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Critiques de Sarah Pearse (109)
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Le sanatorium

Ce thriller s'est choisi un cadre cinq étoiles : un hôtel de luxe isolé dans les Alpes suisses, rendu totalement inaccessible par une tempête de neige exceptionnellement violente. Rajouté à cela un architecte disparu quelques années auparavant sans laisser de trace et une mystérieuse pièce renfermant les archives du temps où le bâtiment était un sanatorium. Et puis des meurtres aux corps mutilés alors que le police ne peut venir enquêter sur place ... Réjouissants ingrédients pour les amateurs de huis-clos ( j'en suis ! ), à défaut d'être neufs.



Sauf que rien ne fonctionne. J'ai eu l'impression de lire un mauvais scénario fast food, sans envergure, dont l'existence n'était justifié que pour se vendre à Netflix. Les rebondissements sont téléguidés ou peu crédibles, jusqu'au mobile du tueur qui semble « petit » au vu des tortures disproportionnées auxquelles il s'adonne, affublé d'un improbable masque à gaz ( sûrement très cinégénique au demeurent ). Comme si Agatha Christie écrivant un Hercule Poirot s'était laissée distraire par un jeu vidéo type Resident Evil. On n'y croit pas, jusqu'au final «  bizarre » car il laisse deviner une suite alors que le roman est plutôt vendu comme un one-shot.



Mais ce qui a le plus gêné ma lecture, c'est son héroïne que j'ai trouvé absolument insupportable dans ses surréactions. A peine un pied dans l'hôtel qu'elle s'effraie du moindre brin de vent et porte qui claque ... alors que moi je ne frissonnais de rien, l'auteure insistant lourdement sur le fait que je devais être terrorisée puisque l'héroïne l'était et que c'était écrit. Elin, c'est une policière qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire, tombe dans tous les pièges mais s'en sort car elle a trouvé l'application FindYourIPhone. L'auteure ne nous épargne pas ses déductions lumineuses sous forme d'apartés intérieures en italique du style «  il a été tué, c'est donc un meurtre ». Son compagnon n'est guère mieux, il ne la croit jamais, toujours là pour lui dire qu'elle est parano et que tout va bien. Et son frère, froid comme un glaçon, il faudrait que ce soit un suspect car Elin est persuadée qu'il a tué leur petit frère lors de leur enfance ...



Bref, ce thriller n'était pas pour moi même si parfois, j'ai trouvé du réconfort en riant ( un peu ) du ridicule de certaines situations.
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Le sanatorium

Tout avait bien commencé entre "Le Sanatorium" et moi...



Un ancien établissement de soin, adossé à la montagne, on n'y vient en funiculaire, la route est souvent coupée pour cause de grosse tempête (avalanches). Transformé en hôtel de luxe, son architecte a disparu.quelques années auparavant.

Mais pour l'heure, Elin et son petit ami Will s'apprêtent à y fêter les fiançailles du frère d'Elin, avec Laure qui travaille dans cet hôtel.



Entre Elin et son frère, ce n'est pas le grand amour, Elin pense qu'il a une responsabilité dans l'accident qui a causé la mort de leur petit-frère...

Entre Elin est son petit- ami, c'est un peu tendu, Will , voudrait aménager avec elle, au bout de trois ans de liaison.

Entre Elin et son métier d'inspectrice de police en Angleterre, c'est tendu aussi, elle est en congé longue durée et ne sait pas si elle pourra reprendre. Elin ne va pas fort et souffre officiellement d'asthme, et en vérité d'attaques de panique suite à un passé chargé (comme tout flic de la littérature qui se respecte, j'ai envie de dire...).

Pas vraiment la meilleure flic , pour gérer un meurtre, hors de son pays, dans un huis-clos glaçant ; cet hôtel étant coupé du reste du monde.





Au début le décor me séduit, mais très vite , comment croire que, dans cet hôtel ,seule une poignée de personnages soit présentée au lecteur, les autres n'étant même pas des silhouettes-témoins floues. Ils n'existent pas, l'auteur n'en parlera jamais.

