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Critiques de Stéphane Heska (131)
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Le roman le plus nul du monde

Quand j’ai vu le résumé de ce nouveau roman de Stéphane Heska (anciennement J. Heska) , je me suis dit que ça promettait d’être déjanté. Effectivement, le récit nous emmène aux côtés de Passe-Nulle-Part, un nainimateur de supermarché qui lance par le plus grand des hasards, une partie de Chocanji. C’est une version chocolatée du Jumanji mais sans Robin Williams, ce qui est dommage parce que son absence détonne au milieu de tous les noms présents dans ce livre. On côtoie ici les Storm Troopers, les Expendables, Predator ou les Schtroumps, entre autres. Autant vous dire que les références sont légion ici. Je me suis même demandée comment l’auteur s’est dépatouillé avec les droits d’auteur.





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Le roman le plus nul du monde

Complètement allumé! Je me demande comment Stéphane Heska arrive à nous pondre un truc pareil! J'ai beaucoup aimé! Un titre accrocheur, qui pose question. C'est complètement ouf, complètement abracadabrant. Les rappels à Harry, aux Stormtroopers, tous ces êtres sortis d'un peu partout, ces créatures hallucinantes! On se dit que tout ceci pourrait paraître brouillon mais on voit que vous ne connaissez pas la plume de Stéphane Heska. Il a ce don qui fait que tout ce méli-mélo arrivera à en faire une histoire qui tient la route!



Du rire à gogo, des poussées d'exclamations de la part du lecteur, de l'étonnement. Certes, ce livre sort de l'ordinaire comme tous ceux de l'auteur. Un auteur à part, qui me semble vivre dans son monde, dans sa bulle et je donnerais cher pour pouvoir entrer dans cette bulle quelques instants.



Une histoire originale, loufoque et terriblement drôle. Bourrée de personnages les plus dingues les uns que les autres, truffés de petites références à des gens connues, personnages de films ou autres et de blagues débiles! Un très bon moment pour moi! Ce livre ne pourra pas vous laisser indifférent, croyez-moi!
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Le roman le plus nul du monde

Le roman le plus nul du monde est très loin de l’être, car il m’a totalement conquise. Le titre est très accrocheur et très intriguant, mais aussi très original et audacieux, j’avoue qu’il fallait le faire donner un tel titre à un ouvrage.



Une fois la première page de ce roman tournée, il m’a été bien difficile de le poser, car, comme toujours, l’auteur a le don, de nous entraîner dans des péripéties totalement loufoques et on ne s’en lasse pas.



Encore une fois, j’ai été surprise par l’imagination débordante de Stéphane Heska et par l’originalité de sa plume. Il nous entraîne entre références et fous rires et joue avec son lecteur du début à la fin que ce soit par l’appellation des chapitres ou encore par les scènes complètement inattendues.



Les personnages sont vraiment très bien travaillés et on s’amuse énormément à les suivre. D’autant plus que le choix de leur nom est totalement humoristique.



J’ajoute d’ailleurs une mention spéciale pour la façon originale dont l’auteur a introduit le chat dans son roman, mais je ne vous en dirais pas plus, car ce serait vous gâcher le plaisir de la lecture. Pour le savoir, il vous faudra découvrir à votre tour cet ouvrage.



si vous aimez les références nombreuses, l’originalité et l’humour, n’hésitez pas à vous jeter sur ce roman qui est vraiment mais vraiment très très loin d’être le plus nul du monde comme son titre l’indique.
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Le roman le plus nul du monde

Je suis JeanLucLagarce et j'ai trouvé sa éclatééééééééééééééééééééééé

j'ai laché une farandole de caca en lisant le livre MERCI pour ce moment sa fesait 3 ans bisous sur le fessier ;)))

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
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Le roman le plus nul du monde

J'ai été déroutée pendant toute ma lecture, ne sachant pas du tout où allait le roman ni que comprendre exactement. Dans un sens, c'était voulu et très réussi. De l'autre, ce n'était du coup pas toujours facile de rester plonger dans le livre.



