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Critiques de Sebastien de Castell (299)
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L'anti-magicien, tome 1

L'anti-magicien est une série pour le moins étonnante. La couverture nous promet un roman fantastique et le titre son exact opposé... le pari est tenu car ce premier tome nous offre en effet une histoire peu conventionnelle sur la magie.



Car Kelen, notre héros, fait partie d'une des plus puissantes familles de magiciens de son clan, les Jan'Tep. Or, contrairement à sa petite soeur Shalla, aucune des six bandes de magie qui ornent son bras ne scintillent et son absence de pouvoirs magiques à 16 ans en fait jaser plus d'un. Bientôt, il le sait, il sera condamné à devenir un Shan'tep, un domestique au service de sa famille.

L'arrivée de Furia, une sans-magie pleine de ressources, va tout remettre en question : ce qu'il croyait savoir sur son monde, sur sa famille et surtout sur lui-même...



L'anti-magicien prend l'opposé exact de tout ce qu'on connait en histoire de magie, le héros devient ici "l'élève" d'une femme forte qui, si elle ne maîtrise pas un seul sortilège, sait très bien se débrouiller par elle-même, par la ruse ou par la force.

Le roman est surprenant et, s'il est un peu lent à se mettre en place, sait poser tous les jalons de cet univers complexe et nous intriguer suffisamment pour qu'on ait envie de savoir où vont se porter les pas de Kelen dans le deuxième volume.

Un premier tome plein de promesse que je vous encourage à lire si vous avez envie de lire une histoire où la magie n'est pas forcément synonyme d'émerveillement...
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L'anti-magicien, tome 1

Un roman très captivant et un univers assez original.



Sha'Tep, Ra'meth, Osia'Phest, l'ensemble des noms de personnages et de clans en présence, les descriptions géographiques bien que parcimonieuses, nous transportent dans un environnement qui n'est pas sans nous rappeler le désert égyptien.







Les rituels magiques extrêmement précis, liés au fer, à la soie, au feu, au sable, à l'ombre, au sang, à la braise et au souffle de ces peuples sédentaires imaginés par Sebastien De Castell, vivant autour d'une oasis, ajoutent également à l'invitation au voyage une sacrée vague d'onirisme.







Le titre nous interpelle forcément, "l'anti-magicien", à une époque littéraire où les magiciens ont le vent en poupe dans les romans jeunesse.







Kelen, 16 ans, le jeune héros de l'aventure, ne sera pas béni par leurs dieux.



Nous sommes dans une société tribale où le haut du panier se trouve dominé par la caste des magiciens.



C'est le niveau social le plus puissant, le plus digne, celui qui siégera pour faire les lois, les faire appliquer et défendre l'oasis.



Ceux qui se trouvent recalés aux épreuves pour devenir officiellement mages ou ceux et celles non doués de pouvoirs magiques seront relégués à des tâches et des métiers de servitude.



Nous sommes étonnés de la posture de l'oncle de Kelen qui du coup se trouve être le domestique de son propre frère et qui devra utiliser les formules de respect qui conviennent pour s'adresser à sa famille "maître".







Kelen craint de rater ses épreuves de mage et d'occuper ce statut, bien triste, nous le concédons un peu.



Pourquoi?



Car il arrive dans cet univers à certains élèves à l'aube des 16 ans de voir leurs capacités magiques décliner jusqu'à la source nulle, ce qui sera le cas pour Kelen.







Les débuts du roman nous embarquent très vite avec la première épreuve où Kelen, très fin et rusé, joue d'astuces pour contrer sa malchance magique.



Oui, cela nous met dans le bain et l'action devient excitante.



Nous nous poserons la question de ce mauvais sort (l'auteur est terrible) car Kelen est, nous le comprenons très vite, brillant, suffisamment intelligent pour retenir les formules magiques de façon consciencieuse, doué d'analyse stratégique pour anticiper les manoeuvres de l'adversaire, il est le mage presque idéal sauf qu'il n'aura plus de pouvoirs.



Au rage, au désespoir!







Des intrigues internes et externes à la société viendront pimenter l'histoire et Kelen aura son rôle à jouer, désigné par le destin tandis que certains le considérerons rapidement comme le veut la loi du clan comme un inférieur.



De nouvelles rencontres vont aussi enrichir (ou compliquer, selon le point de vue) ce nouveau point de départ pour Kelen.



La mystérieuse nomade joueuse de cartes Furia Perfax va lui enseigner à se servir d'autres atouts tout aussi efficace que la magie pour se défendre, ce qui pourrait passer pour une hérésie.



Le personnage a le franc parler et la parole libre, elle ne fait pas preuve de la déférence imposée par les règles des clans qu'elle croise et donne l'impression de voir un vrai potentiel chez Kelen.



Nous avons automatiquement envie de savoir.



Il y a l'idée même dans le personnage de Furia d'un drôle de libre arbitre que Kelen ne se permettait pas dans certaines mesures.



Elle sera une trouble fête dans le petit manège qui va s'installer dans le clan à la mort de leur prince et à la veille de l'élection du successeur.







Avec ce personnage, s'ouvrent des perspectives étonnantes pour le jeune personnage de Kelen et aussi pour les lecteurs, nous avons vraiment l'impression que, face à des problèmes insolubles un peu dictées par les règles de clans, s'offrent des solutions inattendues, faussement insignifiantes, qui peuvent soulever des montagnes.



C'est la porte sur une autre vision du monde pour Kelen qui ne voyait les choses que de la façon dont le clan les lui avait enseigné.



