Imaginez un auteur qui déciderait de prendre tous les clichés de la fantaisie YA. Puis il les mélangerait bien. Et enfin il en ferait un livre... Pour les tourner en dérision de mains de maître! Eh bien, vous obtenez l’anti magicien! Un roman qui bouge et qui fait rire!
Le personnage principal est très attachant, son évolution intéressante et sa psychologique à la fois réaliste et profonde. C’est rare que j’aime autant un protagoniste en fantaisie, surtout dans le YA... Trop parfaits, trop lisses ou au contraire trop tête brûlée j’ai souvent du mal. Ici l’équilibre est bien trouvé entre héros et anti-héros. Tout en restant droit dans ces bottes Kellen fait son chemin comme il peut.
Les personnages secondaires n’ont rien à lui envier... Sauf peut-être un brin de politesse!!
Que ceux qui ne supporte pas les mots crus et les répliques bien senties passent leur chemin! Sans virer dans le trop vulgaire, deux des acolytes de notre héros ont la langue bien pendue!
Point original et agréable aussi, pas de palabre sentimentaux interminables, pas de tourtillonage de cœur... Kellen n’est pas Roméo. Ce roman n’est pas une romance! Pour ceux qui en ont marre du cliché du héros qui sauve sa belle ou de la paysanne qui se révèle et épouse le prince... Vous trouverez ici votre bonheur!
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Falcio Val Mond et ses amis Kest et Brasti sont des anciens Manteaux de Gloire, magistrats au service du Roi ils étaient chargés de battre la campagne et de faire appliquer la justice du roi partout ou ils passaient, par la force si il le fallait, ils étaient donc de valeureux guerriers qui sortaient leur lame assez souvent.
Mais les Ducs n'ont pas appréciés ce changement apporté par leur jeune Roi, ils havaient l'habitude depuis des années d'être libre de commettre toutes les exactions qu'ils voulaient car l'ancien Roi était corrompu et mauvais. Ils font donc une coalition et attaquent la capitale, faisant tomber le Roi, mais le Roi à négocié un accord avec les ducs avant de se rendre : ils devaient laisser les Manteaux partir sains et saufs. Depuis cet événement les Manteaux de Gloire sont vu comme des traîtres ayant abandonné leur Roi et leurs principes et sont condamnés à jouer les garde du corps pour des caravanes ou à mendier.
Lors d'une mission de routine Falco et ses amis tombent dans un piège et voient mourir l'homme dont ils avaient la responsabilité, bien sur les soupçons tombent tout de suite vers eux, et ils doivent s'enfuir car tout le duché les à condamnés à l'avance ...
Franchement j'aime beaucoup l'univers, les champions, dieux et autres, ça change de ce qu'on a l'habitude de lire.
En général j'ai beaucoup aimé ce livre même j'attendais des choses qui ne se sont pas produites, par exemple j'adorais l'humour des premiers chapitres, mais très rapidement on le "perd" et on passe quasiment tout le livre dans une ambiance beaucoup plus sombre et une lutte de chaque instant.
Le scénario est très sympathique, j'ai trouvé quel'alternance des flash back était bien réussie et que les événements étaient bien amenés !
Après ce n'est pas un oneshot, et même si l'histoire est "finie" dans le sens ou le livre à une vrai fin, on sens qu'on a juste gratté la surface de l'univers, il y a encore plein de questions sur le background qui sont posée et j'ai vraiment hâte de savoir la suite !
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"Les Manteaux de Gloire" (Traitor's Blade en version originale) est mon premier roman de fantasy de cape et d'épée. C'est l'histoire de Falcio val Mond, un homme qui, deux fois au cours de sa vie, a perdu ce qu'il avait de plus cher : sa femme, puis son roi. Un homme qui durant toute son enfance rêvait de devenir un Manteau de Gloire, ces magistrats légendaires qui ne peuplaient plus que les histoires des troubadours. Un homme qui erre dans un monde corrompu avec ses deux fidèles amis et qui a le fol espoir de ramener un jour la justice en ces terres de violences.
Si j'ai été assez perplexe au début par la description minutieuse de chacun des combats mais également de la majorité des stratégies et analyses de situation de Falcio, je dois avouer que j'ai vite accroché à ce choix dans la narration. Les termes techniques rendent la visualisation de ces séquences légèrement ardue au début mais une fois habitué on se prend moins la tête et tant pis si notre imagination ne colle pas exactement à la réalité des mouvements décrits. En tout cas, j'ai eu l'impression que ces descriptions explicitaient la difficulté des combats . Ces calculs tactiques nous montrent que ce n'est pas si facile de surmonter les épreuves posaient par le récit.