Très vite, les rapports entre les personnages m'agacent. Soupçons sur le frère, ex meilleure amie perdue de vue ,ils ont tous des problèmes et Elin les accumule.

Très vite lle nombre de "méchants" au km2, me saoule : c'est trop facile et pas crédible.

La fin ne l'est pas non plus.



Les dernières lignes laissent présumer d'une suite, je ne pense pas poursuivre.

C'est dommage , le décor était époustouflant, l'auteure n'en joue pas assez.

C'est dommage , j'aime beaucoup les huis-clos, mais là ,"même pas peur" ! Un peu au début, juste une légére oppression, et puis ça a fait pchittt...
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Le nid

Si je m'étais souvenue du nom de l'autrice et du fait que je n'avais pas aimé le Sanatorium, son premier roman, je n'aurais pas lu Le Nid.... c'est une suite, un tome 2.

On prend les mêmes et on recommence. La même héroine, les mêmes particularités, les mêmes défauts..

Comme dans le Sanatorium, on est dans un endroit isolé, ou les secours ont du mal à arriver, d'ailleurs, ils n'arrivent pas ! On est encore dans de l'hôtellerie de luxe, dessinée par Will, architecte et compagnon du personnage principal, l'inspectrice Elin, qui a des problèmes, les mêmes que dans le tome 1.

D'ailleurs, comme dans le premier de l'auteure, TOUS les personnages ont des problèmes : traumatismes infantiles, difficultés à s'engager, deuil, famille compliquée et non impliquée dans les problèmes, jalousie, vengeance ruminée depuis des années... Et c'est indigeste. L'auteure voulant créer un maximum de suspens en oublie d'être simple et cohérente, et crédible... Un tel paquet de névrosés au m2, malhonnêtes ou tueurs , ça fait gloubiboulga...

" Il y a quelque chose de malsain ici. " est une phrase qui revient un peu trop souvent .



Trois soeurs et une cousine voulant renouer des liens familiaux distendus se rendent à Lumen, un centre de vacances sur la côte sud du Devon, en Angleterre, avec deux de leurs compagnons, Au dernier moment, l'une d'elle annule son séjour à cause de son travail. On comprend très vite que ces dernières ont un max de problèmes et beaucoup de tension , de non-dits entre elles.

Quand survient le premier cadavre dans ce décor idyllique...

(D'ailleurs, on a davantage l'impression d'être dans un sud très sud (! ) plutot qu'en Angleterre, mais passons... ).

Elin est appelée sur les lieux pour enquêter. A ce crime vient s'ajouter une ambiance mystérieuse , l'île servait autrefois de camp de vacances pour des adolescents, qui ont été maltraités. Will ,son compagnon, joue gros sur ce coup, ce chantier devait être une totale réussite et sa soeur dirige le complexe hôtelier, on comprend qu'ils ont un lien avec le passé de l'ile.

Elin doit elle aussi prouver à sa supérieure hiérarchique qu'elle est capable de mener à nouveau une enquête, elle a des traumatismes...

( Anna , la supérieure a quasiment le même prénom qu'un des personnages principaux , Hanna, c'est balot...)

Bref, chacun est perturbé, traumatisé, ne s'entend pas avec les autres ou ne les comprend pas, lutte contre un passé traumatisant , vit un deuil, une trahisson, des problèmes de communication dans le couple.



Le tout est artificiel, et on ne m'y reprendra plus avec cette auteure dont la recette semble être : un lieu perché et isolé + des meurtres et une enquêtrice bordeline ( mais qui assure quand même )!

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Le sanatorium

Elin ne va pas bien . Policière britannique en arrêt de travail, elle rejoint son frère Isaac qui se fiance dans un hôtel perché dans les montagnes au dessus de Crans Montana. Leurs relations sont tendues depuis la mort des années auparavant de leur autre frère Sam.



Dans une ambiance météo apocalyptique,des disparitions étranges ne vont pas tarder à se manifester. Elin va tenter de reconstituer le puzzle , tout en affrontant son passé.



