Serena Blasco

Séréna Blasco, autrice de la BD Elona Holmes nous plonge cette fois dans l'univers de la divination et des tarots.



On reconnaît immédiatement son style graphique avec ses couleurs acidulées et ses dessins parfois un peu enfantins, mais aussi son découpage dynamique des pages qui incitent le lecteur à adopter des circuits de lecture parfois sinueux.



Le scénario nous raconte l'histoire de deux adolescentes, soeurs jumelles qui s'ignorent et qui vont se retrouver ensemble dans une école de divination, où elles semblaient attendues par des forces assez sombres.



Il y a un côté Harry Potter à l'école des sorciers assez plaisant dans cette histoire, même si ici où là, des pages bien remplis de texte sur la correspondance des plates, des minéraux ou des arcanes majeurs du traits avec des traits de personnalité peuvent paraître assez longues.

Serena Blasco, auteure des adaptations d'Enola Holmes, vient m'appeler de nouveau avec sa couverture envoûtante. Je l'avoue, je n'ai même pas regardé la 4ème de couverture et je ne m'attendais pas à TOUT ça. Les arts divinatoires et les couleurs m'explosent au visage. En effet, l'auteure a décidé de déployer toute son imagination pour créer un univers extrêmement riche en informations, en détails et en coloration. J'ai beaucoup apprécié toute cette folie débordante malgré le fait qu'il y ait beaucoup à lire dans cette BD. Pour de la jeunesse, il faut faire face à de bons lecteurs pour s'accrocher et lire les descriptifs des Arcanes Majeurs, du matériel, des pouvoirs magiques... J'ai plutôt bien accroché mais j'espère secrètement que le tome 2 sera plus allégé en informations et que je pourrai encore plus apprécier l'histoire qui me semble déjà bien bâtie dans l'esprit de l'auteure.

Rien que pour son atmosphère, ça vaut déjà le coup d’acheter cette BD.



Deux ados qui se ressemblent trait pour trait, intègrent une formation pour devenir Arcane Majeure, sur l'île d'Arcana. La magie fait partie intégrante de leur vie. Mais alors que l'une est très douée et passionnée, l'autre subit tout cet univers dont elle ne parvient pas à appréhender les énergies.



Elles se découvrent rapidement jumelles.



Les créatures rôdent autour d'elles. Le danger est là…



Pour commencer, les dessins sont sublimes. Qu'on aime ou pas le milieu de la magie, on ne peut pas rester insensible au décor et à son atmosphère. C'est une réussite.



L'univers ésoterique est fouillé et travaillé. Au passage on apprend des petites choses sur la lithothérapie par exemple.



C'est une BD jeunesse mais elle ne se lit pas en 20 min. Franchement je suis agréablement surprise par sa qualité.

J’ai adoré ce premier tome d’Arcana mettant en valeur l'art du tarot et d’autres arts divinatoires. Il s’agit d’une bande dessinée très accessible, pour jeune public et adultes, qui prend ancrage dans un monde fantastique dominé par les 22 arcanes majeurs du tarot (selon le système Rider-Waite-Smith).



Je dois toutefois avouer que la trame de l’histoire n’est, pour l’heure, pas très fournie. En revanche, les infos sur les cartes, les cristaux et autres sont plus riches et intéressantes.



Je me réjouis déjà de la sortie du tome 2!

Ce livre m'a beaucoup plus parce qu'il est amusant et très intéressant. C'est une BD très réaliste. Pour les points négatifs, je n'ai pas aimé parce qu'il est difficile à lire, le langage est compliqué et de plus il est triste. J'ai trouvé la fin de l'histoire sans surprise. Je lui donnerai la note de 3 / 5

Je le recommande aux gens qui aiment les énigmes.



SP





Le personnage principal est Enola Holmes ! Eh oui Enola Holmes comme le célèbre détective Sherlock Holmes, c'est bien son frère ! La petite soeur est-elle une vraie lady ? Rien n'est moins sûr ! Enola vit à Ferdell, elle est seule avec sa mère depuis le décès de son père.

