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Critiques de Shannon Hale (177)
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Coup de foudre à Austenland

Quelle petite merveille ! Adepte des prolongements de l'oeuvre de Jane Austen, je me suis régalée avec ce court roman de Shannon Hale qui nous relate le désespoir de Jane Hayes, une jeune New-Yorkaise obsédée par Mr. Darcy -ou plutôt de Colin Firth- qui n'arrive pas à avoir une vie amoureuse stable...

Or, un jour, sa tante Carolyn lui laisse en héritage des vacances en Angleterre, au manoir de Pembrook Park, pour se replonger en 1816 au temps de Lizzie Bennet, Elinor ou Marianne Dashwood...

La question que l'on se pose dès lors est la suivante : Jane va-t-elle trouver le grand amour ?!



J'ai beaucoup aimé ce roman, l'intrigue alléchante, et la plume de l'auteure qui m'ont ravie au plus haut point ! Les personnages m'ont également beaucoup plu, en particulier Mr. Nobley, un Mr. Darcy du XXIème siècle, mais aussi Miss Charming, Jane et Amelia !



Bref, je ne peux que conseiller ce roman à tous les amoureux de Jane Austen, qui sont à la recherche d'une nouvelle intrigue amoureuse, et, qui, en plus, se termine bien !



A lire !!





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Coup de foudre à Austenland

Parfois un roman de filles, même un poil tarte et kitch, ça fait plaisir pendant les vacances , à condition de ne pas s'attendre à de la littérature !



Certes le concept d'aller passer des vacances dans un endroit dédié à l'époque et aux moeurs proches de celles des romans de Jane Austen était tentant, mais j'ai rapidement été déçue.

En effet, à part la toute première phrase du roman, qui a des airs de style "Austenien", le reste est écrit de façon tout à fait quelconque.

Les personnages sont assez pathétiques dans l'ensemble et l'histoire ne casse vraiment pas trois pattes à un canard.



Cependant, ça se lit très vite et ce n'était pas désagréable du tout, même si l'ensemble est quand même très superficiel et attendu.

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Par delà les steppes je te retrouverai

Une servante est enfermée avec sa maîtresse pour sept ans dans une tour. Son crime ? Avoir refusé d'épouser un Khasar, un puissant seigneur aux pouvoirs inquiétants.



Le huis clos est raconté dans un carnet par Dashi qui contrairement à sa maîtresse sait écrire. Elle raconte l'angoisse de l'attente, la peur de manquer de nourriture et l'organisation qui se met en place avec le temps...



Mais les saisons s'écoulent et aucune nouvelle de l'extérieur ne filtre jusqu'à ce que la peur de la mort les incite à trouver un moyen de fuir et de tenter de rejoindre l'amoureux que s'est choisi Dame Saren...



Un roman qui inverse les rôles avec la dame de haute naissance sans culture ni volonté et la jeune servante rusée et active. L'appartenance de cette dernière à une des castes les plus basses de la société ne l'empêche pas d'avoir de nombreuses connaissances et compétences !



Une histoire en forme de fable avec la présence importante d'animaux et une morale finale. Le lecteur est vite attrapé dans le fil du récit à tenter d'imaginer tant les raisons du silence de la maîtresse que les solutions que va pouvoir trouver sa servante ...



Un bon livre qui associe aventure, croyance et conte.
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Coup de foudre à Austenland

A voir des Darcy et des Lizzie naissent à tout bout de champs, n'avoir vraiment pas Orgueil et préjugés apparait comme un délit, on ne saura vraiment situé le vrai contexte et on se rendra compte avec grand dommage qu'il est bien possible de retrouver des Darcy tiré trait pour trait du Darcy de Jane Austen mais retrouver la vraie copie de Lizzie dans toutes ces Lizzie ne serait qu'une illusion...je tiens quand même à préciser pour cette version que la lecture est simplement agréable, ça file, ça rêve, ça se pomponne un peu , ça se fruste aussi, un petit souvenir de Jane Austen,mais c'est bien au dessous de Orgueil et préjugé...
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Ever after high : Il était une fois... - recu..

Recueil de nouvelles qui mettent en scène les héritiers des héros de contes.



A la veille de la rentrée, les filles et fils des célèbres personnages de nos livres d'enfance, s'interrogent sur leur destin. En quoi différent-ils de leurs parents ? Quelle liberté ont-ils pour emprunter une autre voie ?



Cedar Wood, au contraire de son père Pinocchio, ne peut jamais mentir, elle espère un jour devenir une vraie humaine et non une fille en bois...

