Shohei Manabe

Club N°51 : Manga non sélectionné mais acheté sur le budget classique

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Manga qui se déroule dans le monde des avocats et de la délinquance.



Polar noir, où un avocat cherche par tous les moyens possibles de défendre des gens peu recommandables.



Sauf que, je pense par la suite, la donne va changer.



Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc.



Un manga palpitant !!!



Aaricia

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Kujo l'avocat recommandé pour les personnes un peu moins recommandables.



Loin de l'image donnée aux avocats, un juste milieu entre l'avocat parfait et le véreux.



Les pages dessinées/photographiées apportent un plus dans ce manga et lui permet de se différencier également, j'ai bien aimé l'esthétique de ces pages.



Mel

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J'ai bien aimé et j'espère qu'il fera une suite s'il n'est pas trop déprimé !



Nolwen

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Longtemps que je ne m'étais pas plongé dans un manga.



Celui-ci prend le parti d'utiliser des photos pour les décors de nombreux plans, ce qui donne un certain intérêt visuel à l'édifice.



On est dans le milieu de la pègre Japonaise et on suit Kujo, l'avocat utilisé pour aider les plus ou moins petits malfrats.



Le scenario n'est pas passionnant dans les deux affaires suivies, et l'écriture pas particulièrement captivante, l'impression d'avoir déjà lu ça souvent…



Ni bon ni mauvais comme dirait un Normand, ca ne me passionnera pas assez pour continuer.



Greg

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Merci aux éditions Kana et à Babelio pour la masse critique qui m'a permis de découvrir ce manga.



C'est livre noir, très noir. Il permet de découvrir une facette beaucoup moins glamour du Japon.



Les dessins sont rudes. Il n'y a ni vraiment de justice, ni de moral, juste des gens qui font face à une vie très rude.

C’est mon cher et tendre qui m’a conseillé de lire de Ushijima ... bien sûr, il a omis de me dire que les scènes et les propos allaient être crus.

C’est un seinen, donc tout est permis ! Et l’auteur s’en donne à coeur joie : manipulation, escroquerie, prostitution, passage à tabac, meurtre ... On est catapulté dans les bas fonds du Japon. Un Japon qu’on ne s’imagine même pas.

Malgré la dureté des plaquettes, j’ai trouvé cela rudement bien ficelé et mené. C’est un manga qui parvient ànous soutirer de nombreux sentiments : colère, rage, dégoût et parfois de la compréhension.

Au niveau des dessins, ils expriment très bien le ressenti des personnages. Ils sont réalistes et expressifs.

Reste plus qu’à lire la suite pour découvrir où tout ça nous emlène !

Bonjour à toutes et à tous !! 😁

J'ai eu la chance immense d'avoir été sélectionné par la masse critique graphique du mois d’avril !J’en profite donc pour remercier Babelio et les éditions Kana pour cet envoi !! 🥰🙏🧡

Il se trouve que parmi de nombreuses autres œuvres très tentantes, « Kujô, l’implacable » tome 1 a attisé ma curiosité .

Quelle chance de l’avoir donc reçu !! ✍



Le Manga = ⚖

Taiza Kujô est un avocat controversé qui n'accepte que des affaires complexes.

Que ce soit pour défendre un conducteur ivre, qui a percuté un père et son fils, ou pour défendre un homme manipulé et abusé par un gang, Kujô n'a qu'un objectif : trouver une ligne de défense qui aura un maximum d'avantages pour son client.

Kujô est sans pitié. Pour exercer son métier il estime qu’il n’a pas à avoir de morale . « J’obéis au client. Je ne suis du côté de personne ».



🎨L’auteur souhaite nous transmettre avec réalisme un Japon qu’on ne voit pas .

D’ailleurs le mangaka est plutôt coutumier du fait. Il est aussi l’auteur de « Ushijima, l’usurier de l’ombre » en 17 volumes .

Il nous montre ce que la loi permet. Avec noirceur et sans pitié .

Cette lecture est d’ailleurs conseillé « pour public averti ».