Voilà le Jour J , Joyeux anniversaire Enola ! Enfin joyeux, cela reste à prouver car Enola se rend malheureusement compte que sa mère n'est plus là. Où est-elle passée ?

Enola va-t-elle réussir à la retrouver ? Va-t-elle parvenir à se débrouiller seule ?

A vous de le découvrir !



LD



Enola Holmes est la sœur du célèbre détective Sherlock Holmes ! Le jour de son 14ème anniversaire, sa mère disparaît ! Enola demande de l'aide à ses deux frères. Elle se met en tête de retrouver sa mère par elle-même et d'enquêter en parallèle sur d'autres disparitions. Elle se met régulièrement en danger dans la ville de Londres pour suivre ses pistes.

Parviendra-t-elle à résoudre l'énigme et à échapper à ses deux frères ?



J'ai aimé ce livre pour son intrigue policière. L'intérêt du livre est de réfléchir grâce à ses nombreuses énigmes.

C'est un livre facile à lire.

Je recommande ce livre aux amateurs d'enquêtes.



N.D

Quelle déception que ce changement de dessins! C'était une des choses que j'aimais le plus dans cette bande dessinée et là plus rien à voir. Cela explique ma note mitigée même si j'ai bien aimé l'histoire. C'est sympa de voir le frère et la sœur oeuvraient ensemble

J'aime beaucoup cette série. Déjà j'adore les dessins, des couleurs douces et gaies comme de l'aquarelle. Puis j'aime bien l'histoire, certes ce n'est pas l'intrigue qui me passionne mais suivre cette jeune femme intrépide, inventive dans un Londres d'une autre époque où les femmes étaient eduquées pour être belle et tenir le foyer. Choisir une autre manière de vivre et se donner les moyens pour y accéder

Quand Enola Holmes, soeur cadette du célèbre détective Sherlock Holmes, découvre que ça mère a disparu, elle pressent qu'elle seule pourra la retrouver.



Ingénieuse et rusée, elle fuit le manoir familial alors que ses deux frères décident de l'envoyer en pensions. Elle se met en tête de vouloir retrouver des personnes disparues tout en continuant de suivre la piste de sa mère. Ses enquêtes la mèneront à se retrouver régulièrement en danger dans les bas-fonds de la capitale londonienne.

Londres, 1889.



La jeune soeur du célèbre Sherlock Holmes, Enola Holmes, a décidé de vivre seule, suite à la disparition soudaine de sa mère.



Après avoir échappé à la vigilance de ses frères, et sous couvert d'une fausse identité, elle a ouvert un cabinet de "Spécialité en recherches, toutes disparition". À sa grande surprise, son premier client et le Dr Watson en personne !... qui cherche précisément à la retrouver et qui ne la reconnaît pas.



Si Enola ne prit aider Watson, elle s'intéresse en revanche à une autre cas qu'il lui mentionne : la disparition dans les dangereux bas-fonds de Londres de la jeune fille d'un bâtonnet, Lady Cecily Alistair, une adolescente loin d'être bien comme il faut...

Londres, printemps 1889. le Docteur Watson est introuvable !



Voici une nouvelle enquête qui intéresse aussi bien Enola Holmes que sont frère Sherlock. Pour cela, Enola doit se construire un nouveau personnage, le dernier ayant été démasqué lors de sa dernière enquête.

Cette fois-ci, point point de veille demoiselle ou de jeune fille ingénue, elle va se transformer en véritable lady, élégante et raffinée.



Rendant visite à Mes Watson, elle aperçoit un bouquet étrange. Selon le langage des fleurs, le message qu'il transmet est "malchance", "mort" "vengeance" Mauvais présage ?

Une suite favorable qui reste comme avant mais de plus en plus mystérieux et plus d'enquête je l'ai terminé en 1 journée, hâte de lire le tome 5 qui va je pense être encore plus passionnant et plus intrigue, et plus encore de mystère. Je ne sais pas combien de tome il y a

une bien étrange affaire...