J'ai beaucoup ri, secoué la tête de dépit devant tant de bêtises (dans le bon sens du terme!) mais surtout, je m'imaginais l'auteur en train de l'écrire. Plus je lisais, plus je me disais qu'il avait dû s'éclater à le rédiger. On voit en tout cas tout le plaisir qu'il y a pris. C'est, pour moi, le point fort du roman. Le point faible est, peut-être, le ''too-much'' qu'il y avait dans ce roman. Au final, c'était peut-être ''trop''. Trop délirant, trop abracadabrant, trop fou. Et c'est là que je me sens empruntée, parce que c'est aussi ce qui fait que ce roman est unique: enfin une histoire où le sérieux n'existe pas. Ca fait aussi du bien.



En résumé, si vous aimez les nains, les Lara Croft, les perroquets, Chuck Norris, les céréales au petit-déjeuner, et une quantité de références piochées un peu partout, si vous appréciez le déjanté et l'humour au 4ème degré, vous devriez avoir plaisir et vous détendre un bon coup. Dans tous les cas, il m'est impossible de résumer ce livre. C'est fou, complètement fou et il faut un lectorat du même genre pour correspondre au livre ;)








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Le roman le plus nul du monde

Je ne sais pas ce que Stéphane avait fumé quand il a écrit ce roman, mais, à n’en pas douter, c’était de la bonne !!! Ce livre n’est pas seulement déjanté, c’est carrément hors normes !



Nous sommes entraînés dans une histoire complètement folle, bourrée de références cinématographiques mais pas seulement. Un sacré mélange d’univers. Le fond de l’histoire est un espèce de Jumanji, avec dans le rôle principal un homme de petite taille prénommé Passe-Nulle-Part, secondé par Lara Croft, mais pas celle avec des seins en forme de pyramide, et un Jack Sparrow au physique de Nicolas Cage. Pas mal déjà, n’est ce pas ? Mais l’auteur ne s’arrête pas là, dans l’équipe adverse nous avons un groupe de nazis avec à leur tête un Hitler réincarné dans un chat de 8 Kgs.



Et ce ne sont là que les personnages principaux. En effet, on saute de Star Wars à Un jour sans fin en passant par GOT, Terminator ou encore Harry Potter et beaucoup d’autres...



J’ai souvent éclaté de rire. Ce récit n’a, la plupart du temps, aucun sens. C’est loufoque, extravagant et extrêmement drôle. Stéphane Heska nous entraîne complètement dans son délire et on passe un très bon moment de détente.



Ccl : Un roman au titre accrocheur, très original et plein d’humour. A découvrir !
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Le roman le plus nul du monde

Comme d'habitude, ça n'a pas raté : je ne sais pas trop quoi penser du Roman le plus nul du monde. Certains passages sont vraiment à mourir de rires et les situations sont toutes plus loufoques les unes que les autres. J'ai aimé les références (parfois à deux balles) et les commentaires entre parenthèses assez cyniques. C'est vraiment l'un des livres qui m'a le plus fait rire depuis le début de l'année !
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Le roman le plus nul du monde

Jurassic Park, Alan Quatermain, ET, Les dents de la mer, Le seigneur des anneaux, Chuck Norris, Pirate des Caraïbes, Star wars, Un jour sans fin, et sa marmotte, Call of Duty, Tomb Raider Les Schtroumpfs (noirs)... Il y en a des références dans ce roman ! J'aime bien les trucs loufoques d'habitude, mais là ça part un peu trop dans tous les sens pour moi et j'avoue avoir été perdue au passage.



