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Nains - BD tome 12 sur 25
EAN : 9782302071322
56 pages
Soleil (24/10/2018)
3.92/5   38 notes
Résumé :
Kardum est le fils d'un souffleur de verre. Il refuse cette vie médiocre de tâcheron. Au terme d'une longue et sanglante ascension, il devient l'un des plus puissants marchands de son peuple. Son commerce : les armes. De la dague aux engins de sièges, Kardum fonde un empire. Il fournit quiconque est en mesure de payer le prix fort, quel que soit sa race ou ses intentions...
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce tome 12 intitulé "Kardum du Talion", Nicolas Jarry fait du Nicolas Jarry et il reprend son schéma préférentiel du personnage qui a accompli ses ambitions à tout prix mais qui se retourne sur sa vie, en se demandant si pour être heureux il n'aurait pas mieux fait de se contenter de ce qu'il avait en premier lieu (comme feu David Gemmell le maître anglais de l'Heroic Fantasy il raconte encore et toujours la même histoire, mais avec tellement de talent qu'on reprend volontiers encore et encore, avec des variations qui donnent même envie de tout relire encore et encore ^^)... Kardum fils d'artisan moitié truand moitié marchand a fait fortune dans le trafic d'armes pour s'inviter à la table des puissants, et il nous raconte son parcours de la tombe de son père trop tôt disparu à son palais somptueux de la Cité d'Airain qu'il tient dans sa main. D'un côté il nous dit et nous montre que tout est bon pour faire du pognon et on songe tout de suite au personnage de Yuri Orlov interprété par Nicolas Cage dans "Lord of War" ^^
Mais d'un autre côté il revient tous les ans dans sa cité natale s'engueuler avec sa mère au sujet qui ne désespère pas qu'il reprenne la verrerie de son père, en se demandant s'il n'aurait pas mieux fait d'épouser son amie d'enfance Nadi qui a convolé en noces avec son rival d'antan... Il est sur le point de tout gagner mais il pourrait tout perdre, car les roturiers ne sont pas les bienvenus à la table des autoproclamés et prétendus bien-nés. A la fin des analepses c'est trahi et abandonné qu'au bout du rouleau il est sur le point de laisser tomber...
Monumentale erreur ! Donc vous êtes les bienvenus dans la Zone Spoilers !!!

Cela va chier des bulles pour les homines crevarices : Redwin, Sriza, Torun, Dröh, Ulrog, Jorun, Kardum... la Ligue de Justice naine parviendra-t-elle à libérer son peuple de la malédiction de la crevardise en réalisant le Grand Soir ? To Be Continued, mais je tremble car Nicolas Jarry est très pote avec David Chauvel qui a assassiné l'Espoir dans sa série "Wollodrïn"... Pitié ne faites faites pas comme lui hein !

Le prolifique Nicolas Jarry enfile les bons scenarii comme des perles : cela fait des années que je regrette qu'il ne se remette pas à écrire des romans, mais je vais finir par regretter aussi qu'il ne se lance pas en politique tant il a tout compris aux maux d'aujourd'hui... Quant à Stéphane Créty, depuis qu'il s'éloigne des gimmicks comics son travail ne cesse de s'améliorer donc rien à redire sur des graphismes bien dessinés, bien découpés, bien encrés et bien colorisés !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Kardum aurait du marcher dans les pas de son père.
Mais travailler le verre avec habileté et patience n'était pas dans ses projets immédiats.
Il est aujourd'hui un marchand d'armes reconnu.
Un personnage devenu incontournable pour toutes les races guerrières qui peuplent rageusement ce monde de chaos.
Le pouvoir. Bien plus que l'or amassé, c'est bien cela qui rend ses partenaires commerciaux soucieux au point de vouloir le buter.
Mais le p'tit bonhomme a de la ressource.
Il l'a prouvé par le passé. Il le prouvera encore.

