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Critiques de Sebastien de Castell (299)
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Les manteaux de gloire, tome 1

Cela faisait quelques années maintenant que ce livre traînait dans ma PAL et c'est finalement avec la session orange du Challenge Bookineurs en Couleurs qu'il en sera enfin sorti !

Pour le coup, cela faisait aussi pas mal de temps que je n'avais pas eu l'occasion de lire un livre de fantasy. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manquait ! Juste le fait que, en ce moment, le genre est plus difficile à trouver en librairie qu'il y a quelques années... Autant dire que, pour le coup, j'ai été très réceptive à me plonger dans ce genre d'univers que j'apprécie tant !



Le mouvement des Manteaux de Gloire m'a tout de suite plu : les valeurs qu'ils défendent, leur intérêt non négligeable pour leur royaume,... m'ont tout de suite touchée. J'ai également été admirative de leurs techniques de combat peu communes mais toujours très loyales. Alors, forcément la façon dont ces hommes et femmes sont aujourd'hui considérés m'a beaucoup déçue, mais ce n'est pas forcément étonnant dans un monde corrompu et avide de pouvoir. 

J'ai trouvé assez envoûtant le complot autour de Falcio, Kest et Brasti. Au fur et à mesure que les pages se tournent, on oublie la situation de départ dans laquelle nous les avons rencontrés. Du coup, la compréhension des événements nous fait retomber sur terre un peu trop lourdement. Pour le coup, on comprend tout immédiatement et l'on voit soudainement toutes les ficelles de pouvoir de ce monde se révéler sous nos yeux. 

Par contre, j'ai trouvé que l'histoire partait un peu dans tous les sens. Elle est très agréable à suivre, mais parfois, l'on s'oublie un peu en chemin. Peut-être que simplifiée, elle aurait gagné en maturité et en efficacité. Cependant, cela n'a rien enlevé à mon plaisir de lecture, au contraire, certaines "digressions dans les événements", m'ont beaucoup plu.

Le dernier chapitre nous donne clairement le fil rouge des tomes suivants. Ce premier tome prend alors les allures d'un prequel qui nous donne les clefs de compréhension de la quête à venir.



Falcio m'a immédiatement plu : je me suis tout de suite reconnue dans ses valeurs de loyauté, de respect et de justice. Clairement, c'est un homme de parole et un chef fiable. Je comprend parfaitement pourquoi Kest et Brasti lui voue une confiance aussi forte. J'ai apprécié découvrir certaines facettes de son passé qui nous explique son côté parfois sombre.

Kest et Brasti contrebalancent bien le côté parfois trop sérieux de Falcio. J'ai apprécié leur humour qui désamorce certaines situations complexes et nous fait relativiser. 

Valiana et Aline m'ont également touchées. Ces deux-là sont parfaitement différentes mais nous donnent l'espoir d'un futur meilleur.



C'était la première fois que je lisais un roman de Sebastien DE CASTELL et j'ai passé un très bon moment. Ce premier tome est gros (plus de 500 pages) mais je l'ai lu assez rapidement : l'histoire est vraiment prenante et, malgré ses digressions, l'auteur arrive à nous emmener avec lui dans son monde. Je suis cependant un peu déçue que la suite ne soit pas disponible en français : j'espère que ce sera prochainement le cas.

Une histoire plaisante et prenante.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Lorsque je l’ai vu, j’ai craqué sur la couverture et le résumé me tentait beaucoup.

Le démarrage a été un peu dur sur les 50 premières pages le temps que l’ambiance et l’univers se mettre en place, ensuite je l’ai dévoré. Ce monde, cette histoire est dépaysante, cependant je n’aimerais pas vivre là-bas. Le système politique est dur pour les classes inférieures et même si on a la chance de faire partie de la noblesse, il faut arriver à être dans les petits papiers des dirigeants à savoir les ducs et duchesses qui sont tous cruels et avides de pouvoir et qui ont tué le roi de ce pays alors que celui-ci tentait de changer les choses pour donner une meilleure vie aux gens et moins de pouvoir absolu aux dirigeants de régions.

Le trio : Falcio, Kest et Brasti fonctionne très bien, humour et sarcasme garantis. Ce sont des personnages courageux que j’aime beaucoup et malgré les situations qu’ils vivent, ils ont toujours la foi envers leur défunt roi.

L’intrigue est simple et bien ficelée, on s’attache aux différents personnages, j’ai grandement apprécié le parti pris de l’égalité homme et femme dans les manteaux. Le texte est dynamique, beaucoup d’action, de combat, d’amitié et de doutes dans un monde vérolé de bout en bout. Par contre je trouve dommage que la suite n’ait pas été traduite car cette série avait un bon potentiel. Malgré tout la fin de ce premier tome fini proprement sans cliffhanger.

