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Critiques de Shiori Teshirogi (99)
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 1

Un premier tome qui nous ramène directement dans l’univers de saint seya, et qui en même temps nous fait découvrir de nouveaux personnages, une nouvelle époque…



J’avais quelques doutes avant de commencer. Mais je referme ce tome avec l’envie de lire la suite.

Les personnages et leurs relations sont bien dépeintes et on s’attache à leur histoire, notamment à Alone…

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Batman and the Justice League, tome 1

En tant que grand fan de Batman, je n'ai pas pu m'empêcher de le découvrir dans cette version exclusive tout droit venue du Japon.



Dans ce manga, on y découvre logiquement un Batman au trait plus japonais, plus étiré mais avec une histoire sombre comme on les aime. Cependant, on sent que la publication est adaptée au style nippon et ça peut déplaire. Ce fut le cas pour moi.



Même si les personnages gardent plus ou moins leur passé de base, il y a quelques cases qui m'ont déplu. L'idée est intéressante, même innovante mais je n'ai pas aimé. Peut être que ce type de publication plaira à un jeune public ou des fans de mangas qui, à l'avenir, s'intéresseront sûrement au comics. Sait on jamais. En tout cas, ce manga Batman ne m'a pas plu du tout.
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 24

Je pense qu’il s’agit du meilleur tome de la saga en terme de démesure épique. Shiori Teshirogi a parfaitement su retranscrire cette dimension (😉) à travers des dessins d’une toujours aussi bonne facture. De plus, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés et la tension en est donc d’autant plus palpable. Je ne ferai pas d’analyse psychologique des personnages, mais la construction de Deuteros dans les tomes précédents en parallèle de la dé-construction d’Aspros a permis dans ce tome une reconstruction de ce dernier : c’est un pur plaisir à lire, simple, mais bien réalisé. Pour la partie un peu plus subjective - car je ne peux pas en parler autrement - l’idée du concept de l’affrontement centrale de ce tome relève du génie. En soit, rien n’est révolutionnaire, mais il fallait y penser. Un excellent tome en somme, avec d’excellents combats et une très bonne mise en scène. Tout pour passer un bon moment !
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 19

En plus de ne pas être correctement numérotée dans le site ici présent, la série tire en longueur et devient, lentement mais sûrement difficile à suivre. Il y désormais tant de nouveaux chevaliers dans ce cycle Hadès, que je n'arrive plus à comprendre les subtilités. Je fini cet arc et pour la suite j'attendrai.
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Saint Seiya - La légende d'Hadès : Recueil d'hi..

Un recueil qui fait particulièrement plaisir lorsqu'on est fan de la saga mais qui n'apporte pas grand chose en soi, et qui à coup sûr n’intéressera pas les lecteurs ne connaissant pas l’œuvre original.


Lien : https://www.manga-news.com/i..
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Saint Seiya - La légende d'Hadès : Recueil d'hi..

Ce recueil regroupe 10 épisodes. Ils font la part à la mélancolie et à la nostalgie et sont essentiellement composés de dialogues (les scènes de combat sont assez rare). C’est un peu un florilège de relationship drama qui n’a pas eu sa place dans la série d’origine qui privilégiait l’action dans le magazine RED Champion… Plutôt à réserver aux fans donc !



Episode 1 : Un tout jeune chevalier

Sasha accompagné de Tenma se souvient d’eux avant de devenir Athéna et le Chevalier Pégase.



Episode 2 : Mes souvenirs avec lui

Yuzuriha oblige Yato et Tenma à pêcher 5 poissons avant de rentrer à Jamir.



Episode 3 : La punition pour s’être pris pour un dieu

Minos du Griffon converse avec Hadès, mais il se demande si Hadès est bien Hadès et si Alone est bien Alone… Devant la détermination de son interlocuteur, Minos décide de taire que la marionnette est devenue un marionnettiste.



Episode 4 : L’amitié scellée sous le saule

Nous sommes après la guerre sainte, et à travers les souvenirs du sang d’Athéna Dokho revit l’amitié entre Itia de la Balance et Crest du Verseau lors de l’avant dernière guerre sainte…



Episode 5 : Le courage de Yato

Sur l’ordre de Cardia, Yato et Régulus doivent désamorcer une arme de destruction massive mésopotamienne.