Le choix des dessins est plutôt judicieux et très bien réalisé avec un effet de photoréalisme (le terme est-il adéquat ?).



💻📖Après cette lecture très instructive mais dérangeante j’ai voulu faire quelques recherches sur le métier d’avocat et la moralité pour peaufiner ma critique . Je suis tombé sur une interview d’une juriste très intéressante sur le site du CNRS qui disait ceci :

💠« Seize principes guident ainsi le comportement de l’avocat en toutes circonstances. Celui-ci doit exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité dans le respect des termes de son serment. Il doit respecter en outre les principes d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie. Il doit faire preuve à l’égard de ses « clients », de compétence, de dévouement, de diligence et de prudence. La méconnaissance d’un seul de ces principes constitue une faute pouvant entraîner une sanction disciplinaire. L’avocat est par conséquent en permanence sous une épée de Damoclès, d’autant plus que la relation avec « le client » s’est considérablement modifiée. Ce dernier ne s’en remet plus comme par le passé à son défenseur avec beaucoup de révérence, l’échec éventuel était accepté avec résignation. Désormais, « le client » n’hésite plus à faire savoir son mécontentement, jusqu’à même user parfois des voies de droit. »💠



Je trouvais aussi intéressant de vous relever cette réponse au vu du sujet :



▶ Comment les avocats parviennent-ils à défendre les causes qui nous paraissent les plus indéfendables ?

E. R.-A. : Les avocats disent tous qu’il leur arrive de se trouver en face de clients qui ont commis des faits qui leur apparaissent plus immoraux que d’autres, voire monstrueux. Tous soulignent qu’ils sont là pour défendre. Pour eux, plus l’accusation est grave, plus l’accusé a le droit d’être défendu, et l’avocat, le devoir de le défendre. L’avocat, cependant, n’est pas un mercenaire, il a sa propre vie et ses propres convictions, et la défense qu’il propose à l’accusé doit en tenir compte. L’avocat doit accepter de défendre les pires criminels à une seule mais importante condition : c’est d’être d’accord sur la stratégie de défense. Les avocats ajoutent qu’au-delà de l’acte commis ils défendent l’humanité. Si l’avocat refusait de défendre un prévenu, on pourrait penser qu’il nie la part d’humanité de son « client » et par là qu’il renonce à sa propre humanité. ⏸





💬Mon avis =



Vous vous demandez certainement pourquoi je vous ai transmis un pavé d’une interview, en France qui plus est, sur le métier d’avocat et la moralité.

J’ai voulu relever cette interview car j’ai trouvé que sa réponse éclairait mon ressenti sur cette lecture. J’irais plus loin en disant qu’elle a trouvé les arguments que j’aurais aimé entendre de la bouche de Kujô. J’aurais aimé que l’auteur approfondisse cette réflexion. Peut-être dans le tome 2 ?



🔸Je salue le courage d’une telle œuvre. Cette capacité à retranscrire une triste et noir réalité .

Mais j’avais tout de même l’impression qu’en voulant fuir un schéma manichéen ou classique ; l’auteur était parti lui-même dans ses propres extrémités. En revanche il réussit le pari d’être impactant.

🔸L’avocat se contrefout de toute morale dans les affaires qu’il traite. C’est là où le passage cité devient intéressant . J’aurais peut être préféré un personnage qui assume à la fois son humanité et son métier , distinct eux même de la moralité de ses clients. Qu’il nous montre en quoi ses choix sont moraux plutôt que de nous faire croire qu’il n’en a aucune. Ce qui, qui plus est, ne semble pas être vrai .



🔸J’ai apprécié également les nombreuses recherches concernant la loi au Japon. Ce sujet est très intéressant car il permet de relever notamment des aberrations législatives, le fonctionnement du pays dans ces plus noirs travers.



🔸Je dois reconnaitre que j’ai toujours du mal à accrocher à une lecture quand le personnage principal m’est abjecte. J’aurais apprécié plus de nuances à son propos. Mais je comprends aussi que c’est ce choix qui permet aux propos de Shôhei Manabe d’avoir plus de poids.