Pour conclure, j’ai bien aimé ma lecture et j’ai été ravie de cette découverte.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Ce roman est superbe! Les personnages sont attachants et bien construits. L'intrigue est simple mais efficace et on ne s'ennuie jamais grâce à un suspens constant. Les duels ultra épiques sont ce que j'apprécie le plus! Les personnages principaux se retrouvent très souvent dans des situations dangereuses, mortelles et sans espoir. Cependant, grâce à l'entraide, à la camaraderie, et à la bravoure, ils arrivent à s'en sortir. Oui, dit comme ça, l'histoire paraît très ""clichée""... ben pas tant que ça! Et quand bien même, j'adore ça! Ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas lire ce livre si vous n'aimez que les histoires originales qui sortent des sentiers battus. Dans ce roman, on retrouve les codes propres au genre de capes et épées, ainsi que de la chevalerie. L'héroïsme, la bravoure, et l'honneur sont des valeurs omniprésentes dans cette oeuvre. Vous êtes prévenus! En ce qui me concerne, je suis fan de ces histoires! En plus de ça, l'auteur réussit avec talent à ne pas nous lasser. En effet, sa plume fluide, légère et efficace nous permet de suivre les péripéties avec plaisir sans voir le temps passer. Je pense d'ailleurs que la qualité narrative est l'atout majeur de ce livre.

Par ailleurs, on trouve plusieurs références aux classiques du genre. C'est particulièrement le cas des manteaux de gloire du roi. En suivant leurs péripéties, j'ai eu l'impression de revivre les aventures des "Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.



Pour résumer en un mot, ce livre est: SUPERBE!
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L'anti-magicien, tome 1

Kelen va devoir bientôt subir les épreuves afin d'espérer devenir un mage. A défaut de les réussir, il devra se résoudre à devenir un serviteur et peut-être même finir dans les mines.



Alors qu'il semble avoir trouver une solution afin de remporter son premier défi, sa soeur s'interpose.



Au porte de la mort, il reçoit l'aide d'une étrangère au comportement mystérieux. Puis c'est au tour, plus tard, d'un Chacureuil de lui sauver la vie.



Pourtant, ses parents semblent encore et toujours le tenir à l'écart...



Un roman d'aventure qui prend comme héros un sans pouvoir, rejeté par sa famille et ses amis qui va devoir essayer de survivre en trouvant des alliés extérieurs.



Le personnage de Furia, qui dénonce avec humour les coutumes du peuple de Kelen et celui de Rakis, son partenaire qui n'a pas sa langue dans sa poche, ajoutent du plaisir au récit.



Les événements s'enchaînent rapidement et les secrets de famille et sur la société se dévoilent progressivement.



Il est question aussi de hiérarchie, de fidélité et d'amitié, d'honneur et de responsabilité.



Un bon roman à lire et partager !


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Les manteaux de gloire, tome 1

Une lecture enthousiasmante et prenante.



Le livre de prime abord semblait épais. Mais ne vous y tromper pas il ne durera pas longtemps.

L'intrigue est un seul souffle et on tourne tourne tourne sans s'en apercevoir les pages.



Bref vous l'auriez compris le dynamisme est un des points forts du livre.

Ajoutez à cela des dialogues savoureux, de bons retournements de situation et des personnages très vivant et vous aurez une bonne idée de l'ensemble.



Le petit défaut que je lui trouve toutefois et un univers qui pour le moment est un peu "flou".



Situation politique relativement simple, magie existante mais peu développée, et surtout panthéon actif sans que ce soit clairement établi comment il peut intervenir etc. Bref si l'action est elle bien construite, les interventions surnaturelles laissent à désirer.



Mais ce n'est qu'un léger reproche et l'ensemble reste plus qu'acceptable. Ceci explique juste pourquoi quatre étoiles au lieu de cinq.



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L'anti-magicien, tome 1

L'incipit de ce roman est du pur génie.



Il y a tout ce qu'il faut pour débuter une bonne histoire. J'ai tout de suite aimé le personnage principal, les enjeux sont clairs, et l'univers est suffisamment complexe pour être original et pourtant très bien expliqué.

On ne se noie pas dans la masse d'informations car elles sont bien réparties entre les pages. Il y a assez de mystère pour tenir le lecteur en haleine, et beaucoup d'éléments qui font qu'on veut en savoir plus.