Et pour sauver son destin, il devra contourner, creuser la question pour mieux prendre plus tard le problème de front.



Que reste t-il lorsque le "Un pour Tous, Tous pour un" n'est qu'une illusion et que le "Un pour Tous, Tous pour la majorité" en laissera plus d'un sur la touche?



Et si la majorité de l'oasis prenait le mauvais chemin?







Le roman promettra de très bons rebondissements et des retournements de situations qui font accrocher les lecteurs ados, rien n'est défini dans le marbre par l'auteur.



Oui, rien n'est ni blanc ni noir dans cette aventure, avec l'ensemble des tribus, les personnages. Le doute s'installe devant l'appât du gain et pour Kelen et d'autres, cela sera l'heure de vérité.



Sebastien De Castell offre à chaque fois la troisième option possible, comme avec un jeu de cartes, la possibilité de se refaire et de de bien faire.



L'histoire même du peuple de Kelen devrait réserver de sacrées révélations et faire monter l'action, l'émotion.







A découvrir absolument.
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L'anti-magicien, tome 1

Mais quelle bonne surprise pour cet Anti-magicien qui se place direct parmi les meilleures titres de fantasy jeunesse pour cette rentrée littéraire, du moins en terme d'originalité...

En effet, l'auteur canadien Sebastien de Castell opte pour une approche presque parodique de l'habituelle récit de quête mettant en valeur un jeune héros doté d'un potentiel caché ou en proie à un destin glorieux qui doit suivre une quête tout ce qu'il y a de plus héroïque... Non ! Avec L'Anti-Magicien, le héros n'est ni plus ni moins qu'un héros dépourvu de pouvoir...qui va devoir pourtant trouver en lui quelques ressources cachées si il tient à survivre dans une société magique profondément injuste, voire cruelle....

Outre ce personnage d'anti-héros, l'auteur s'attache à dévoiler une société magique fondée sur la servilité où les personnes dépourvues, y compris les membres de sa propre famille, sont relégués comme des Jan-tep, des serviteurs... une situation humiliante et dégradante.

Kelen, 16 ans, est issu d'une prestigieuse famille de magiciens dont le patriarche est en bonne ligne pour devenir le nouveau seigneur de la cité. Le problème est que Kelen est malheureusement dépourvu du moindre pouvoir magique malgré les habituelles runes qui ornent le bras des futurs magiciens....

Chez lui, c'est un blocage. Aucun pouvoir, pourtant malgré tout, il devra passer les quatre épreuves destinées à faire de lui un mage en bonne et due forme. S'il échoue, il n'aura d'autre choix que de faire partie des serviteurs.



Le récit vient justement s'ouvrir sur la première épreuve dans laquelle nous distinguons un Kelen plutôt malin qui fera appel à un certain subterfuge pour réussir. Si notre jeune héros est dépourvu de pouvoir, il n'est pas dépourvu de savoir et de ruses. De plus, quelques rencontres décisives vont provoquer chez lui un certain déclic, l'aidant à trouver sa place dans ce monde mais dans L'Anti-magicien la route est longue avant de pouvoir trouver un sens à son existence...



Au niveau de l'histoire, ce roman est tout simplement génial pour la simple et bonne raison que nous suivons les aventures d'un véritable anti-héros, une intrigue à rebours des clichés habituels qui promet son lot de surprises et de rebondissements. Les personnages sont bien écrits dans l'ensemble mais c'est surtout cette vision globale de cette société magique qui demeure marquante. Nous avons presque affaire à une sortie de distopie dans un monde de fantasy, Kellen se rend compte peu à peu que sa cité n'est pas aussi reluisante qu'il pouvait se l'imaginer. L'auteur n'hésite pas à apporter une touche bien sombre à ce récit qui va lui donner une certaine profondeur, surtout pour un roman axé jeunesse. C'est avec une certaine prouesse que les pistes sont détournées, un véritable tour de magie dans le domaine de la jeune fantasy.

Bien que l'anti magicien demeure un très bon roman, passionnant et plutôt original, on peut cependant chipoter un peu sur la structure du récit, un peu confuse par moments. En effet, les quatre épreuves que doit subir Kelen ne sont pas particulièrement clarifiés, de plus le récit s'emmêle entre complot, rencontres, souffrances... sans enjeux, parfois bien définis. En clair, j'ai trouvé que le récit manquait parfois d'une véritable ligne conductrice, d'un véritable ciment au niveau de l'intrigue comme si le roman était en train de se construire devant nos yeux. Mais encore une fois cela relève du chipotage et n'enlève en rien la qualité d'un roman porteur de nombreux rebondissement.

C'est peut-être d'ailleurs le charme de ce roman dont la teneur prend tout son sens dans les dernières pages et promet une saga exceptionnelle.

L'anti-magicien, le premier volume, peut en effet être vue comme la construction d'un héros, l'établissement d'une nouvelle identité pour le jeune Kellen. En plus d'être un roman de fantasy doté de qualités certaines, l'Anti-Magicien peut se targuer d'être un roman d'apprentissage des plus prometteurs...









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Les manteaux de gloire, tome 1

Un livre de capes et d'épées bien rythmé et un tantinet brutal. La lecture de ce one-shot m'a parue très fluide, un roman quasi impossible à lâcher.

Les manteaux de gloire sont les magistrats du roi, chargés de faire respecter les lois partout dans le royaume et faire régner la justice jusque dans le moindre petit village. Mais cela appartient au passé. Les manteaux ont été désistués lors du régicide. Désormais, ils peinent à gagner leur vie et ne sont plus considérés que comme des traîtres (clin d'oeil aux mousquetaires de Dumas ?).