Briar Beauty vise la perfection, met à la veille de son départ, ses bijoux ont tous disparu, elle part à leur recherche.



Raven Queen espère arriver à ne pas se faire manipuler par sa mère qui souhaite qu'elle devienne elle aussi une terrible sorcière.



Le récit le plus long est consacré à Hunter Huntman, le seul garçon de l'aventure...



Les courtes histoires sont entrecoupées de goodies comme la liste des petits trésors d'Apple White ou encore la carte de l'heure du thé du Chapelier fou.



Le fond des pages est mauve et prend l'apparence de papier à lettres. Les neufs principaux élèves de l'école sont présentés avec pour tous l'angoisse et l'espoir de cette rentrée scolaire peu ordinaire.



Je ne connais absolument pas la série Ever After High. Ce livre a le mérite de consacrer une histoire à chacun de ses héros et de les présenter sous un jour plus personnel. Pour les fans et les amateurs de contes !
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Coup de foudre à Austenland

"Austenland".... forcement je l'ai acheté et je l'ai lu.

Que dire, c'est un roman honnête qui surfe sur la vague austenienne. Mais contrairement à beaucoup d'autres, l'auteur ne cherche pas à toute force à reproduire le style de Jane Austen, son univers et s'approprier son succès.

Non elle se sert de l'engouement de certains fans et ma foi de façon assez sympathique. L'idée de vivre quelques temps à l'époque edwardienne, avec ses codes et ses conventions sociales est assez alléchante. Bon le style est un peu lent et ça reste de la chick-lit avec sa fin convenue et un peu "gnian-gnian" .

Il semblerait qu'une adaptation cinéma soit prévue... à voir
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Coup de foudre à Austenland

Même si je n’ai pas encore eu l’occasion de lire toutes les œuvres de Miss Austen, vu l’ampleur de ma collection sur le sujet, je pense qu’on peut dire que je fais partie des Janéites. Cet ouvrage, édité par la toute récente maison Charleston, me faisait évidemment de l’œil ; c’est donc avec une joie non dissimulée que j’ai appris avoir gagné un exemplaire lors du concours organisé par Alice de Jane Austen is my wonderland.

Le jour-même de son arrivée dans ma boîte aux lettres, je me jetais dessus… et le terminais le lendemain (ou surlendemain). Je ne suis pas une grande amatrice de « chick-lit » (à vrai dire, je n’en lis jamais car je trouve le genre généralement ridicule), mais mettez-moi un élément austenien et je suis conquise. Coup de foudre à Austenland ne fait pas exception et c’est, à mon sens, un très bon cru en matière de littérature para-austenienne !



Jane, l’héroïne (un prénom qui la prédestinait sans doute !), est une trentenaire new yorkaise épanouie professionnellement, mais malheureuse en amour. Pourquoi ? Parce que la jeune femme a un secret inavouable… elle fantasme sur Mr Darcy, mais pas n’importe lequel ! Non ! La version incarnée par Colin Firth dans l’adaptation de la BBC de 1995. Je fais partie de celles qui vénèrent cette version et suis tout autant amoureuse de Mr Darcy/Colin Firth que de Miss Elizabeth Bennet/Jennifer Ehle… je ne pouvais qu’apprécier cette héroïne moderne un peu trop tournée vers un passé idéalisé. Et de fait, Jane est une figure contemporaine très agréable à suivre, bourrée d’humour et de répartie et qui incarne une partie de la personnalité de n’importe quelle Janéite (me semble-t-il). Je me suis beaucoup attachée à elle et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre chaque journée de son séjour à Pembrook Park. Comme elle, j’attendais impatiemment certaines rencontres au détour du parc ou de la table du petit-déjeuner et comme elle, je crois que j’aurais succombé à vous-savez-qui (pour celles - ceux ? - qui l’ont lu).

Chacun des personnages secondaires incarnent un trait de caractère assez particulier, un peu à l’image des personnages créés par Jane Austen dans ses romans. Il n’est donc pas étonnant de retrouver certains parallèles avec ces derniers et j’ai apprécié les nombreux clins d’œil aux œuvres originales ! Entre Mr Nobley, un Mr Darcy en puissance et Miss Heartwright, une Jane Fairfax parfaite, chaque connaisseur de Jane Austen pourra y trouver son compte. Bien sûr, on peut reprocher ces traits de caractère un peu forcés, parfois un peu caricaturaux, mais c’est tellement fidèle à l’original que je ne peux m’empêcher de savourer. On sent que Shannon Hale connaît le sujet et le maîtrise… elle ne dénature donc pas l’œuvre Austenienne, merci !