Bref, j'ai vraiment été conquis par les premières pages de ce livre.



Ensuite, ça se corse un peu. J'aurais dû lire ce livre il y a quelques années, pour ne pas être biaisé dans mon jugement par d'autres lectures du genre. Mais je trouve qu'on se perd un peu.

Les enjeux évoluent vite vers une histoire un peu moins originale, qui sort du cadre qu'on trouvait dans l'introduction. Le développement de l'histoire est peut-être trop rapide par rapport à mes attentes.







L'histoire a évolué beaucoup trop vite dans ce premier tome selon moi, en fixant des enjeux beaucoup trop haut par rapport à ce que l'on sait de l'univers au départ. Je pense que du coup une bonne histoire a été gâchée car j'aurais aimé prendre plus de temps à découvrir.



Je lirai la suite si je tombe dessus pour voir comment cela évolue et me faire une idée de si ça vaut la peine de continuer la série.
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L'anti-magicien, tome 4 : L'abbaye d'ébène

Rebelote, on signe de nouveau pour une nouvelle aventure de l'anti-magicien, avec une quête qui lui promettra peut-être cette fois d'être débarrassé de sa sinistre ombre au noir par les soins de spécialistes mages.

Encore en deux mots, l'univers de Kelen, 17 ans, est un monde magicien de SF.

Kelen est devenu un renégat, à tort, dont la tête est mise à prix par son propre peuple de mages et de croyants inquisiteurs, les Jan-tep. Depuis qu'il fut infecté d'une affliction magique autour d'un oeil, l'ombre au noir, Kelen devint une cible à éliminer afin d'éviter toute contagion qui pervertirait leur magie. Nous savons déja, vous et moi, chers lecteurs, que ceci n'est qu'un prétexte pour faire taire des révélations du jeune homme.

Et oui, vu dans les tomes précédents, cela manigance sévère dans les hautes sphères des Jan-tep et la fin justifiera tous les moyens pour mener à bien un renversement de pouvoir possible et planifier dans un second temps des conquêtes, comme à la bonne époque avant les ententes entre les clans.



En tous cas les Jan-Tep ne le lâcheront pas d'une semelle et le poursuivront jusqu'au bout du monde, la vérité et les failles du système à cacher seront plus importants que de veiller et soutenir des valeurs fédératrices honorables.



Nous ignorons toujours la vraie nature de l'ombre au noir et cette aventure pourrait nous en apprendre plus.

Kelen finira t-il complètement possédé et aliéné par l'ombre une fois étendue?

Nous ne connaissons pas encore la vraie nature de ce côté obscure qui pour l'instant tourmente psychologiquement le héros et parfois modifie son regard dans des versions cauchemardesques.

Cette ombre recèle d'autant plus de secrets ambigüs depuis que l'on sait que c'est sa propre grand-mère qui le lui a infligé tout petit.

Vraie malédiction ou source de pouvoir insoupçonnée?



Nous continuerons de naviguer à grosses brasses dans une mer de mystères, entre arnaques et véritables magies, avec tous les personnages.

Et notre Kelen s'y connait dans les deux domaines, puisqu'il ne fut pas pourvu comme les autres de pouvoirs ou du moins juste à peine pour tenir l'illusion qu'il en maitrise une exceptionnelle.

Cela semble la meilleure façon de se défendre face aux règles du bien et du mal d'un monde qui jouent d'apparence.

C'est le pariah, l'anti-magicien.

Ce qui l'y aura d'amusant c'est que ces dernières aventures l'auront autant équipé que si il avait été promu mage comme il était prévu, en plus de l'ombre au noir, un esprit du vent s'est logé dans l'autre oeil.

Notre personnage fait d'assemblage de tours et passe-passe mystiques devient de plus en plus l'hérésie proclamée par son clan, qui ne respecte qu'une forme intègre de mage et rien d'autre.



Sévastien Del Castell aime toujours autant faire durer le plaisir, ce qui doit sembler une éternité pour notre héros, prolongeant de multiples scènes d'action avant d'en venir au fait qui nous intéresse.

Quelle torture pour Kelen et quel plaisir pour le lecteur ( parce que Kelen se montre aussi très fanfaron et distrayant) !

Kelen tue toujours la solitude à coup de bonne humeur et de dérision, comme à chaque tome et il nous prend à partie de quelques observations, stratégies, nous sommes de connivences avec le hors-la-loi.

Kelen était à la recherche de l'Abbaye d'Ébène et ce sont eux qui l'auront trouvé.