Falcio, est cantor ce qui veut dire leader des manteaux. Il essaye d'accomplir son devoir du mieux possible mais fait de très mauvais choix qui les conduisent lui et ses deux compagnons dans des situations désastreuses.

Falcio est une vraie tête à claque, un boulet, toujours à faire ou à décider la pire des choses pour le groupe sans penser aux conséquences.

C'est certainement le personnage le plus creusé du lot. On apprend son passé (tragique) au fil des chapitres. Ce qui lui est arrivé est injuste et cruel, l'auteur n'épargne pas son héros. On comprend pourquoi sa lame réclame vengeance avec autant de haine et d'avidité. 

Les personnalités de Kest et Brasti sont plutôt faciles à cerner, l'un taciturne et adroit au combat, l'autre séducteur et archer hors pair, mais leurs portraits auraient largement mérité un traitement plus poussé. 

Le décor planté est relativement bien décrit mais pas assez varié. Je regrette que la moitié du livre se déroule au même endroit, la cité corrompue de Rijou. C'est une ville décadente où tout se règle par la violence. L'ambiance est assez malsaine parfois, et encore plus lorsque la duchesse Patriana se montre. Avec elle on atteint le paroxysme de la perversité, je ne sais pas où l'auteur est allé chercher tout ça (cheval Fey par exemple) mais quel gros délire !

Malgré de petits accrocs et la nette impression que tout partait dans tous les sens (surtout pendant le dénouement), je peux dire que cette lecture était sympathique et très surprenante !
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Les manteaux de gloire, tome 1

Bonne intrigue pour ce livre de fantasy qui se révèle, au final, assez classique. Ce qui n'est pas forcément une critique négative pour ceux comme moi qui aime retrouver leurs marques dans un livre. Il y a des bons personnages un peu lisses tout de même, qui manquent de vraiment de développement.

L'intrigue est plaisante avec son lot de multiples rebondissements, ses scènes d'action et un héros bien sympathique.

Je pense qu'il ne fera jamais partie des livres marquant de la fantasy, mais il est tout de même dans la bonne moitié du panier.

Ça peut être les prémisses d'une assez bonne série à voir avec la suite, à condition de développer un peu plus ses personnages.

Au final, une bonne lecture, assez rapide. On passe un bon moment.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Tout m'attirait dans ce roman le jour où j'ai participé en juin dernier à un concours pour le gagner. Chance inouïe de le recevoir quelques semaines plus tard, tout beau, avec cette merveilleuse couverture qui donne le ton : une ambiance de cape et d'épée, tout ce que j'aime. À mon grand regret, je l'ai lu récemment, mais quelle belle surprise, un petit coup de coeur pour ce premier opus. Il n'est pas parfait, cependant, je suis tombée sous son charme. En espérant pouvoir un jour lire la suite, j'ai passé un très bon moment avec celui-ci.



Le plus compliqué dans ce récit, c'est de remettre toutes les pièces du puzzle dans le bon sens. L'auteur distille les éléments de son univers au fur et à mesure et qu'au compte-goutte, le roi est mort, certes, mais il nous reste tout à apprendre. Comment, pourquoi, par qui, que s'est-il donc passé avant et après ? D'où vient cette loyauté sans faille à Falcio ? Autant de questions auxquelles l'auteur a pris son temps pour répondre, avec une fin très intéressante et des réponses très prenantes.



L'intrigue n'est pas toujours captivante, et même s'il m'a fallu un peu de temps pour complètement intégrer le récit, je lui reconnais du style. Vu que j'aime le cape et d'épée (films comme livres), j'ai forcément adhéré à l'esprit Trois Mousquetaires du roman. Il y a tout, la loyauté au roi, les comploteurs, la romance, l'amitié liant Falcio, Kest et Brasti, le combat, la politique, l'aventure... Tous ces bons ingrédients forment un tout sympathique, agréable et charmant. L'ambiance est propre au récit, je me suis laissée charmer et j'ai lu la deuxième moitié d'une traite.



L'univers est très chouette, avec ce côté proche du 16e/18e siècle dans la politique, la carte, les vêtements ; nous ne sommes pas dans de la fantasy médiéval à mon sens, et c'est intéressant à lire. Plusieurs duchés qui ne peuvent pas vraiment s'aimer, avec ses propres lois, un régicide entraînant la disparition d'une caste de soldats nommés les Manteaux de Gloire... Ces derniers ne sont pas aimés, ils vivent dans la précarité depuis la mort du roi, Falcio et ses amis vont devoir contre leur gré fuir et aider leurs ennemis. L'univers est très lié à l'intrigue, on découvre tous les détails de ce très bel univers au fur et à mesure. C'est riche, prenant, j'aime beaucoup la semaine sanglante et toute cette partie où Falcio va aider la petite Aline.



Parce que l'histoire, elle vend de l'action et de grandes péripéties. Entre les mystères autour du passé de Falcio, de son lien fraternel avec le roi, le meurtre du roi, la Tailleuse, la semaine sanglante et son envie de protéger Aline, Valiana prétendante au trône... Vous n'avez que très peu de passages à vide. Peu. Tout s'enchaîne avec fluidité et pourtant sans vous presser, il y a de bonnes tensions, du drame, des révélations incroyables, des retournements de veste, de belles surprises. C'est une intrigue riche, haletante du début à la fin et j'en ressors conquise avec ce final inattendu et fou.