Trois années après le sixième tome, Enola Holmes reprend du service pour enquêter avec son frère sur l’étrange disparition d’une jeune femme…



On retrouve avec plaisir le dessin et les couleurs lumineuses de Lucie Arnoux qui met en scène et en images cette nouvelle enquête passionnante et joliment adaptée par Serena Blasco qui esquisse le portrait d’une époque et met en lumière la place qu’occupait la femme dans la société victorienne.



Alors qu’une honorable adaptation des romans de Nancy Springer est actuellement diffusée sur Netflix, cette adaptation en bande-dessinée s’avère encore et toujours de grande qualité… et, qui plus est, superbement éditée !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Une jeune fille fait part à Enola du décès subit et mystérieux de sa soeur, mariée à un aristocrate. Le corps a été incinéré sans autre témoin que l'époux . Les circonstances douteuses font qu'Enola et son frère parte en quête de la vérité: la jeune marquise est-elle bel et bien morte? Sinon, que lui serait-il arrivé?

J'aime bien les histoires d'Enola, je n'ai pas netflix, c'est dommage, j'aurais aimé voir ce que ça donnait en film!

J'ai eu un coup de coeur pour cette magnifique bande dessinée. L'univers est original et riche ce qui rend l'immersion facile. Étant fan de tarots et d'oracles j'ai vraiment été charmée par cette histoire et j'ai envie d'en savoir plus grâce au prochain tome ! Une belle réussite !

J'adore les histoires de magie et il me semblait compliqué de ne pas succomber à une couverture si attrayante, avec de belles illustrations et de jolies couleurs, qui laissait présager pas mal de sorcellerie...



Dans le premier tome de cette saga, Serena nous présente un univers magique assez riche. Nous rencontrons deux sœurs jumelles séparées à la naissance, qui ignorent jusqu'à l'existence de l'autre. Fauna et Flora ont quinze ans et vivent chacune sur une île différente, jusqu'à ce qu'elles soient sélectionnées pour intégrer les brigades des arcanes majeurs. Ainsi, elles doivent se rendre sur l'île des arcanes afin d'y apprendre les arts de la magie : tarot, divination, etc. Elles vont enfin se rencontrer et, en plus, une prophétie a été annoncée à leur sujet...



Dans un monde fantaisiste, l'autrice glisse énormément de références à la sorcellerie et va largement nous donner des informations sur l'occultisme, la lithothérapie, l'art de la divination... Même si je ne crois pas à tout cela, j'ai aimé en apprendre plus sur ces univers assez riches, et nous pouvons dire que j'ai été servie ! En effet, on se perd parfois un peu dans les détails, aux dépends du récit...



C'est une intrigue palpitante et ce premier tome n'est que la première pierre à un édifice qui semble déjà bien solide. L'autrice a fait un travail très intéressant pour que les lecteur•rices en apprennent plus sur la magie, tout en leur livrant une chouette histoire ! Au niveau des illustrations, elles m'ont beaucoup plu, j'ai adoré la façon dont la sorcellerie était mise en place dans les dessins, sublimée par de jolies couleurs !

En voyant la BD Arcana, j'ai tout de suite craqué pour le dessin et le thème : de la magie, un coven, une première de couverture très réussie. Tout était réuni pour me donner envie de lire les aventures de Fauna et Flora.

Arcana est une BD prévue en quatre tomes qui nous plonge dans le monde magique des arcanes du tarot. Les deux héroïnes, Flora et Fauna, ont grandi sur des îles différentes et ne se connaissent pas. Elles ont été nommées pour intégrer l'école des Arcanes majeures. C'est sur l'île d'Arcana qu'elles vont suivre leur initiation à la magie et qu'elles vont découvrir le lien qui les unit. Dans ce monde fantastique, qui s'organise autour du tarot, les deux jeunes filles vont apprendre à développer leurs pouvoirs et devront affronter de multiples dangers. L'histoire est originale et bien rythmée, elle est soutenue par des dessins aquarellés, légers et à l'énergie débordante. Les héroïnes sont modernes et fortes malgré leurs doutes et les surprises qui ponctuent leur initiation.

Les lecteurs les plus curieux peuvent approfondir leurs connaissances sur le tarot, la divination ou les pierres grâce aux doubles pages qui s'intègrent dans le récit. Un premier tome qui donne envie de lire la suite.
Lien : https://runeblanche.fr/arcan..