Episode 6 : Celui qui regardait la mort

Dokho vient demander au grand pope d’empêcher Tenma de quitter le Sanctuaire, mais désormais il est sous la protection de Manigoldo du Cancer et de son maître l’ancien chevalier du Cancer…



Episode 7, 8 & 9 : Le continent du vent

Asmita de la Vierge demande à Sisyphe du Sagittaire de l’amener sur la tombe d’Elias du Lion dans l’espoir de trouver des indices sur le 8e sens et le moyen d’empêcher les spectres d’Hadès de ressusciter indéfiniment.

Mais sur place ils affrontent les esprits d’Elias et de la Pythie qui leur demandent si l’humanité vaut vraiment la peine d’être sauvée à grand coups de prophéties amérindiennes (hopies pour être plus exact).

Au bout du chemin, Asmita trouve son destin…



Episode 10 : Le récit de Tenma et du Sagittaire

La veille de l’assaut sur le Lost Canvas, Sisyphe aveugle mais aux portes du 8e sens revoit tout le chemin parcouru par Tenma.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 1

Les chevaliers du Zodiaque, grand classique des dessins animés. Je me suis lancée dans la lecture de ce 1er tome afin de comprendre comment certains sont devenus chevalier du Zodiaque, notamment le célèbre chevalier de Pégase.



Qui est Athena et qui est Hades célèbre Dieu des enfers contre qui les chevaliers vont devoir se battre dans cette grande guerre sainte.



Des orphelins, qui sont mis à l'écart de la société et qui doivent se battre contre les préjugés et également pouvoir se nourrir, un pacte afin de se proteger les uns les autres contre les mésaventures.



Un tome un peu sombre surtout celui qui devient Hadès ... La reliure du livre ne permet pas de lire tous les mots dans certaines pages et c'est dommage, on est obligé de mettre à plat le livre pour ainsi permettre de lire toute la bulle ce qui est dommage.



Les dessins eux ne sont pas super beaux je suis déçue car du peu de souvenirs que j'ai du dessin animé je pensais que dans le tome on pourrait aussi voir les détails mais ce n'est pas vraiment le cas.



J'attends de voir la suite pour savoir si cela vaut la peine de lire la suite ou non
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 25

Le final promettait d'être apocalyptique, et bien la promesse est largement tenue.

Le fan service est largement assuré, le dernier affrontement plaira autant au fan qu'à celui qui découvre Saint Seiya avec cette série. Le spectacle est assuré, les combats sont magistraux et les auteurs poussent jusqu'au bout leur logique de dualité divin/humain.

En effet l'affrontement avec le dieu des enfers se joue sur deux niveaux. Il y a bien deux conclusions à cette série, car on assiste dans un premier temps à la semi défaite d'Alone provoquée par Tenma et dans un second temps à celle d'Hadès provoquée par les deux Gold Saint restants, et qui assurent la continuité avec la prochaine époque.

On sent la réelle volonté de la part des auteurs de soigner cette continuité. Ils reprennent plusieurs éléments que les fans de la première heure reconnaîtront et comblent tous les trous, ajoutent tous les maillons manquants pour lier définitivement les deux histoires, les deux époques.

Cette liaison prend également une allure de symbole au regard de la série, puisque les arcs officiels que nous avons connus jusqu'ici ( l'animé Hadès, Next Dimension et Lost Canvas), exploitent la même idée, celle de cette guerre sainte contre Hadès ( donc symboliquement, le combat de la vie contre la mort), sa nature cyclique ( référence donc à l'alternance vie/mort) et son inexorabilité, ce qui renforce une autre idée selon laquelle, l'être humain est, quoi qu'il fasse ou veuille, soumis aux lois de la nature. Il ne pourra jamais vaincre la mort, ce qui rend d'ailleurs un peu vain tous les combats qu'il peut mener.

Et je regrette ici encore ( pour l'avoir dit déjà ailleurs) que les auteurs assimilent systématiquement la mort au mal. Quand on regarde un peu dans la mythologie grecque, on remarquera qu'Hadès n'est jamais considéré comme une divinité malfaisante.

Cela n'enlève bien évidemment rien à la réflexion globale que propose la série sur le sens de la vie, tout simplement.