Ok pour le suspens et sans surprise , cela se lit très bien ; on déroule l’énigme qui est sans répit et le décor planté par l'auteur contribue au malaise ambiant.

On sera plus dubitatif sur les personnages , peu fouillés, dont les actes paraissent parfois pour le moins étranges et déconnectés du peu de personnalité qu'on leur connait.

L'auteure a exploité vers la fin du livre deux thèmes fort intéressants mais tombés de nulle part à la fin de l'intrigue, comme un tour de magie. Pourquoi ne nous y a t elle pas amenés de façon plus intuitive ? Dommage , cela aurait donné au livre une autre envergure.

Cela reste une lecture finalement sans surprise pour le genre.
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Le sanatorium

J’aime les histoires où l’intrigue se déroule dans un endroit isolé et où généralement, une tempête survient, ce qui empêche toute communication et toute forme de secours entre ce lieu isolé et la ville la plus proche.

Ici, nous allons passer quelques temps en Suisse dans un ancien sanatorium transformé en hôtel de luxe.

Elin, policière en arrêt maladie et son compagnon Will, anglais tous les deux, ont été invité à venir y fêter les fiançailles de son frère, avec lequel elle a des rapports difficiles depuis un drame familial.

Premier reproche, justement des drames, il y en a eu beaucoup dans la vie des protagonistes principaux, des deuils essentiellement, mais aussi pas mal de secrets et cela fait qu’au bout d’un moment, ce n’est plus très crédible.

J’ai bien aimé l’atmosphère oppressante du lieu, on ressent bien le malaise éprouvé par Elin dans cet hôtel tout en verre, minimaliste et aussi froid que la neige.

Très rapidement, on va être confronté à une disparition et des morts et Elin, seule policière disponible, va devoir enquêter, malgré sa santé défaillante.

Ce qui m’a le plus gêné c’est que j’ai cru choisir un roman « one shot » avec une vraie fin, alors que la fin appelle clairement à une suite, et ça, ça m’agace quand ce n’est pas signalé, j’ai l’impression de m’être fait avoir.

Sinon, il y a du suspense, mais tout est trop exagéré, Elin est trop démolie par sa vie personnelle et son travail, son compagnon est trop compréhensif, son frère est trop froid, les indices sont trop variés, les secrets ainsi que les méchants sont trop nombreux et trop différents les uns des autres pour que l’histoire principale soit crédible….

Un thriller qui était prometteur et qui se lit vite, mais que je vais oublier rapidement et je n’ai finalement même pas envie de lire la suite pour connaître le fin mot de l’histoire, cette dernière étant trop complexe et embrouillée pour que j’y crois.
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Le sanatorium

Une fois de plus, bravo pour la couverture qui nous mène directement dans l'ambiance. Sarah Pearce n'a pas lésiné sur les ingrédients, ils y sont tous : sanatorium transformé en hôtel de luxe perdu dans les montagnes, tempête de neige, hôtel rendu inaccessible, plus aucun moyen de s'y rendre ou de s'en aller, meurtres et disparitions. Puisqu'on ne peut partir de l'hôtel, nous voilà donc coincé pour 450 pages. Elin, inspectrice de police en arrêt longue durée venue à l'hôtel pour des raisons bien particulières, va se retrouver en charge de l'enquête.

Rien de révolutionnaire ni dans l'histoire ni dans l'écriture mais malgré tout c'est un roman qui se lit bien et je n'ai jamais été tentée de sauter des pages, voilà un indice plaisir. Toutefois il y a un peu trop de rebondissements à mon goût, il y en a tant qu'on s'y attend et on ne se laisse plus "rouler dans la neige" comme au début. Dommage, la surenchère est rarement salutaire.