➡ Je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai pris un immense plaisir avec cette lecture mais ce n’est pas la visée de ce manga d’être « détente ». Il est là pour nous bousculer un peu , nous faire prendre conscience d’un fonctionnement un peu bancale , et contrairement à l’avocat , pointer du doigts les iniquités et injustices .

Il veut nous faire réagir , nous choquer .

En ça, cette lecture est réussi .



💔Je me dois en revanche de relever 2 petites choses qui m’ont un peu agacés :

-Les placements de produits ne sont pas très discret, et même complètement assumés.Ce n’est pas ce que je souhaite dans l’avenir de la lecture !

-On sature un peu de voir des femmes aux poitrines démesurés même si ça n’a pas été prédominant dans cette lecture (un personnage) …





🔲⚠❗Une lecture que je conseillerais donc à un public averti car il y a des scènes qui faut savoir moralement encaisser.

Il ravira ceux qui veulent en savoir plus sur les failles de la loi au Japon. Ce manga est richement documenté et très intéressant , bien que dérangeant .



Je lui reprocherais plus globalement de ne pas avoir su d’avantage me séduire dans le ton presque un peu « bourru » de l’auteur. Il m’a peut-être manqué de la finesse …😏



Les planches ont réussi à nous plonger dans des angles de vues et des décors très réalistes qui collent parfaitement aux propos de ce manga.🤩



Si vous avez envie de tenter un manga différent, qui vous secoue un peu en vous instruisant sur le fonctionnement de la loi au Japon, foncez !!

Je tenterais surement le tome 2 pour me faire une opinion beaucoup plus objective sur ce manga et son évolution.🤔



NB =Cet avis n’engage bien sûr que moi, et il n’y a pas meilleures façons de se faire une idée qu’en tentant l’expérience ! J’ai écrit cette critique en tentant d’être le plus sincère et honnête vis-à-vis de mon ressenti de lecture.



🧡🥰Bravo à l’auteur, et merci aux éditions Kana !



Bonnes lectures à tous, et n’oubliez pas, prenez du plaisir à lire. 😘





(source interview : https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-avocats-ont-ils-un-sens-moral )

Les tomes défilent mais je ne vois toujours pas d’enjeux. J’ai l’impression que ce ne sont que des histoires indépendantes qui ne suivent aucune ligne rouge ... Pas désagréable en soi, mais qui a du mal capter mon intérêt sur le long terme.

Un tome relativement similaire au premier ...

Lorsqu’on a dépeint toute la violence des bas fonds dans un seul tome, il ne reste plus qu’à le répéter.

C’est, pour l’heure, un peu redondant.

Je n’y vois pas d’enjeux. J’espère que le tome 3 sera plus complet ...

Kujo l'implacable, ou comment utiliser la loi pour parvenir à ses fins



Kujo est un avocat plutôt talentueux. Il fricote un peu avec les yakuza, on ne sait pas trop s'il est du bon ou du mauvais côté... Mais ce qui est sûr, c'est qu'il assure. Quitte à conseiller à son client d'aller en prison, de plaider coupable.



On a envie de le secouer, de lui demander de quel côté il est. Au final, Kujo c'est surtout qu'il connaît bien la loi et qu'il surfe sur les possibilités et les failles qu'il y trouve.



On a envie de le détester, de le secouer pour lui demander de quel côté il est. Et finalement, voilà. Kujo fera ce qu'il faut pour son client. Quitte a prendre quelques détours un peu borderline.



J'ai reçu ce manga dans le cadre de la masse critique graphique. Un grand merci à Babelio et à Kana pour cet envoi.



J'ai bien aimé le style des dessins, assez réalistes. Ce manga est plutôt pour public averti du coup, du fait de ces images plutôt très réalistes et de par son côté un peu sombre, nous présentant une facette du Japon telle qu'on ne le connait pas vraiment.



Merci pour cet envoi.