Lost Canvas se place en tant que génial hommage à l’œuvre originale de Kurumada, qui ose même aller plus loin en la redéfinissant, en la repensant, et en proposant une vision neuve là où tout semblait définitivement ancré dans la roche.
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 24

La famille est un thème très présent dans Lost Canvas, et très souvent le coeur de nombreux drames.

Ce tome 24 révèle l'identité d'un personnage dont les actes sont motivés encore une fois par la vengeance fraternelle. Lorsqu'il ne s'agit de venger un frère disparu, il s'agit de se venger d'un frère. Et la vengeance est presque toujours attachée à la famille. Cela commence à devenir un peu redondant, comme s'il n'y avait pas d'autres causes suffisamment valables pour déclencher une guerre, ou justifier de meurtres et de complots visant à tuer et menant forcément à la violence.

Mais il demeure vrai que la trahison de la part d'un membre de sa famille est plus insoutenable que de la part d'un ami.

Donc ce personnage révèle sa véritable identité ainsi que ses véritables desseins, et la trame générale commence à être complète.

Les derniers éléments se mettent, un personnage qui n'avait pas eu son heure de gloire est réintroduit, cela permet de placer une référence à l’œuvre originale.

Il est d'ailleurs question de pas mal de clin d’œil puisqu'il s'agit pour ces deux derniers tomes d'assurer le lien avec l’œuvre de Kurumada. Il faut reconnaître que c'est joliment articulé.
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 23

Il est clair que le récit tend à résoudre la question du combat qui oppose divinités et humains. Il en a toujours été question tout au long de la série autant dans les rappels incessants de la part des Spectres qui revendiquent sans cesse leur supériorité, les plus puissants d'entre eux allant même jusqu'à se prendre pour des divinités, ou du moins pour des humains investis de pouvoirs divins, que dans les divinités elles mêmes rabaissant sans arrêt les humains à leur condition mortelle, ou bien allant même jusqu'à priver l'une d'elle de sa condition divine et la réduire à sa condition humaine qu'elle chérit tant.

Dans ce tome, cette idée est critallisé dans le combat qui oppose Régulus du Lion au juge Rhadamanthe. Le premier n'est qu'un humain qui tente de surpasser le second, alors l'égal d'un dieu. Tout le combat est écrit de manière à montrer cette volonté indéfectible de vouloir toujours s'élever plus haut, le tout renforcé par le contexte et les rappels mythologiques, ou historiques ( la tour de Babel, Icare).

Il est d'ailleurs amusant voire intéressant de constater ou deviner, ou bien encore de supposer que le dilemme est en réalité déjà résolu, car il est question depuis bien des tomes d'en finir avec Alone, et non Hadès, avec l'humain et non le dieu...

Dans tous les cas, l'être humain montre qu'il est capable de s'élever, de se surpasser, d'évoluer, de progresser et que c'est bien sa mortalité qui permet cela...

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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 22

Jusqu'ici il y avait le clan d'Athéna, et le clan d'Hadès. Mais il semblerait qu'un troisième clan oeuvre dans l'ombre. Ce Méphistophélès apparaît comme un maître marionnettiste, manipulant tout le monde selon son bon vouloir, et dans un dessein beaucoup plus vaste qu'il n'y paraît. les implications de cette nouvelle venue, Partita de la Chouette, dont l'existence n'est pas connue même de Dame pandore, jette le doute à plusieurs niveaux.

Existe t'il un troisième clan qui profiterait de cette guerre sainte pour tirer son épingle du jeu? Pire, celui ci serait il l'instigateur de cette guerre sainte qu'il aurait sciemment provoqué pour atteindre un but beaucoup plus obscur?

Et bien les réponses peuvent être nombreuses et l'on peut dire que celles proposées par les auteurs ne font que brouiller les pistes et embrouiller le lecteur, et pas forcément volontairement.

En effet, il nous faudra décoder le pourquoi du comment ils font intervenir la mère de Tenma, pourquoi celle ci revient vêtue d'un surplis inconnu au bataillon et surtout quelles sont ses réelles motivations.

L'imbroglio familial finit par se substituer au récit et cela devient de plus en plus compliqué de suivre les auteurs, et surtout d'en démêler les enjeux et les potentiels messages s'il y a. Car je doute qu'un auteur comme Kurumada fasse les choses gratuitement.