Jane est une héroïne pleine d’humour et ses traits d’esprit son nombreux. J’ai plusieurs fois largement souri en lisant une de ses remarques et même ri franchement dans certaines situations. Il faut dire que le passage de la vie new yorkaise du XXIe siècle à celle de la campagne anglaise du début du XIXe siècle a de quoi déstabiliser. L’apprentissage des convenances de l’époque apporte son lot de cafouillages et de situations assez surréalistes et j’ai vraiment aimé les vivre aux côtés de Jane. Sa découverte des maigres passe-temps de la gente féminine de l’époque, le port du corset qui mettait (trop) généreusement la poitrine en valeur, les déplacements jusqu’à la table qui ne se faisaient que selon un ordre bien précis… l’héroïne possède un second degré et un sens de l’autodérision assez savoureux ; j’ai adoré son caractère !



Mais derrière sa répartie, Jane cache la solitude due à son fantasme inavouable… en acceptant ce séjour original, elle cherche à se débarrasser définitivement de son amour pour Mr Darcy ; c’est décidé, elle veut quelque chose de REEL ! Oui mais voilà, à Pembrook Park, les habitants sont des acteurs qui cherchent à lui faire passer des vacances de rêve… où est la réalité derrière tout ça ? Peut-elle croire aux gestes de l’un de ses prétendants, à la déclaration d’un autre ? Et le lecteur, est-il plus avancé que l’héroïne ? Alors pour ma part, comme d’habitude, j’ai rien vu venir mais je suis si crédule que ce n’est pas étonnant. J’ai été surprise par la révélation des dernières pages (et pourtant, c’était pas si compliqué à deviner) mais je suis heureuse de m’être laissée porter par les évènements, d’avoir douté aux côtés de Jane et donc, d’avoir vécu le dénouement heureux aussi intensément que la jeune femme.



Sans avoir une plume extraordinaire, je trouve que Shannon Hale (ou la traduction française, puisque c’est celle que j’ai lue ?) permet très facilement à ses lecteurs de s’immerger dans son récit. A l’instar de Jane Austen, je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les scènes décrites et j’ai apprécié la dynamique du texte : les chapitres sont courts, séparés par une anecdote amoureuse de notre héroïne (qui revient sur chacune de ses anciennes relations amoureuses en quelques chapitres, parfois en quelques phrases seulement).

Malgré l’utilisation d’un point de vue externe (la troisième personne du singulier), je me suis sentie très proche de l’héroïne, et même plus que pour certaines autres figures d’autres livres, auxquels on accorde pourtant la place de narrateur principal. Comme quoi, le « je » ne fait pas tout, il faut que le reste suive.



J’avais cru voir que Mademoiselle Alice de Jane Austen is my wonderland, avait été un peu déçue par une scène du dénouement, je redoutais donc à mon tour de ne pas être séduite… mais en fait, je crois que j’ai tout apprécié pendant cette lecture ! L’intrigue dans cette Angleterre régente reconstituée, les personnages et notamment Jane, les répliques de celle-ci et ses interactions avec les autres… Ce roman para-austenien est une bouffée d’air frais, une pincée de bonne humeur… une vraie réussite, à mon sens !
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Coup de foudre à Austenland

Jane est une rêveuse, la trentaine et encore célibataire, elle attend son grand amour, un peu à l’image de Mr Darcy.

Elle vit par procuration à travers ses livres de régence historiques et les films tirés de ceux-ci, elle les connaît par cœur, mais a honte de cette addiction et s'en cache.

Elle va se voir léguer, par sa tante décédée, un voyage de 3 semaines en Angleterre, à Pembrook Park, dans une demeure en totale immersion au XVIII siècle.

L'atmosphère est très agréable et l'idée d'un manoir où l'on vit à une autre époque pour quelques jours est une très belle idée.

Je n'ai pas accroché avec les personnages et surtout pas avec Jane, trop superficielle, qui vit à travers ses romans mais qui ne l'accepte pas, et qui n'est pas capable de vivre 3 semaines dans son époque favorite. Sans parler de cette lubie de courir après tous les hommes en espérant être le bon et tomber amoureuse à chaque battement de paupière.

Trop d'apitoiement, de déception, de faux-semblant, évidemment à part Jane et Lizzy, ce sont tous des acteurs.

Et puis quand on a 50 ans (comme Lizzy) et se faire passer pour une demoiselle de 20 ans, c'est un peu poussé quand même.