Les moines ne semblent pas vouloir le lâcher, à cause de son ombre qu'ils souhaitent étudier car aucune ombre ne se développe de la même façon.

Encore une intrigue . Certains maitriseront l'ombre au noir d'une manière que l'on laisse découvrir avec le roman.

Un élément nouveau également, Kelen se trouvera isolé de ses compagnons de route et devra cette fois aviser seul des plans à adopter, faire confiance, se méfier, partir ou rester.

Une partie de cette aventure reposera sur la confiance et l'attachement, des liens moins évidents dans ce contexte exposé.

Une bonne façon, évidemment, de découvrir notre personnage sur une facette plus émotionnelle.

Un tome égal aux autres, avec son lot de révélations et de dé
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L'anti-magicien, tome 3 : L'ensorceleuse

Sebastien Del Castell continue l'exil de son Anti-Magicien.



Un chemin sans destination préétablie puisque notre héros est considéré non grata un peu partout et que sa jolie tête est mise à prix.







Kelen repose l'essentiel de sa compétence, notre intérêt premier, sur la débrouillardise et d'un talent sans magie face à un monde dont le rapport de puissance et la posture sociale s'appuie lourdement sur la magie la plus talentueuse.



Changez l'ordre établi et vous aurez le "monde" sur le dos.



Pourquoi?



L'ancien clan répondrait que c'est ainsi.



Et bien l'auteur prouvera que rien n'est figé ni acquis, il redistribuera les cartes du destin en imaginant des moutons noirs pertinents et surprenants.







Nous vous renvoyons sur les deux tomes précédents pour saisir les détails sur la lutte de pouvoir dans laquelle le pauvre Kelen a mis les pieds et sur son ostracisme comme maudit.











L'auteur a réellement imaginé un univers magique singulier qui lui permet de jouer à sa convenance avec ce qui est et ce qui n'est pas encore.



Ce monde n'est pas forcément géographiquement très étendu mais les nombreuses règles que l'auteur y a pensé et les enjeux qui tournent autour de son héros Kelen lui permet à chaque fois de construire des " huis-clos" originaux et efficaces sur un volume, souvent autour d'un élément important.







Il continue de ménager son intrigue avec humour, travaillant son suspens de faux-semblants, brouillant les pistes de codes et de rituels, cachant toujours le vrai but de notre destination avec le roman par des philosophies de personnages nous disant une chose et son contraire.



C'est à se demander si l'auteur n'est pas lui-même un peu Argosi.



Comme Kelen, nous apprenons à lire entre les lignes, à déduire énormément puisque la route tracée par l'auteur n'est jamais droite.



Kelen n'aura pas encore trouvé de sens d'aller de l'avant tant que sa vie sera toujours mise en jeu et tant, bien après cela, que les rivalités de familles de mages n'auront pas été mises à jour.



Pour l'instant, nous nous laissons mener par la logique nommée aventure, imposée par Furia l'argosi, à l'affut des grands bouleversements de leur sociétés, les discordances comme elle les nomme, nos moutons noirs.



Kelen est une discordance..



Les Argosi, nomade aventureux, sont des spectateurs de futurs grands bouleversements historiques selon eux, dès qu'il y a du trouble, ils ne sont jamais loin et ils consignent cela par des illustrations sur des cartes à jouer.







Lors d'une étape, Furia échangera des cartes avec d'autres argosi, elle connaîtra sa prochaine destinée à suivre. Kelen aimerait bien la voir cette carte car ça n'est jamais très bon pour lui.







Sébastien De Castell offre toujours coup sur coup des pavés de 400 pages avec le tour de force de ne pas lasser le lecteur.



Il continuera d'introduire un ou deux personnages qui vont permettre de pousser les murs imaginaires et renouveler la donne, il développera aussi l'histoire personnel de Kelen de départ.



Sa famille et ses amis l'ont-ils tous oublié, rejeté?



Pas certain. Vous le verrez.







Nos héros, Kelen, Furia l'Argosi et Rakis le chacureuil sauveront la vie d'une pauvre ensorceleuse et ce n'est pas n'importe qui.



Qu'est-ce qu'une ensorceleuse?



Les magiciens jettent des sorts, les frondeurs de magie comme Kelen font semblant d'en jeter à coups d'effets spéciaux et les ensorceleurs, d'anciens mages plus capables de jeter des sorts, ensorcelle des objets moyennant finance.







Leurs pas les conduiront vers un petit oiseau dont le précieux secret pourrait mettre les clans sur le sentier de la guerre.



Une discordance.







Ce volume se suit comme les autres, entre trépigniment et grand intérêt.