La fin laisse perplexe.
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Le sanatorium

On a ici affaire à un produit de grande consommation, fabriqué à partir d’un certain nombre de poncifs de la littérature policière ou d’horreur. On n’y trouve pas un gramme de nouveauté ni d’originalité. Tout est parfaitement prévisible, tous les rebondissements ont déjà été vus mille fois et l’intrigue du type huis clos imposé par la tempête dans un lieu au passé sinistre est d’un tel lieu commun qu’elle ne peut surprendre que des lecteurs novices. Si vous pensez avoir deviné l’identité de l’assassin à la moitié du bouquin, rassurez-vous, vous aurez raison. Au demeurant, comme l’auteur ne s’est pas donnée la peine d’aller au delà des quatre suspects potentiels, dont un parfaitement improbable si l’on réfléchit deux secondes, le traditionnel jeu des fausses pistes ne va pas loin.

Il n’y a pas non plus le moindre gramme de littérature là dedans. La prose est fonctionnelle et efficace, mais sans aucune trouvaille de langage, et à la dixième fois en trente pages qu’on lit que l’héroïne est prise d’un frisson de terreur (alors que pour l’instant il ne s’est rien passé), on grince un peu des dents. Les personnages sont caricaturaux et là encore déjà exploités jusqu’à l’usure. On a la flic, en congé maladie, traumatisée par les blessures de son passé et qui fonce sans réfléchir dans tous les pièges possibles.(c’est elle qui a des frissons de terreur). Le frère de la flic, qu’elle soupçonne des pires avanies, et qui est évidemment affublé d’un comportement malsain et manipulateur. La fiancée de la soeur, ex amie d’enfance de la flic, qui cache tout un tas de choses. Un hôtelier / promoteur immobilier mégalomane et sa soeur frustrée. Et une réceptionniste bizarre. Ah oui et le compagnon de la flic qui passe son temps à lui expliquer qu’elle se fait des idées et qu’elle devrait se reposer vu son état. Et comme personnages, à part deux futurs cadavres, c’est a peu près tout.

Si on passe avec indulgence sur ces gros défauts, l’expérience de lecture n’est pas désagréable, du moins jusqu’au vingt dernières pages. Hélas l’explication de l’énigme est assez bancale et l’auteur n’arrive ni à bien expliquer les motivations du tueur / de la tueuse (pour laisser le suspense, heinh) ni même à dénouer tous les fils qu’elle a tissé. Elle rajoute un épilogue censé être terrifiant, dans la droite tradition des films d’horreur quand on nous montre que non tout cela est loin d’être fini, mais qui est juste ridicule.



Ok c’est un premier roman mais ce que je me demande c’est à quoi cela sert d’écrire un truc qui est un copier-collé de thèmes déjà surexploités, et en plus de le faire assez mal.



Dernier point : le traducteur est celui des romans autrement plus estimables d’Ambrose Parry et je soupçonne que ce qu’il y a de mieux dans le livre, la prose rythmée et crédible, vient de lui.



Mon conseil : si vous êtes un lecteur novice en histoire de huis clos, vous pourrez prendre un certain plaisir à ce texte. Pour les autres, passez votre chemin et ne perdez pas de temps
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Le nid

Des retrouvailles insulaires et pour renouer des liens tournent au cauchemar sous un fond de vengeance.

L’île de la faucheuse

Jo a organisé des retrouvailles sur l’île de la faucheuse en vue de « renouer » des liens entre son petit ami Seth, sa sœur Hana, sa cousine Maya, et Caleb. Perturbée par le décès accidentel de son petit ami Liam, Hanna éprouve déjà beaucoup de réticences à ce voyage, mais elle le regrette encore plus quand elle apprend que son autre sœur Bea y sera absente.

Mais justement, le lendemain de leur arrivée, le séjour est gâché avec la découverte du cadavre de Bea au pied d’une falaise de l’île. Est-ce un accident ? Pourquoi et comment a-t-elle rejoint le groupe finalement ?

Elin, l’enquêtrice missionnée sur les lieux vite découvrir que ce cadavre n’est que le début d’une histoire macabre longue de plusieurs décennies.

MON AVIS.

Férue de huis clos, et de retrouvailles, j’ai foncé sur ce roman, même en me doutant bien que ce genre de réunions dissimule toujours des non-dits un peu glauques. Le synopsis m’attirait, mais en plus le nom de l’auteure ne m’était pas inconnu.