Bon. Très bon même.
Oubliez le concept bourrin car Kardum du Talion vaut bien mieux.
S'il est toujours question de combats sanglants, l'intérêt de cet opus réside bel et bien dans le parcours qui porta au pinacle ce trollar après moult circonvolutions intellectuelles et autant de compromissions factices.
Le personnage est clivant mais habile comme un singe.
Aux récriminations de sa mère qui ne reconnaitra jamais sa réussite, il rétorque que ses armes sont totalement inoffensives contrairement à ses utilisateurs.

Parti de rien pour finalement devenir le véritable boss de la cité, Kardum est de la race des seigneurs. Un politique et commerçant avisé prêt à tout pour réussir y compris s'aliéner ses propres condisciples.

Trait toujours aussi plaisant.
Mise en page énergique.
Ce récit s'inscrit en droite ligne de la série.

La réussite a un prix, celui de sa vie, mais n'ayez crainte car tant que ses deux fleurs carnivores veilleront sur son joufflu, il ne pourra pas lui arriver grand mal.
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Kardum est un puissant seigneur nain, il est très riche, il a beaucoup d'amis. beaucoup d'ennemis aussi forcément. Pourtant il est parti de rien mais il faut croire qu'il avait le sens des affaire.

Jarry va nous narrer l'ascension sociale de Kardum qui a su bien manoeuvrer sa barque. Après nous avoir présenté le personnage, un retour en arrière reprend ses débuts pour nous expliquer comment il en est arrivé là. Encore une fois le personnage de la série nain est fort et intéressant. On sent sa psychologie complexe même si elle ne semble pas encore exploitée à fond. Refusant son rôle tout tracé dans la verrerie de son père, Kardum a de l'ambition et force son destin. Il a le sens du commerce et l'argent ne va pas tarder à couler à flot. Mais Kardum le voit plus comme un outil bien utile que comme une fin en soit.
Le scénario est dense. Il y a beaucoup de texte. D'ailleurs cela a tendance à prendre beaucoup de place dans les cases mais on y est habitué, toute la série nain est à ce modèle avec beaucoup de voix-off.
Le dessin de Créty n'est pas mon préféré mais je trouve qu'il gagne petit à petit en finesse. Il reste des expressions un peu figées et de traits un peu gras.
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Ce tome 12 nous propose de suivre le parcours de Kardum, un nain pas comme les autres, qui part de rien et qui parvient à réaliser ses objectifs, malgré les embûches, les obstacles et imprévus qui se dressent sur sa route.
Kardum n'est pas de ceux qui abandonnent facilement ni de ceux qui suivent un chemin tout tracé. En cela il représente tout à fait le peuple Nain par sa pugnacité et sa détermination. Et il refuse tout bonnement de suivre les pas de son paternel qui avait bien des projets pour lui. Non Kardum voit plus haut, plus loin, son ambition est bien au dessus de la simple vie de souffleur de verre qui lui souriait gentiment. Ses modestes origines ne feront que valoriser son parcours, car, en effet, Kardum n'est pas issu d'une famille noble et son nom n'est pas synonyme de réussite. Pourtant son nom va rester et imprégner même les plus hautes sphères. Car c'est bien là son objectif. le fait que Nicolas Jarry fasse de Kardum un personnage quelconque issu du bas monde ne rendra que justice et grandeur à sa réussite, à son combat. Peu importe les moyens, Kardum se hissera au plus haut niveau. Son fond de commerce sera la vente d'armes à qui voudra, ce qui en dit long sur ses scrupules. Mais ce n'est pas pour autant un nian sans valeurs ni règles. N'en témoigne ses quelques refus là où il voit dans une transaction des objectifs douteux de la part de ses acheteurs.
Comme de coutume, Jarry choisit une structure narrative en analepse pour nous conter son histoire. On a droit à une longue introduction qui le présente lui et ses ambitions ainsi que son entourage, avant de retourner dans son passé, pour mieux le cerner et comprendre le personnage qu'il est devenu. Il nous contera l'histoire d'un nain prêt à tout ( même à perdre sa propre mère, de qui il souffre énormément de n'avoir aucune reconnaissance de son travail et du résultat de ses efforts), et il perdra énormément. Mais c'est pour chaque fois se relever fièrement, car le nain a toujours un coup d'avance, même lorsque tout semble perdu pour lui. Grâce à sa grande intelligence et à sa formidable capacité à prévoir l'avenir et à envisager l'imprévisible ( bref la capacité à assurer ses arrières comme tout homme d'affaires qui se respecte), Kardum parviendra à se hisser jusqu'à atteindre ses objectifs, petit à petit, étape par étape. Si sa tête lui permet d'évoluer, le choix des armes lui rend bien service de temps en temps, et une bonne démonstration de l'efficacité de ses productions vaudra plus que des mots lorsqu'il s'agira de se faire respecter ou de se construire une réputation, ou encore d'obtenir une place de choix dans les hautes sphères.
Donc nous avons là un nain qui sait ce qu'il veut, à la personnalité complexe, qui emmerde tout le monde (exception faite de ses amis et collaborateurs, ainsi que de ses ouvriers, sans lesquels il sait qu'il ne serait rien), qui avance en vertu et contre tous et tout, et qui n'aime pas qu'on se foute de lui. D'ailleurs, le récit s'articulera autour de sa réussite qui commence à inquiéter même la banque de fer, qui refusera d'accéder à ses demandes. Nicolas Jarry reprend une maxime de Mark Twain à sa sauce et l'applique à son personnage, même s'il la cite avec une tournure différente à propos d'une légende sur 3 nains. "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". Kardum est l'incarnation même de ce dicton.
Ainsi Jarry illustre encore une fois notre bonne vieille société et nous rappelle à quel point il est important et essentiel de s'accrocher à ses aspirations, de mettre tout en oeuvre pour parvenir à ses fins, ne pas se laisser impressionner par ceux qui détiennent le pouvoir, ou par les obstacles, et s'il nous arrive de tomber, encore se relever et continuer. Kardum n'a t'il pas dit que le pouvoir n'est pas dans l'or... Autrement dit que c'est juste un moyen d'y parvenir...
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Rogntudjû ! Encore un album que j'avais lu et non chroniqué ! y'a du laisser-aller, moi je vous le dis.