M'est avis que cet épisode qui voit Tenma affronter sa mère, donc porter la main sur elle, envisager et même se convaincre de devoir l'éliminer pour avancer, pour remplir sa sacro sainte mission, révèle des éléments de la vie des auteurs. Non pas que l'un ou l'autre ait envisager de frapper leur parent, mais plutôt dans ce que cet acte révèle du genre humain. Et cela apparaît plus ou moins clairement dans la conclusion de cet épisode. C'est bien d'honorer des divinités immortelles, c'est mieux d'honorer ces propres parents, mortels...

J'y vois également tout l'aspect symbolique que revêt l'emblème de la Chouette. En effet celle ci n'est autre que l'animal sacré d'Athéna dans la mythologie grecque, et il m'étonnait qu'un tel symbole soit "rangé" du côté d'Hadès. On devine également, si on veut bien lire entre les lignes, qu'il s'agit là ni plus ni moins de la version (l'astuce!) scénaristique créée par les auteurs pour faire apparaître l'armure divine de Pégase, là où d'habitude, le sang sacré d'Athéna est nécessaire pour le faire.

C'est donc encore là l'une des dimensions mythologiques de la série qui est retravaillé, proposée dans une nouvelle version, la nécessité pour le déicide de revêtir son armure divine s'il veut affronter Hadès.

Mais le tome ne s'arrête pas là. En effet, c'est le moment pour Régulus du Lion d'entrer en scène, et l'on va enfin découvrir pourquoi les auteurs nous le gardait pour la (presque) fin. le ressort utilisé ne pouvait être que dramatique, et pour justifier sa mise au congélo jusqu'au moment fatidique, ce ne pouvait être que le fait que Régulus ait un lien direct avec Rhadamanthe, un lien qui appartient à son passé, accompagné d'un événement qui allait changer sa vie, qui allait le forger, qui allait sceller définitivement sa destinée, et la cristalliser en ce seul sentiment qu'est la vengeance.

Ce n'est pas la première fois qu'un Saint d'Athéna a un lien fort avec un Spectre, et l'on voit ainsi en cela, la volonté des auteurs d'ancrer définitivement et de manière indélébile leur récit dans des drames profondément humains. À la limite, peu importe la guerre sainte, le plus important réside dans les histoires des personnages qui la traversent.

Cette idée est très forte dans ce tome et très représentée, jusque même dans le geste de Tenma, qui a un moment exprime son ras le bol au point de protéger Dame Pandore, sa redoutable ennemie.

Bon voilà j'arrête là...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 21

Allons bon, il s'en des choses dans ce tome!

Le récit est complètement bouleversé, l'avancée de Tenma et ses amis ne se fait pas de la manière linéaire que l'on attendait. Et c'est tant mieux car cela créé de la surprise et redouble notre intérêt. Mais cela se fait au détriment du rythme, qui ici cède la place à la parlotte. beaucoup de dialogue, d'interrogations, de réflexions, et l'habituel pamphlet sur les oppositions humanité/divinité, mortalité/immortalité refait surface pour le même genre de résolution.

Mais c'est une excellente manière de mettre Dame Pandore en scène et surtout de comprendre les liens qui l'unissent à Rhadamanthe. C'est également un moyen de rappeler qu'il n'y a pas de place au doute, à la faiblesse ou à la trahison dans les rangs de l'armée d'Hadès. Si Valentine de la Harpie incarne en quelque sorte un esprit de rébellion, même s'il est complètement dévoué à son maître Rhadamanthe, celui ci vient nous rappeler que le seul qui ait droit à autant de dévotion demeure le seigneur Hadès. Cette dévotion est poussé jusqu'au fanatisme par les deux personnages finalement centraux que sont Rhadamanthe et Pandore, et fait ainsi écho à la prochaine guerre sainte. On se souviendra en effet de l'indéfectible loyauté de Rhadamanthe envers Pandore dans l’œuvre originale.

C'est également l'occasion d'étaler enfin la toute puissance de cette Dame de l'enfer, capable d'asservir un Spectre de la trempe de Valentine simplement en le piétinant.

Mais Dame pandore est un personnage complexe, torturé et la suite du récit s'évertue à nous montrer cette déchirante dualité, résultant de sa double nature, divine et humaine, mortelle et immortelle, comme Athéna, elle qui défend et protège chèrement cela, mais qui au contraire de Pandore, en a fait sa force.