Le nom du mangaka Shôhei Manabe ne m’était pas inconnu, mais je n’avais jamais eu l’occasion de me plonger dans ses œuvres. Après un passage au FIBD, c’est chose faite avec les tomes 1 de ses deux séries : Ushijima, l’usurier de l’ombre qui ne m’a pas impressionné graphiquement et dont j’ai peur qu’il devienne vite lassant en présentant une succession d’histoire de paumés prêts à tout pour un peu d’argent frais, et Kujô l’implacable qui est en cours depuis deux ans au Japon et dont le premier tome vient d’être publié en France. Et là, vous avez vous le titre de cette chronique, donc vous vous doutez déjà de ma réaction : j’ai eu un gros coup de cœur. Déjà graphiquement, le trait de Shôhei Manabe a énormément évolué entre les deux œuvres. Ses doubles pages quasi photoréalistes et son travail sur la composition et la perspective sont notamment très impressionnants. Plusieurs fois j’ai interrompu ma lecture pour admirer une page ou traquer un détail.

Et l’histoire ? Cette nouvelle série raconte l’histoire de Kujô, un avocat qui rappelle que « un avocat agit sans principes ni idéologie ». Même s’il va dans sa seconde affaire finir par aider son client plus efficacement que les services sociaux ou qu’un avocat plus engagé et plus humain. Kujo n’a en effet aucun affect ni dans sa vie personnelle ni dans sa vie professionnelle. Ses clients lui étant souvent amenés par un garagiste véreux avec des accointances avec la pègre, il va devoir toujours être à la frontière morale et se servir de la loi en l’appliquant à la lettre à défaut d’en respecter l’esprit. Vous l’aurez compris, pour qui a dévoré Tokyo Vice de Jake Adelstein et qui aime les polars et les séries judiciaires en général, ce nouveau titre manga est à lire absolument. D’autant que le système pénal japonais est très différent du nôtre avec notamment des gardes à vue de 20 jours. Le tout se révèle passionnant, malgré la dureté des sujets traités et je reviendrais surement pour le tome 2.
Lien : https://www.outrelivres.fr/k..

Un seinen où l'auteur montre ce qu'il pense qu'il y a de pire dans la société japonaise, c'est juste horriblement glauque !

On suit un usurier - yakuza qui fait subir les pires choses à ceux qui ont le malheur de lui emprunter de l'argent et en plus monsieur se paie le luxe de faire la morale aux autres. A vomir.

Alors certes, les amateurs du genre aimeront parce que c'est bien raconté et que le dessin correspond bien au style de l'histoire, mais moi j'ai détesté !

J'ai l'impression que le mangaka ne sait pas dessiner les scènes d'action. Il fait tout pour éviter les scènes de violence en se contentant de gros plans sur les visages ou sur des plans larges où se déroulent l'action.



Manga très cynique. J'ai aimé le passage où il se plaint des cassos qui font des gosses jeunes. Des gosses condamnés à être encore plus cons que leurs parents.

D’après vous, quel est le prix d’une jambe ? Quel est le prix d’une vie enlevée ?

C’est la question à laquelle répond Kujo, le personnage principal, dans le premier chapitre : en effet, il plaide pour son client qui a renversé un père et son fils en privant l’un de sa jambe et l’autre de sa vie. (No spoil )

Vous vous attendiez certainement à le voir passer quelques années, voire sa vie en prison. Eh bien non, la réalité est tout autre.

C’est ce que nous montre Kujo, avocat véreux, prêt à défendre n’importe quelle crapule, quitte à aller à l’encontre de la morale car selon son adage personnel, « un avocat agit sans principe et sans idéologie ».

En plus de l’histoire et les personnages qui sont très intéressants et surtout atypiques, l’auteur arrive à traiter une notion difficile de philosophie, de façon compréhensible mais surtout de manière très brutale notamment avec des

illustrations très marquantes avec beaucoup d’émotions, qui parfois en disent plus que les mots.

C’est un manga épisodique avec, à chaque épisode, différents clients, différentes manières de procéder et de réfléchir, tout en gardant le même fil conducteur de l’avocat sans morale ni idéologie.

Chaque procès nous montre un peu plus le fléau de la misère sur la jeunesse et nous apprend qu’un accusé peut faire autant pitié qu’une victime et donc que la vie, comme la justice, n’est pas manichéenne, il y a beaucoup de nuances et de complexité.