J'ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture alors que ça reste un livre léger et une écriture simplissime, une histoire longue à se mettre en place, et on ne comprend pas de suite où nous allons et une fin digne des belles romances et à ce moment là, on se dit ah oui quand même…une recherche du grand amour, sur des airs de comédie, rempli de faux-semblants.

Par la suite, j’ai regardé le film tiré de cette histoire et je dois dire que je l’ai largement préféré au livre.

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Par delà les steppes je te retrouverai

Un énorme coup de cœur !

J'étais déjà conquis par tous les Shannon Hale que j'avais lu jusqu'ici, mais celui-ci semble briller encore plus fort grâce à la voix unique et vibrante de sa narratrice.

Se situant dans un univers qui rappelle "La Princesse qui n'avait plus rien", ce roman s'inspire d'un conte de Grimm ("Mademoiselle Méline") et le transpose dans la Mongolie médiévale en y ajoutant une magie douce comparable à celle du "Collège des Princesses".

Mais l'histoire est avant tout celle d'une servante liée à sa maîtresse jusqu'au sacrifice le plus intime. Vivant pour n'être que l'ombre de sa maîtresse, la narratrice va devoir pourtant prendre sa place, parler pour elle, décider pour elle, et finalement vivre pour elle (et mieux qu'elle ?), avec une soumission tellement forte qu'elle flotte entre la douleur et le courage.

Le récit est très psychologique, évoquant traumatismes et guérisons, amitié et fidélité, identité et volonté. Parsemée de métaphores puissantes, de dénis et de fuites, cette histoire change à jamais les deux jeunes femmes en les liant malgré leurs différences, malgré l'ingratitude et l'intimité forcée.

S'y ajoutent un amour inconditionnel pour les animaux et pour les choses simples de la vie, un discours sur la liberté, une force, une sensibilité, une générosité et un courage propres à l'auteure (là aussi ça m'a surtout rappelé "Le Collège des Princesses") et cette manière unique de penser la magie.

Incroyablement bien rythmé, teinté d'un humour frais et ponctué de superbes croquis, le roman est au final un pur bijou.

Le seul hic est lié à l'édition française, avec ce titre idiot qui n'a rien à voir avec le contenu. On imagine une histoire d'amour qui pousse à traverser de longues distances, alors que le seul voyage du livre est résumé en quelques pages, il va tout droit vers un but simple, et ne débouche pas sur une étreinte attendue (bien au contraire). La petite intrigue amoureuse n'est là que pour renforcer le thème qui lie les deux jeunes femmes, avec énormément d'intelligence et de subtilité (si vous avez lu Austenland, vous savez que l'auteure connait les mécanismes de l'amour, et préfère en parler que d'en abuser).

Ce roman unique m'a vraiment fasciné, et la voix de la narratrice continue à résonner en moi. J'adorais Shannon Hale, désormais je la vénère !
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Coup de foudre à Austenland

J’ai attendu sa sortie en poche car je craignais une énième austenerie un peu niaise et répétitive, sans grand intérêt. Pour le côté niais, je ne garantis pas qu’on y échappe totalement si on lit ce roman au premier degré : Il s’agit quand même d’une jeune femme moderne (nommée Jane, pour enfoncer le clou… !) qui, après de petites déceptions amoureuses alors qu’elle rêve de l’amour parfait avec un parfait Darcy (rien ne vous choque ?), va passer un séjour dans un établissement reproduisant la vie des romans de Jane Austen, car la vie de ces fictions la fait rêver ; Elle y trouvera d’ailleurs l’amour. Dans le genre romance-cliché, c’est vrai que ça se pose là et il satisfera les amateurs du genre.





Mais ce roman n’est pas dénué d’intérêt sur le fond, si l’on s’attache au message sous-jacent de l’auteure. En effet, le postulat de départ est très symptomatique de notre société actuelle : Une jeune femme est en mal d’amour car, s’étant plongée dans la fiction des romans de Jane Austen, dont les héros masculins sont idéalisés par les adaptations filmographiques, elle ne parvient pas à trouver dans la vraie vie un homme qui lui convienne autant, soit aussi parfait que le DARCY de Lizzy Bennet. Aucun homme ne peut souffrir la comparaison, d’où le décalage qui pose problème à pas mal de rêveuses de nos jours.