L'épilogue de ce tome me laisse perplexe quant au retour de Méphistophélès. Même s'il me plaît de penser qu'il incarne à lui seul le thème du mensonge, qui semble être au cœur du récit ( on notera tout au long des 20 tomes précédents qu'il est constamment présent et décliné fort intelligemment de différentes manières, notamment dans les liens filiaux, familiaux - il n'y a qu'à voir le nombre de frères qui se déchirent, se haïssent, s'entre-tuent pour s'en convaincre, et maintenant on a même droit aux parents) et même au cœur des préoccupations des auteurs, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est hors contexte...

Je finirai cette critique en abordant les dessins, dont je n'avais jamais parlé ou peu jusqu'ici. Je les qualifierai simplement de magnifiques, même si je peux regretter un certain fouillis, notamment dans les scènes d'action, qui nuit selon moi à la lisibilité des combats.
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 19

Encore une fois, la volonté de se démarquer de l'oeuvre de base est bien présente ici. On grille quelque peu les étapes logiques puisqu'un adversaire de taille se présente face à Hadès et convient d'en découdre définitivement, ce qui procure quelques avantages au récit. D'une part cela nous montre que cette guerre sainte s'effectue à plusieurs niveaux, et quelle n'est pas centrée sur un personnage élu. Même si Tenma apparaît depuis le début comme celui qui pourra défaire Hadès ( comme cela est écrit depuis les temps mythologiques), les nombreux rebondissements permettant à ce dernier de s'en sortir le montrent, l'action est orientée vers d'autres personnages qui n'auraient alors servi que de chair à canon pour permettre à l'élu de progresser. Ce qui permet ainsi de mettre en valeur les dits personnages. D'autre part, cela permet de proposer une intrigue non linéaire, et laisse la place à de nombreuses possibilités qui sont potentiellement autant de surprises pour le fan incollable. L'intérêt s'en trouve donc doublement renouvelé.

Ici c'est le Saint des gémeaux qui est à l'honneur, le traitement de sa nature double aboutit à une résolution qui n'est pas en soi une révélation mais qui permet justement de nourrir l'intrigue dans ce sens.

Je ne suis pas certain d'apprécier l'entrée en scène de ce Méphistophélès, que l'on présente comme le père de Tenma. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? En tous cas, les enjeux dramatiques liés à cette révélation ne sont pas exploités dans ce tome. Reste à savoir si cela aura une incidence cohérente sur la suite du récit.

Enfin dernière chose, la progression à travers les maisons Démoniaques sent furieusement le réchauffé de la section sanctuaire originelle et la traversée des douze maisons du zodiaque.

Là encore, selon moi, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une gymnastique scénaristique ayant pour seul objectif de révéler les Spectres restants.

Le récit progressant parallèlement sur deux voies ( d'un côté, on a Doko de la Balance qui court après l'armure sacrée d'Athéna, et de l'autre Tenma, Sasha et deux Saints d'or qui traversent donc les Maisons Démoniaques - portant le nom des planètes du système solaire, Pluton sera t'elle la dernière étant donné qu'elle a été déchue par la communauté astronomique en 2006?- avant d'atteindre le boss final), il est nécessaire de trouver, d'inventer des obstacles pour freiner l'avancée des derniers Saints en lice.

Hors mis ces détails qui peuvent énerver, agacer les plus renfrognés, dont je fais partie, le numéro est toujours très bien réalisé, chaque page transpire de la passion que mettent les auteurs dans cette oeuvre.

Enfin ce tome voit l'entrée en scène du Balrog rebaptisé Balron, pour des questions relatives aux droits d'auteur, René, qui promet un affrontement digne du Seigneurs des anneaux, la référence évidente étant faite par la présence du "pont" que forme Shion du Bélier avec son mur de cristal. C'est rigolo, mais un peu gros... mais rigolo...!
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 18

Attention, je ne vois pas ici comment rédiger ma critique sans y intégrer de spoilers, sinon en ne disant rien d'intéressant. Donc vous êtes prévenu(e)s, toute la suite est un gros spoiler.



Le thème de la gémellité commence à faire long feu dans Sains Seiya. À force de le traiter toujours à travers l'emblème du Gemini Gold Saint, on tourne en rond.