On ne peut hélas le recommander à des petits lecteurs tant les jeux de philosophie biscornue et les logiques insolubles risqueraient de les décourager sur le volume.



Les autres apprécieront d'autant qu'enfin, l'auteur creuse un peu les origines de Furia l'impossible, fidèle et étonnante alliée de Kelen.



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L'anti-magicien, tome 2 : L'ombre au noir

Le tome 2 démarre dans l'action, ne nous faisant pas oublier ainsi la tension laissée à la conclusion des pages du tome 1.







Pas de temps mort pour les hors-la-loi, jeune Kelen!



C'est d'emblée la bagarre là où il se trouve (comme à chaque fois) et l'auteur Sébastien De Castell resouligne rapidement, dans la réplique défensive de son Kelen, ce qui marque désormais le destin de ce personnage, sa singularité dans un univers très très cadré de castes magiques et de clans guerriers.



Rien ne semble s'y mélanger et pourtant, pour contrer sa perte de magie et défier son ostracisme, Kelen va se défendre de la nouvelle manière dont la nomade Furia Perfax lui a appris, la combinatoire de la ruse et des réserves de magie.







Parfois l'art de la tromperie et de l'illusion suffira à perturber la concentration de l'adversaire et gagner l'avantage.



Ca ne sera pas non plus une joute verbale et pourtant Furia nous démontrera l'art de jouer avec les mots pour désarçonner.



L'auteur joue aussi habilement des principes de la prestidigitation, à détourner l'attention d'une main pour éblouir de l'autre main, face à la magie mystique en définitive, c'en est divertissant.



Kelen fera donc de l'effet de surprise sa nouvelle arme, optant pour l'offensive inattendue, instinctive face à l'adversité, à coup de cartes projectiles, de poudres qui explosent ou de l'aide providentielle d'un Chacureuil guerrier.



L'auteur compte toujours nous surprendre.







Ce n'est pas du jeu, diriez-vous, lecteurs, précisant implicitement la transgression de règles de fairplay.



Mais et si ces règles étaient utilisées à mauvais escient, vous dit l'auteur et si cela vous rendait prisonnier, vous gardait dans l'illusion de vos propres principes d'équité?



Et bien, en effet, ce n'est pas du jeu, vous répondrait Kelen.







Kelen ne sera ni mage, ni serviteur, ne vivra plus au sein de son oasis et peut-être succombera t-il à la marque de l'ombre au noir. Ou peut-être pas.



Et ainsi, Furia Perfax apparut dans l'aventure et rebatît les cartes.



Quel autre destin attend donc Kelen?







Ca ressemble à de la débrouille astucieuse et Kelen, de ce fait, emmène les lecteurs avec lui sur un chemin de mystères et d'aventures inattendues pour combler des attentes pour lui très floues et trouver de nouvelles réponses.







Ceci mis à part, comme l'indique le titre du volume, le tome 2 creusera la question de la mystérieuse ombre au noir, cette marque autour de l'oeil des "infectés" de la magie noire.



Nous ne savons en définitive que peu de choses sur cette manifestation qui arrive à contrer les entraves punitives des mauvais sujets anti-magie créées par le peuple de Kelen.



Kelen va t-il contrer la marque "malfaisante" de l'ombre au noir qu'il tient de sa grand-mère, emportée fatalement par cette magie noire?







Cette infection et les intrigues du tome 1 en font définitivement un



banni, mais pour combien de temps?



La puissance de cette force la place t-elle réellement dans les mauvaises conclusions supposées du clan?



D'où vient elle?



Y a t-il une intelligence liée à cette énergie et si c'est le cas, quelles sont ses intentions vis à vis des clans?







L'auteur fait durer le suspens et sème des cailloux entre les rencontres de nouveaux personnages.



Encore d'autres Argosis nomades, d'autres frondeurs de magie, d'autres infectés de l'ombre au noir pour étoffer encore plus le jeu des possibles et semer le doute chez Kelen.



Quel chemin prendre, quelle voie choisir?







Furia a peut-être sa petite idée mais l'y amène par des chemins détournés et le chacureuil Rakis continue de lui rire au nez.







Les lecteurs du tome 1 ne seront pas déçus et retrouveront, je pense, une qualité égale.



Il est recommandé de commencer dans l'ordre pour saisir tous les enjeux et la philosophie étirée jusqu'au tome 2.



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Les manteaux de gloire, tome 1

Sans parler de "révélation de l'année", voilà un titre de fantasy qui offre un moment de lecture plutôt divertissant.