Le style de l'auteur est sympathique, bien taillé pour écrire de l'action et de l'aventure, j'ai clairement adoré les descriptions du monde de Falcio, de ses émotions (car le récit est à la première personne du singulier), des notions régissant cet univers. Tout est bien écrit, décrit et expliqué ; on se prend au jeu des chapitres ou passages souvenirs, c'est un exercice que le lecteur doit faire pour comprendre passé et présent. Les dialogues sont très agréables, entre ironie, humour, vivacité, j'aime énormément la relation entre nos trois héros.



Les personnages sont sympathiques et attachants dans certains cas. Les méchants sont de gros méchants politiques de base, je ne peux pas les comprendre et encore moins à les aimer. Toutefois, Valiana m'a séduite, son histoire finit par être touchante ; Aline est adorable, raisonnable, courageuse, j'ai beaucoup aimé cette petite fille incroyable. Brasti est un incorrigible vantard enjôleur, une sorte d'Aramis en somme, et c'est pour cela qu'il me plaît, doué à l'arc, beau parleur, mais très gentil et amusant. Kest est la force tranquille, le guerrier peu bavard et très loyal envers ses amis, humble et fier. Mon coup de coeur revient à Falcio, on apprend à le connaître chapitre après chapitre, il est humain, il m'agace autant qu'il me fascine. Bienveillant, courageux, loyal et sensible, fort au combat, tacticien confirmé, j'aime sa manière d'être, son histoire. Il est très intéressant et touchant comme protagoniste.



En conclusion, c'est un bon roman de fantasy, il n'est pas parfait, mas pour moi, il est un petit coup de coeur. J'ai passé un super moment dans cet univers de cape et d'épée, bourré d'aventures et d'actions ; qui me rappelle à l'envi les Trois mousquetaires avec son cocktail d'ingrédients vitaminés et divertissants. J'aime le monde, les conflits politiques, la magie, la cosmogonie, les joutes verbales, les personnages, l'intrigue... Tout est fluide, prenant et agréable à découvrir, j'ai été surprise par ma fascination envers ce récit et je lirais sans hésiter la suite.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Ce roman de fantasy conte une idéologie menée par un groupe d’hommes et de femmes fidèle à un Roi mais surtout à la loi du Roi. Quelques années après la mort du Roi, les Manteaux de Gloire sont devenus les parias du royaume géré par des Ducs tyranniques.

Le récit est héroïque et met en scène énormément de duels et de batailles dans un univers assez cruel mais réaliste. Le personnage principal, Falcio, est complexe et s’écarte petit à petit du cliché qu’il se veut être dès les premières pages. Nous découvrons plusieurs personnages avec un réalisme assez saisissant parfois sans sombrer dans la caricature de mauvais goût.

L’histoire est bien menée même si parfois il est assez difficile de faire le lien et ce n’est qu’au dénouement que toutes les ficelles tirent vers la même conclusion et il faut avouer qu’on se laisse prendre assez facilement. Le récit est souvent entrecoupé par des combats qui sont bien maîtrisés par l’auteur.

L’écriture est fluide, le récit bien construit, le personnage un peu naïf. En somme, ce roman, un one-shot, est intéressant et rassemble tous les atouts pour être un bon roman et l’auteur aura réussi à ne pas chuter dans la facilité. Il serait même possible d’y donner une suite car l’auteur laisse une porte ouverture assez large pour s’imaginer une vie après cette histoire mais trop grande pour ne pas s’y engouffrer à nouveau.

Je remercie Babelio et Bragelonne pour ce partenariat.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Depuis la mort du roi qui a entrainé la dissolution des Manteaux de la Gloire – les magistrats du roi – Falcio, Kest et Brasti en sont réduits à vivoter en travaillant comme gardes du corps. Cela ne les empêche pas de continuer à œuvrer pour le défunt roi et d’espérer la réunification des Manteaux de la Gloire… Jusqu’à ce qu’ils soient accusés d’avoir sauvagement assassiné la personne qu’ils étaient censés protéger. Commence alors une aventure faite de rebondissements, de rencontres inattendues, de fuites et de combats.



Je n’arrive même pas à trouver les mots pour parler de cette lecture. Alors commençons par le plus simple : j’ai adoré. Vraiment, adoré ! Cette lecture a été un régal. Il faut dire que l’intrigue réserve bien des surprises, on ne s’ennuie pas une seule seconde tant il y a de péripéties et revirements de situation. Le monde créé par l’auteur est intéressant. Les ducs y ont pris le pouvoir en tuant le roi et complotent désormais pour le garder, c’est donc une ambiance quelque peu anarchique… qui m’a bien plu. Nos trois héros se retrouvent mêlés à cela, et fidèles à leur serment d’allégeance à feu le roi, vont tenter de ruiner les plans ducaux.



J’ai donc été charmée par l’histoire… mais encore plus par les personnages ! Le trio principal porte ce roman. Il apporte une vraie dynamique au récit. Je n’arrive pas à avoir une préférence car ils sont tous les trois attachants et touchants à leur manière. Brasti, l’archer un peu fort en gueule mais tellement jovial, Kest, le bretteur hors pair, peu loquace mais aux remarques toujours pertinentes… et enfin Falcio, un homme torturé par son passé, mais loyal à la mémoire du roi et qui espère pouvoir changer le royaume en profondeur. Ils ont chacun leur personnalité, leur histoire – même si on en sait plus sur Falcio que les deux autres puisqu’on suit l’histoire de son point de vue. Et les rencontres qu’ils seront amenés à faire seront toutes aussi hautes en couleurs et surprenantes.



Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai souri ou ri pendant ma lecture grâce à ce trio. Les dialogues sont délicieux à lire, plein d’esprit et d’humour. On sent très bien la complicité qui les lie. Tant et si bien, qu’en tant que lecteur, on a l’impression de faire partie de la bande, d’être à leurs côtés et de partager leurs aventures. La plume de l’auteur est vraiment très agréable à lire et tellement vivante.



En conclusion, un livre magnifique. On s’attache tout de suite au trio, avec qui on passe un excellent moment. Dès les premières pages on est entrainé dans une histoire fabuleuse et prenante. Vivement que la suite sorte !



Merci à Babelio et aux éditions Bragelonne pour cet envoi !
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Les manteaux de gloire, tome 1



Ayant eu la chance de lire ce livre par le biais de Babelio et de son défi " Masse critique", j'ai découvert l'univers à part de Sebastien de Castell.

Je suis pas une fan du genre fantasy mais je dois avouer que dans l'ensemble cette histoire m'a plu.

J'ai aimé l’énergie qui se dégage du roman, ça ne s'arrête jamais, et les rares fois ou on reprend son souffle, les passages sont poignants, je pense particulièrement à un chapitre, qui a été mon préféré du roman, celui ou Falcio nous raconte son histoire personnelle, et celle d'Aline sa femme.

Le trio infernal est divertissant et la complicité qui ressort des trois héros repose sur des dialogues sanglants et un sens de la repartie bien maîtrisée. On est dans une histoire intemporelle, sans âge avec la présence de magie ( pour moi, pas assez utilisée) mais dans ce roman, transparaît cependant, un sentiment de modernité incroyable, grâce à l'écriture de De Castell.

Même sans être fan de fantasy, ce livre se lit facilement, l'écriture est limpide et fluide.

Pour terminer je dirais que j'ai aimé l'esprit Cinématographique qui ressort de ce roman, on à l'impression que la scène pourrait être joué devant nous , à l'instant même.



Cependant, si je n'ai mis que 3 étoiles à ce livre c'est avant tout personnel: le style fantasy, ce n'est pas " ma came" et je n'ai pas apprécié les scènes de combat, je me suis ennuyée. De plus ce qui m'a dérangé c'est la narration à la première personne qui nous obligent à nous identifier à un personnage précis et moi j'aime qu'on me laisse le choix!

Enfin, les complots, la trahison, composante du roman, ne sont pas assez poussées. L'auteur aurait pu aller plus loin, et tout comme le côté " magie", on a le sentiment que ces paramètres ont été bâclés.



En définitive je ne pense pas lire le deuxième tome, question de goût, mais je remercie le site de m'avoir fait découvrir le style fantasy car malgré tout j'ai passé un bon moment avec cette lecture !









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Les manteaux de gloire, tome 1

Une fois n’est pas coutume, je vous propose le résumé de Bragelonne, car il a un ton ironique assez proche de celui du roman :



Le roi est mort. Désormais considérés comme des traîtres, les Manteaux de gloire, son fidèle ordre, ont été séparés. Falcio Val Mond et ses amis Kest et Brasti en sont réduits à travailler comme gardes du corps pour un noble qui refuse de les payer. Cependant la situation pourrait être pire : leur employeur pourrait être étendu au sol, baignant dans son sang, au cœur d’une mise en scène faisant du trio le coupable idéal.



Ah, attendez, c’est exactement ce qui vient de passer…



Mais ce n’est que le début des réjouissances : une conspiration se trame dans la cité la plus corrompue du monde et menace tout ce pour quoi Falcio et ses alliés se sont battus. S’ils veulent déjouer le complot et réunir les Manteaux de gloire, les trois amis ne pourront compter que sur leurs épées et le serment qu’ils ont prêté…



Ce roman de fantasy a un petit côté des trois Mousquetaires, avec un narrateur plein d’auto-dérision. En revanche, j’ai eu un tout petit peu de mal au début, puisqu’il est le narrateur, mais parle également au lecteur pour lui raconter ce qu’il s’est passé avant. Je chipote, ou je ne suis pas douée, me direz-vous, mais c’est simplement qu’au début je ne savais plus trop si on était dans le présent, avec un jeu narrateur/lecteur, ou le personnage qui racontait son histoire une fois vieux, à quelqu’un d’autre.



Bref, pour vous raconter un peu plus l’histoire que le résumé… Falcio était le meilleur ami du roi qui a reconstitué les Manteaux de Gloire. Mais les ducs sont jaloux du pouvoir du roi. Ils ont donc réussi à la tuer et les Manteaux de Gloire sont devenus des parias. Nos trois mousquetaires, Kest, le meilleur épéistes du pays ; Brasti le meilleur archer du pays ; et Falcio à la langue bien pendue (il a d’autres qualités, mais on lui fait souvent la remarque), se trouvent engagés dans une caravane qui arrive dans une ville mal fâmée. Là, ils assistent à une coutume barbare. Le duc peut désigner ces ennemis et pendant une semaine, n’importe qui peut les massacrer. Ils sont en revanche réinvestis dans leur pouvoir s’ils survivent la semaine.



Après le premier jour où la maison d’une famille a brûlé avec la femme et les enfants parce que le mari avait déplût au duc, Falcio retrouve une fillette de 13 ans, Aline, qui a survécu au massacre. Aline, une adolescente déterminée à survivre et à faire valoir ses droits. Et elle porte le même nom que la défunte épouse de Falcio. Celui-ci la prend sous son aile et ensemble ils tentent de survivre.