La forte présence des nazis dans ce roman, couplé au côté humoristique m'a rappelé Jésus contre Hitler : Zombies nazis en Sibérie de Neil Jomunsi. Mais il m'aura manqué ici le fil conducteur, nécessaire et évident pour ne pas perdre le lecteur. Le ton reste cependant agréable, comme dans les précédents romans de Stéphane Heska, toujours bourré d'ironie et d'irrévérence. Un délire comme seuls les rêves, ou les cauchemars selon le personnage suivi, savent en proposer. On se demande où l'auteur va chercher une telle imagination. Dans des substances illégales peut-être ?



L'auteur annonce revenir à quelque chose de plus conventionnel pour son prochain roman. Ou pas. Affaire à suivre donc, et j'espère que ce sera le cas, car je me souviens encore de ma lecture de On ne peut pas lutter contre le système qui m'avait beaucoup plu.
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Le roman le plus nul du monde

Tout d'abord, je remercie Isabelle des Editions Seconde Chance et Stéphane Heska pour m'avoir donner l'occasion de découvrir ce nouveau roman.



J'avais déjà découvert et vraiment apprécié le style de Stéphane Heska avec Un monde idéal où c'est la fin et Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir du coup j'avais très envie de voir ce que donne celui-la.



Je ne sais pas par où commencer avec ce roman tellement il est fou. Rien qu'avec le titre on se demande où va nous mener Stéphane Heska. Bien sur quand on lit le synopsis on a déjà un bon aperçu de ce qui nous attends mais j'ai quand même halluciné plus d'une fois, dans le bon sens, devant les délires de l'auteur (je n'ai jamais autant surligné de passages dans un livre, il y a tellement de citations que j'ai envie de partager).



Donc oui, comme on peut le lire dans le synopsis c'est bien une histoire avec comme héros principal un nain appelé Passe-Nulle-Part, qui travaille dans un supermarché comme animateur et qui va découvrir une boite de céréales Chocapic très spéciale. Il se retrouve dans une aventure totalement dingue où il va devoir sauver le monde. Oui je sais ça a l'air particulier résumé comme ça et ça l'est, c'est du Heska quoi, soit on aime soit on déteste et personnellement jusqu'ici j'accroche beaucoup à son style et son humour.



Comme le dit l'auteur lui-même, ce roman c'est un ovni sorti de son esprit malade, je me suis demandé tout le long de ma lecture s'il n'était pas bourré ou sous ecstasy quand il a écrit cette histoire et ce qui encore plus dingue c'est que je me suis éclatée en la lisant. C'est léger, complètement délirant, bourré d'humour noir, de jeux de mots plus ou moins subtils et de références à tout un tas de séries, films et jeux vidéos connus. On a droit, dans le désordre et c'est une liste non exhaustive bien sûr, à une vrai fausse Lara Croft, un certain Jack pirate de son état, des nazis, la mascotte Chocapic, Marty McFly, des elfes tout droit sorti du Seigneur des anneaux, des allusions à Star wars, et y'a même Chuck Norris (et c'est pas fini !). Par contre, j'avoue que parfois je me suis un peu perdue dans l'histoire avec tous les flashbacks mais je finissais toujours par m'y retrouver. En fait, Stéphane Heska arrive avec toute cette pagaille à nous sortir une histoire qui tient la route et je trouve ça génial, je me suis régalée.



Bref, ce roman est un condensé de folie ! J'ai ri tout le long et ça fait un bien fou ! Si vous recherchez une lecture vraiment sans prise de tête avec lequel vous détendre, que vous aimez les histoire totalement loufoque et que l'humour noir ne vous rebute pas, foncez sur Le roman le plus nul du monde vous ne devriez pas le regretter !
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Le roman le plus nul du monde

L'histoire/Le sujet : Comment dire .... Nous voilà propulsé au coeur d'une sorte de Jumanji remasterisé, où un nain fait équipe avec une fausse Lara Croft pour atteindre le chocapic d'or en déjouant les pièges du jeu et de la réincarnation d'Hitler en chat ... Et tant d'autres choses ! Il est difficile de résumer un tel livre tant on part dans absolument tous les sens au fil de l'histoire. Mais franchement, c'est amusant !!