Si Kadrum avait fait comme moi, jamais il ne serait devenu un commerçant puissant ! Tiens, c'est peut-être pour ça que je ne suis pas bourrée de fric comme lui…

J'ai aussi quelques scrupules et pour moi, la phrase "Business is business" ne s'applique pas. Pourtant, si on veut devenir riche, il faut vendre LE produit demandé par les clients.

Donc, si les Culs Verts (les orcs, gobelins et autre trucs verts) veulent des armes, ben faut leur en vendre… Et on se fiche que ces armes servent à massacrer les nôtres puisque "Business is business" (retenez bien la phrase). Puis, en passant, on peut aussi armer le clan adverse, tiens, histoire d'équilibrer les forces et de remplir son compte en banque.

Oh, un air de déjà-vu… Ah non, pardon, nos pays ne vendent jamais d'armes aux pays en guerre ou qui voudraient les utiliser contre le peuple ! M'enfin, mauvaises langues que vous êtes. Toutes ces armes, c'est juste pour gagner le concours du meilleur tireur au pigeon d'argile.

Ce ne sont pas les armes qui sont dangereuses, mais ceux qui le tiennent en main. Kadrum n'a pas tort. Il est cynique mais malheureusement, il a raison et il ne s'embarrasse pas de sa conscience. Il est retors, aussi et n'aime pas qu'on tente de le rouler.

Anybref, lui chiez pas dans les bottes où il vous en cuira. En commerce, il ne faut pas être faible avec les mauvais payeurs. Oui, lire Kadrum est un enseignement précieux pour quoi veut devenir riche et puissant. N'oubliez pas d'arroser les autres, sinon, ils vous tendront des pièges pour vous faire tomber.