L'histoire oscille régulièrement entre présent et passé, le second alimentant le premier. Le passage de l'un à l'autre n'est jamais dû hasard et lève, au fur et à mesure, le voile sur la situation actuelle des personnages et de leur environnement. On ne s'ennuie jamais mais j'ai tout de même une préférence pour toute la partie centrale du roman, en d'autres termes la séquence complète à Rijou (de l'entrée dans la ville au départ). Le début et la fin du roman m'ont un peu moins enthousiasmé, moins tenu en haleine. D'ailleurs, la fin m'a quelque peu déçu par son twist trop brutal, concis et classique. L'auteur prend vraiment le temps de nous faire vivre chaque instant au cœur de Rijou alors qu'en dehors les évènements s'accélèrent trop à mon goût.
Un roman au carrefour de plusieurs genres que l'on prend plaisir à lire d'un bout à l'autre. Un style à la fois technique et cinématographique permettant une assez bonne visualisation de l'action. Une intrigue générale (tentative des ducs de prendre le trône) un chouïa moins intéressante que celle concernant la protection d'Aline dans Rijou. Cette dernière offre plus de suspense et d'émotions que le reste. Des personnages attachants mais un peu trop effacés pour certains dès lors qu'ils quittent le champ de vision de Falcio.
En jetant un œil sur le site officiel de Sebastian de Castell, j'ai eu la confirmation qu'une suite intitulée "Knight's Shadow" était en cours de parution outre-Atlantique. Je serais certainement au rendez-vous pour sa parution en français ne serait-ce que pour parcourir un peu plus longtemps ce royaume souillé par la corruption.
Je remercie Babelio et les éditions Bragelonne pour cette agréable découverte.
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Moi aussi, j'ai cru qu'on allait suivre les affres d'un ado qui entre à l'école et déploie des trésors d'intelligence pour tenter de cacher son manque de magie. Bah non. C'est beaucoup plus travaillé. On y parle notamment de secrets de famille, de politique (intérieure et extérieure), de mensonges. Et les personnages secondaires, bien loin de se satisfaire de cet épithète, volent souvent la vedette : toujours le bon mot, la petite plaisanterie, la punchline qui te met au tapis. Furia remet carrément en cause toutes les certitudes de Kelen, le poussant à se questionner sur le sens réel de la magie. Rakis, quand à lui, profère toutes sorte d'insultes plus drôles les unes que les autres.
Kelen est un jeune homme en plein questionnement, intelligent, certes, mais par dessus tout persévérant, un Joe-la-débrouille plein d'esprit et de courage, McGyver de la fantasy. Donc plutôt qu'une montée en puissance du protagoniste, on est plutôt sur une prise de conscience des manigances, des mensonges et des injustices. Une série qui promet d'être riche en thématiques, des personnages hauts en couleur, un contrepied par rapport aux publications actuelles... je dis go !
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Vous connaissez la saga de l'Anti magicien de Sébastien De Castell ? L'auteur nous a concocté un prequel autour du personnage de Furia, dans lequel on découvre son enfance plutôt rude et la multitude d'épreuves qu'elle a dû surmonter avant de trouver sa voie. C'est un tome sombre et singulier qui nous attend ici.
Furia n'a pas pu échapper à la barbarie. L'enfant a perdu tout ceux qui lui étaient proches. Son clan a été massacré, et ceux qui l'avaient recueillie aussi. Elle est ensuite kidnappée par un mage seigneur et son apprenti, qui lui tatouent le cou de sigils pour mieux la condamner à une vie de solitude et de misère...
On découvre une jeune héroïne persécutée et maudite à cause de ses origines. Une héroïne qui n'est pas épargnée et dont la malédiction pèse énormément sur ses pensées et ses choix de vie. Une héroïne tourmentée qui erre. Arrivera t-elle à se relever au prochain coup dur? Où pourrait-elle trouver un peu de lumière ? Ces questions hantent le lecteur, tout autant que le récit de ses mésaventures.
C'est une rencontre qui viendra transformer son destin et lui offrir un début d'équilibre. C'est très précisément ce qui fait de ce tome un bon et impitoyable roman d'apprentissage. Non sans peine, Furia tire des leçons de ces terribles et éprouvantes péripéties. J'en ai que plus apprécié le final qui ressemble à une promesse. Désormais, Furia sait où puiser sa force !