Maintenant, le mystère règne sur l’île avec une ambiance malsaine des occupants, appuyé d’une nature surabondante, récalcitrante et désordonnée. En tout cas, le contexte morbide est bien présent, car l’ile recèle un sombre passé d’enfants morts, disparus ou torturés… Cependant, la littérature, notamment pour les thrillers a surexploitée l’idée du cadre insulaire. Et ici, la recette n’y déroge pas en voulant booster le degré de stress pour l’intrigue, mais dommage, l’originalité manque. La tempête, les secours inaccessibles,… trop prévisibles deviennent banals dans ce genre de livres à suspens.



Les protagonistes forment une soupe d’adultes qui marinent dans leurs séquelles psychologiques nées dans leur adolescence pour la plupart... suite sur le site :
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Le sanatorium

Un cliché par page (ou presque) dans ce roman dont la couverture et le huis clos m’avaient interpellée…

L’intrigue, aux lourdes ficelles, l’héroïne, Elin, qui surréagit en permanence, traîne un mal être auquel on ne comprend rien, l’ambiance « huis clos » qui est bien loin d’un Shining (n’est pas S. King qui veut) m’ont tenu à distance de cette histoire que j’ai abandonné à la 200ème page…
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Le sanatorium

Un huis clos dans un hôtel qui était anciennement un sanatorium.

Suite à une tempête de neige, une poignée de personnages se retrouvent coincés dans cet hôtel de luxe isolé en haute montagne, dans les Alpes Suisses. Des disparitions, des corps mutilés, plusieurs coupables potentiels, il est vrai que l’on finit par soupçonner tout le monde lors de l’enquête menée par Elin.

Toutefois, cette dernière s’avère souvent pénible, ses quêtes personnelles, son caractère, ses pensées, son mode de fonctionnement ont pu rendre ma lecture fastidieuse. Ce fut le bémol pour moi de ce roman et sachant qu’il s’agit du personnage principal… c’est dommage mais le livre peut plaire aux amateurs du genre qui arriveront à s’attacher à elle.

Personnellement j’en sors mitigée alors que je me faisais une joie car il avait tout pour me plaire.
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Le sanatorium

Lors de sa sortie en grand format l’année dernière, j’ai tout de suite été attirée par sa couverture et son résumé…un sanatorium abandonnée, en montagne, il ne m’en faut pas plus pour me harponner. Mais très vite, il y a eu deux sortes de retour…les très négatifs et les très positifs…vu qu’à l’époque j’ étais en plein déménagement et j’avais un manque de temps flagrant…j’ai passé mon tour.



Cette année, le voilà en poche, et la curiosité a été la plus forte. Alors je fais partie de quelle team?



La team : mais quel gâchis !!!



L’idée générale du bouquin, qui vous sera révélée uniquement sur les dernière pages est bonne, il y avait matière à faire vraiment une histoire incroyable, avec une construction passé / présent pour découvrir ce sanatorium.



Bon déjà, je vous le dis, il n’y a pas de construction où l’on voyage dans le passé du sanatorium….déception ultime.



Notre personnage principal : Elin…je n’ai rien compris sur ce personnage qui trimballe un trauma du passé, un trauma récent de son boulot…qui se retrouve à enquêter sur la disparition de son amie et sur son trauma d’enfance…c’est très brouillon et son cheminement plutôt confus. Quand au dénouement , je ne suis pas vraiment pas convaincue.



Dans les critiques mis en avant sur la quatrième de couverture vous pouvez lire « thriller gothique »…NON !!!! Jamais de la vie c’est un thriller gothique. Un « air de shining »….même pas de loin et de dos .



BREF…UN THRILLER SURCOTÉ
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Le sanatorium

Il est bien rare que je mette une note aussi basse pour un livre... je suis d'autant plus déçue que je l'ai reçu dans le cadre de la dernière masse critique "mauvais genres" et que je l'avais identifié quand j'avais préparé ma sélection... Comme d'autres lecteurs, je me suis "fait avoir" par la première de couverture et la référence à "Shining"... je me disais que ce serait une lecture bien sympa pour démarrer les vacances, je me voyais déjà confortablement installée avec un plaid et un thé...