Pourtant, rien que ce postulat de départ fait réfléchir : On sait que les œuvres de Jane Austen sont des sortes de satires sociales, l’occasion pour l’auteure de se moquer de certains romans d’amour du XVIIIème siècle, ou encore de dénoncer les travers de cette société dont les femmes étaient dépendantes des hommes, et leur condition féminine peu enviable. Le paradoxe est qu’à force de désillusions et d’adaptation télévisuelles, nous idéalisons ces héros : Ici, Jane est amoureuse de l’image télévisée de Monsieur DARCY (Colin Firth, quand tu nous tiens… !), et se persuade que ce héros romanesque ne l’aurait jamais fait souffrir et saurait l’aimer d’un amour parfait du premier au dernier jour.





C’est oublier toute la teneur d’ « Orgueil et Préjugés » (et son titre), les péripéties avant de trouver l’amour et, surtout, le caractère de m.... - mon mari m’a demandé de reformuler car il s’identifie à lui : psychorigide, hautain et pour le moins direct - dont semble affublé Monsieur DARCY aux yeux même d’Elizabeth Benet jusqu’au retournement final du roman (car si les conventions de l’époque y sont pour quelque chose, on voit malgré tout que tout n’est pas rose) ! Toujours parfait en tous points, notre DARCY ? Certainement pas au départ, où il est loin de se conduire en gentleman avec Lizzy ! Romance évidente et paisible ? Bien sûr que non, car notre héroïne a pris des coups (verbaux, s’entend) qui l’ont blessée, avant de filer le parfait amour avec Monsieur DARCY.





Et, finalement, ce roman remet les choses un peu à leur place en les contextualisant. On pourrait presque dire que l'auteure fait avec le monde austenien, en le parodiant, ce que Jane Austen a fait en dépeignant sa société. Le séjour de Jane à Austenland lui rappelle que cette société n’était pas parfaite, ni ses héros non-plus. Elle lui rappelle surtout, et doublement avec le final de l’histoire, que les romans de Jane Austen sont des fictions dont les personnages sont inventés, et que mieux vaut une histoire bien réelle que vivre dans de faux semblants, car alors son histoire n’existe pas vraiment et elle ne peut pas la vivre pleinement. Elle doit apprendre à affronter la vie réelle qui, si elle lui semble plus difficile, est la seule à pouvoir lui apporter satisfaction à travers de vraies relations et de vrais plaisirs. Ainsi, ce séjour ne la confortera pas dans son adoration de la fiction, mais l’aidera au contraire à briser le miroir aux alouettes derrière lequel elle observait sa vie depuis de trop nombreuses années.





Oui, Monsieur DARCY et les Gentlemen de la bonne société du 19ème siècle sont polis avec les dames et peuvent voler à leur secours, ce qui se perd clairement dans une société où le harcèlement de rue est monnaie courante, mais NON ils ne sont pas parfaits même dans les romans et, scoop, ils ne sont pas réels ! Une fois cela compris, la vie austenienne n’a plus le même intérêt, elle est même ennuyeuse comparée à celle de Jane qui lui offre plus de plaisirs, et qu’elle est à présent prête à affronter, avec ses hommes imparfaits, ses concessions et ses risques à prendre.





On pourrait alors se demander si la fin, un peu trop romanesque, ne gâche pas tout le message (aucun spoiler puisque tout est dans le titre…). Je préfère accorder à Shannon Hale que sa fin symbolise la prise de conscience pour l’héroïne que tous les hommes ont leurs défauts, et qu’à partir de là elle peut accepter de passer outre pour voir leurs qualités et trouver le Prince Charmant qui lui correspond. En résumé, voici un récit dont la romance n’a vraiment rien d’extraordinaire, mais dont le message est important : Comme un psychiatre le disait récemment à la radio, il faut prendre conscience de cette tendance très actuelle à idéaliser la fiction car, poussée à l’extrême, le risque est de s’empêcher de vivre dans le réel. Je termine donc avec la dédicace de l’auteure en tête d’ouvrage :





« A Colin Firth,

Vous êtes un type génial, mais je suis mariée,

Je pense que nous devrions juste être amis. »





Est-ce une lecture que vous envisagez ou dont vous avez fait l’expérience ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous sentez-vous concerné(e) par le message ?


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Coup de foudre à Austenland

L’histoire : Jane Hayes, trentenaire et new-yorkaise a tout d’une fille normale, si ce n’est son obsession quasi pathologique pour le personnage fictif de Mr. Darcy d’Orgueil et Préjugés. Plus précisément, Jane fantasme sur l’interprétation du héros de Jane Austen par Colin Firth dans l’adaptation de la BBC. Sa vie sentimentale est donc vouée à l’échec depuis des années, pas un mec réel n’arrivant à la cheville de Mr. Fitzwilliam Darcy, comme nous le savons toutes depuis longtemps.