Le style : J'ai retrouvé le style très léger mais très drôle de Stéphane Heska (dont j'ai lu tous les romans), et les insertions de références, délibéremment très marquées pour la plupart, m'ont beaucoup amusées.



Et la couverture alors ? Y verrais-je une référence à une certaine saga ? Y retrouve-t-on une grande partie des références principales de l'ouvrage ? Je crois que les réponses sont oui, franchement, oui.



En conclusion ? Comme je l'ai dit, j'ai lu à ce jour tous les romans de Stephane Heska, et ils m'ont tous plu, à des degrés différents. Quand l'auteur m'a proposé la lecture de celui-ci, le titre m'a tout de suite amusé. Au moins, le ton est donné, et on sait vers quoi on se dirige ! Et alors, dès les premiers chapitres, on fonce droit vers le grand n'importe quoi, où on trouve une référence par ligne en moyenne, où la trame fait des tours et détours par des contrées parfois très étranges (et au passage, encore une référence... "pendant ce temps à Vera Cruz").... J'ai eu un peu de mal parfois à raccrocher les wagons, mais honnêtement, qu'importe. Quand je commençais un chapitre, je m'attendais juste à y trouver des délires autour de cette culture geek qui me parle tant, de la plus évidente, à celle que seuls les connaisseurs auront vus, et c'est très amusant. Malgré tout, Passe Nulle-part et ses acolytes arriveront au bout de l'aventure (... et encore ... et encore ...), et c'est l'essentiel !!



Bref, je me suis beaucoup amusée à la lecture de ce roman qui est un grand n'importe quoi qui ne tient que par ses multiples (et plus encore) références mais qui malgré tout fait rire tant il part dans tous les sens. Idéal pour les vacances, quand on n'a vraiment pas envie de se prendre la tête. Et puis on peut toujours en faire un jeu : être capable de citer toutes les sources de références d'un chapitre (même d'une page, c'est déjà beaucoup :D ).
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Le roman le plus nul du monde

Un bon gros délire ultra-référentiel !



Imaginez que les créateurs de South Park écrivent un remake de Jumanji croisé avec Total Recall. Imaginez que le héros soit un nain geek animateur de supermarché. Imaginez que ses alliés soient Jack Sparrow (joué par Nicholas Cage, pas par Johnny Depp), Lara Croft (mais pas celle du jeu, juste une fille qui s'appelle Lara Croft) et un perroquet énervé. Ajoutez-y des batailles abominables (un chat-perché contre des nazis, un Predator contre des schtroumpfs...) et vous commencerez à avoir une petite idée du gloubiboulga qu'est ce roman décapant.



Le démarrage est un peu difficile. Il m'a fallu quelques chapitres pour bien intégrer ce qui se passait. Mais une fois bien embarqué, je ne l'ai plus lâché !

L'auteur ne se contente pas d'aligner les scènes hallucinantes, il construit un vrai récit d'aventure-action, avec des personnages qui deviennent attachants (même les plus horribles), des retournements de situations surprenants (même les plus improbables) et un crescendo jubilatoire de références complètement dingues !



Autrement dit : le titre ment ! Mais la couverture est incroyablement exacte.

Si vous avez envie d'un cocktail de fanfictions intercroisées, shootées à l'adrénaline et aux chocapics hallucinogènes, vous savez quel livre ouvrir !

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On ne peut pas lutter contre le système

Ce que j'aime chez J. Heska, c'est que je peux lire n'importe lequel de ses livres, je suis toujours épatée par son imagination et la grande maturité qui s'en dégage. Il n'y a pas une histoire qui ressemble à une autre pour les trois titres que j'ai eu la chance de découvrir.