J’ai trouvé la lecture de ce manga très fluide, très intéressante avec un dessin assez singulier ; je recommande ce manga pour un public plutôt mature.

Kujo l’implacable c’est un avocat que l’on pourrait croire véreux mais pas du tout il est l’honnêteté même dans son travail. Disons, qu’il applique son job sans affect, il fait le job point barre. Un avocat agit sans principe et sans idéologie, c’est la phrase qui met tout de suite dans le bain de l’état d’esprit de cet avocat, il ne choisit pas ses clients, juste, il les défend totalement sans aucun parti pris.

Finalement il suit à la lettre la loi. Au point, d’en arriver à sauver un client chauffard et assassin tout en soulignant les faits qui laissent à penser que l’homme n’a pas vraiment tuer, ensuite il y a cette crapule qu’il défend mais ne fait-il pas cela pour sortir au plus vite de prison le simple d’esprit qui porte le fardeau de la crapule.

Ces ambiguïtés du personnage sont intéressantes et laissent à penser que la suite de l’histoire pourrait faire apparaitre un grand avocat, si ce n’est un homme de bien, tout au moins un homme d’honneur mais voilà attendons la suite.

Le dessin est beau. Presque trop propre parfois ce qui altère un peu la lecture des dialogues, on se croirait presque dans un roman photo, le mouvement ne suit pas les dialogues. Il faut dire que les dialogues sont froids, directs et finalement ils s’accordent à l’image. Ils s’accordent aussi au personnage, Kujo, est froid, direct presque sans morale, on ne sait pas vraiment. Il ne cherche pas le profit, il ne cherche pas les honneurs et en cela on attend de mieux le connaitre. L’univers aussi est froid, c’est violent dans les mots et dans les actes. C’est un vrai bon polar qui fait froid dans le dos.

C’est un 1er tome, pour moi c’est un peu une ébauche, le pilote de la série. J’attends la suite…

Envie de découvrir les bas-fonds de la société Japonaise ?

Si c'est le cas vous êtes au bon endroit, mais j'espère que vous avez le coeur bien accroché parce que le personnage principal de "Ushijima, l'usurier de l'ombre" est vraiment pourri. Ushijima est ce qu'on appelle un yamikin c'est-à-dire un usurier qui emploie des méthodes illégales que ce soit au moment de la souscription du crédit ou dans la façon de récupérer les sommes astronomiques demandées rien n'est fait dans les règles. Il est à la tête d'une petite société bien rodée qui escroque les plus pauvres déjà surendettés dans le système bancaire légal. S'il accepte de prêter à des personnes qui n'ont déjà plus rien c'est parce qu'il sait que grâce à des moyens abjects, il parviendra à récupérer sa mise. Il n'a aucun scrupule à mener des femmes vers la prostitution ou même à saisir les jouets des enfants de ses emprunteurs. Il ne considère plus ces personnes comme des êtres humains mais plutôt comme des déchets dont il faut extraire le plus de valeurs possibles.

Vous vous en doutez, très rapidement on se met à détester cet homme qui ne recule devant rien pour faire du fric ! on en sait très peu sur lui mise à part qu'il adore les lapins et qu'il ne semble avoir aucun remords mais j'imagine que ça doit être plus développé par la suite…

Au début de la série on le suit dans son quotidien entre embauche de nouvelles recrues, recouvrement des dettes et menaces de débiteurs il n'a pas le temps de s'ennuyer et nous entraîne avec lui dans les tréfonds de la société, là où les gens ont déjà perdu pieds depuis longtemps.

J'ai découvert la série "Kujô l'implacable" en premier et je dois dire que pour le moment je la préfère car elle nous montre le même genre de dérive et la même souffrance mais le héros à l'air moins pourri et semble dès le début avoir un plan en tête. Ici je me demande ce qui pourrait justifier de mener les gens vers une mort certaine, néanmoins même si je n'aime pas Ushijima (vraiment je le déteste !) la série est prenante et je sens que je vais l'adorer car elle est méga psychologique et nous montre un pan de la société méconnu.
Lien : https://www.youtube.com/watc..

