Citations de Sara Wolf (180)
Il ne renonce pas. Que les dieux l'emportent, pourquoi ne renonce-t-il pas ? N'ai-je pas été assez claire ? Que faut-il pour qu'il comprenne qu'il est mieux sans moi ? C'est un prince, je suis une Sang-coeur ! Le monde entier lui tend les bras ; moi, il ne me reste que des regrets.
– Je suis toi, dit-il. Nous chantons ensemble et nos larmes sont les mêmes. Mon sang est le tien. C'est un jamais-adieu.
- Tu es vraiment drôle, Will, fais-je en riant. La clé que tu as pulvérisée était un faux. Je n'en reviens pas que tu m'aies crue assez stupide pour n'en avoir qu'une. J'ai inséré la vraie quand tu as verrouillé la porte. Combien d'heures il leur faudra pour trouver tous les sales trucs que tu as faits dans ton ordinateur, d'après toi ? Probablement moins qu'il ne t'en faudra pour voir le lever du soleil.
-Non ! Non !
Je crois que c'est de cela qu'est fait l'espoir : ce n'est pas une lumière, ce n'est pas un bon sentiment comme dans les films de Disney. C'est avancer quand tout espoir est perdu. Quand tout est perdu, quand on ne peut plus faire un pas de plus, mais que l'on choisit de continuer quand même. C'est ça, l'espoir. C'est ce qui reste lorsqu'on ne peut rien faire d'autre.
Alors je vais continuer d'espérer.
J'ai éte ma pire ennemie pendant très longtemps sans pouvoir rien faire pour arrêter ça. Pourquoi n'ai-je pas pu m'en empêcher à l'époque ? Pourquoi n'ai-je pas réussi à reprendre le contrôle ?
La réponse me vient aussitôt, comme la chute d'une mauvaise blague : j'avais tellement mal, à l'époque, que je n'ai plus rien contrôle du tout. L'Isis qui avait le contrôle s'était laissée faire du mal. Je ne me faisais plus confiance, je comprends maintenant, avec du recul. C'est pour ça que j'ai été aussi loin : pour ne rien assumer de mes actes. Je ne voulais pas me retrouver confrontée à eux ni assumer le fait que j'avais vraiment merdé en accordant ma confiance à Sans-Nom. Alors j'ai laissé mon coté sombre prendre le dessus, pour me punir moi-même.
Le pire, ce n'est pas la chute. C'est l’atterrissage.
- Ça n'a rien de rassurant, ai-je protesté.
Enfin, il y a Wolf. Il a enseigné à mon cœur comment battre comme un coup de tonnerre, un orage qui fait trembler les fenêtres.
Il m'a appris que j'avais le droit de brûler. Que le feu n'est pas une destruction, il laisse aussi place aux toutes petites pousses qui attendent de grandir.
"L'amour, c'est un sacrifice. J'ai l'intention de beaucoup sacrifier."
Quoi qu’il arrive, que je rentre à Lakecrest ou pas, je n’abandonnerai jamais. Je crois que c’est de cela qu’est fait l’espoir : ce n’est pas une lumière, ce n’est pas un bon sentiment comme dans les films de Disney. C’est avancer quand tout espoir est perdu. Quand tout est perdu, quand on ne peut plus faire un pas de plus, mais que l’on choisit de continuer quand même ? C’est ça, l’espoir. C’est ce qui reste lorsqu’on ne peut rien faire d’autre.
C’est pas parce qu’ils sont riches que tu dois leur obéir !
Le Dr Mernich s’éclaircit la voix.
-Isis, vous êtes…
-Un jour, j’arrêterai de penser à voix haute et ce jour sera vraiment triste pour l’humanité. Et plus calme, aussi.
J'en suis arrivée à la conclusion très originale que quitter la maison craint. Personne n'est jamais arrivé à une conclusion pareille dans toute l'histoire de l'humanité. Personne à part moi. Mais je suis spéciale.
Avec un peu chance, ça le fera rire et vous vous marrerez ensemble. Mais j’en doute, car Théo a un balai dans le cul de la taille de l’Empire State Building et toi tu ne sais pas trop t’amuser.
Le play-boy de l’université de Mountford prépare des toast au sucre décorés de smileys… Si les gens savaient ça.
Je pivote vers lui en arborant mon plus radieux sourire.
-Je préférerais rester ici, si ça te va.
Je n’ai pas le temps de faire un pas que Ranik m’a plaquée contre l’arbre le plus proche, ses lèvres brulantes contre mon cou. Il couvre de baisers chaque centimètre de ma peau. Mais lorsqu’il cherche ma bouche, je détourne le visage et lui souris.
-S’il te plait, Alice, râle-t-il. Laisse-moi t’embrasser.
-Tu viens de le faire, je réponds d’une voix chantante, hors d’haleine.
Il tourne ma tête vers lui et m’embrasse si fort que j’en ai presque mal.
Jack m'attrape le poignet pour me forcer à me rasseoir, mais au lieu de m'effondrer sur le banc, j'atterris sur ses genoux. Je pousse un cri avant de changer aussitôt de place.
-Pfiou ! On a frôlé la cultastrophe ! Ha, ha ! Je suis hilarante.
- Écoute, c'est bon, fait-elle en souriant. Je te suis vraiment reconnaissante d'avoir sauvé ma mère. C'est la seule raison pour laquelle je ne t'ai pas frappé. Tu restes loin de moi, je reste loin de toi, on continue notre bonhomme de chemin chacun de notre côté. Ça te va?
Mon ventre se serre. Non, ça ne me va pas. C'est même la dernière chose dont j'ai envie.
- Donc, tu fuis? C'est ça, ta solution? Je fais partie de ton passé, Isis. Tu as fui Will Cavanaugh, mais tu ne pourras pas fuir éternellement. Tu ne résoudras rien de cette façon, parce que tu ne seras jamais en paix.
Elle recule, voûte le dos puis se redresse et me regarde de travers en entendant ce nom.
- Qu'est-ce que tu penses savoir de moi, exactement?
- Tu ne peux pas m'effacer de ta vie comme tu l'as fait avec ce salaud. Je ne suis pas comme lui. Ne me traite pas comme ça.
- Tu me détestes, me dit-elle d'un ton maussade. Il me déteste. Je préfère virer de ma vie tous ceux qui me détestent.
-On ne s’habitue jamais à se retrouver dans un donuts géant, je declare en désignant la machine, qui bipe d’excitation.
Il faut s'attendre à récolter quelques blessures quand on s'attaque à un iceberg comme Jack Hunter.
1- Estimer le niveau de menace réelle
2- Cerner ses points faibles
3- Les exploiter
4- Gagner la guerre