Hélas, cette lecture a été un calvaire, à plusieurs reprises je me suis posé la question de l'intérêt de poursuivre... ce qui ne m'arrive jamais pour un thriller. L'héroïne est absolument insupportable, ses réactions et prises de décisions sont tout à fait incohérentes, pour ne pas dire stupides (j'ai eu parfois la réminiscence du sketch de Bigard parodiant les films d'horreur : "on fait deux groupes de deux", "on fait deux groupes de un" ! ). Mais je n'accablerai pas un personnage d'encre et de papier, le problème vient de l'écriture de l'auteur qui pense faire monter la mayonnaise du suspense à grand renfort d'écriture en italique ou de déductions renversantes du type "s'il me ment, c'est qu'il cache quelque chose" ! La psychologie des personnages n'est pas du tout cohérente, on a l'impression de lire des phrases toute faites qu'on a déjà lues dans d'autres romans et qu'il suffit de les agencer pour construire un personnage. Du reste, les mensonges et révélations finales tombent à plat car on a lâché l'affaire depuis un moment... ce qui m'a fait tenir, c'était la perspective d'écrire cette critique :)

Merci quand même à Babelio et au Livre de Poche, je choisirai mieux la prochaine fois !

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Le sanatorium

Thriller prometteur sur la 4e de couverture.

Je sors de cette lecture que j’ai trouvé difficile tant je n’arrivais pas à entrer dans le roman. J’ai fait l’effort de le terminer car il s’agit d’une lecture commune même le dénouement ne m’intéressait plus. Je me moquais de savoir qui était le responsable de ces meurtres avec mutilations.

Je tiens aussi à écrire quelques mots à propos du personnage principal : Elin… Elle est usante et elle parvient à faire rimer « lecture » avec « torture ».
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Le sanatorium

Je voyais passer Le sanatorium sur le Bookstagram anglophone depuis quelques temps, alors j'ai été très contente de le voir débarquer en France. Pourtant, lorsque les premières critiques sont arrivées, j'ai été un peu refroidie car la plupart d'entre elles n'étaient pas particulièrement positives. C'est donc dans cet état d'esprit (pas vraiment idéal) que j'ai commencé ma lecture.



Et effectivement, au début je n'étais pas emballée. Elin est invitée à la fête de fiançailles de son frère Isaac, qui a lieu dans un superbe hôtel suisse, un ancien sanatorium rénové depuis peu. Tout de suite, elle n'est pas à l'aise dans ce lieu où tant de malades ont séjourné. Son intuition lui donne raison puisque peu de temps après son arrivée, Laure, la fiancée de son frère, disparaît et un cadavre est trouvé. En tant qu'inspectrice, Elin se retrouve à devoir mener l'enquête alors qu'une tempête coupe l'hôtel du reste du monde.



Clairement, j'ai un problème avec les personnages de ce livre. Avant que l'enquête ne se mette en place, Elin se montre mollassonne. Inintéressante. On sent qu'il lui est arrivé des choses pour justifier son attitude mais vu qu'on ignore quoi, elle est simplement énervante. Son compagnon, Will, n'est pas mieux. On se demande pourquoi il est en couple avec elle puisque même lui semble exaspéré par Elin et sa méfiance. Si j'ai fini par me faire au personnage d'Elin, ça n'a pas été le cas avec Will dont les réflexions m'ont agacée pendant une bonne partie du livre.



L'enquête en elle-même est intéressante et j'ai eu envie de comprendre ce qui se cachait derrière cette série de meurtres brutaux, visiblement liés à l'histoire du bâtiment. Bien que les réactions d'Elin ne soient pas toujours très logique (et qu'elle soit très naïve), j'ai pris plaisir à la suivre dans sa quête de vérité. Le cadre du livre est bien choisi, il fait ressentir le côté huis clos et l'angoisse des personnages qui grimpe au fil des heures. Malheureusement, l'explication finale ne m'a pas vraiment convaincue.



