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Citations de Solomonica de Winter (23)


Parfois, tout ce dont on a besoin, c'est d'une personne qui nous inonde d'amour, un amour qu'on a du mal à mettre en mots.
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J'étais la fille qu'elle aurait voulu ne jamais avoir. J'étais la croûte sur son genou, qui ne cicatriserait que si elle arrêtait de la gratter jusqu'au sang.
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J'ai envie de peindre son nom sur les panneaux d'affichage, de le graver dans l'écorce des arbres, de le murmurer à l'oreille des gens la nuit. De le chanter dans un coin de gare, une tasse vide entre les mains pour la monnaie. Je voulais me couvrir de son nom. Me noyer dedans. Je voulais l'écrire sur chaque page de tous mes cahiers, encore et encore. Mon amour était silencieux mais avide. Charlie avait au moins six ans de plus que moi.Ça m'était égal. Je voulais qu'il m'emmène dîner et me borde et m'embrasse avant de dormir. J'avais très envie de pleurer quand je le regardais dans les yeux. Je savais que l'amour me ferait mourir jeune, me dévorerait et me recracherait, mais ça m'était égal, absolument égal.
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Sa phrase, à mi-chemin entre question et affirmation, a électrisé mon esprit. Mon coeur s'est aussitôt mis à fondre, dégoulinant à l'intérieur de mon corps comme de la cire de bougie. Je ne me suis pas retournée, mais je suis restée immobile pendant un moment. J'ai fermé les yeux dans un ravissement pur et j'ai laissé la cire tomber goutte à goutte en moi. Je souriais. Puis j'ai rouvert les yeux et poursuivi mon chemin. Sur le trottoir, j'ai pris à gauche en éprouvant une sensation étrange au niveau des intestins. Comme s'il y avait écrit ses mots à l'encre. J'ai regardé la rue se rapprocher pas à pas. Chaque voiture qui passait représentait un danger potentiel de sang, d'os brisés et de mort. Quand j'ai atteint l'angle, je me suis arrêtée.
Tout à coup, je n'aspirais plus à mourir. J'ai regardé des deux côtés avant de traverser. Et j'ai continué à marcher sans me retourner.
Je savais que j'étais amoureuse.
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Les hommes aiment les filles en petite culotte avec des lèvres roses, ils aiment quand elle minaudent et pétillent et son fun fun fun, dans le style princesse à la licorne. Je n'étais pas fun. Et je ne pouvais rien faire pour arranger ça. Je m'étais moi-même cousu la bouche et j'avais avalé le fil et l'aiguille, qui était sans doute encore en train de me piquer la gorge, tandis que le fil avait dû s'enrouler autour de mes viscères et allez savoir quoi d'autre. Je ne pourrais plus jamais parler et je ne serais jamais une fille.
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Pendant tout ce temps, j'avais pensé que j'étais morte intérieurement. Ma peau, autrefois colorée, maintenant pâle. Mes yeux, autrefois brillants, émerveillés, maintenant vides et ternes. Mon coeur, autrefois vibrant de vie, maintenant noir et ratatiné comme un raisin sec. La façon dont il tendait la main, l'innocence qu émanait de son corps, comme des rayons de soleil, la sincérité ; c'était ma planche de salut. Au fond de ma poitrine, j'ai senti mon coeur recommencer à pomper. Mes artères, mes veines mon sang, qui étaient devenus gris, ont retrouvé leurs couleurs.
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La nuit, les rats sortent de sous les immeubles, parcourent silencieusement les rues ; la nuit des loups apparaissent sous les rayons de lune, en quête de chair tiède, et des hommes en vêtements noirs cherchent la violence, la chaleur d'un jeune corps, les seringues contenant le paradis. Je suis le rat. Je suis le loup. Je suis l'homme dans la nuit.
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Oh, mon amour, tu as fait le printemps dans mon cerveau, avec des fleurs, des oiseaux et des papillons. Et pourtant, tout le monde sait qu'au printemps, les renards continuent à tuer et les oiseaux de proie à conquérir la terre.