Vous vous êtes déjà demandé comment se passait le quotidien d’un avocat qui défendrait que des malfrats ?

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« Les avocats sont là pour défendre les droits des hommes face aux différentes autorités de la société. Ils se battent pour les autres, c’est leur rôle et leur mission. Néanmoins bon avocat ne rime pas avec bon caractère au contraire… ».

C’est par ces mots que commence la série, et je serais même tentée d’y ajouter : bon avocat n’est pas forcément synonyme de justice.

Dans ce titre, on suit Kujô, un avocat très doué qui sait utiliser le système au profit de ses clients. Et malheureusement il ne défend pas la veuve et l’opprimé, non non ses clients à lui ne sont pas des enfants de cœur.

Le 1er qu’il va devoir aider, est un homme qui a fait un délit de fuite après avoir renversé un cycliste et son enfant au volant de sa voiture sous l’emprise de l’alcool. Pour ne rien arranger, il était sur son téléphone au moment de l’impact.

Grâce à ses précieux conseils, son client va écoper d’une peine vraiment minime quand on sait qu’une des victimes est décédée.

À l’issue du procès, notre héros va alors exposer sa manière de voir les choses au jeune avocat qui travaille avec lui. On comprend alors que pour lui, la morale n’a rien à faire dans son travail.

Au fil des tomes les affaires avec des mecs pourris jusqu’à l’os vont s’enchaîner et peu à peu on voit qu’un cœur ou du moins un but pourrait se cacher derrière les apparences.



Coup de cœur immédiat pour cette série qui m’a embarquée dans son univers bien glauque. C’est apparemment la spécialité de l’auteur qui a précédemment fait Ushijima "L’usurier de l’Ombre". On découvre à quel point certains êtres humains peuvent être pourris et que malheureusement comme tout le monde ils ont le droit d’être défendus et si leur avocat est bon, ils peuvent s’en sortir. C’est un titre qui fout la rage parce qu’il est criant de vérité et de situations totalement désastreuses mais totalement plausibles.



Je vous recommande de vous y intéresser si vous êtes prêts à plonger dans les abîmes de l’âme humaine…

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Lien : https://www.youtube.com/watc..

Besoin d’argent et dans l’incapacité de faire appel aux organismes de crédit traditionnels ? Ushijima, l’usurier, sera ravi de vous compter parmi ses nombreux clients. Il vient d’ailleurs d’engager un nouvel employé et lui apprend les ficelles du métier. Les taux prohibitifs qu’il pratique ne diminuent pas votre soif de liquide ? Prenez place dans la spirale de l’insolvabilité, vous êtes à la bonne adresse ! Merci d’être venu emprunter au-delà de vos limites et adieu ! Suivant !



Les états d’âme n’ont pas leur place chez les yamikins, ces prêteurs-sur-gages qui gagnent leur vie en détruisant celles des autres dans les bas-fonds de la société nippone. Ushijima, le personnage principal est sans pitié et n’est d’ailleurs pas attachant pour un sou. C’est avec un cynisme écœurant et un machiavélisme à faire froid dans le dos qu’il attire sa victime, l’amène vers ce point fatidique de non-retour et le presse comme un citron. Ici-bas, ceux qui manquent de fric sont légion. Accros au jeu, acheteurs compulsifs ou tout simplement des gens vivant au-dessus de leurs moyens ; tous se retrouvent dans le cercle vicieux de l’endettement. Le dépouillement est méticuleux et inéluctable, allant jusqu’à leur ôter toute dignité.



C’est en suivant les pas de Takeda, le petit nouveau, que le lecteur découvre les coulisses de cette profession de l’ombre, ouvrant une à une les portes de la misère humaine. A travers les destinées toutes plus tragiques les unes que les autres de ces laissés-pour-compte de l’économie de marché, Shôhei Manabe dresse le portrait d’une société de consommation à la dérive. Gangréné par une dépendance cruelle de l’argent et se fondant sur la réussite sociale et le respect de la hiérarchie, le monde dépeint par l’auteur est sombre, très sombre. Là où règnent les yakusas et où l’argent fait défaut, le soleil ne brille que très rarement. Le ton est résolument noir, l’ambiance glauque et les scènes souvent dérangeantes. Malgré l’aspect fictionnel du récit, le surendettement est malheureusement un sujet d’actualité et le réalisme effrayant des horreurs d’écrites par Shôhei Manabe met inévitablement le lecteur mal à l’aise.