D'une part parce que l'intrigue se déroule sans temps morts : le style de Sebastien de Castell est vif et les dialogues des personnages délicieusement mordants. De plus, les scènes de combats sont extrêmement bien écrites et visuelles à souhait !

En suivant Falcio et ses acolytes, on met rapidement le doigt dans un engrenage assez complexe : la lutte pour le pouvoir prend place à tous les niveaux, la compétition est rude et tous les coups bas sont permis - même les plus glauques.

Finalement, c'est vraiment du point de vue des personnages et de l'univers que cela pêche un peu : comme c'est Falcio qui raconte l'histoire, les autres personnages sont nécessairement moins complexes. De plus, Falcio a légèrement tendance à tourner en rond autour de sa culpabilité et de ses remords et, à la longue, ça peut devenir agaçant. Du côté de l'univers, si tout ce qui tourne autour des Manteaux de gloire est détaillé (et c'est passionnant !), c'est la question de la magie qui laisse un peu dubitatif tant on a l'impression que l'auteur a voulu mettre de choses : il y a donc des poudres magiques, des amulettes magiques (qui géolocalisent les gens !), des feys, des créatures modifiées par des tests quasi-cliniques... en fait, il est difficile de déterminer quel est, réellement, le système de magie, ce qui fait qu'il perd en force.

Néanmoins, le roman a ce petit côté Trois mousquetaires totalement irrésistible ! Associé à une excellente cadence et à un complot plutôt bien tourné (quoique la fin soit extrêmement prévisible et, du coup, un peu décevante), cela rend le roman très divertissant et bien agréable à lire.
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Les manteaux de gloire, tome 1

Sébastien De Castell, notre auteur canadien aux multiples talents (il est aussi, entre autres choses, chorégraphe de combat), [...] ne s'épanche pas outre-mesure sur les descriptions et réserve sa verve aux nombreux combats, souvent déséquilibrés, auxquels son héros et narrateur, Falcio Val Mond, sera confronté.

[...] Falcio était, du temps de feu le roi Paelis, Premier Cantor des Manteaux de Gloire, sortes de magistrats itinérants chargés de porter et faire régner la loi royale dans tout le territoire. Toute sa vie il avait rêvé intégrer cette caste légendaire mais le voilà contraint désormais de parcourir un monde qui le méprise désormais car le roi est mort, déposé par ses ducs tyranniques qui cherchent à imposer un pouvoir féodal moins équitable. Réduit avec ses fidèles compagnons (Kest, le meilleur bretteur au monde dont le destin est d'affronter un jour le Saint des Lames, et Brasti, un archer enjoué et sans égal) à trouver du travail comme gardes du corps, il ne parvient pas à oublier les deux derniers serments fait à son souverain : ne pas résister au moment où les ducs viendraient l'exécuter et chercher ses charoïtes après sa mort, des objets précieux dont il n'a absolument aucune idée quant à leur forme ou apparence.



Ainsi donc, voilà Falcio, bretteur redoutable mais souffrant d'une rage intérieure perpétuelle, contre lui-même et contre ces nobles de pacotille qui ont mis à bas son idée d'un monde ordonné et équitable, arpentant les contrées qu'il a jadis protégées en tâchant de trouver de quoi se sustenter, protégeant les faibles même lorsqu'ils le dédaignent, essayant malgré tout de poursuivre son impossible quête tout en mettant au jour une conspiration visant à asseoir sur le trône vacant les personnes qu'il hait plus que tout : ces ducs imbus d'eux-mêmes qui écrasent sous un joug implacable une populace désespérée. Un héros fascinant malgré lui, se plaignant souvent (mais on n'a pas affaire au geignard façon Elric), conscient de ses forces et de ses faiblesses et sachant malicieusement jouer de celles-ci pour triompher d'adversaires physiquement ou intellectuellement supérieurs.

Bien qu'il use de certaines facilités pour préserver le suspense sur les tenants et aboutissants de ce complot [...], l'auteur réussit à chacun de ses courts chapitres à faire monter l'intérêt et, ce qui devait au départ n'être qu'une promenade de santé littéraire a fini par ressembler à un périple chatoyant, empli de sang et de larmes mais illuminé d'éclats de bravoure, d'honneur et de grandes valeurs morales scandés au rythme du cliquetis des lames qui s'entrechoquent. De Castell ne cache pas sa passion pour l'escrime et la met très vite en valeur [...] : les termes techniques alternent avec les commentaires décalés sur les poncifs des combats à l'épée et confèrent un rythme singulier à la narration des duels. Ce n'est pas toujours très intelligible, mais ça ajoute un peu de sel.