Une lecture agréable donc, mais sans plus. La fin laisse présager une suite et effectivement, j'ai vu que l'autrice allait sortir un autre livre en reprenant le même personnage principal. Toutefois, ce premier tome ne m'a pas captivée, aussi je ne compte pas lire cette suite.
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Le sanatorium

UN HUIS-CLOS SYMPATHIQUE ! ❄



Un ancien sanatorium transformé en hôtel de luxe en plein coeur des montagnes suisses. Elin, qui a mis en pause sa carrière de policière et son compagnon Will ont été invités à fêter les fiançailles de son frère de la jeune femme sur place. Suite à un drame familial, ils entretiennent des rapports très tendus. Quelques jours après leur arrivée, alors que la tempête fait rage, Laure, la fiancée disparaît, puis une autre femme est retrouvée morte. Ils se retrouvent coupés de toute possibilité d'aide extérieure alors qu'un tueur rôde...



Qu'on se le dise: un huis clos en pleine montagne, au coeur d'une tempête de neige, voilà un thriller qui sur le papier avait tout pour me plaire !



J'ai beaucoup aimé l'ambiance lugubre qui se dégage des lieux. L'ancien santorium, le géant de verre, au style épuré au coeur de la montagne forme comme un personnage à part entière. Une bâtisse au passé chargé de souvenirs, les fantômes des anciens patient planent, dont certains n'auraient visiblement jamais dû y séjourner.



Elin va devoir affronter ses traumatismes passés et prendre en main l'enquête. Parce que oui, il y a urgence, ils sont en danger, seuls au coeur des montagnes... Son parcours de vie et la façon dont elle tente d'affronter ses démons sont intéressants.



Un thriller avec des chapitres courts, qui se dévore pour une lecture sans prise de tête. Je ne me suis pas ennuyée, mais il m'a manqué un peu de crédibilité, j'ai trouvé que l'intrigue dans son ensemble manquait de solidité. Et finalement, je n'ai pas été aussi angoissée que ça ! 🤷‍♀️

Quand à la fin, certains aspects m'ont plu... et d'autres beaucoup moins... Impossible de vous en dire plus, je vous laisse découvrir ça par vous-même ! 🤐



Qu'en avez vous pensé? Envie de passer un petit séjour au sanatorium? 😘

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Le sanatorium

Aujourd'hui je vous parle du roman de Sarah Pearse : Le Sanatorium. Quoi de mieux qu'un huis clos en pleine montagne Suisse pendant qu'une tempête frappe un hôtel ? Lorsque Marion l'a proposé en lecture (merci Marion !), j'ai directement été attirée par la couverture énigmatique et angoissante. La présentation qui en a été faite m'a convaincue. Dans ce thriller psychologique, le début du récit commence dans une atmosphère lugubre et vous met directement en condition. Nous faisons la connaissance d'Elin qui se rend avec son fiancé Will en Suisse pour rejoindre son frère Isaac qui se fiance. Seulement, entre le frère et la sœur, il y a des non-dits, un malaise. Lorsque Laure, la fiancée d'Isaac se volatilise, Élin éveille ses sens de flic. Au fil des premiers chapitres, nous en apprenons plus sur les personnages et découvrons des personnalités bien distinctes qui se fondent parfaitement dans le décor que plante l'autrice avec détails et minuties. Je me suis très vite laissée emportée par le récit, voyant les chapitres (courts) défilés devant mes yeux. Sarah Pearse développe l'enquête en y mélangeant la psychologie des personnages, faisant douter le lecteur pendant un très long moment, menant sa barque avec facilité. Lorsque l'hôtel doit être évacué, les événements s'accélèrent et tout basculent. Le Sanatorium est le premier roman de l'autrice et je dois bien avouée que j'ai passé un excellent moment de lecture. Dans les huis clos, j'ai toujours la crainte de m'ennuyer et je suis ravie que ce ne soit pas le cas avec ce thriller. L'éditeur n'a pas de craintes à le dire : Le Sanatorium rappel Shining de King. Et je vous le confirme ! J'ai adoré l'angoisse et le suspens qui se dégage de cette lecture, la froideur de certains personnages et l'enquête très bien ficelée. Même si j'avais ma petite idée sur le coupable, j'admets volontiers que la fin du roman reste agréablement surprenante !