Tout d'abord, on sent que l'auteur s'est documenté et qu'il maîtrise son sujet. Tout au long du récit, on a pas mal d'explications sur les divers événements. Personnellement, je trouve que c'est très bien amené même si je n'en suis pas fan car comme vous le savez je n'aime pas quand il y a trop de descriptions ou d'explications. Pour moi, ça m'a un peu dérangée au début parce que j'avais l'impression que l'histoire n'avançait pas. Mais cela, c'est mon avis et je reconnais que l'auteur a fait un excellent travail de recherche.



Ensuite, en ce qui concerne l'histoire, j'ai bien aimé mais je ne suis pas arrivée à m'attacher ou m'identifier aux personnages. Je les trouve décrits de manière un peu impersonnelle. De plus, ils sont dans un univers assez sournois. Leurs réactions sont parfois étonnantes voire choquantes et là j'ai du mal à apprécier. Maintenant, cela est normal dans ce type de récit où une grande partie des choses tournent autour de la manipulation et du pouvoir et cela n'enlève en rien l'intérêt que j'ai eu pour découvrir la fin qui fut vraiment bien trouvée. J'ai été très étonnée, ne m'y attendant absolument pas.



En résumé, j'ai bien aimé mais une certaine barrière est restée entre ce livre et moi car j'ai eu une petite difficulté à entrer dans le récit et je n'ai pas apprécié les personnages. Je vous conseille quand même ce bouquin car comme les deux précédents ouvrages que j'ai lus de l'auteur, il m'a fait réfléchir sur notre société et m'a fait sortir des sentiers battus au niveau littéraire.
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On ne peut pas lutter contre le système

Nous sommes dans un futur proche, une société d’agroalimentaire et de biologie, HONOLA développe des OGM capables de révolutionner l’agriculture. Mais une ONG veille au grain, et soupçonne des magouilles financières et capitalistes. Trois jeunes gens, Clara, Louise et Hakim, décident d’enquêter, aidés de leur responsable, bien convaincus que cette société dissimule un véritable scandale sanitaire.



J. Heska plonge donc son lecteur dans un roman trépidant, mené de main de maître, ne laissant aucun répits à son lecteur qu’il trimballe de Londres, à Bruxelles en passant par l’Ouganda ou Bangkok. On ne peut pas dire que le monde de la finance et les rouages des entreprises capitalistes soient mon élément de prédilection, mais J. Heska a le don pour rendre tout cela compréhensible grâce à plusieurs systèmes narratifs : récit, reportage télé, mails et j’en passe, ainsi qu’un va et vient entre passé et présent. La date clef, autour de laquelle tourne tout le roman, est l’ouverture du GEAD, double du Grenelle de l’Environnement. Roman d’espionnage, roman sur la finance et les ONG, roman policier, thriller, il fonctionne parfaitement et le lecteur se laisse mener par le bout du nez.
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On ne peut pas lutter contre le système

J. Heska, un nom presque prédestiné pour parler des finances mondiales, il suffit de changer le J. en D. ;-)



Car c’est de cela qu’il s’agit ici, d’un thriller économique et financier grand public, parlant de l’effondrement du système financier mondial avec comme personnages principaux quatre jeunes alter mondialistes.



Pas de longue leçon rébarbative, nous sommes bien dans le cadre d’une œuvre de fiction, qui a pour objectif de divertir tout en faisant passer son message.



Le tout se veut pédagogique sans être pontifiant et le but est clairement atteint à ce niveau. Le style est direct (parfois un peu trop à mon goût) et l’humour régulièrement présent.



Une plongée dans les arcanes du pouvoir financier, entre luttes d’influence et malversations, à la fois accessible, distrayant et didactique. A coups de chapitres courts et rythmés, il ne laisse que peu de répits au lecteur.



Le traitement est satisfaisant mais pas sans défauts à mon sens. L’histoire est prenante, mais les personnages manquent de rugosité, sont assez manichéens et l’aspect didactique se fait quelquefois au détriment de l’émotion. Certaines avancées de l’intrigue semblent parfois un peu irréaliste.



