveuglée par le niveau de l’enseignement et le pourcentage d’élèves reçus dans de très grandes universités. Contrairement à la plupart de mes camarades, je savais exactement ce que j’attendais du lycée : l’accès à la meilleure fac. Je ne voulais pas m’inscrire à des clubs ou aller à des soirées. Je voulais de bonnes notes et me tirer aussi vite que possible.
Ce qui intimidait le plus les gens, c’était que rien ne semblait pouvoir le faire vaciller, pas même une tornade. Il y avait quelque chose d’immuable et d’effrayant dans son port de tête, ses larges épaules.
L’université est une opportunité qui ne se présente pas deux fois dans la vie. Une opportunité qui coûte cher.
D’une façon générale, les gens n’apprécient pas trop d’être comparés à des machines sans âme.
D’une façon générale, les gens n’apprécient pas trop d’être comparés à des machines sans âme.
On ne plaisante pas avec Ranik Mason. Sauf si on est une fille. Et même dans ce cas, on plaisante avec modération. Je frémis. Je ressens toujours une pression imaginaire sur ma jupe là où M. Mathers a posé sa main. Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Je me doutais qu’il m’aimait bien, mais pas de cette façon. J’ai toujours fait confiance à mes professeurs. J’arrive à vraiment échanger avec eux. Bien plus qu’avec ceux de mon âge, qui me trouvent « coincée » et « difficile ». Le corps enseignant est mon repère, mon roc, le groupe au sein duquel j’étais acceptée pour celle que je suis vraiment. Et maintenant, il s’est brisé.
Il n’y a rien de mal à être une intello coincée.
La seule façon pour moi de coucher avec quelqu’un serait de commencer par apprécier cette personne et d’entamer ensuite une relation au sein de laquelle elle et moi nous apprécierions mutuellement. Donc, tu ne peux pas m’apprécier. Parce que ce serait le premier pas pour coucher avec moi.
- Je... Je vais bien.
Je pose une main sur mon estomac pour lui faire passer un message.
Dis, tu pourrais attendre qu'on soit seuls avant d'évacuer ce délicieux burrito, s'il te plait ? Merci, la Patronne de l’étage du Dessus.
J'ai adoré lire ce livre! Maintenant on attend la suite!!
Quelqu'un a une idée de sa date de sortie en France ??