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Après trois tomes intense et rythmé, ce quatrième livre ne fait pas exception ! Dans ce livre, on va retrouver Kelen qui part à la recherche de L’abbaye d’Ebene. Et je dois dire que j’ai adoré retrouver Kelen et Rakis (ps : Rakis est le meilleur). De plus, pouvoir replonger de cette univers est un véritable plaisir que je prend. Cette fois, on va vraiment parler de l’ombre au noir dont Kelen est atteint et, au fur et à mesure, on va mieux comprendre la complexité de celle-ci. L’univers, les personnages, l’histoire et ce dangers constamment présent sont fascinant à lire. L’auteur a su créer un personnage principal fort, très rusé et modeste, peut-être un peu trop d’ailleurs, et on s’attache vite à lui et jamais je n’ai perdu cette attachement, c’est même le contraire. Alors, j’ai hâte de découvrir la suite et de pouvoir retrouver Kelen.
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Un tome 3 qui se laisse lire, sans être particulièrement novateur.
Il se lit vite et bien, l'histoire est prenante, le monde créé est vraiment original.
L'auteur arrive sans aucun mal à ajouter à chaque tome une petite parcelle de magie tout en gardant la cohérence avec ce qu'il a précédemment écrit.
La pensée argosi est tout aussi intéressante.
Je regrette juste qu'avec un tel potentiel, l'intrigue principale de cet univers soit "4 peuples qui vont s'affronter pour voir qui a la plus grosse". On a vu plus original...
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Ce livre m’a beaucoup plu… car il m’a vraiment beaucoup surprise ! Même si je lis assez peu de Fantasy, je m’attendais quand même à un héros qui démarre mal dans la vie mais qui finirait par développer l’un ou l’autre talent propre à son monde, mais non, on n’a rien de tout ça. Le titre nous le laisse pourtant entendre, que c’est un anti-héros, et le synopsis est suffisamment évasif pour laisser croire à tout et n’importe quoi, si bien qu’on s’embarque sans trop savoir, mais on a la vague attente de se retrouver dans un récit assez classique de la Fantasy, avec son monde propre et ses héros particuliers, et pourtant…
Peu à peu nos illusions s’envolent, car le héros restera « anti » du début à la fin : il va de catastrophe en déboire, c’est une chaîne sans fin chapitre après chapitre, et on se demande chaque fois comment il va pouvoir rebondir… Autant le dire, on s’en doute : comme ce anti-héros est bel et bien notre héros – ou du moins notre personnage principal – il trouve toujours l’une ou l’autre échappatoire, souvent de façon très improbable. En tout cas, il finit toujours par aller au-delà de ce qu’on attendait, même si ce n’est pas toujours « s’en sortir » en fait. Mais c’est aussi bien plus que ça…
Ah ! c’est difficile d’expliquer mon ressenti sans spoiler. Pour tout dire, au début j’étais carrément agacée ! Tout au long des premiers chapitres et des vaines tentatives de Kelen, ce fameux (anti)héros très anti-magicien, d’exprimer sa magie, cette magie dont il devrait être doté, lui qui vient d’une des familles de magiciens les plus puissants, mais qui lui échappe encore et encore ; bref, je me disais que ce n’était pas possible, que ça allait effectivement sortir – et tant qu’à faire, de façon spectaculaire et inattendue, mais forcément il devait se passer "quelque chose" !... et effectivement il se passait quelque chose, mais jamais ce que l’on attendait, encore moins ce que l’on espérait, et on finit par désespérer pour Kelen, à se dire qu’il n’est vraiment rien de plus qu’un anti-héros devenu par hasard personnage principal sous la plume d’un auteur farfelu… et pourtant non ! Peu à peu les choses s’emboîtent, peu à peu les choses font sens, et on devine même certains petits éléments avant qu’ils soient tout à fait révélés.