Pour ce tome, si on est fan de la première heure, on sera déçu par le traitement du Saint des gémeaux, qui ressemble à s'y méprendre à ce qui a déjà été fait, et refait, puis repris à maintes reprises, avec en prime des emprunts très nets aux personnages de Syd et Bud de la série Asgard. On ne pourra que regretter l'évidente redite de l'épisode concernant les deux frères porteurs de l'armure des Gémeaux et du dilemme qui les déchirent.

Si on n'est pas fan et qu'on découvre Saint Seiya à travers The Lost Canvas, je pense qu'on appréciera justement ce déchirement psychologique qui caractérise tant notre Gemini no Saint, qui lui colle à la peau, quelle que soit son incarnation. On appréciera la manière que les auteures utilisent cette dualité pour nourrir ce récit, et cette mini intrigue concernant plusieurs Gold Saint, et qui fait office de nouveauté dans la franchise, à savoir que même du côté d'Athéna, on intrigue, on complote...

Sinon l'affrontement entre les deux Gémeaux déchire sa race, on en prend plein les yeux, le jumeau maléfique de Deutéros ne fait pas dans la dentelle, et ça j'adore! Dommage qu'encore une fois l'emblème des Gémeaux ne serve à rien, puisque le traitement qui en est fait, amène inexorablement à son auto anéantissement, comme si le Saint des Gémeaux était destiné, quelle que soit l'époque dans laquelle il apparaît, à s’ auto-détruire...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 17

Ce tome met Doko de la Balance à l'honneur, lui qui est resté au sanctuaire investi d'une mission capitale. En le voyant mener tous ces combats face à autant de Spectres et pas que les plus minables, on comprend mieux pourquoi il sera encore là dans 250 ans.

Il faudra reconnaître que tous ses affrontements valent le coup, parce qu'ils mettent bien en valeur ces quelques Saints, contrairement à l'épisode Hadès de Kurumada. Au passage, j'en profite pour saluer les bonus présents en fin de tome, qui sont vraiment bien foutus et qui apportent des éléments fort intéressants, soit à l'intrigue, soit aux personnages et symboles, et autres références mythologiques.

Le passage entier axé sur Charon est de mon point de vue bien dispensable. En effet, il n'est là que pour décimer encore les rangs des Saints, mettant définitivement à l’écart Yato (La Licorne) et Yuzuhira (La Grue), et c'est bien dommage. Ce n'est encore pas pour tout de suite que cette Silver Saint connaîtra son heure de gloire. Alors oui cet épisode renforce le côté dramatique de la promesse faite au Saint du Sagittaire et résonne donc avec l’œuvre originale, mais ça en devient presque lourd. Deux Gold Saints sont présents aux côtés d'Athéna mais ils brillent par leur absence... encore! C'est incompréhensible...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 16

Avec ce tome 16, je commence à soupçonner une sorte d'opportunisme de la part des auteurs. Des personnages qu'on pensait morts, reviennent, on nous annonce la fin, pour la seconde fois, l'affrontement tant attendu entre Tenm/Pégase et Alone/Hadès a enfin lieu.... Et en fait non.

Alors qu'il est sur le point d'en finir avec Hadès, Tenma, fort de sa puissance dernièrement acquise grâce aux enseignements express reçu sur l'île de Kannon, et de sa toute nouvelle armure flambant neuve, se fait rétamer par Pandore, qui sort d'on ne sait où, mais qui arrive in extremis pour sauver son maître. Son entrée en scène est certes remarquablement réussie, son design attestant de sa stature et de sa fonction toutes deux imposantes et forçant le respect, mais ma question demeure : que font tous ses personnages lorsqu'ils sont absents? Où est Yuzuriha, qui reparaît pourtant subrepticement de ci de là, de temps en temps? Où est et que fait le Saint du Lion, pourtant présent depuis son affrontement avec Violate?

Il m'apparaît alors de plus en plus évident une défaillance par les auteurs dans la gestion de leurs personnages lorsqu'ils ne sont pas le centre de l'attention ou en avant plan. J'ai même de plus en plus la désagréable impression d'une sorte de mise en scène au service du fan service. Chaque tome est scénarisé de manière à mettre en scène les Gold Saint les uns après les autres, ce qui en soi n'est pas mauvais, et rend compte de l'hommage certain, mais qui nuit gravement selon moi à l'ensemble de l’œuvre, car tous les personnages relayés ainsi en arrière plan sont oubliés, afin de permettre la focalisation sur le "héros" du moment.