Une bonne surprise donc, accessible à tous, à la fois très classique dans son approche et sortant des sentiers battus dans sa texture, conçu à la manière d'un bon feuilleton.
Lien : http://umac2.blogspot.fr/201..
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L'anti-magicien, tome 1

Un roman sympa et quelque peu atypique, qui casse pas mal de codes de la fantasy tout en gardant les ingrédients qui fonctionnent bien. Le narrateur, Kelen, est en équilibre parfait entre le héros et l’anti-héros et j’ai pris beaucoup de plaisir à entrer dans sa tête pendant ces quelques heures de lecture. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et l’univers est vraiment bien construit. On n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde ; les péripéties (et surtout les ennuis !) se succèdent à un rythme soutenu et le jeune héros trouve toujours de la ressource pour y faire face.

En bref, un bon moment de divertissement !
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Furia Perfax, tome 1 : Maudite

N'ayant pas lu la saga "L'anti-magicien" dont vient ce personnage, je ne sais pas si j'ai loupé quelque chose ou non...

Sans être très emballante, cette lecture reste plaisante.

La gamine n'a pas de chance certes, mais a de l'humour, et le personnage de Durall fait toute la différence . Avant la rencontre entre ces deux-là, on s'ennuie...
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Les manteaux de gloire, tome 2 : Knight's s..

Après avoir adoré le tome 1, je savais que je ne pourrais pas ne pas connaitre la suite de l'histoire de Falcio, Brasti, Kest et les autres.

Je pensais qu'il me faudrait du temps pour trouver le courage de lire le tome 2 en anglais, vu qu'il n'a pas été traduit en français...et bien, à ma grande surprise, je n'ai pas mis longtemps à ne plus pouvoir attendre et je me suis attelée à la lecture de 'Knight's shadows' dans la langue de Léonard Cohen (premier auteur canadien anglophone qui me soit venu à l'esprit).

Je ne cache pas que ça a été un peu laborieux par moment. Je parle et lis un anglais que je qualifierai d'acceptable mais ce roman regorge de petits mots spécifiques que l'on n'a pas souvent l'occasion de croiser dans l'anglais courant du XXIe siècle. Heureusement, j'ai assez vite trouvé une vitesse de lecture fluide mais, évidemment, sensiblement plus lente qu'en français.

Bon sang, comme je ne regrette pas d'avoir fait l'effort...qu'est ce que j'ai aimé ce 2e tome! Il est tout simplement magnifique, magistral, aussi bon, voir meilleur que le premier.

J'ai tout aimé même si l'histoire est un peu alambiquée et que je me suis perdue par moment.

J'ai aimé les personnages et les personnalités.

J'ai aimé les dialogues et les mises en situation.

J'ai frémi, j'ai pleuré un peu, j'ai beaucoup ri.

J'ai été émue et transportée.

J'en veux encore, j'en veux plus.

Je veux retrouver vite les personnages que je viens de quitter et qui me manquent déjà.

En attendant de recevoir le tome 3, je vais m'atteler à une lecture différente mais je me trépigne déjà... je ne comprends pas pourquoi Bragelonne se prive de la suite de cette saga qui rejoint sans hésitation la liste très ténue de mes coups de coeur...

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L'anti-magicien, tome 6 : Hors la loi

Un an que je l'attends ! Dernier tome d'une saga coup de coeur, j'ai dévoré quasi d'une traite cette ultime aventure du frondeur de sorts et de son partenaire.



"Hors-la-loi" est une belle conclusion de la saga et de tous les thèmes/intrigues abordés. On sent une vraie évolution de tous les personnages, particulièrement Kelen, tant on rappelle son chemin parcouru et ses différents idéologiques avec les autres. Terminer cette saga en terre Berabesq est très malin et intéressant, tant ce peuple est aux antipodes des Jan'Tep et Argosis.



Quel plaisir de retrouver le chacureuil Rakis (qui me fait toujours mourir de rire), Furya, Nephenia et tous les autres. Tous apportent une pierre à l'édifice et ont un rôle important à jouer. Les enjeux de l'aventure sont forts (comme souvent dans cette saga), touchent au deuil, au pardon, aux conséquences d'un meurtre et même à la religion, le tout avec subtilité et bienveillance.



Je suis vraiment triste à l'idée de quitter cet univers et ces personnages tant ils m'auront fait vivre des émotions fortes et multiples. "L'Anti-Magicien" est une série que je conseille fortement et que je relierai sûrement avec grand plaisir !
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L'anti-magicien, tome 5 : Les traîtres de la ..