Tout cela se déroule dans un monde particulier, à mon sens extrêmement bien travaillé ; il ne se dévoile que petit à petit, mais chaque fois de façon suffisante, si bien qu’on s’en contente sans avoir besoin de plus ou, pour le dire autrement : on ne se rend compte de la complexité de ce monde que plus tard, quand un nouvel élément qu’on n’attendait pas, et qui modifie pourtant notre perception des choses, est révélé… Oui : ces révélations sont distillées au compte-gouttes, et retournent à chaque fois toutes les certitudes que Kelen (et le lecteur) pouvait tenir pour acquises…
Il y a bien quelques clichés çà et là, récurrents à ce genre de monde : les méchants le sont dès le début, à la grosse louche, et quelles que soient les révélations, ils n’évoluent guère et leurs réactions sont carrément prévisibles. Ce sont bien sûr eux les magouilleurs dans les histoires politiques propres à l’univers créé, et leur credo est le pouvoir pour le pouvoir, bien plus que le pouvoir au service de leurs concitoyens / pour un monde meilleur… C’est surtout effarant que de se dire que, en fait, c’est très réaliste, comme dans notre vrai monde bien réel !
Expliquée ainsi, cette histoire a l’air bien compliquée… et elle l’est effectivement ! Par moments, j’hésite à le dire mais l’idée tourne en boucle dans ma tête donc tant pis, je lâche la bombe : cette histoire m’a fait penser au conflit israélo-palestinien… je ne vais pas développer davantage, lisez-le pour vous faire votre avis ; d’ailleurs, en réfléchissant un peu plus loin, ce roman pourrait se rapporter à n’importe quel conflit lié à la spoliation de terres ancestrales… mais les ancêtres de qui au juste ?... c’est bien là toute la question ou, plus exactement, l’une des nombreuses questions ; et dans de telles histoires, imaginaires ou hélas vraies, il semble n’y avoir ni vérité simple, ni entente possible.
Mais revenons à notre monde imaginaire : ce récit est aussi et surtout servi par une plume très fluide et bien un peu nerveuse, qui ne cesse de prendre le lecteur au dépourvu (comme son propre héros !), mais qui malgré tout se laisse lire avec une aisance déconcertante. Elle n’est pas exempte de traits d’humour : les réparties de Furia, cette étrangère aux dons particuliers (mais non magiques) qui semble s’être prise d’amitié pour Kelen, sont toujours piquantes et font mouche… même si les détenteurs du pouvoir ne s’en contentent jamais et cherchent à la rabaisser encore et encore. Quant à Rakis, le monstre chacureuil, qui se fera appeler « partenaire » (par opposition à toute notion d’animal de compagnie), il a un humour assez primaire mais tout à fait irrésistible, même dans les situations les plus périlleuses ; j’ai ri plusieurs fois lors de ses interventions ! Ces différents aspects rendent le récit beaucoup plus digeste que mon commentaire ;) , et font qu’on tourne les pages sans plus pouvoir arrêter.
Ce livre est un bouleversement constant du système de valeurs, de toute la vie d’un héros malgré lui, sans pouvoir magique dans un monde qui ne vit que de la magie, et affublé de deux compagnons que son monde méprise – l’une parce que c’est une étrangère qu’on ne parvient pas trop à identifier et dès lors que l’on soupçonne du pire, l’autre parce que c’est un animal qui a toujours revendiqué sa liberté par rapport aux hommes et autres magiciens. Et pourtant c’est avec eux qu’il chemine, bon gré mal gré, apprenant peu à peu qu’il y a des valeurs plus importantes que cette magie, sans laquelle on lui a pourtant toujours appris qu’il n’était rien – et notamment la question qui revient quelquefois : qu’est-ce qu’être un homme ou une femme, dans un monde dont le but ultime est d’être un mage ? Une ébauche de réponse est bien sûr donnée, à travers les actes que Kelen va poser, et qui ne peuvent qu’entraîner l’adhésion du lecteur, qui est en quelque sorte lui aussi invité à se poser la question...
Une vraie réussite, et pour une fois, je pense que je ne tarderai pas trop avant de m’attaquer au tome suivant.
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J’adore ! L’anti-magicien est une saga que je trouve surprenant. Et quand j’ai commencé le premier tome, je ne pensais pas que l’univers, les personnages et les problèmes me plairaient autant. À chaque fois que je tourne une page, j’ai toujours envie d’en tourner une autre, et une autre. L’auteur me captive. Je trouve que l’univers qu’il a créé est immersif et ses personnages sont très attachant. Ce troisième tome est pour moi celui qui est le mieux construit et qui va le plus loin au niveau de l’intrigue. J’ai adoré et j’ai très hâte de lire la suite.
