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Citations de Siobhan Parkinson (16)


Ça part d'un bon sentiment quand elle dit ça, ma mère, mais j'ai l'impression qu'elle ne peut pas voir Hal autrement que comme " ce pauvre garçon sans père ". C'est bien les adultes, ça ! Ils sont consternés par le Terrible Malheur qui afflige telle ou telle personne et ça leur fend tellement le cœur que quand ils la regardent, ils ne voient que cet Horrible Malheur et oublient la personne elle-même. C'est comme si cet Horrible Malheur s'était incarné dans l'individu en question et que, du coup, on ne pouvait plus voir autre chose en lui.
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- Tu as passé toute la journée à réfléchir, ai-je rétorqué, et si violemment que j'ai cru entendre tes neurones se télescoper dans ton cerveau.
Silence.
- Hal, si tu étais une tempête sous un crâne, tu serais plutôt un cyclone ou une tornade ?
[Olivia et Hal se posent souvent ce genre de questions, ils appellent cela "le jeu du biscuit". Celui qui est interrogé doit répondre et savoir expliquer son choix]
- Qu'est-ce que tu racontes, Olivia ?
- La tempête sous un crâne, ai-je expliqué. J'essaie d'imaginer : ça souffle en tourbillon ou en rafales ?
- Mais... c'est pas ce genre de tempête, a dit Hal. C'est juste une métaphore.
- Ah, là, bravo, Hal.
Il m'écoute donc, parfois, même s'il n'en a pas l'air.
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- De toute façon la normalité n'existe pas, a ajouté mon père.
[.......]
D'ailleurs je me demande bien pourquoi ils continuent à palabrer sur la normalité. Je n'ai jamais dit que Hal n'était pas normal. J'ai juste dit qu'il était un peu bizarre. Il y a plein de gens normaux qui ont des côtés étranges.
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- Tu peux pas avoir un portable à toi, non ? a grommelé Hal pour la forme, en me tendant son téléphone.
- Mes parents sont contre les portables pour les enfants, lui ai-je répété pour la énième fois. Ils m'ont déjà expliqué pourquoi, mais j'ai oublié.
- Par contre, si tu te sers du mien, ça ne pose pas de problème ? a-t-il demandé d'un ton grinçant. C'est ps logique.
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[.......] en longeant les jolis jardins tranquilles avec leurs parterres de fleurs et leurs petites barrières qui vous disent "Attention ! chien méchant", et, devant les portes, le paillasson où on peut lire "Bienvenue", sans parler du puits porte-bonheur au milieu de la pelouse...
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Hal était persuadé que ça voulait dire qu'ils allaient sûrement se marier. Chose qu'il voulait à tout prix empêcher.
Laissez-moi vous dire qu'il se berçait de douces illusions. Quand un adulte a décidé de se marier, vous ne le ferez pas changer d'avis, et les enfants n'ont pas leur mot à dire, c'est clair, sinon "ça finit par des pleurs et des grincements de dents", comme dirait ma mère. (Ma mère n'est pas trop mal pour une adulte, mais, comme toutes les mères, elle a une collection de petites expressions horripilantes.)
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- Hal! ai-je hurlé d'une voix de stentor.
J'avoue y avoir été carrément fort. J'ai vu ses épaules se recroqueviller et son corps s'effondrer, comme chaque fois qu'il est bouleversé. Son visage me faisait penser à un flocon de neige qui reste collé à l'extérieur d'une fenêtre et que l'on regarde de l'intérieur, en sachant que d'une seconde à l'autre il va glisser et disparaître.
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- C'est vrai mais elle en mange quand même. Elle fait ce qui lui plait. Elle dit que c'est l'avantage d'être vieux. Il n'y a personne de plus âgé que vous pour vous interdire de faire ci ou ça. elle dit que son fils lui donne des ordres mais qu'elle ne va quand même pas obéir à quelqu'un dont elle a changé les couches quand il était petit.
(p137)
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- Vous savez que c'est un coup à aller en prison, ça ?
[.......]
- C'est lui qui a eu cette idée.
Je reconnais que c'était un peu vache de ma part, et je n'en suis pas très fière, mais c'est vrai, c'était son idée. Une idée qui m'avait déplu dès le départ, souvenez-vous, et j'aurais trouvé trop injuste de me retrouver en prison pour une chose dans laquelle j'avais spontanément refusé de m'impliquer. (Mais j'imagine que beaucoup de criminel disent ça.)
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Mercredi 8 Octobre

Il y a eu une querelle à propos du mariage. C'est toujours comme ça, je pense. Maman voulait qu'Alva et moi soyons ses demoiselles d'honneur, mais Richard a dit que ce ne serait pas juste pour Cindy. Maman a répondu que Cindy pouvait le faire aussi, mais alors Richard a expliqué qu'elle ne voulait pas être demoiselle s'honneur. Maman a dit que ça ne posait pas de problème, qu'elle n'était pas obligée, mais qu'Alva et moi le ferions quand-même. Richard a dit que, si Cindy n'était pas demoiselle d'honneur nous ne devions pas l'être non plus.
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Nous n'avons pas vraiment d'uniforme dans notre école, mais un sweat-shirt réglementaire. Il est bordeaux, assez horrible, mais il faut dire que les instituteurs n'ont absolument aucun goût pour les vêtements d'enfants.
[ ... ]
Je suis sûre que c'est très mauvais pour nous d'être contraints de porter tout le temps des habits qu'on déteste. Ça fera de nous des esclaves de la mode, plus tard ;
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Je me suis aperçue que, depuis la dernière fois, de nouvelles tombes étaient apparues, et que d’autres filles, d’autres garçons, d’autres familles souffraient d’un deuil plus récent que le mien. J’en venais presque à envier la crudité, la nouveauté de leur douleur. Les parents de ceux qui gisaient sous ces mottes brunes étaient encore à l’époque où on leur serrait la main en murmurant des condoléances. Leurs fils et leurs filles, s’ils en avaient, avaient encore le droit de ne pas faire leurs devoirs, alors que mes amis, mes voisins, mes professeurs se sont tous habitués à me savoir orpheline de mère.
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Bon Dieu, je hais l’algèbre. La géométrie, ça va encore. Les théorèmes me plaisent, j’aime bien la logique. Mais l’algèbre, c’est dévoyé. (Voici mon nouveau mot de la semaine. Dévoyé, rien à voir avec vicieux, mais rien du tout. Moi, par exemple, sans être vicieuse, j’ai un petit côté dévoyé…). En tout cas, dans le genre dévoyé, l’algèbre est tout à fait à sa place. Comment peut-on appeler un nombre x ? Est-ce que les chiffres ont une vie privée à protéger, pour se cacher sous une fausse identité ? Je vous le demande.
X !
Et en plus, ce n’est même pas original. Pourquoi pas t ou l ou quoi que ce soit d’autre, pour changer un peu ? Mais non, c’est toujours la même rengaine : x et y.
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Le vent était léger et, pendant un certain temps, le cerf-volant a sautillé avec incertitude en plein ciel.
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Le vent était léger et, pendant un certain temps, le cerf-volant a sautillé avec incertitude en plein ciel.
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