Le roman est vraiment très dynamique, plutôt drôle par moment, assez durs à d’autres, un mélange parfois dangereux, mais bien réussi. Les personnages sont attachants et les intrigues se déroulent sans heurt.



Je me suis vraiment laissée emporter dans le récit et j’ai beaucoup aimé les différents rebondissements ainsi que l’univers qui se met en place !



Merci à Babelio et Bragelonne pour m’avoir fait découvrir en avant-première ce roman qui paraît le 17 juin !
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L'anti-magicien, tome 1

J'ai essayé de lire ce livre au moins quatre fois mais je n'ai jamais réussit à entrer dans l'histoire, bien qu'il me l'ai été fortement recommandé étant bon lecteur.

Je pense tous de même que c'est un bon livre bien que je n'ai jamais dépassé plus d'un chapitre.

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L'anti-magicien, tome 1

Un jeune garçon, qui vit dans une tribu de magiciens, fils de l’une des plus grandes familles, n’a pas de pouvoir. Alors qu’il est à la veille de son épreuve pour recevoir son nom de mage, il va devoir ruser. Dans le même temps, des conspirations semblent gronder et des mystères liés à la magie titillent l’esprit du lecteur.



J’ai lu ce roman (plutôt jeunesse) sans rien en savoir, attirée par la couverture en médiathèque. Et si sur le papier, l’intrigue avait de quoi m’intriguer, ça n’a pas du tout fonctionné pour moi. J’ai trouvé les personnages plats et archétypaux, très peu intéressants malgré les conflits intérieurs dont ils nous abreuvent en long en large et en travers. L’univers avait aussi du potentiel, mais ce tome est finalement très introductif, et en plus de 500 pages, pas grand chose de plus ne nous est révélé sur la magie et sur cette société de mages. C’est très très long pour une action très diluée qui m’a barbée, et des personnages dont je me contrefichait.



Bref, un livre qui n’était pas pour moi.
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Furia Perfax, tome 1 : Maudite

Étant donné que je n'ai jamais lu 𝙇'𝙖𝙣𝙩𝙞-𝙢𝙖𝙜𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣 du même auteur, c'était une totale découverte pour moi que ce soit au niveau de la plume que de l'univers. J'ai aimé ce premier tome.

Ici, on découvre un roman initiatique. En effet, on suit les épreuves et les errances d'une jeune adolescente, Furia, qui a tout perdue, sa famille et son clan. Le monde dans lequel elle vit est brutal, impitoyable et sans scrupules. L'univers est sombre, magique, dangereux et plutôt complexe. Une lecture addictive qui tient en haleine grâce à des chapitres courts et une plume fluide et intense. Le récit est rythmé avec de l'action, de l'aventure et du mystère en permanence. L'intrigue est assez prenante et palpitante. Une ambiance sombre et tragique. Le wordlbuilding est riche et passionnant. La fin se suffit à elle-même. Je me demande ce que l'auteur nous réserve pour la suite 😊

On découvre l'histoire tragique et solitaire de Furia. On apprend tout ce qui lui arrive depuis son enfance. On ne peut que ressentir de la compassion pour elle. Mais, Furia ne se laisse pas faire. En grandissant, elle devient forte, tenace, courageuse, à un caractère bien trempé et un humour spécial. Elle est pourchassée, chassée, manipulée, tourmentée. Et pourtant, tout ce qu'elle souhaite c'est sa liberté et sa vengeance. Durral, qu'on découvre bien plus tard est une vraie bouffée d'air frais. C'est un homme d'espoir. Il montre qu'il existe encore des gens bons. Il est espiègle et un peu fou. Un parfait duo !
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Furia Perfax, tome 1 : Maudite

Lorsque j'ai vu qu'une série dans l'univers de l'anti-magicien allait sortir avec pour personnage principal Furia, autant dire que c'était la fête dans ma tête ! C'est l'un de mes persos préférés dans la série de base et en apprendre plus sur ce qu'elle était avant, clairement, j'ai dit oui tout de suite.



Et ohlala, quel premier tome ! Disons ce qui est : Furia n'a pas eu la vie facile, loin de là. Elle a souffert, l'auteur ne prend pas de gants pour le prouver et on se prend immédiatement d'affection pour cette jeune fille que l'on découvre non pas naïve, mais démunie face au monde. Elle ne part pas avec des bagages faciles et pourtant, sa force de caractère s'étoffe au fil des pages pour nous offrir la Furia Perfax qu'on connaît dans l'anti-magicien.



J'ai adoré découvrir son enfance, son adolescence et surtout sa rencontre avec l'homme qui va littéralement changer sa vie. Je ne vous cache pas que parfois, elle m'a fait mal au cœur. J'avais envie de la prendre par la main et de la sortir de toutes ces difficultés. Des secrets, des révélations comme on les aime et un suspense addictif qui nous fait tourner frénétiquement les pages.



J'ai terriblement hâte d'être en 2024 pour la suite. Je veux retrouver Furia et découvrir comment elle a été mise sur la route de Kelen et du chacureuil...
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Furia Perfax, tome 1 : Maudite

'' Sauter d'un rocher, ça ne signifie pas qu'on est capable de voler. Ça signifie simplement qu'on accepte pendant quelques secondes de ne plus sentir le sol sous ses pieds. ''



Ce roman est une pépite de beauté et de malaisance mêlée.



Il nous fait ressentir tellement de compassion, d'amour, de peine et de joie. Tant d'émotions qui se mêlent et se démêlent, un vrai méli-mélo qu'il faut vivre pour célébrer la grandeur de ce livre.



