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4.25/5 (sur 206 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Née à Paris au milieu des années soixante-dix, Tourangelle d’adoption, Séverine est une touche à tout : artiste dans l’âme, éternelle adolescente et angoissée chronique. Elle se destinait à devenir professeure de français, mais a finalement préféré travailler dans l’animation, une manière différente de participer à la vie des enfants.

Après avoir passé de longues années à imaginer des histoires aussi farfelues les unes que les autres pour s’aider à s’endormir, elle a un jour, sur un coup de tête, rédigé un petit texte qui trottait un peu trop dans son esprit. Depuis, elle n’a plus arrêté. Tout ce qui l’entoure est source d’inspiration. Quand elle écrit, elle oublie tout le reste. Ne se cantonnant pas à un style en particulier, elle peut coucher sur papier une romance comme une dystopie. Le plus important pour elle est de faire passer des émotions et que le lecteur ne sorte pas indemne de sa lecture.
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Source : Reines-Beaux
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Les mots peuvent blesser bien au-delà de l'importance qu'on leur donne.
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- Écoute-moi, Florian. Je pense que votre problème vient du fait que vous avez mal communiqué. Vous avez tous les deux tenter de convaincre l'autre au lieu d'essayer de le comprendre. Mais un couple, ce n'est pas ça. Que vous soyez ensemble depuis deux jours ou vingt ans, espèrer à tout prix ramener son compagnon à sa cause n'est pas la solution. Il faut faire des compromis, avancer vers un même point et s'y rejoindre. Chacun doit effectuer la moitié du chemin. Si seul l'un d'entre vous fait un effort, ça ne pourra pas fonctionner.
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— Excusez-moi, est-ce que je peux vous l’emprunter ? demandai-je, mal à l’aise de les interrompre, en désignant l’objet en question.

— Heu ouais bien sûr, vas-y.

Tout en parlant, le gars se tourne vers moi, provoquant un bouleversement que je n’aurais jamais imaginé. Le reste se passe comme au ralenti. Sa voix, grave et nonchalante, me renverse, puis ce sont ses yeux, d’un vert sombre, qui plongent dans les miens. J’ai l’impression qu’une main m’enserre l’estomac. C’est aussi soudain qu’inattendu. Je ne comprends rien à ce qui est en train de se produire.

— Heu... je... merci ? bafouillé-je, incapable de dire autre chose.

Il me sourit, il n’a pas l’air de se foutre de moi, au contraire, ses prunelles sont toujours ancrées dans les miennes. Ses yeux sont aussi verts que les miens sont bleus, ils m’envoûtent comme ça ne m’était encore jamais arrivé. Je finis par baisser mon regard vers la chaise et m’en saisis, peut-être un peu brusquement, avant de me retourner vers notre petite table et m’asseoir enfin. Sans comprendre pourquoi, je sens le rouge me monter aux joues d’une manière désagréable.

— C’était quoi ça ? m’interroge Julian, étonné, alors que Zach me fixe d’un air... bizarre.

— Quoi, ça ? Il n’y a rien...

— Arrête Colin, continue Julian en chuchotant. Tu as bugué sur ce mec.
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— Excuse-moi, mais un gaillard de bientôt trente ans impressionné par mes parents, je trouve ça amusant.

— Je ne vois pas en quoi l’âge m’empêcherait d’avoir la trouille, me répond-il en fronçant les sourcils.

— Eh bien, tu as dû en rencontrer d’autres, non ?

— Non, Sacha, je n’ai jamais rencontré les parents de qui que ce soit. Enfin pas de quelqu’un comme toi.

— Comme moi ?

— Oui, quelqu’un que j’aime… de cette manière-là.

Je reste bouche bée, les yeux aussi ronds que des billes. Un sourire en coin s’affiche sur son visage et il picore mes lèvres pendant que je lutte pour réussir à articuler quelque chose.

— Tu as bien dit ce que je viens d’entendre ?

— Je crois que oui.

— Putain ! Tu pouvais pas faire ça avant ? Que je puisse te sauter dessus dans la chambre plutôt que sur le trottoir ?

Calvin éclate de rire puis m’embrasse en douceur.