Dans ce tome et pour illustration, nous assistons à un revirement extraordinaire, limite capillotracté, qui cache en réalité l'entrée en scène de Pharaon du Sphinx, et qui allonge ( inutilement!?) l'intrigue, plaçant les Saints face à de nouvelles épreuves. Alors opportunisme, justification scénaristique à défaut d'être dramatique...? Je commence à me méfier... D'autant qu'il reste un Gold Saint à découvrir ( au passage, on a deviné depuis longtemps son identité) ainsi que bien d'autres Spectres.

Alors j'y vois tout de même une qualité, celle de développer la plupart des personnages, Saints comme Spectres, beaucoup plus que ce qu'avait proposé Kurumada dans l’œuvre originale, et ça se défend... Sauf que je défend aussi mon porte monnaie...

À bon entendeur...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 15

Nous assistons là à un combat naval dans les airs, chaque galère étant menée par un personnage emblématique, la Galère noire par le Juge Eaque, et l'Arche d'espoir par le Saint du Sagittaire.

Si le premier est présenté comme quelqu'un d'extrêmement puissant mais surtout d'une cruauté poussant à la folie destructrice, le second est un véritable hommage à l’œuvre de Kurumada. Quel autre Gold Saint que celui du Sagittaire pour cristalliser à lui seul l’œuvre de l'auteur. Il ne fallait pas moins le concernant, puisqu'il incarne la dévotion des Saints pour leur déesse, et le sacrifice ultime. Le symbole qu'incarne le Saint du Sagittaire ne pouvait être traité avec moins d'égard que celui qui lui est dû.

Et c'est dans un combat dantesque que celui ci est mis en valeur et avec quelle classe! Il est l'incarnation de la chevalerie dans toute sa splendeur, dans toute sa grandeur d'âme, dans toute sa noblesse. Toutes ses actions sont réfléchies et dirigées vers l'autre, à l'image de la scène où il prend soin même de ses ennemis...

Chaque apparition d'un Gold Saint est un évènement, ce qui traduit bien l'amour que l'auteure porte à ses personnages comme à l’œuvre originale. Elle les traite avec le plus grand respect. Il n'y a qu'à constater comment elle redore le blason du Saint de la Licorne dans cet épisode, lui qui était toujours considéré comme le pseudo Pégase, le bon toutou obéissant et aveugle. Bon je n'en dirai pas autant de ses acolytes habituels, mais l'hommage est tout de même là, et tellement évident qu'ils ont exactement les mêmes bouilles que leurs descendants de l’œuvre originale.

Je ne sais trop quoi penser de l'épilogue, faisant intervenir Violate, la seule femme Spectre connue, doublement asservie, d'abord par Eaque, ensuite par Hadès... Il semble qu'elle vouait malgré tout un amour profond et sincère à son maître, mais si c'est le cas, je considère alors que ce personnage est bien mal utilisé et gâché au regard de l'énorme potentiel qui l'habitait...
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 14

Je ne suis pas certain d'apprécier l'idée de ce navire issu des temps anciens pouvant transporter les Saints jusqu'à Hadès. Je ne peux qu’acquiescer sur la symbolique qu'il représente, puisqu'on pense immédiatement soit à l'arche de Noé, soit au navire Argo ( et pour ma part, grand admirateur que je suis de Robin Hobb, j'ai eu une pensée vers ses vivenefs... même si cela n'a rien à voir!!), mais il y a quelque chose indéfinissable qui me gène... Cela me rappele vaguement le lion en armure de Next Dimension... Nous découvrirons bien assez haut le devenir de ce navire, de cette arche, de la manière dont les auteurs s'en serviront et la feront évoluer, mais pour ma part, j'aurai plus misé sur un Saint de L'Argo, mystérieux, relativement puissant, capable d'emmener tout le monde là haut... Mais bon je ne suis pas auteur...