Kadrum a le fric mais il a surtout le pouvoir et le savoir ! le fric, le savoir et le pouvoir… Mieux que Game Of Thrones ! Surtout que Kadrum est parti de rien. Mais il lui manque toujours quelque chose : la reconnaissance de sa maman !

Tout compte fait, Kadrum, qui n'est pas un imbécile, loin de là, se retourne aussi sur sa vie, sur son parcours, se demandant si tout compte fait il n'aurait pas dû rester simple marchand au lieu de viser si haut et d'attiser tant de jalousies.

Il en va de la vie comme des affaires, un coup on gagne, on a une bonne main, tout va pour le mieux et puis, bardaf, c'est la déchéance et plus on est monté et plus la chute est rude.

Oui, l'histoire peut sembler éculée : celle d'un homme parti de rien et qui a tout bâti de ses mains, avec son intelligence, sa science du commerce, l'art d'être là au bon moment et au bon endroit, mais Nicolas Jarry a cette capacité de nous raconter ces vieilles histoires avec brio et on a toujours l'impression qu'on l'écoute pour la première fois.

Les dessins mettent bien en scène les cités Naines, les personnages, les décors sont grandioses et le scénariste, lui, cache bien son jeu en nous montrant ses personnages qui ne sont peut-être pas tels qu'il nous les présente, qui peuvent avoir une face cachée, bonne ou pas, ça je ne vous le dirai pas.

Tout ce que j'espère, c'est que nous aurons la suite du bras de fer entre Kadrum et Derdhr, la terrible dirigeante de la Banque de Pierre. Elle n'a pas son équivalent humaine, elle.

Une fois de plus, un excellent opus des Nains ! Je m'en voudrais de ne pas vous le signaler.

♫ I've lived a life that's full.
I've traveled each and every highway;
And more, much more than this,
I did it my way. […]
Yes, there were times, I'm sure you knew
When I bit off more than I could chew.
But through it all, when there was doubt,
I ate it up and spit it out.
I faced it all and I stood tall;
And did it my way ♪

"My Way" de Frank Sinatra

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (3)
Sceneario
14 janvier 2019
Avec les séries Elfes, Nains et Orcs & Gobelins, Soleil a eu le nez creux en créant un univers passionnant et extraordinaire. Avec ces récits d'aventure-fantasy, les auteurs ont redynamisé le genre en lui apportant de la nouveauté.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
04 décembre 2018
Un manque de constance qui se ressent à chaque page, ce qui gâche quelque peu l’album qui n’est pas des plus traditionnels. Une appréciation en demi-teinte donc pour ce volume qui s’est voulu différent, mais peut-être un peu trop.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
27 novembre 2018
Toute réussite a un prix, l'intrigue dense et solide de ce douzième épisode le montre de manière efficace et prenante, même si la surprise n'est plus au rendez-vous dans les opus de Nains.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Très bien, je vous proposerais bien de boire un coup pour sceller notre accord, mais la seule vinasse qu’on trouve ici est tout juste bonne à décaper les pots de chambre ! Et je parle pas du tord-boyaux qu’on distille,celui-là, faut pas aimer la vie pour se rincer le gosier avec ! J’en ai vu chier des flammes. Ha ha ha !
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Seuls les hommes sont importants. L'or n'est qu'un outil, il n'a pas d'âme. Il n'est que le résultat d'une réussite et non la réussite en elle-même.
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Il en va de la vie commes des affaires... On peut tout perdre en un claquement de doigts. Mais j'avais perdu bien plus que l'or et ma forteresse. J'avais perdu mes amis, ma famille...
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On ne revient pas en arrière... La vie est un torrent furieux. On peut seulement tenter de garder la tête hors de l'eau...
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- Kerodon : Je le veux vivant, mais rien ne vous interdit de le mutiler ! Une pièce d’or pour celui qui me rapportera ses oreilles et sa queue !
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