Heureusement pour Jane, une vieille grande-tante charitable prend l’initiative de lui offrir dans son testament un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un centre haut de gamme dédié aux AA (Austen Addicts). Les clients y vivent comme dans un roman de leur auteur préféré et sont plongés en pleine Angleterre Victorienne. Jane Hayes décide d’accepter ce séjour un peu étrange, pour oublier une bonne fois pour toute le ténébreux Mr. Darcy qui en dépit de ses nombreuses qualités possède le défaut notable de l’inexistence.



L’idée est franchement rigolote, l’univers est bien rendu, bourré de clins d’oeil aux romans de Jane Austen, dans les personnages, l’intrigue ou les dialogues qui raviront les fans. Révisez un peu vos classiques avant de lire, parce que Shannon Hale est clairement partie du principe que ses lecteurs, comme son héroïne, connaissaient par coeur tous les personnages et les romans d’Austen et n’auraient pas besoin de sous-titres.



Critique complète sur le blog...
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Coup de foudre à Austenland

Se glisser dans la peau d'Elisabeth, Jane, Emma, Anne,... Quelle fan de Jane Austen n'en a pas rêvé?



Jane Hayes est une new-yorkaise bien dans sa peau mais elle n'a pas encore trouvé chaussure à son pied. Et pour cause, elle passe son temps à visionner "Orgueil et Préjugés" avec le beau Colin Firth. Tous les hommes lui paraissent bien fades en comparaison. Lorsque sa vieille tante décède, elle lui lègue un cadeau assez bizarre. Environ un mois à Pembrook Park où le 19ème siècle est roi. Pas de gsm, de télévision, de jeans, d'aventures d'un soir mais révérences, bals, promenades dans la nature et corsets.

Jane doit devenir Miss Erstwhile et vivre comme une demoiselle de l'époque de Jane Austen entouré d'acteurs et d'autres pensionnaires. Arrivera-t-elle à laisser ses fantasmes au placard une bonne fois pour toutes? Et rencontrera-t-elle son grand amour?



Un vrai coup de coeur :)! En tant que grande fan de Jane Austen, ce n'est pas le premier livre para-austenien que je lis. Mais comme pour tout, il y a du bon et du moins bon.

Ici, j'ai aimé l'histoire tout d'abord. J'avoue, j'ai déjà rêvassé m'imaginant en robe empire au bras d'un homme mystérieux :p. C'est pour ça que le roman de Shannon Hale me plait autant. Elle réalise un de mes fantasmes sans que j'ai besoin de me déguiser :D.

Sans oublier les touches d'humour, les personnages savoureux comme Miss Charming et bien sûr Henry Jenkins.

Un très bon moment passé à Austenland, me donnant envie d'y retourner de temps en temps...
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Par delà les steppes je te retrouverai

J'ai suivi le souffle court les aventures de Saren et Dashti.

Un roman fort, qui nous emporte loin dans un univers magnifique et terrifiant à la fois.

Un roman qui fait ressortir plein d'émotions différentes (colère, joie etc)

Il se dégage une certaine magie de tout cela.

Coup de cœur !
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Coup de foudre à Austenland

Jane est une jeune femme célibataire de 30 ans qui a eu beaucoup de mésaventures en amour, elle est une très grande fan de Jane Austen, et plus particulièrement d’Orgueil et Préjugés. Elle est obsédé par le beau et mystérieux Mr Darcy, de ce fait, aucun homme a ses yeux, n’arrive a sa hauteur et a rivaliser avec lui. Assez honteuse de cette obsession, elle cache tant bien que mal ses livres et DVD en rapport avec cette oeuvre et n’en parle a personne, pas même avec sa meilleure amie. Pourtant une grande tante avec qui elle a très peu de contact va percer son secret et lui léguer un séjour de 3 semaines à Pembrook Park. Il s’agit d’un manoir où l’on vit comme au XVIIIème siècle. Jane est déçu par les hommes et ne croit plus au grand amour. Elle espère pouvoir tracer un train sur son obsession de Mr Darcy, grâce a ce lieu et devenir une nouvelle femme. Oui mais voilà, à Pembrook Park, acteurs et clients se mêlent pour donner une impression de « vrai ». Il n’est pas facile de se plonger dans une époque très différente de la notre où les bonnes manières sont très importante et où la technologie est inexistante. Passé la désorientation et le chamboulement, Jane se prend au jeu et s’amuse comme une petite folle, mais le plus dur est de faire la part des choses entre la réalité et la comédie, puisque les acteurs son engagés pour faire rêver et séduire les clientes de ce manoir. Va t-elle réussir, grâce a cette expérience a renoncer a ses fantasmes ou au contraire tomber amoureuse d’un autre Mr Darcy ? Y a t-il un homme quelque part capable de conquérir le coeur de la belle Jane et de lui redonner confiance en l’amour ?