En revanche, ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est bien évidemment le personnage de Violate du Behemoth, un personnage intéressant à bien des égards. D'abord il s'agit d'une femme, et mis à part Pandore, jusque là, la gente féminine n'était que très largement et minoritairement représentée. Violate est badass et très puissante, à en faire rougir de honte et d'envie la plupart des Saint et des Spectres. Elle est haut placé dans les rangs d'Hadès puisque l'exécutante directe d'Eaque, l'un des Juges, ce qui fait d'elle d'emblée un personnage important. Ensuite symboliquement, son totem, le Béhémoth, suit la logique sous jacente du Déluge, qui sert ici plus ou moins de référence et de base à cet épisode, puisqu'elle est la bête qui attaque l'Arche du dernier espoir... Son traitement graphique est super, de son physique se dégage une autorité et une puissance naturelle.

Dommage en revanche qu'elle ne soit utilisée que comme un outil double fonction, la première étant l'excuse pour montrer la puissance de son adversaire, le Lion ( soit dit au passage, est également un personnage bien foutu!), la seconde, faisant d'elle finalement la marionnette d'Eaque (son pamphlet sur l'asservissement étant on ne peut plus explicite), la femme soumise à l'homme, bref, vous voyez où je veux en venir...

J'aimerai bien connaître par la suite les explications que donneront les auteurs sur les nombreuses cicatrices qui parsèment le corps de Violate ( dont le patronyme ne prête pas non plus à confusion) et voir comment il s'en sortent dans ce cadre là...

Ne soyons pas hâtif à la conclusion, restons ouverts....
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 13

Ce tome est riche et dense. L'intensité des combats s'élève encore d'un cran, à l'image du round final opposant Kardia du Scorpion à Rhadamante. J'apprécie d'ailleurs le traitement que l'auteure fait du Scorpion, lui qui était présenté jusque là comme un Gold Saint de seconde zone derrière gémeaux, Balance, Vierge et autre Bélier, synonyme du haut du tableau doré. C'est enfin lui rendre justice que de lui proposer un affrontement qui en vaille le coup et pas des moindres, puisqu'il s'offre l'un des Juges infernaux, celui là même qui était présenté comme le plus puissant dans l'animé.

C'est assez plaisant de découvrir comment l'auteure va bouleverser les codes que nous connaissons, proposer une facette complètement différente d'un personnage que nous connaissons bien.

Riche et dense est ce tome puisque nous en apprenons plus sur ce fameux Orichalque, et c'est l'occasion ( l'opportunité!) de revoir quelques personnages qui avaient marqué les esprits dans le manga original.

Certains personnages, Yuzuhira et Pandore en tête de liste, qui avaient disparu depuis quelques tome refont leur apparition, et comme je le faisais remarquer pour un tome précédent, cela devient un peu pénible de faire ressurgir des persos juste au moment où on a besoin d'eux, sans expliquer leur absence.

Enfin c'est l'entrée en scène de Régulus du Lion, qui est réussie... Mais où était il tout ce temps...??
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Saint Seiya - La Légende d'Hadès, tome 12

Le symbolisme est encore très présent dans ce tome, plus long que les précédents.

Tout d'abord par les éléments contradictoires: Tenma se rend sur l'île de kannon pour y rencontrer celui qui lui permettra de devenir plus fort alors que Dégel du verseau et Kardia du Scorpion se rendent en territoire Bluegrad dans le nord glacé pour une mission confiée par Athéna.

Ensuite, la collaboration Verseau Scorpion rappelle, vaguement, l'épisode de l'original dans lequel Milo affrontait le descendant de Dégel, Hyoga.

Enfin la référence au royaume de Bluegrad présent dans le manga original et qui a servi non seulement à concevoir toute la partie Asgard de l'animé mais également le film intitulé la Bataille des Dieux.

La caractérisation des Saints d'or de ce volume n'est pas inintéressante, faisant du verseau un savant lettré, et du scorpion un prédateur incontrôlable. J'apprécie particulièrement le fait que l'auteure pousse loin l'image du prédateur faisant de Kardia une bête chassant une proie toujours plus dangereuse.

Côté récit, il est toujours intéressant de noter à quel point les auteurs ont à coeur de surprendre le lecteur. Personne en effet ne s'attendait, à l'image des Gold Saints, à ce qui allait se passait en Bluegrad.

À ce propos c'est quelque peu déroutant de retrouver des personnages disparus depuis plusieurs tomes, et de les faire débarquer de nulle part, c'est presque limite côté scénario.

De la même manière, que faisaient donc tous ces Gold Saints non encore dévoilés et où étaient ils pendant plus e dix tomes alors que la bataille faisait rage au sanctuaire et aux portes du château d'Hadès...?
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