(P187)
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Mon seul passe-temps, mon seul espoir, c'était la lecture, « Continue simplement à lire, je pensais, et tu finiras par te retrouver dans un autre monde, Blue. La lecture aura tellement rempli ton cœur qu'il explosera et flottera dans les airs, au-delà de l'arc-en-ciel, jusqu'au pays d'Oz, et qu'il t'emportera avec lui. Si tu veux survivre à la tristesse, lis. »
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Quand Ollie est revenu, il tenait deux tasses fumantes. Il s'est assis par terre à côté de moi, tandis que je buvais mon chocolat chaud dans le bain tiède et savonneux.
Je me souviens que c'était le meilleur de ma vie. Je n'en bois plus. Je ne veux pas qu'un autre souvenir se superpose à celui-là.
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L'amour est la chose la plus forte que nous ayons, la plus puissante, il peut détruire ou créer, faire et défaire. On ne veut pas la haine, on ne veut pas la peur, mais on vit dans un monde où ces sentiments sont le produit de la destruction que l'amour peut engendrer, des cœurs qu'il peut briser. Chaque fois que tu ressentiras de la peur, je veux que tu te souviennes de ceci : ton amour peut détruire ta peur. Ne le laisse pas détruire ton courage.

(P145)
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Quand on s'est réveillées le lendemain matin, les draps sentaient le cadavre. La lumière crue du soleil traversait les rideaux fins et une légère odeur de cigares flottait dans l'air. Je n'aime pas les chambres d'hôtel. L'atmosphère tendue, le fait de savoir qu'on quittera les lieux d'ici un jour, cinq jours, une semaine. On peut sentir les forces s'aligner dans le ciel pour compter nos jours à rebours. Le seul aspect positif des hôtels, c'est la possibilité de courir dans les longs couloirs et de se la jouer comme une connasse pétée de thune avec une grosse baraque.

(P16)
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Je suis une fille sans mots, mais mon esprit n'est pas lent. Mon esprit n'est ni terne ni creux. Regardez mes yeux et vous y trouverez un univers infini, une tempête, une machine qui ne s'arrête jamais. Je suis toujours en train de penser. Je me contredis souvent. J'en suis bien consciente. Mais je n'y peux rien si mes pensées fluctuent avec mon état d'esprit. Comme les rides sur l'eau, en fonction de la force du vent. L'eau qui coule ne s'arrête jamais. Mon esprit aussi coule.
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Les complications ? C'est de ça que je suis faite. Mon corps en est rempli. J'en mange avec mes céréales au petit déjeuner. Je ne serai jamais pure.

(P159)
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Voilà ce que la réalité avait cherché à me dire pendant tout ce temps, ce qu'elle avait essayé de me murmurer, mais je n'avais pas écouté : qu'on ne peut faire confiance à rien ni à personne, que quand on est né seul, on restera seul et on mourra seul.
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A la mort du jour
la naissance de la nuit,
la petite fille s'est
arraché le cœur
et a mordu dedans.

Je savais que l'amour était une mort douloureuse et lente, et j'étais mourante. L'amour est déroutant, c'est plus qu'un simple sentiment. Il est écrasant. Vous ne pouvez jamais comprendre ce que vous éprouvez et pourquoi.
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Vous m'avez demandé si c'était fatiguant, Docteur. Si c'était fatiguant de faire tourner ma vie autour d'un livre. Oui, c'est fatiguant. C'est mentalement épuisant, éreintant. Une vie où les rêves sont la réalité et la réalité un cauchemar. Mais c'est tout ce que j'ai connu. Et tout ce que je veux connaître.
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Je suis une fille sans mots, mais mon esprit n'est pas lent. Mon esprit n'est ni terne ni creux. Regardez mes yeux et vous trouverez un univers infini, une tempête, une machine qui ne s'arrête jamais. Je suis toujours en train de penser. Je me contredis souvent. Je suis folle, je suis saine, je suis meurtrière, je suis innocente. J'en suis bien consciente. Mais je n'y peux rien si mes pensées fluctuent avec mon état d'esprit. Comme les rides sur l'eau, en fonction de la force du vent. L'eau qui coule ne s'arrête jamais. Mon esprit aussi coule.
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Je vivais avec ma mère, mon livre et l'idée, au fond de mon esprit, que le monde était un bel endroit. J'essayais de m'agripper à cette idée: le monde est bon, Blue, oui le monde est bon. Mais on a du mal à retrouver l'espoir quand on l'a souvent perdu dans le passé.
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Quand on est rempli d'un immense amour et d'une haine immense en même temps, il est presque impossible d'équilibrer ces sentiments. Alors le plus têtu des deux finit par prendre le dessus.
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