Siobhan Parkinson/5
9 notes
Résumé :
Ashling, 16 ans, fulmine : sa mère, divorcée, s'est mise en tête de se remarier avec un homme dont la fille est insupportable. Avoir pour deuxième sœur une peste pareille ? Ça, jamais ! Cindy, 15 ans, se révolte : sa mère vient de mourir et son père songe déjà à se remarier avec une femme qui a une fille particulièrement nunuche. Devenir la sœur d'une telle calamité ? Plutôt mourir ! Les journaux intimes de deux futures sœurs qui se détestent.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Soeurs ennemies est un roman que j'ai lu au collège et j'en avais gardé un bon souvenir. Récemment, je l'ai relu dans le cadre d'un cours sur la littérature jeunesse, et c'est avec plaisir que j'ai redécouvert ce livre.
Le roman se présente sous la forme de deux journaux intimes de deux adolescentes : le journal d'Ashling, puis celui de Cindy. Au programme : divorce ou mort d'un parent, remariage des parents et famille recomposée…
La même période est racontée par les deux filles, on a le point de vue d'Ashling, puis celui de Cindy pour les mêmes évènements. Si on se réfère à certains passages du journal d'Ashling, on a une image de Cindy assez hautaine, désagréable. En lisant le journal de Cindy, on découvre une fille sensible, pas toujours facile à vivre, mais qui peut aussi se montrer très drôle. C'est un personnage que j'ai trouvé très attachant.
Le roman se présente sous la forme de deux journaux intimes de deux adolescentes : le journal d'Ashling, puis celui de Cindy. Au programme : divorce ou mort d'un parent, remariage des parents et famille recomposée…
La même période est racontée par les deux filles, on a le point de vue d'Ashling, puis celui de Cindy pour les mêmes évènements. Si on se réfère à certains passages du journal d'Ashling, on a une image de Cindy assez hautaine, désagréable. En lisant le journal de Cindy, on découvre une fille sensible, pas toujours facile à vivre, mais qui peut aussi se montrer très drôle. C'est un personnage que j'ai trouvé très attachant.
Citations et extraits (3)
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Mercredi 8 Octobre
Il y a eu une querelle à propos du mariage. C'est toujours comme ça, je pense. Maman voulait qu'Alva et moi soyons ses demoiselles d'honneur, mais Richard a dit que ce ne serait pas juste pour Cindy. Maman a répondu que Cindy pouvait le faire aussi, mais alors Richard a expliqué qu'elle ne voulait pas être demoiselle s'honneur. Maman a dit que ça ne posait pas de problème, qu'elle n'était pas obligée, mais qu'Alva et moi le ferions quand-même. Richard a dit que, si Cindy n'était pas demoiselle d'honneur nous ne devions pas l'être non plus.
Il y a eu une querelle à propos du mariage. C'est toujours comme ça, je pense. Maman voulait qu'Alva et moi soyons ses demoiselles d'honneur, mais Richard a dit que ce ne serait pas juste pour Cindy. Maman a répondu que Cindy pouvait le faire aussi, mais alors Richard a expliqué qu'elle ne voulait pas être demoiselle s'honneur. Maman a dit que ça ne posait pas de problème, qu'elle n'était pas obligée, mais qu'Alva et moi le ferions quand-même. Richard a dit que, si Cindy n'était pas demoiselle d'honneur nous ne devions pas l'être non plus.
Bon Dieu, je hais l’algèbre. La géométrie, ça va encore. Les théorèmes me plaisent, j’aime bien la logique. Mais l’algèbre, c’est dévoyé. (Voici mon nouveau mot de la semaine. Dévoyé, rien à voir avec vicieux, mais rien du tout. Moi, par exemple, sans être vicieuse, j’ai un petit côté dévoyé…). En tout cas, dans le genre dévoyé, l’algèbre est tout à fait à sa place. Comment peut-on appeler un nombre x ? Est-ce que les chiffres ont une vie privée à protéger, pour se cacher sous une fausse identité ? Je vous le demande.
X !
Et en plus, ce n’est même pas original. Pourquoi pas t ou l ou quoi que ce soit d’autre, pour changer un peu ? Mais non, c’est toujours la même rengaine : x et y.
X !
Et en plus, ce n’est même pas original. Pourquoi pas t ou l ou quoi que ce soit d’autre, pour changer un peu ? Mais non, c’est toujours la même rengaine : x et y.
Je me suis aperçue que, depuis la dernière fois, de nouvelles tombes étaient apparues, et que d’autres filles, d’autres garçons, d’autres familles souffraient d’un deuil plus récent que le mien. J’en venais presque à envier la crudité, la nouveauté de leur douleur. Les parents de ceux qui gisaient sous ces mottes brunes étaient encore à l’époque où on leur serrait la main en murmurant des condoléances. Leurs fils et leurs filles, s’ils en avaient, avaient encore le droit de ne pas faire leurs devoirs, alors que mes amis, mes voisins, mes professeurs se sont tous habitués à me savoir orpheline de mère.
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