Citations de Séverine Vidal (531)
Dans un film, on aurait droit aux violons et aux applaudissements des potes.
En vrai, y'a juste nous deux.
En équilibre.
Voilà. Ça arrive. Comme une bête sauvage qui attendait, tapie, et me saute à la gorge.
Les mots fuguent. Et les souvenirs aussi…
J’ai tout quitté. Des fois, j’ai l’impression que je me suis quittée moi-même. Tu comprend ?
J’ai un peu peur, petit Tom. Peur de la suite, des mots qui vont s’effacer, comme mes souvenirs. J’oublierai ton prénom, peut-être. Si j’oublie ton prénom, tue-moi.
Critique: J’ai aimé le livre car je trouve qu’il y a de l’aventure et de l’action et j’ai trouver qu’il manquer du suspense sinon il est assez bien.
Dans « Les pays d’Amir », chaque page a de l’aventure et de l’émotion
_ Je t'ai choisie ce jour-là.
_ Quand vous m'avez enlevée ?
_ Oui, j'ai vu tes yeux, ta force, j'ai su. J'ai eu une vision de toi et de nos enfants, aux yeux clairs et à la peau sombre.
_ Tu prendras d'autres femmes ?
_ Je n'ai qu'une femme et c'est celle qui se tient droite et qui reste digne. Qui n'a pas peur. Toi. Demain, c'est le grand jour.
_ Ils vont faire de toi un guerrier. Mais tu en es déjà un, non ?
_ Je vais partir pour chercher des visions. C'est le rite de passage. A mon retour, mon père me donnera deux chevaux. Un pour parcourir les sentiers, un pour les batailles. J'aurais deux chevaux, Naduah. Deux mais une seule femme pour tous les jours de ma vie.
L'avocat m'a dit un jour : "Tu te changeais les idées à l'école ?"
Non, ce serait trop facile. C'était plutôt comme si je laissais une partie de moi à la maison, dans les draps froissés par mes horribles nuits. Je me laissais, en partie.
L'autre Moi se levait, partait travailler, riait même. Les retours à la maison, chaque soir, étaient comme d'autres petites morts, d'autres nuits. (p.39)
Je veux tout te reprendre, à t'en faire mal.
Je veux tes cris, tes larmes, comme des trésors de guerre. (p.36)
Après, c'est le vide. J'ai voulu ne me rappeler de rien, ou presque. Pour me protéger. (p.34)
Je me souviens clairement du moment où le sourire s'est transformé en grimace, où les gestes d'un père sont devenus ceux d'un homme, où la petite fille que j'étais est morte, morte sous tes caresses. (p.27)
Mon père. Mon père ce dégueulasse, mon père ce monstre, mon père tu n'es plus rien. (p.24)
Tes bières dans le frigo, "ta" boisson, comme disait Maman, ça faisait comme quelqu'un de plus dans la famille. Quelqu'un de trop, qui n'est pas invité mais qui reste quand même. (p.18)
C'est ça que tu as fait de moi, regarde, regarde bien : une fille perdue, tremblante, toute petite dans la grande vie. (p.13)
Je ne passe pas d'un état à un autre. Même pas d'un genre à l'autre. Je m'adapte. C'est tout.
Pour moi ce voyage, c'était une sorte de tour d'honneur, tu vois, quand les champions font un tour de stade et que le public se lève et applaudit. Et c'est exactement ce que ç'a a été. Et je te le dois. (p.194)
Il y aura un après.
Antonia le sait bien.
Ce qui vient de se passer marque la fin du voyage : il sera impossible de faire la dernière étape à Twin Falls pour l'ultime concert de 58, impossible aussi de rester à Sparks. (p.187)
Il y a eu un après. Après cette scène dingue où elle a vu Gary coller la mandale du siècle dans la pif de Pat Boone, renverser les tables, hurler en le montrant du doigt. Après l'intervention musclée de Luke et Matt, qui l'ont presque jeté à l'arrière de La Vasse. Après es cris dans la voiture, les hurlements d'Amber, après le silence pendant qu'Antonia pilotait son bolide, après l'effarement, après tout ca. (p.185)
Et son visage est celui d'un môme devant un gâteau, qui se force à s'en garder une part pour plus tard. (p.103)
- Bon, les vieux, avant de rentrer, vous voulez faire quoi ?
- Je voudrais retomber en enfance, me cacher et crier que je suis là, quand tu passeras près de ma planque
- J'ai envie de faire un feu de camp et réchauffer mes mains en soufflant dessus
- Faire mes bagages, remplir le coffre et partir droit vers le Sud !
- apprendre à marcher, à skier, à nager, à écrire, à lire, être petite encore
- ne plus avoir mal en me réveillant.
Tu vois Martial, c'est tout ça qu'on voudrait.
La fragilité de l'amour et des baisers.
Peut - être tout revivre, entendre encore les voix aimées. On n'aura rien de tout ça et on le sait bien.