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Le nid

Un thriller ni bon, ni mauvais.

Il fait le job, du suspense, des personnages qui pourraient tous être coupables. Dommage qu'ils soient si fades.

Par contre, beaucoup trop d'incohérences.

Surtout ne faite pas comme moi, vérifiez que c'est un tome 2.... plusieurs références que ce n'ai pas compris par rapport au personnage d'Elin.
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Le sanatorium

Quelle déception !!!



Pourtant la quatrième était prometteuse ! Un huis clos dans un décor sinistre : un ancien sanatorium perché dans les montagnes suisses transformé en hôtel de luxe. Un cadre somptueux dans un écrin de neige, pourtant l'un des fondateurs de l'hôtel est porté disparu... et on ne retrouve jamais sa trace.

Quelques années plus tard, Elin et son petit ami Will s'apprêtent à fêter les fiançailles du frère d'Elin dans ce palace. Problème Laure, la fiancée disparait mystérieusement... et suite à une avalanche, l'hotel est coupé du monde. Des corps sont retrouvés, Elin se voit donc dépêcher pour enquêter.



Si sur le papier tous les éléments sont là pour nous faire vivre un thriller haute tension, amis lecteurs, passez votre chemin. C'est un scénario alambiqué, long, qui met du temps à se mettre en place sans réussir à captiver le lecteur. La fin nous laisse de marbre tant l'attente était longue. Il vaut mieux directement se réorienter sur un bon Stephen King, à la fin c'est sur, pas de déception !
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Le sanatorium

Le décor : un ancien Sanatorium transformé en hôtel de luxe à Crans Montana dans les Alpes Suisse. Un lieu isolé et difficile d'accès.

C'est là qu' Elin Warner, lieutenant de police britannique en arrêt maladie, est invité par son frère pour ses fiançailles.

Elin souffre d'anxiété et de stress post-traumatique, Elin ne sait pas trop où elle en est, Elin est fragile, elle panique souvent et sa relation avec son frère est très compliquée.

Déco ultramoderne, atmosphère glaciale du décor : il va y avoir des disparitions, des meurtres et l'hôtel se retrouvant coupé du monde suite à une avalanche, c'est Elin qui va enquêter.

Ce livre fait 533 pages et malgré les chapitres très courts, ce fut une lecture très laborieuse pour moi. J'ai eu l'impression de tourner en rond dans cette histoire, j'ai trouvé peu d'épaisseur aux personnages et Elin, m'a beaucoup agacée. J'ai même eu l'impression de lire une parodie de thriller avec les déductions renversantes de l'enquêtrice, en italique dans le texte : "Pourquoi ment-il? Elin devine la réponse. S'il ment, c'est qu'il cache quelque chose." Il y en a plusieurs dans le même style...

Bref, j'ai failli abandonner plusieurs fois, mais ai quand même poursuivi pour connaitre le fin mot de l'histoire. Et devinez quoi, la fin indique clairement qu'il va y avoir une suite. Ce sera sans moi.
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Le sanatorium

Ecris dans un huis clos, j'ai adoré LE SANATORIUM de Sarah Pearse.

Un véritable thriller psychologique angoissant où le suspense est garanti jusqu'au dénouement final.



Manipulations machiavéliques, faux-semblants et mensonges rythment cette aventure palpitante pleine de surprises et de rebondissements.



Un véritable page turner, cette histoire est très bien menée et construite à la perfection. L'enquête est ficelée avec finesse.



Une belle réussite.
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Le sanatorium

L'ancien sanatorium transformé en hôtel s'appelle :

L'Aiguille
Le Pic
Le Piton
Le Sommet

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