Citations de Sara Wolf (180)
- Je ne peux plus te croire.
- Alors, ne e crois pas ! Ne me fais pas confiance. Et ne fait plus jamais confiance à personne ! C'est bien comme ça que tu vois les choses, n'est-ce pas ? Comme ça que tu vis, depuis trois ans. Ca a l'air de très bien te convenir, ne change rien ! rugit-il
- Allons-y. Allons l'interroger.
Un rire moqueur monte dans ma gorge.
- L'interroger ? C'est un peu léger, tu ne trouves pas ? Je serais plutôt pour la transpercer avec des tisons chauffés à blanc, tu vois...
Wren me sourit d'un air satisfait, puis nous fonçons dans le couloir, laissant Jack et Kayla en tête à tête.
Et une dernière peur. Peur de sa conviction qu'elle n'aimera plus jamais. Ce qu'elle était belle dans ce haut ! Et comme elle a paru triste quand elle a essayé de se persuader que je ne pensais pas ce que je disais...
J'ai peur de ce que je commence à éprouver.
Parce que je n'ai rien ressenti de tel pour personne depuis très longtemps.
Je ne pourrais sans doute pas lui prouver que la bonté règne encore dans ce monde. Mais je pourrais peut-être la faire sourire.
Elle rejoue notre premier échange. Je souris. Avery passe devant nous pile à ce moment-là. Kayla l'aperçoit, mais elle ne court pas la rejoindre, cette fois. Elle reste à papoter avec moi.
- Je... Je vais bien.
Je pose une main sur mon estomac pour lui faire passer un message.
Dis, tu pourrais attendre qu'on soit seuls avant d'évacuer ce délicieux burrito, s'il te plait ? Merci, la Patronne de l'Etage du Dessus.
Cette entrevue c'est mille fois mieux passée que la précédente - elle le lui a tendu, et il lui a adressé un signe de la tête. En revanche, ses lèvres n'ont pas paru former les mots : "excuse-moi". Donc nous sommes toujours en guerre - ce qui m'enchante assez.
Les choses cassées fonctionnent quand même
Pour toujours comme dans la terre-foyer ? Pour toujours comme les lunes dans nos rêves ?
Les « peut-être », je commence à l’apprendre, contiennent plus de regrets que les absolus, bien plus de tristesse que certains oui ou non. Oui et non indiquent une fin et un début. Mais « peut-être » s’accroche, flotte à la frontière, présent sans être accompli.
Pour une fois, Madame, je vous le demande : soyez aussi généreuse envers vous que vous l'êtes envers tout le monde.
Les mots sont morts sur ses lèvres.
C'est la crainte de ce qui se tapit dans l'ombre qui nous terrifie, pas l'ombre elle-même.
-Madame, fait-il d’une voix traînante. Vous avez l’appétit d’un cheval.
-Et vous, la face d’un cheval. Tout est donc pour le mieux.
Qu’est-ce qu’elle attend de moi ?
Je n’ai rien à lui donner. Je ne peux plus rien donner à personne. Mon cœur est vide, brisé, inutile.
-Salut.
-Salut, je lui réponds en crachant délicatement de la viande sur le dallage du patio.
-Pas de maillot de bain ? me demande-t-il.
-J’ai laissé le mien chez moi, sur Mars.
-C’est pour ça que je n’ai pas pu m’empêcher de te remarquer ? Parce que tu es une extraterrestre ?
-Ou alors, ou alors... et c’est juste une théorie délirante, c’est parce que je suis tout simplement la plus sexy de toutes les personnes réunies ici, je suggère.
Ne vis que de la façon qui te rend heureuse. Si tu n’es pas heureuse, quitte ton amant. Si tu n’est pas heureuse, quitte ton boulot. Si tu n’es pas heureuse , fais tout pour l’être. Parce qu’il n’y a que toi qui puisses t’apporter le bonheur dans la vie.
Généralement, les gens disent que ce n’est pas grave quand les choses sont trop difficiles à exprimer.
Les branches appellent dans la nuit ceux qui écoutent dans leur sommeil.
— Les loups mangent les lapins, est intervenue Jackie hilare.
— Pas si les lapins sont assez intelligents pour se cacher. Tout le monde sait qu'il faut éviter les loups, ou ils vous pourrissent la vie.