Ce déséquilibre n’empêche cependant pas cette lecture d’être un moment sympathique et instructif et on sent un vrai potentiel chez cet auteur, potentiel qui mérite de s’épanouir par la suite.



A noter la très chouette couverture et la belle idée de l’auteur de diffuser quelques exemplaires de son roman par le système du livre voyageur (ce fut le cas de mon exemplaire). L’occasion de faire connaître son travail de manière fort agréable et pour le lecteur de pouvoir lire les petits commentaires des voyageurs de passage. Merci à l’auteur pour cette initiative.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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On ne peut pas lutter contre le système



J'ai beaucoup apprécié ce roman qui fait des allers retours entre présent et passé, entre écolo et as de la finance. Le scénario (dont je ne parlerai pas trop) est bien construit et réserve son lot de surprise. Le capitalisme s'oppose nettement à l'écologie dans ce roman et j'aime la manière dont l'auteur présente les choses. La partie Africaine est vraiment bonne, j'apprécie le côté cynique de la multinationale et le descriptif de la manière dont les locaux sont froidement exploité : ça se rapproche nettement de la réalité.



Le personnage de Clara est très attachant : j'adore la façon dont elle protège Gribouille (son chat) et le fait qu'elle ne l'oublie jamais. Après, elle est très extrémiste (le passage où elle perd son enfant pour la cause est poignant). L'histoire est passionnante et le tout vraiment bien écrit : on ne sait pas sur quel pied danser





Ce que j'aime : le scénario, la manière dont l'auteur dénonce le système, les retournements de situation





Ce que j'aime moins : j'avoue que certains événements paraissent un peu gros...





En bref : Un très bon roman qui dénonce les dérives du capitalisme. A lire !





Ma note





8/10
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On ne peut pas lutter contre le système

La main mise du pouvoir économique, à force d'agir de façon dominante, a conduit à une dérégulation générale des marchés. Une pénurie alimentaire sans précédent a touché jusqu'aux pays européens et a alerté l'opinion sur la vulnérabilité de la population face aux risques de famine, sans plus aucune distinction Nord/Sud.

La situation de crise a été espérée, sinon favorisée par un consortium qui pense avoir en mains une martingale gagnante de nature à lui assurer une position monopolistique dans les domaines de l'énergie et de l'alimentation. Ses dirigeants attendent le prochain sommet du GEAD, déterminant pour l'avenir de millions de personnes, pour en faire la déclaration fracassante.

[lire l'article complet]
Lien : http://ocommecolomb.blogspot..
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On ne peut pas lutter contre le système

Waouw ! Bluffant !

On pourrait résumer ainsi mon impression une fois la dernière page lue. Mais c’est un peu court, jeune homme !

Thriller financier haletant, « On ne peut pas lutter contre le système » nous plonge dans l’univers des ONG et dans celui du monde de la finance. Les premiers luttent pour dénoncer les scandales sanitaires et humains perpétrés par les seconds qui sous couvert de progrès scientifiques et d’humanisme ne pensent qu’à dominer le marché et s’enrichir sur le dos des plus faibles.



Lawrence Newton, héritier de l’empire familial et amoureux d’une altermondialiste, tente de conjuguer son métier et ses aspirations profondes.

Le récit alterne chapitre dans le présent et dans le passé, pour nous expliquer au mieux la genèse de ce qui est en train de devenir le plus gros scandale du siècle. Nous faisons connaissance des protagonistes les uns après les autres et peu à peu le puzzle se met en place. Mais alors même qu’on a toutes les pièces en mains pour comprendre, un retournement de situation se produit, nous plongeant dans la plus complexe perplexité.



J.Heska réussit ici un coup de maître en nous entrainant dans les arcanes du pouvoir et de la lutte d’influences de manière simple et compréhensible. Le récit, bien écrit, est fluide et trépidant. Il se lit presque d’une traite (335 pages quand même) tant les chapitres sont courts et poussent à découvrir ce qui va advenir ensuite. L’auteur fait aussi appel à divers types de narration afin de garder intacte l’attention du lecteur. Et cela fonctionne !