Serena Blasco est illustratrice, dessinatrice de bandes dessinées et peintre. A la suite de son Bac STI Arts Appliqués et de son BTS Graphisme et Pub, elle intègre les studios Gottferdom. Après plusieurs collaborations sur des projets dont « SnoopBook » (des romans interactifs), elle publie son premier album de BD. En 2015, elle travaille sur l’adaptation en livre graphique de la série jeunesse « Les enquêtes d’Enola Holmes ». Je viens de me pencher sur le second tome « L’affaire Lady Alistair».

Après la disparition de sa mère et parce que ses deux frères veulent la mettre dans un orphelinat, Enola s’enfuit à Londres pour y vivre sans contraintes. Elle ouvre un cabinet d’enquête sous une fausse identité. Son premier client n’est autre que le Docteur Watson. Il la recherche pour la faire rentrer en pension mais il ne la reconnaît pas dans son nouveau rôle d’enquêtrice. Enola ne compte pas l’aider mais elle est intéressée par la disparition de Cecily Alistair, la fille d’un baronnet. Va-t-elle réussir à la retrouver ?

Cet album nous fait découvrir la société du XIXème siècle et la pauvreté qui sévit à Londres à cette période.

Adapter un roman sous forme de bandes dessinées n’est pas une chose facile car on ne peut pas donner autant d’indications écrites. Les dessins à l’aquarelle sont toujours aussi beaux. On trouve des mises en pages originales comme des arcs de cercle et des flash-back représentés à l’encre de Chine.

A lire à tout âge !

Il ne m’arrive pas souvent d’abandonner une bande dessinée jeunesse en cours de route. Mais là, je n’y suis pas parvenu.

C’est un univers Fantasy, axé sur la magie. Des jeunes ados sont sélectionnés pour entrer dans une école pour devenir des Arcanes, le tout dans un univers très “girly”.

L’angoisse de découvrir leur nouvelle école, l’utilisation de la magie à toutes les sauces, une prophétie bien sûr, on a déjà vu ça quelque part. Pas grand chose de nouveau, le filon est exploité, mais la magie est plus orientée sur les sciences divinatoires, d’où le titre. La structure du scénario est pompé sur du Harry Potter, le monde inventé est assez complexe, surchargé d’explications, on croirait lire un livre d’astrologie et d’apprentissage de divination par le tarot, avec des pages de schémas, avec des notes aussi inutiles que de lire les pages d’astrologie dans un magazine. Le graphisme, un peu rococo, inventif est malheureusement parfois maladroit, et toujours surchargé de couleurs, de motifs, on se perd dans la page, entre réflexions inutiles sur ce qu’on va manger à la cantine et sur tel ou tel pouvoir supposé de tel ou tel individu, ou fonction. C'est "Petit Poney lit les tarots".

Non, je ne peux pas, on dirait un catalogue ou une revue de sciences occultes pour petites filles : et toi, tu préfères les tarots ou la boule de cristal ? On est pas loin du prosélytisme pour l’occultisme.

J’arrête !

Dans cette quatrième aventure, il est question des toilettes pour dame (une nouveauté, le WC public) et de mariage forcé.



On recroise la route de Cecily Allistair, en mauvaise posture avec une robe qui entrave les chevilles et un message secret, adressé à Enola, à l’aide d’un éventail.



Notre jeune héroïne continue de vivre seule et de se débrouiller, tout en se cachant de ses deux frangins, surtout de Mycroft.



Lorsqu’elle mène son enquête au sujet de miss Allistair, Enola tombera même sur son Sherlock de frère, avec qui elle a plus de points communs qu’avec Mycroft.



Comme toujours, les thèmes abordés dans ce quatrième tome ne sont pas des thèmes faciles, puisqu’ils parlent des conditions de la femme dans la société victorienne, les mariages qui se faisaient souvent entre cousins (avant qu’ils n’arrêtent ces horreurs), les mariages arrangés, les petits boulots des pauvres, les orphelinats…



Les romans ne prenaient pas les lecteurs pour des crétins et abordaient ces thèmes, les adaptations bédés ne dérogent pas à la règle, même si, avec 72 pages, il faille bien tailler dans une partie du récit et des petites histoires qui gravitent autour.



