Citations de Sophie Lamoureux (37)
Le 6 juin 1944, les journaux américains et britanniques utilisent le terme d'invasion pour qualifier le débarquement des Alliés. Le choix de ce mot, beaucoup plus agressif, traduit leur état d'esprit : il s'agit bien de conquérir la France.
C’est un matin comme les autres dans la savane. Tout est calme.
Quand soudain, un cri ! Des bruits de sabots ! C’est Charlotte l’antilope
qui file comme le vent. Lorsqu’elle rencontre Marcel le zèbre, elle lui crie :
« Vite, préviens tout le monde ! C’est Babeth ! Elle a eu… une baleine ! »
- Numéro 4, l'écureuil !
Cloué sur place le cousin ! Faut dire qu'à vivre dans les arbres, c'est un peu le hamster préhistorique de la famille Rongeur.
- Il est tellement intelligent qu'il arrive à prévoir la quantité exacte de nourriture dont il a besoin pour passer l'hiver tranquille, s'extasie Richard.
Mouais, mais moi, je n'ai même pas besoin d'y penser puisque j'ai mes sujets pour ça. Vous voyez le bond formidable de l'évolution des espèces ! (p. 15)
Le 9 novembre 1920, huit corps seulement arrivent à la citadelle de Verdun. Pour le neuvième, un doute persiste : est-ce bien un français ? Et « comme il n’était pas question d’honorer un soldat allemand, même par mégarde, les autorités ont préféré s’abstenir et ne pas risquer une erreur », explique l’historien Jean-Yves Le Naour.
Un soldat du 134e RI (Régiment d’infanterie), écrit ainsi début mai 1917 : « Dans l’infanterie comme je suis, tu ne trouves que des malheureux petits fonctionnaires, petits employés et cultivateurs et c’est tout en un mot, c’est le rendez-vous des purotins, tu peux croire que le triage est bien fait. Il n’y a rien à dire, rien à faire qu’à s’incliner car on fait partie des faibles. »
Ferdinand Buisson, inspecteur général de l’Instruction publique de 1879 à 1896, décrit alors leur mission aux instituteurs : « L’école primaire inspirera l’obligation absolue pour les jeunes Français d’accepter les sacrifices que lui commandera son pays, fût-ce celui de la vie. »
Le 18 novembre 1914, un tout jeune caporal, Henri Despeyrières, écrit à sa famille : « Ce soir, nous avons recueilli des blessés prussiens, on les a fait causer, ils ne sont pas plus mauvais ni plus sauvages que nous. Oh ! Que c’est malheureux d’être ainsi obligés de se tuer entre jeunes hommes alors qu’on pourrait si bien s’entendre. »
Il était plus doux de mourir un proche à ses côtés que de crever seul comme un chien.
Il avait été si heureux avant la guerre et il ne le savait pas.
- La guerre, c'est que des tripes et de la merde, c'est tout. Cette garce fait de nous des assassins, des types qu'on aurait eu peur de rencontrer avant.
Beau était un être prodigieux qui excellait dans tous les domaines.
On ne mesure pas la valeur d'un homme à sa naissance. Tout homme peut devenir un prud'homme, c'est-à-dire un preux chevalier.
- Ma dame, êtes-vous une fée ?
- S'il suffit de connaître les pensées de son enfant pour être une fée, alors toutes les mères sont des fées.
Pour convaincre un homme de se battre, il faut que celui-ci soit convaincu que sa cause est juste.
Était-ce vraiment un chevalier? Arthur n'avait jamais rien vu d'aussi horrible! Le cheval était aussi gros qu'un éléphant, le cavalier aussi énorme qu'un géant! [....]
Arthur recula devant le Chevalier Poisson. Sa seule chance contre un adversaire si terrible était de le fatiguer et de le pousser à la faute. Rendu fou furieux par la résistance d'Arthur, le voilà qui sr démenait comme un ours pris dans un filet. C'était chose la plus stupéfiante au monde, car en tournoyant dans tous les sens et en frappant à l'aveugle, il avait abattu autour de lui une dizaine d’arbres et plus encore, si grands qu'il aurait bien fallu cent bœufs pour les tirer! [....] Les cris de ce terrible ennemi se changeaient en plaintes déchirantes, puis en gémissements bouleversants. Arthur en était ému. Tout à coup, homme et cheval s'écroulèrent, faisant une dernière fois trembler la terre. [....] Il se dirigea lentement vers les corps inertes. [....]
- Ce cheval n'a pas de tête!
Il voulut voir le visage de l'homme. Il saisit le heaume pour lui enlever.
- Voilà qui est étrange! Il est chaud!
Arthur tenta de l'arracher, mais c'était impossible! Il ne faisait qu'un avec la tête! Arthur examina le mort d'encore plus près. La peau était noire et pleine d'écailles comme celle d'un serpent.Et soudain, Arthur comprit: ce n'était là qu'une seule et même créature! Arthur avait entendu parler des centaures, ces êtres à corps de cheval, à buste d'homme. Peut-être celui-là était-il un centaure de la mer?
Désormais, c'était à l'enfant de décider. Il pouvait choisir le parti du Diable ou celui de Dieu. Et il a choisi, tu le sais, le parti de Dieu. Tous ses actes nous le prouvent et seuls les actes d'un homme comptent. Peu importe sa naissance. Peu importent ses origines. Et cela est vrai pour chaque homme. N'oublie jamais cela, Arthur, quand tu deviendras roi. Il te faudra être juste si tu veux être un grand roi.