Bande annonce du film en lien avec le roman
Le sentiment de culpabilité se traduit par des ressassements, des ruminations: se dire que l'on aurait dû mourir à la place de l'autre, ou avec l'autre. À cela s'ajoute généralement une asthénie, c'est-à-dire une perte d'élan vital : on ne se rend plus légitime à vivre, plus légitime à être là, on ne parvient plus à se projeter dans des choses positives parce que l'on se sent coupable de vivre."
Étant donné que Sylvie déniche divers objets et sent une odeur de décomposition en 2007 dans le même boisé où les ossements sont exhumés en , il n'en faut pas plus pour les inciter à organiser une deuxième battue dans le boisé, cette fois-ci au nord de l'autoroute Félix-leclerc.
Pour une raison que je n'arrive pas à m'expliquer encore aujourd'hui, cette disparition d'enfant marque en effet au fer rouge dès les premiers instants l'imaginaire de chacun d'entre nous, plus qu'aucune autre ne l'a fait jusqu'à présent dans l'histoire de notre belle province.
Le criminaliste rappelle que les prédateurs sexuels n'ont qu'un souhait: celui de faire régner le silence. "Ce qu'ils souhaitent, c'est que leur méfait passe à l'avant-scène à l'oubli, qu'on ne parle plsu de leur crime. Avec le film sur Cédrika, l'affaire ne sera pas oubliée."
Pour la mère de Cédrika, l'arrestation de Pierre Defoy le 15 juillet 2008, le jour même où il a enlevé puis séquestré et agressé sexuellement un petit garçon de huit ans, à Lévis, est la preuve que les policiers, ainsi que la population, sont plus vifs à réagir depuis un an.