— On verra ça en rentrant, tu ne perds rien pour attendre, ajouté-je entre deux baisers. Allez, tu es prêt ?
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La mélodie qu’il a jouée cette nuit, sur ma peau, s’élève, me saisissant instantanément. Je me redresse sur mon fauteuil, avance un peu le haut de mon corps libérant mon dos, comme si d’un instant à l’autre ses doigts allaient courir sur moi. Si la musique est la même, l’émotion est différente. Je ressens au travers des notes et des accords qui envahissent la salle, ce que le corps de Louis, cette nuit, exprimait. L’échange et le partage qu’il évoquait, la plénitude que j’ai éprouvée possèdent cette Nocturne qui m’était inconnue hier encore et qui, à présent, m’est nécessaire pour respirer.
Louis est beau, ainsi penché sur le piano, les yeux fixés sur les touches, les joues roses, ses mèches folles lui barrant le front. Il fait naître en moi des émotions que je n’ai jamais ressenties jusque-là. Il n’est pas question de sexe, non, je suis comme je suis et rien ne pourra me faire changer, mais j’éprouve l’envie d’être avec lui, contre lui et de percevoir sa musique une fois de plus.
Sur ma peau.
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Je n’ai rien contre les filles, mais je n’en suis pas une. Être sensible, apprécier passer du temps dans un spa ou aimer les garçons ne fait pas de moi une femme. Je suis un homme, point. Et on n’a pas besoin de se battre, parler avec une grosse voix ou avoir de la crasse sous les ongles pour être considéré comme tel.
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— Je suis un peu nerveux, avoue-t-il en baissant les yeux. J’ai trop envie de te plaire.

— Sois toi-même, d’accord ? Je suis déjà conquis.

Sa main se pose sur ma joue, son pouce bouge doucement contre elle. Nous nous regardons quelques secondes jusqu’à ce que l’un d’entre nous, je ne suis pas capable de déterminer qui, avance un peu plus son visage. Nos lèvres s’effleurent. Enfin ! Sa bouche appuie un peu plus sur la mienne, son bras s’enroule autour de ma taille et me colle à lui. Mes doigts trouvent ses cheveux, s’enfouissant dans leur épaisseur comme je l’ai tant désiré ces dernières semaines. Sa langue, chaude, se faufile contre la mienne, un gémissement sort de ma gorge. Notre baiser est doux, lent, sensuel. Nous prenons notre temps, savourons chaque seconde, chaque sensation, chaque centimètre de peau en contact avec l’autre.
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— Ravi d’enfin te revoir, me dit-il en me tendant la main. Je suis Hunter.

Mon cerveau explose, mon cœur s’emballe et mon ventre se serre tant que je pourrais en avoir des nausées. Néanmoins, étant donné que lui vomir dessus me semble une très mauvaise idée, je me concentre comme un fou pour repousser le malaise, préférant répondre à son geste de politesse.

— Colin, je m’appelle Colin. Enchanté, heu… aussi.

J’ai envie de me taper le crâne contre le mur tellement je suis pathétique, mais la sensation s’envole vite lorsque sa paume épouse la mienne. Chaude, douce et puissante, elle provoquerait presque le besoin étrange de la sentir à un autre endroit de mon corps. Je secoue la tête et enchaîne afin de me sortir de cette situation délicate :

— Donc, que puis-je faire pour toi ?
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— Et alors, ça marche ?

— Ça va, ça vient…

Il me regarde, un sourcil haussé, attendant la suite. Cependant, je ne dis rien. En fait, je suis trop occupé à le détailler – encore – pour continuer mes explications. Outre sa peau hâlée et ses cheveux plus fournis, il est identique à mes souvenirs, peut-être a-t-il maigri, un peu. Ce qui me saisit le plus, c’est ce qu’il dégage. Il émane de lui une prestance qu’il n’avait pas avant, une sensualité que je n’avais pas su discerner, ce petit plus indéfinissable qui fait de lui le gars que j’ai envie de toucher, contre lequel j’ai besoin de me coller.

Il est beau, attirant, c’est aussi simple que cela.

— Sacha ?

Sa voix me sort de mes pensées, mes joues chauffent à l’idée qu’il se soit aperçu que je le reluquais.
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Son rire secoue ma tête toujours posée sur son épaule avant qu’il continue :

— Je t’ai dit que je ne te lâcherais pas d’un pouce.

— À moins que je te le demande. Oui, maintenant je me souviens.

— Bon, je vais pouvoir faire quelque chose de toi.

Nous rions ensemble, mes mains quittent son torse sur lequel elles s’étaient installées, pour se lier au niveau de ses reins.

— Pas d’un pouce, hein ?

— Promis.

— D’accord, alors allons-y. Je me détache de lui et unis nos doigts avant de changer d’avis et de traîner sur le trottoir durant des heures, puis avance vers la boutique de laquelle s’échappe de la musique et quelques éclats de voix que j’avais jusque-là occultés. Cal me suit en silence, et c’est main dans la main que nous franchissons la porte.
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