En phase, hélas, avec l’actualité, ce roman nous permet de mieux comprendre le combat altermondialiste et les implications financières qui parasitent les décisions politiques. Vous me direz qu’on le savait déjà mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Cela nous permet de garder notre acuité aux aguets.



C’est en lisant l’avis de George sur son blog, il y a quelques mois que j’ai pris contact avec l’auteur pour acheter ce roman. Franchement, je ne le regrette pas. Non seulement, il en valait la peine mais l’auteur est charmant, répond personnellement à ses mails et s’inquiète même du genre de dédicace que vous souhaiteriez recevoir.



Je ne peux que vous encourager à prendre contact via la page Facebook de l’auteur, vous ne le regretterez pas.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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On ne peut pas lutter contre le système

[...]



Mais le contenu, me direz-vous ? Et bien je suis au regret de dire que j'ai été un peu déçue. En réalité, j'ai l'impression que J Heska n'a pas encore trouvé sa voie. Il oscille entre sujets sombres et l'humour parfois décalé qu'on lui connaît bien. Le récit, alternant des chapitres courts situant l'action à des périodes différentes, est étonnament assez facile à suivre. Mais le style ne correspond pas à l'idée que je me fais du sujet. Même si certaines incongruités sont pointées du doigt par l'auteur lui-même (ex: "guère"), elles ne collent simplement pas aux personnages.



Et dans un roman qui se veut assez noir, sur la lutte des altermondialistes contre les systèmes financiers et industriels internationaux, contre les politiques et autres lobbyistes, la morale finale, les amitiés transcendantales etc. semblent un peu gentillettes. Les ressorts sont bien pensés, les clichés bien utilisés, mais il manque encore une pointe de cynisme pour être totalement réaliste. De plus, les deus ex-Machina, même s'ils semblent organisés a posteriori, m'horripilent toujours autant. Je n'en dirai pas plus de peur de révéler trop de l'histoire.



[...]
Lien : http://question-sf.over-blog..
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On ne peut pas lutter contre le système

Décidément, j'aime beaucoup cet auteur ! Le sujet de ce thriller est original, et son approche l'est tout autant. Au fil des chapitres, le lecteur suit trois écolos purs et durs qui ne pensent qu'à leur action, des industriels véreux et prêts à toutes les horreurs pour s'en mettre plein les poches et des paysans ougandais qui se voient coincés au coeur d'un conflit alors qu'ils n'avaient rien demandé.



Dans ce thriller, J. Heska montre, avec beaucoup de précision, la froideur et la cruauté d'un système capitaliste exacerbé, où l'argent est la seule valeur qui compte encore. L'auteur introduit dans la fiction des évènements réels de notre décennie, tels que la crise des subprimes, la crise alimentaire, la lutte contre les OGM, qui font que ce système n'est pas tellement différent du nôtre. Les exactions de ces industriels ultra-capitalistes, qui fomentent des complots, commanditent des assassinats, financent les guerres africaines dans le seul but de gagner encore plus d'argent, font froid dans le dos.



Les personnages sont plutôt réalistes, mais aucun d'entre eux ne m'est parut vraiment attachant : les trois écolos de quarante ans sont ridicules de par leur entêtement et leur accoutrement (j'avais envie de couper les dreadlocks de Louise !), Safia Hezraï et Triple H sont écoeurants de froideur et de cruauté. Seul Lawrence a réussi à monter dans mon estime, au fur et à mesure que son plan machiavélique se révélait. Je dois d'ailleurs reconnaître que la fin du roman est très inattendue et assez jouissive.