Après avoir lu et beaucoup apprécié le roman de Jane Austen ainsi que le film et la série, j’ai eu très envie de lire cette histoire d’amour qui reste dans le contexte de l’oeuvre tout en étant plus moderne. Et je n’ai pas été déçu. Ce livre est frais, drôle et sans prétention. La lecture est simple et facile. On oscille entre conservatisme et modernisme. Jane est tantôt naïve, tantôt réaliste. Certains personnages sont haut en couleur tel que la dévergondé Miss Charming ou Mrs Watlltlesbrook, la rigide propriétaire des lieux. Les apartés en début de chapitre expliquant ses déboires amoureux sont divertissant et drôle. La fin est prévisible mais c’est celle que j’attendais donc je suis satisfaite. Je conseil ce livre à tous ceux qui aime l’univers de Jane Austen.



Voici un extrait du livre pour vous montrer le style et pourquoi pas vous donnez envie de le découvrir.

Il existe une adaptation au cinéma : bande d’annonce. Il n’est pas tout à fait fidèle au livre mais j’ai passé un bon moment devant mon écran.
Lien : https://lemondedecelinecmn.w..
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Ever After High, tome 3 : Le merveilleux Pa..

Un troisième tome brillantissime ! Ici la narration se concentre sur les trois héroïnes du Pays des Merveilles. J'ai adoré découvrir la princesse de Coeur : Lizzie. Mon personnage préféré (Maddie) prend beaucoup d'importance dans cette merveilleusi-thé. Mais je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre surprise.

Un tome plein de magici-thé et d'émotionnali-thé !

Je conclurais sur les paroles de la grande Lizzie : "qu'on leur coupe la tête !"
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Coup de foudre à Austenland

Vous arrive-t-il, quand vous reprenez la lecture d'un roman, de vous apercevoir après quelques longues minutes, que vous relisez les mêmes pages ? Vous arrive-t-il, même après 100 pages, de ne pas parvenir à mémoriser les noms des personnages et de tous les confondre tant ils vous ennuient ?......

Je cherchais un livre distrayant pour les vacances, un roman amusant et léger et je me suis retrouvée avec un bouquin tellement lourd qu'il m'est tombé des mains au bout de 150 pages. Moi qui aime imaginer le physique des personnages des romans que je lis, l'héroïne avait la tête d'une Julia Roberts hystérique et énervante (pas étonnant que le US Today l'ait encensé)...Le plus bel hommage rendu à Jane Austen selon Stephenie Meyer ...!...euh.. Continuez de vous occuper de vampires Mademoiselle et ne parlez plus de litterature!...Au secours Jane Austen !
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Le collège des princesses

Un univers qui m'a transporté dans les montagnes et sa magie. J'ai adoré rencontrer ces potentiels princesses et les suivre dans leur initiation.

Miri, le personnage principal, passe d'une petite fille naïve à une jeune femme réfléchie et qui s'interroge.

Une belle évolution des personnages et une ode à la liberté.

Gros coup de cœur !
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Coup de foudre à Austenland

Un roman parfait pour cette période estival. Un roman léger qui met de bonne humeur.

Le choc de cette Jane du 21° siècle et du monde de Jane Austen est très cocasse.

Les personnages sont bien sympathiques, même si j'aurais aimé qu'ils soient plus creusés. Je reste un peu sur ma faim.

L'adaptation cinématographique risque d'être bien sympathique.
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Coup de foudre à Austenland

En toute fan de l'univers austenien que je suis, j'ai acheté ce livre car si je pouvais vivre la même expérience, j'adorerais. Faire un petit voyage dans le temps et porter de belles robes corsetées, s'adonner aux loisirs du XIXe, participer à un bal...si je pouvais le faire (mais avec mon Darcy bien sûr), je n'hésiterais pas. J'étais donc curieuse de lire ce livre, dont, il ne faut pas se leurrer, on connait la fin avant même de connaître tous les personnages. Si vous recherchez une histoire d'amour atypique et poignante, passez votre chemin. Si par contre, comme moi, vous vous plaisez à rechercher les clins d'oeil à d'autres ouvrages dans les livres et particulièrement ceux aux ouvrages de la grande Jane, ce livre est fait pour vous. La protagoniste, au fur et à mesure des jours qui passent à Pembrook, se plait à deviner de quel roman est inspiré le scénario et l'intrigue sentimentale des résidents du manoir. Et elle, à quelle rôle l'a t'on destinée : une Emma, une Elizabeth? Une Fanny Price? Pourra-t-elle faire de ce séjour une catharsis pour expulser sa quête du Darcy a tout jamais?