Furia a une vie atroce, un quotidien qui fait mal au cœur, mal au ventre. Je ne sais pas si c'est mon instinct maternel, mais j'ai été malade de lire toutes les horreurs qu'on lui inflige. En cela je ne le conseille pas à partir de 13 ans, plutôt 15 voir 16 ans. Il faut avoir le cœur accroché, savoir prendre du recul et sortir du roman pour mieux y retourner s'il nous fait nous sentir mal à l'aise.



Pour autant ce choix, cette dureté extrême assumée par l'auteur est nécessaire au roman. Il crée une dépendance certaine : on espère qu'elle va s'en sortir. On suit ses aventures en la soutenant de loin. Bon on ne peut pas grand chose pour elle mais on voyage avec elle, par elle.



Vous vous attendez à un avis mitigé au vu du début de ma chronique ? Il n'en est rien, foncez, lisez-le. Parce que ce roman vous apportera de belles choses.



Je n'ai pas (encore) lu l'anti-magicien, du même auteur et qui introduit ce monde et certains personnages visiblement, mais ce n'était pas nécessaire à la compréhension.



Avez-vous lu L'anti-magicien ? Comptez vous découvrir Furia Perfax ?



~ Merci à @gallimard_jeunesse_romans pour l'envoi de ce roman ! ~
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Furia Perfax, tome 1 : Maudite

Héroïne attachante



Furia c’est un peu la fille spirituelle du Sorceleur et d’Arya de GOT.

Autant dire que j’ai ADORÉ ce premier tome !



Avant de commencer j’appréhendais un peu. Furia est une des acolytes du héros de L’anti-magicien. N’ayant pas lu la saga, j’avais peur de me sentir perdue en abordant la jeunesse d’un personnage qui m’est totalement étranger. J’ai sûrement loupé quelques subtilités mais ça m’a surtout donné envie de lire L’anti-magicien. Parce que, Furia, elle est badass comme j’aime !



Née Mahdek, Furia a vu les mages Jan’Tep assassiner ses parents et massacrer son peuple. Torturée, elle devra également vivre avec des tatouages maléfiques faisant d’elle une paria. Furia, seule, partira à la recherche de celui qui a détruit sa vie. Mais une petite Mahdek est-elle de taille face à un terrible mage ?



À la croisée du roman initiatique et de l’action pure, j’ai suivi les errances et les épreuves infligées à Furia totalement sous tension. Cette petite nana est l’incarnation du proverbe « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort ». Elle se construit autour de ses souffrances. Elle développe les qualités qui feront sûrement d’elle une sacrée guerrière (et c’est là que ma méconnaissance de la saga initiale peut me jouer des tours) à chaque blessure.

Et puis il y a Durral… On ne peut qu’aimer Durral ! Ce personnage, c’est un sacré bonhomme ! Il me faut encore un peu de Durral !!!



Les illustrations à chaque nouvelle partie, les enseignements argosi, cette héroïne totalement atypique… J’ai adoré cet univers loin des clichés de la littérature jeunesse. Une véritable initiation à la Dark Fantasy.



L’auteur ne s’est pas embarrassé de longues descriptions - ce qui est top, on est dans l’action presque permanente - mais j’aurais aimé me faire une idée plus précise des lieux. Mais ça viendra peut-être dans les tomes suivants ou dans L’anti-magicien. Ma wishlist vient donc de s’étoffer de 6 titres…



Une excellente lecture pour les amateurs de Fantasy sombre, dès 13 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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L'anti-magicien, tome 5 : Les traîtres de la ..

Mais quel merveille ! On retrouve nos deux héros : Kelen et Rakis toujours sur les routes et essayant de survivre. Dans ce tome, on va découvrir de nouveaux paysages et toujours de nouveaux personnages haut en couleur. J’ai adoré l’intrigue et les différents problèmes auquel ils se retrouvent confronter. J’adore comment l’auteur écrit et je trouve que le livre est très intelligent dans ça construction. Tout le long, on se demande ce qui va arriver et je ne suis jamais déçu. L’humour est au rendez-vous. J’adore la relation entre Kelen et Rakis et l’évolution de celle-ci. J’ai hâte de lire le dernier tome et de connaître la fin de leur histoire.

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L'anti-magicien, tome 1

J'ai mis un temps fou à le lire... Ce n'est pas aussi original que je pensais... J'ai lu mieux. Heureusement qu'il n'y a pas 10/12 tomes (et des demi-tomes) comme certaines séries ado... L'auteur a su s'arrêter, c'est tout à son honneur ! J'ai emprunté également le tome 2 à la médiathèque au final car j'ai accroché dans les 50 dernières pages, un miracle ! A voir si je continue...
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L'anti-magicien, tome 2 : L'ombre au noir

Après l’enchantement qu’avait été le tome 1, je ne pouvais que me lancer dans ce tome 2 qui, par chance, était également disponible en version numérique à la bibliothèque. On retrouve les personnages et le plaisir de lecture du 1er tome : ce sont des personnages forts, très typés, qu’on croirait à la limite du cliché et puis tout à coup l’un ou l’autre élément les rend définitivement atypiques. On aime toujours autant Kelen, issu d’une grande lignée de mages mais sans quasi aucun pouvoir, car il est atteint de « l’ombre au noir » et ses propres parents ont contrecarré ses dons magiques autant que possible ; on a l’énigmatique Furia, qui semble avoir pris Kelen sous son aile sans pour autant en faire un apprenti de la « voie des Argosi », qu’elle suit quant à elle d’une façon surprenante ; et bien sûr, on a toujours Rakis, le chacureuil belliqueux qui apporte l’indéniable touche d’humour constant à ce livre.