Côté style, il faut reconnaître que J. Heska écrit très bien. L'écriture est fluide, bien travaillée, très réaliste. L'auteur s'est documenté sur des sujets très pointus et certains passages, comme celui où un personnage explique comment manipuler une arme à feu, sont criants de réalisme. J'ai particulièrement aimé le jeu de références de l'auteur, qui éparpille tout au long du roman des clins d'oeil au catch américain, à Star Wars, à Retour vers le futur, et j'en passe. C'est typiquement le genre de détail qui me fait sourire et que j'avais déjà beaucoup aimé dans Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir.
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On ne peut pas lutter contre le système

“La finance internationale était à genoux. [...] Les Etats avaient proclamé qu’ils n’étaient plus en capacité de renflouer le système bancare, étant donné le manque de liquidités lié à la précédente crise mondiale. C’était fini.”



A 19H, les Etats avaient annoncé la chute du capitalisme financier et la création d’une commission d’urgence, avec pour objectif de réformer le système pour en faire un véritable outil au service de l’être humain.”



On ne peut pas lutter contre le système ne raconte rien de moins que l’effondrement du système financier mondial. Le suspens n’est pas là, puisque l’on sait dès le départ quel sera le dénouement. Toute la question est de savoir comment quatre jeunes altermondialistes, militants à GreenForce, vont réussir à eux seuls à le détruire. A moins que d’autres intérêts ne jouent en sous-main … Et qui est exactement Lawrence Newton ? Seulement un des requins du gigagroupe HONOLA (“six grands noms de la finance, de l’énergie, de l’agronomie, des médias, de l’industrie et de la sécurité qui s’associaient pour devenir les maîtres du monde.”) ou un des protagonistes principaux et agent double ? “Bienvenue dans notre monde merveilleux, Newton. Tu vas contribuer à faire prospérer une organisation criminelle qui nourrit grassement quelques privilégiés au détriment de la majorité des êtres humains sur cette planète. Merci.”



C’est ce que nous propose le jeune auteur J. Heska dans ce deuxième opus auto-édité. Au départ dubitative face à ce qui me semblait un mélange de Retour vers le futur, Monsanto et un tract de Greenpeace, j’ai pourtant de suite été charmée par le côté à la fois ironique, didactique et engagé du propos de l’auteur. J’ai ressenti une communauté de vue et d’intérêt entre lui et moi qui m’a fait entrer plus efficacement dans le roman. Preuve que son écriture et son histoire ont fonctionné.



Sur ce sujet difficile – inédit pour moi – J. Heska s’en est remarquablement bien tiré, montrant l’opposition entre les manifestants de GreenForce – Peace – à l’action dérisoire, face à une action de l’intérieur, bien plus efficace.



“Tu crois trop à ces conneries. On ne change pas le monde en hurlant sur des flics lors des manifestations. Quelles actions menées ont abouti à du concret ? Les gens se foutent royalement des déchets nucléaires et de la disparition des ours polaires tant qu’ils peuvent s’acheter des DVD ! On ne peut pas lutter contre le système !”



Car malheureusement M. Heska, s’il y avait des banquiers ou des entrepreneurs philanthropes au point de détruire le système qui leur profite, cela se saurait.



Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous proposer une vraie utopie, sortant de la mode des dystopies qui commençait à devenir lassantes. Il nous offre un peu d’espoir, même si on a du mal à y croire. Après tout, l’important est qu’il y ait quelqu’un qui crie, même si personne ne l’entend. Et des fois, une personne peut changer les choses.



Dénonçant sans pitié la course effrénée à la modernité, qui saute parfois le plus élémentaire principe de précaution; pointant du doigt l’hypocrisie des agences mondiales censées contrôler les dérives des multinationales (“Il n’y aura pas de débat. Les agences de sécurité alimentaire sont les alliées des industriels.”); J. Heska se fait le justicier de notre monde pourri à l’agonie (ça faisait une jolie rime), et même si on en ressort encore plus écoeuré, car il n’invente rien sur les méfaits des multinationales, on se dit qu’au moins, on a appris quelque chose.



Et puis, rien que pour le retournement final et la maîtrise narrative, c’est un gros coup de coeur pour cet habile roman.
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