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Incroyable ! L’auteur a créé un univers, un monde immense et, j’ai l’impression parfois, sans fin. Kelen devenu hors-la-loi se bat contre de nombreux ennemi avec ces deux acolytes, Furia et Rakis. Dans ce tome on découvre un autre royaume, des personnages hauts en couleurs et des mystères autour de l’ombre au noir. J’ai adoré comment l’auteur a développé les personnages, les principaux comme les secondaires. C’est un livre addictif et bourré d’action. Bref une suite qui surpasse le premier.
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Les combats de Kelen sont toujours aussi peu glorieux et même quand ils sont remportés, grâce à la ruse essentiellement, il y a toujours plus ou moins un détail qui tue. Kelen est le anti héros par excellence et pourtant il finit toujours par s’en sortir. Il est attachant même si il reste un éternel loser, il a une forme de panache. Sa modestie et son auto dérision nous le rende éminemment sympathique, de même sa constance à essayer d’être juste et de faire le bien. Rakis est lui aussi attachant d’une certaine manière, malgré son sale caractère et ses vices. Après il faut bien avouer qu’au bout de cinq tomes, même si on a plaisir à les retrouver, ces gimmicks sont parfois un peu répétitifs et lassants... Le duo est amoché plus souvent qu’à son tour, tant les ennemis de Kelen semblent innombrables, mais il finit toujours par s’en sortir par une pirouette. De même les échanges entre les deux protagonistes sont toujours aussi caustiques, le sale caractère du chacureuil étant souvent en cause. Du coup j’étais partagée entre la joie de retrouver ce qui m’a fait aimer cet univers, où à nouveau la connaissance d’un peuple et de ses coutumes est approfondie, et un brin de lassitude devant l’immuable, me disant que 6 tomes c’était peut-être trop finalement. Néanmoins je fais sans doute un peu ma difficile, car cela reste une très agréable lecture et l’imagination de l’auteur semble inépuisable.
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Alors que le tome 4 est déjà disponible, voilà seulement que je me lance, mais j’ai l’avantage que je ne dois pas attendre entre les tomes, ce qui n’aurait pas été le cas si j’avais lu ce premier tome au moment de sa sortie
Honnêtement, je me doutais que j’allais passer un très bon moment, mais j’étais très loin du compte, j’ai complètement perdu la notion du temps lorsque j’ai débuté ma lecture. En voyant le livre, on se dit : Oh une brique de presque 500 pages, mais vous savez quoi, les pages défilent à une de ces vitesse ! Cette saga est pour les plus jeunes, … eh bien j’assume totalement le fait que j’ai adoré ce premier opus, et que j’ai hâte de me plonger dans la suite aussi d’ailleurs !
Cependant, il faut bien que je vous avoue que ce n’était pas gagné dès le début, oh que non ! Le peuple de Jan’Tep est tellement méprisant et méprisable, que j’ai clairement eu peur. Mais lorsque j’ai appris à connaître Kelen, ce jeune garçon qui va avoir seize ans, j’ai changé d’avis, et honnêtement il est pour beaucoup dans le fait que je me suis plongée dans ma lecture, que je me suis enfermée dans ma bulle et que je n’ai plus lâché mon livre.
Que penseriez-vous d’un peuple qui ne vit que pour la magie, mais que si à l’âge de seize ans, vous n’avez, malheureusement pour vous, aucun sine d’une des sept magie, vous êtes relégué au rang de moins que rien, voir même d’esclave parfois ? Avouez qu’il y a de quoi ne pas avoir envie de côtoyer ce genre de peuple ! Ma petite lumière dans parmi les gens de ce peuple fut Kelen.
Sans magie, Kelen va devoir être ingénieux, et croyez-moi qu’il l’est, pour l’aider il aura à ses côtés Furia et Rakis. Rakis, oh mon dieu je l’ai adoré cet énergumène, à lui seul il vaut le détour ! Ce premier tome n’est déjà pas de tout repos, ne pensez pas l’ouvrir et vous la couler douce bien tranquillement dans votre sofa. Vous allez en voir de toutes es couleurs, vous allez trépigner d’impatience, vous allez adorer les réparties, et les rebondissements ne vous laisseront pas de répit.
Certes, c’est une saga censée être pour les plus jeunes, mais franchement, j’ai pris mon pied avec ce premier opus, et je compte bien le prendre à nouveau avec la suite !
J’aimerais également souligner que les couvertures de cette saga sont sublimes avec certains endroits en relief, mais il y a un travail formidable également à l’intérieur du livre avec des illustrations magnifiques.
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