Les relations entre Enola et Sherlock changent doucement, elle lui répond du tac-au-tac, le mettant face à ses propres choix de vie à lui et montrant bien aux lecteurs que les hommes avaient plus de droits que les femmes, à cette époque, notamment dans le fait de pouvoir rester célibataire, sans que cela choque la bonne société. Pour une femme, c’était trèèèès mal vu.



L’avantage de ces adaptations, c’est que si vous n’avez pas envie de vous lancer dans le roman (230 pages), vous pouvez très bien vous contenter de la bédé, tout en gardant à l’esprit qu’elle est moins complète ! Ou alors, faire comme moi qui ait lu les romans il y a un certain temps et qui ai oublié bien des détails.



De plus, bien que nous soyons dans de la littérature jeunesse, l’autrice Nancy Springer ne prenait pas ses lecteurs pour des demeurés à qui il faut tout cacher en l’emballant dans de la soie rose bonbon.



Non, il n’y a pas d’effusion de sang, de meurtres horribles, ou tout autre chose dans la même veine. Il y a juste des véritables morceaux de société victorienne, dans ce qu’elle avait de moins reluisant, de plus détestable, sans pour autant que les romans sombrent dans le pathos.



L’équilibre entre les deux est maintenu, on reste dans de la littérature jeunesse, on n’entrera pas dans les détails sordides de la société victorienne.



J’avais apprécié les romans, j’apprécie aussi les adaptations en bédé, bien que pas très fan des nez retroussés, mais bon, c’est un point de détail…


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Ayant lu tous les romans avec Enola Holmes, j’ai eu envie de me tourner, bien des années après, vers leur adaptation en bédé. Pour voir si elle était réussie et aussi, parce que j’avais oublié une grande partie de mes lectures, ne gardant dans mes souvenirs que le fait que la version "roman" était très bien faite et plaisante à lire.



Les dessins, des aquarelles aux tons pastels ou plus marqués, sont agréables pour les yeux.



Le petit plus revient à la mise en page originale de certaines cases (en spirales, notamment).



La mise en page est dynamique et puisque nous sommes en 80 pages, il faut résumer le plus important et ne pas s’encombrer des petits détails qui se trouvaient en plus dans le roman.



Pas de panique, l’essentiel est là et ce n’est pas compliqué de comprendre la résolution de l’affaire. Par contre, dans la bédé, il manque des informations sur la disparition de sa mère, alors que du côté des romans, c’était plus fourni en détails.



Enola a un petit nez en trompette, un visage taillé en pointe et des yeux très grands (voir la couverture), ce qui est totalement différent des illustrations sur les couvertures des romans.



Disons-le clairement, les dessins de l’adaptation font plus "girly", ce qui n’est pas vraiment un souci, Enola n’était pas portée sur les licornes et autres fanfreluches.



Si dans l’ensemble, ça passe, je regrette que son visage dans les adaptations fasse si juvénile alors qu’il fait plus mûr, plus sérieux, sur les couvertures des romans.



En le lisant, des détails oubliés me sont revenus en mémoire. C’est dans cette enquête-ci que Watson a disparu.



Comme dans les romans, l’autrice souligne des faits de la société victorienne, pas toujours reluisants, comme ces femmes pauvres qui se coupaient les cheveux longs afin de les vendre pour en faire des perruques de cheveux naturels, le tout pour quelques sous, sur le fait que les femmes devaient porter des vêtements qui leur interdisaient d’avoir une existence propre, sur les contraintes que les hommes imposent aux femmes…



Bref, cette série jeunesse ne se contente pas d’offrir quelques enquêtes et des mystères à ses lecteurs et lectrices, mais elle leur parle aussi des conditions de vie de l’époque, du social et du féminisme.



Une enquête agréable à suivre, pleine de fraîcheur, de malice, notamment parce que notre Enola damne le pion à son frangin Sherlock.


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