L'anti-magicien de @decastell Sebastien De Castell, une série qui mériterait qu'on en parle BEAUCOUP plus !

.En plus l'auteur a annoncé qu'elle serait un jour sur nos écrans!

Cette série est géniale et le tome 5 ne fait pas exception à la règle!



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L'anti-magicien, tome 2 : L'ombre au noir

Oui, pour une fois, je n'ai pas tardé à lire une suite de série (et vous savez quoi ? Le tome 3 va suivre dans les jours à venir si, si !). Mais j'avais tellement aimé le premier tome que c'était difficile de résister à l'appel de la suite... Et j'ai autant dévoré ce tome 2 que son grand frère, voilà !



Nous retrouvons donc notre trio improbable. Kelen, l'anti-magicien, Rakis le chatcureuil et Furia, une jeune femme très mystérieuse. J'ai tout autant adoré cette suite que le premier. Je l'ai trouvée aussi plus sombre et pleine d'action. Si le tome 1 était plus ou moins introductif (mais addictif), celui-ci entre dans le vif du sujet pour mon plus grand bonheur.



Et cette fois, l'intrigue s'attaque à un gros poisson : l'ombre au noir. Ce qui pourrit la vie de Kelen depuis que ce mal le ronge. Et s'il n'était pas le seul ? S'il trouvait enfin à remède à cette maladie vu comme la peste ? Et si, enfin, il pouvait rependre une vie plus ou moins normale ?



Bon, vous vous doutez bien que ce n'est pas véritablement ce qu'il va se passer, mais on peut toujours espérer. J'ai trouvé que ce tome était plus dans le suspense, l'angoisse de savoir ce que cette ombre au noir peut provoquer. Il y a un peu d'action mais ce qui est important dans cette suite, c'est l'évolution des personnages, et surtout de Kelen. S'il prenait déjà au sérieux ce qui lui arrivait, ici, c'est encore plus prégnant. Il se rend compte qu'il est en danger et que pour ça, il va devoir se mettre encore plus en danger pour, peut-être réussir à s'en sortir. C'est assez contradictoire, et pourtant...



Mais j'avoue que ce qui m'a le plus plu, c'est la relation qui évolue petit à petit entre ce trio. Les piques qu'ils s'envoient (coucou Rakis), la connaissance qu'ils apprennent (coucou Furia) et les leçons qu'ils apprennent (coucou Kelen). En vrai, ils semblent être totalement à l'opposé les uns des autres et pourtant, je trouve qu'il y a une telle logique dans cette amitié, que pour moi, ils se sont bien trouvés.



​En résumé, une suite que j'ai adorée. J'étais contente de retrouver ce trio drôle et improbable et de voir l'intrigue évoluer. Tout est plus sombre et je suis très curieuse de découvrir le tome 3, de voir où l'auteur souhaite nous mener...
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L'anti-magicien, tome 4 : L'abbaye d'ébène

Avant de commencer, je préfère signaler qu’il me sera difficile de parler de ce livre sans trop en dévoiler. Rien de très grave, mais je ne voudrais spoiler personne par mégarde.



Nouveau tome, changement d’ambiance. Après les ambiances de grandes villes et des riches découvertes, "L’Abbaye d’Ébène" nous plonge dans une atmosphère noire, rude et monacale. Tous les occupants sont condamnés, tous maudits par l’ombre au noir. On en apprend beaucoup sur cette malédiction, ses capacités et aussi, la diabolique finalité.



Kelen se retrouve seul dans ce tome, livré à lui-même en territoire inconnu. L’auteur joue encore sur l’ingéniosité de son héros plutôt que sur sa puissance. Tous les personnages qu’on découvre dans cette histoire son une facette du personnage et du sort qui l’accable.



Un tome dans lequel, malgré son absence, l’ombre de Furia et de ses enseignements plane tout du long. Même si Rakis m’aura manqué une grosse partie du livre, ce 4e opus de "L’Anti-magicien" prouve à nouveau toutes les qualités de cette saga.


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L'anti-magicien, tome 1

C'est un très bon livre! Dès qu'on commence, on ne peut plus sortir du clan "Jan'Tep". Mon personnage préféré est Rakis le chacureil . Je crois que c'est le seul livre où la fantaisie, l'horreur et l'humour se mélangent.
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L'anti-magicien, tome 1

J'ai bien aimé ce livre mais le début (les 100 première pages) sont un peu longues, le personnage principal explique la vie de sa cité et qu'il est différent donc excepté le début j'ai bien aimé. Mais ce n'étais pas mon livre préféré et il n'y a pas trop de surprise.
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