A lire uniquement pour les amateurs de Jane en quête de lecture légères mais reliées à son univers.



PS: Une adaptation au ciné est prévue pour 2012 (je ne sais quand) avec la collaboration de Stéphenie meyer

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Par delà les steppes je te retrouverai

C'est la superbe typographie de la couverture ainsi que le résumé qui m'ont donné envie d'emprunter cet ouvrage à la médiathèque... Finalement, je suis ravie de la découverte ! C'est un joli conte jeunesse avec de l’action et de la romance. Vous commencez à le savoir, je craque face aux contes revisités... Et bien, c'est le cas pour ce roman qui reprend "Demoiselle Méline, la princesse" des frères Grimm. Cependant, l'ambiance est transposée dans un univers inspiré de la Mongolie médiévale. Cela se ressent énormément au niveau des croquis qui illustrent les chapitres : les personnages sont typés et les tenues orientales représentées sont souvent très jolies.



L'ouvrage est construit sous forme de journal intime tenu par Dashti, la servante de Dame Saren. Elle y couche ses joies, ses peurs, ses espoirs, ses émotions diverses ainsi que ses confessions. Le lecteur la suit à travers ses longues journées où, contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'ennui n'est pas toujours présent. En effet, l'affreux prince Khasar vient régulièrement effrayer les deux demoiselles... Il n'hésite pas non plus à mettre le feu dans leur tour d'infortune afin de prouver sa colère. Il y a aussi une horde de rats qu'il est difficile de contenir. Ainsi, les réserves de nourriture s'amenuisent peu à peu... Et les gardes, normalement chargés de donner des aliments frais, ont mystérieusement disparu... Ajoutons à cela le froid, l'odeur de saleté ou encore l'attaque d'un loup qui a failli rentrer dans la tour et vous aurez un bref aperçu du huis clos dans lequel survivent les deux captives !



Heureusement, il y a aussi le tendre Khan Tegus qui viendra au pied de la haute prison en pensant avoir affaire à sa promise alors qu'il s'agit en fait de sa servante... Leur relation est vraiment touchante. C'est parfois drôle, doux et attendrissant. Les observer a été un petit moment de bonheur. J'ai apprécié ces deux protagonistes. Dashi est réellement une perle : elle protège et soigne sa maîtresse, gère les stocks, chasse les rats, etc. Elle a le cœur sous la main et fait preuve d'une obéissance hors du commun (pour ne pas dire d'une naïveté et d'une gentillesse presque effrayante) ! Sans parler de son courage... Personnellement, j'aurais envoyé paître Dame Saren plus d'une fois ! Cette dernière m'a agacée : elle est absente tout au long de l'histoire et préfère se morfondre plutôt que d'agir. Il faudra attendre les trois-quarts de l'ouvrage pour qu'elle réagisse enfin ! J'étais plus que satisfaite de ce changement de situation, car il était difficile de ne pas la trouver égoïste et inutile... J'ai trouvé la différence entre ces deux protagonistes trop marquée. Que l'on soit dans une fable et donc que les personnages soient manichéens ne me pose pas de problème, toutefois il n'est pas facile de s'attacher à une jeune femme qui passe ses journées à manger et à pleurnicher alors que l'autre est active, amusante, douce et protectrice...



J'ai passé un très bon moment avec les deux prisonnières. La petite touche de fantastique à la fin m'a grandement plu. Il y a eu beaucoup plus de rebondissements que je ne le pensais ! De plus, les nombreux dessins ou croquis sont vraiment un "plus" non-négligeable qui agrémentent la lecture à merveille. Enfin, les morales et les idées soulevées par le récit sont très intéressantes. Je ne peux que vous recommander cette lecture sympathique où vous découvrirez les Errants, peuple nomade aux chants magiques ! Et vous, que feriez-vous si vous étiez enfermé(e) quelque part pendant sept ans ? À quoi passeriez-vous vos journées ?


Lien : https://lespagesquitournent...
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