Tout comme les usuriers, le graphisme n’est pas là pour plaire, mais pour soutenir cette atmosphère malsaine et salace. Si le personnage central est intriguant, voire charismatique, ses proies portent le désespoir sur leur visage. Les images choquantes ne sont pas à mettre entre toutes les mains et réservent ce seinen à un public averti.



Attention de ne pas passer outre votre budget en achetant cet album ! La tentation d’acheter les tomes suivants vous pendra vite au nez ! Vous voilà prévenus, Ushijima guette, et ses services ont un prix que vous ne voudrez pas payer !



Retrouvez cette saga parmi les titres sélectionnés au Festival d’Angoulême 2009 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Encore un tome de "ouf".

Franchement cette série elle est bouleversante et effrayante en même temps.

D'un côté, on suit des personnages avec des parcours de vie complètement chaotiques (la jeune femme manipulée et abusée par tout le monde par exemple) et on entre en empathie avec elle malgré la situation dans laquelle elle a atterri.

Et de l'autre côté, on va côtoyer des pourritures finies que rien ni personne ne peut arrêter. Ces gens sont flippants et leurs réactions sur des sujets difficiles sont à gerber. Pour eux, on a aucune compassion et on a envie de les voir chuter !

Kûjo navigue on ne sait trop comment au milieu de tout ça et plus l'histoire avance plus on sent que sa place est dangereuse, difficile mais aussi nécessaire !

J'adore la série et la façon dont elle est écrite j'ai vraiment envie d'avoir la suite entre les mains !



Vous aimez être frustré parce qu'une série prometteuse n'a pas de fin ?


Lien : https://www.instagram.com/my..

Kujo l'implacable : un thriller psychologique glaçant

Kujo, avocat impassible au regard d'acier, navigue entre les ombres de la justice et de l'immoralité. Ce premier tome pose les bases d'un thriller psychologique glaçant, où dialogues précis et dessins impeccables se marient pour créer une atmosphère oppressante.



Le personnage de Kujo intrigue et fascine. Sa défense d'un chauffard assassin et d'une crapule trouble les frontières du bien et du mal, laissant planer le doute sur ses motivations réelles.



L'univers sombre et violent du manga se traduit tant par les actes que par les paroles. Le silence assourdissant des cases et les expressions glaciales des personnages accentuent le sentiment de malaise qui s'installe au fil des pages.



Ce premier tome, bien que prometteur, souffre d'un rythme parfois lent. Le manque de dynamisme dans le dessin et la froideur des dialogues peuvent freiner la lecture.



En conclusion, Kujo l'implacable est un manga intrigant qui se distingue par son personnage principal complexe et son ambiance sombre. J'ai déjà eu la chance de lire la suite et effectivement plus les tomes avancent mieux les times sont incroyable

On ne ressort alors pas indemne de ce volume éprouvant, au fil duquel Manabe met encore le doigt sur bien des errances de la société. Inutile de dire que l'on attendra avec un grand intérêt la suite de cette partie.
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Entre la conclusion réussie de l'éprouvante affaire Shizuku et les débuts de l'enquête personnelle d'un Arashiyama que l'on découvre avec intérêt, Shôhei Manabe nous livre encore un tome particulièrement réussi, à la fois prenant, malin dans l'abord de ses sujets de société, et prometteur dans la toile qui continue de se tisser autour de nombre de personnages.
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Manga pour adulte par excellence, "Kujō l’implacable" est de ces séries sans concessions qui bousculent par leur frontalité. Le graphisme très photographique du mangaka n’y est pas étranger, tant le réalisme des pages renvoie à l’implacable réalité.
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