Dans ce nouveau tome, on croise aussi une autre Argosi, au nom alambiqué à rallonge typique de son peuple, mais réduit à Rosie pour les intimes, et sa peut-être apprentie Seneira ; au lieu de fuir encore et encore, on se base quelque temps dans la ville Teleidos, au milieu de cette région des Sept Sables, sans gouvernement, sans pouvoir, qui sert de tampon aux grandes puissances environnantes, et où fleurit l’Académie, un lieu de savoir et de formation des jeunes nantis des puissances précitées.



C’est dans ce contexte et avec leurs nouveaux compagnons que nos trois exilés préférés vont vivre de nouvelles aventures, dans lesquelles le sens du rythme de l’auteur ne faiblit pas, dans une multiplicité de rebondissements marqués, comme dans le premier tome, par une certaine constante : Kelen surtout est extrêmement « doué » pour se mettre dans des situations complètement improbables, très inventives et pourtant désespérées, d’où il finit pourtant par sortir d’une façon ou d’une autre – sinon l’histoire s’arrêterait là. Par ailleurs, on a admis désormais que Kelen ne deviendra jamais un grand mage (même s’il continue d’en rêver parfois), on comprend avant lui qu’il est « quelqu’un de bien », et on s’est bien attaché à ses deux compagnons.



Mais c’est bien là toute la force… et aussi la faiblesse de ce livre !

De façon indéniable, Sebastien de Castell a su se réinventer complètement, tout en conservant pourtant les ingrédients qui avaient fait le succès du premier tome, comme expliqués plus haut. Mais désormais la question, qui trottinait déjà dans ma tête lors du premier tome, se fait plus aiguë désormais : et puis quoi ? On est un peu dans une démarche « va où le vent te porte », parce que après tout, Kelen est un exilé qui fuit son peuple pour des raisons évidentes, tout en apprenant à survivre aux côtés de Furia qui en sait bien plus que lui sur le sujet, et qui semble suivre la même philosophie, même si elle appréhende la vie d’une toute autre façon que son compagnon. Cependant, si cette fuite en avant faisait partie intégrante de l’intrigue du premier tome, ici on l’accepte encore mais elle n’a plus tout à fait le même sens. On voudrait (en tout cas je voudrais) que Kelen ait au moins une vague idée de ce vers quoi il tend, ou à défaut d’une idée, un vrai rêve, un idéal, un but même impossible ! Or, là, on est juste dans le « grand rien », qui vivra verra et en attendant on continue… Certes, on n’en est qu’au 2e tome et Kelen est encore en train de se découvrir dans une vie radicalement différente de celle à laquelle on l’avait préparé depuis tout petit. Mais cette explication-là, qui est resservie ici ou là tout au long du livre, ne suffit plus tout à fait à convaincre. Va-t-on donc aller ainsi de tome en tome, d’une ville à l’autre vers de nouvelles aventures, sans qu’il y ait le moindre « fil rouge » plus constructeur ? Kelen ne sait plus qui il est, ni ce qu’il va devenir, ça on l’a bien compris… mais s’il faut aller jusqu’au 6e tome pour avoir une quelconque réponse, et en attendant se contenter de le suivre sur les routes en voyant ce qui se passe dans sa vie, c’est sympa mais ça présente dès maintenant quelques tout petits signes d’essoufflement.



Ainsi, c’était un tout bon moment de lecture, mais qui fait craindre une certaine répétition, certes inventive mais peu à peu insuffisante, d’une intrigue qui va finir par tourner en rond. Si j’étais très heureuse d’entamer ce 2e tome après le plaisir du 1er, et même si je reconnais que ce 2e tome confirme tout le talent de l’auteur et l’intérêt pour ses personnages, je ne suis quand même pas certaine de me précipiter sur la suite…

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L'anti-magicien, tome 5 : Les traîtres de la ..

Encore une fois, on retrouve Kelen et Rakis au plein milieu d'une bagarre, qui les mène cette fois dans de nouvelles contrées au cœur d'un conflit politique. Contrairement au tome précédent, on a une histoire qui s'éloigne un peu du fil rouge pour y revenir par moment avec l'apparition de Shalla. Rarement un personnage m'a dérangé comme elle d'ailleurs. Elle a l'attitude typique des gens à qui on a lavé le cerveau et qui sont persuadé d'agir pour le bien en utilisant pourtant les pires moyens.

Pour en revenir à notre duo, il fonctionne toujours autant ensemble. Ils ont une dynamique qui s'ajuste parfaitement à l'écriture de l'auteur qui nous prend souvent à part et c'est ce qui rend la lecture addictive. On en apprend davantage ici sur l'univers dans lequel ils évoluent et de fait, une panoplie de nouveaux personnages fait son entrée en ayant tous quelque chose à apporter.

On ne s'ennuie pas une seconde puisqu'il se passe constamment quelque chose et je pense vraiment que l'écriture y est pour beaucoup ! De Castell a un style très particulier que je n'ai jamais retrouvé ailleurs, il nous donne vraiment l'impression de faire partie de l'intrigue et d'être un personnage à part entière.

Encore une fois, je trouve cette saga vraiment sous-côtée et j'essaie d'en dire le moins possible pour vous donner envie de l'entamer ! Si je devais la résumer à l'approche du dernier tome, je dirais que c'est une histoire de parias, de pouvoir et de magie dans un univers fort et bien travaillé. On s'attache vite aux personnages et voir leurs évolutions est particulièrement satisfaisant quand on sait d'où ils ont démarré 😉
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