Stéphane Nicolet

Bienvenue en Gitanie !



Bohémiens, Romanichels, Nomades, Manouches, Yéniches ou encore Roms, « les Gitans seraient une partie d’un ensemble appelé « Tsiganes » ». Le terme « gens du voyages », quant à lui, « est un mot administratif français pour désigner cette communauté ». Les auteurs reviennent sur tous ces termes, leurs différences, ainsi que sur tous les clichés passés ou en cours qui leurs sont rattachés et on le sait, les clichés ont la vie dure. Mais il est parfois sain de s'y attarder un peu pour mieux leurs tordre le cou.



Leurs origines géographiques et historiques nous sont également explicitées tandis qu’un tour d’horizon des discriminations qui leur ont été infligées depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours nous en apprend davantage sur leur histoire. Notamment à travers le « samudaripen », génocide de 500 000 tsiganes perpétré par les nazis durant lequel « 90% des Tsiganes de l’Allemagne nazie sont exterminés. Dans le reste de l’Europe, 40 à 80% des familles disparaissent. »



« A la fin de la guerre, le procès de Nuremberg juge les nazis et leurs crimes. Mais les Tsiganes n’y sont même pas mentionnés. »



Le travail, l’importance de la religion, le sens de la famille, l’éducation, le look ou encore leur culture sont aussi exposés. Emmanuelle Garcia et Stéphane Nicolet, les auteurs, ont fait un formidable travail en allant à leur rencontre afin de mieux les connaitre et les comprendre, les impliquant ainsi dans la mise en œuvre de ce projet à travers des rencontres sur leurs lieux de vie.



Le résultat est un formidable outil pédagogique dont le côté ludique est amplifié par une mise en page dans le style du scrapbooking. Des pages colorées, vives, constituées de collages, de dessins, d’annotations, le tout bien évidement enrichi par du texte, le plus souvent sous forme de pastilles brèves mais néanmoins très documentées. L’aspect carnet de voyage est accentué par le format et l’élastique qui se rabat sur la couverture comme pour un petit calepin sur lequel on note ses impressions et dans lequel on conserve, photos, cartes postales ou autre sans risquer de les perdre. Enfin, Le Bingo du jour de l’an, amusante nouvelle à la chute étonnante de Didier Daeninckx imprimée sur une affiche accompagne le tout.



« En faisant l’amalgame entre Roms et gens du voyage, certains hommes politiques déforment la réalité pour effrayer les électeurs »



A l’heure où on ne peut que déplorer la montée des extrêmes et les multiples polémiques liées aux Roms, ce superbe message de tolérance devrait trôner en bonne place dans toutes les médiathèques de France et de Navarre.



« N'oublie jamais qu'en milieu tsigane, toute généralisation est impossible. »





Un grand merci à Babelio et aux Éditions Mama Josefa pour cette très belle découverte.
Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Avant toute chose, je remercie Babélio et les Editions du Long Bec pour cet envoi dans le cadre de l’opération Masse Critique.

Première surprise en ouvrant la bande dessinée, les dessins à l’intérieur sont assez différents du style de la couverture.

Autant, je trouvais le dessin sur la couverture assez travaillé et annonçant déjà une ambiance policière, à la fois noire et mystérieuse, autant l’intérieur semble moins précis et on y trouve surtout des portraits rapidement esquissés des personnages et très peu de décors.



L’inspecteur Londubec doit, dans ce premier volume, résoudre deux enquêtes, d’une part il doit tenter de retrouver des bébés volés et d’autre part, il doit trouver un corbeau qui envoie des lettres anonymes à travers toute la ville.

Les personnages sont tous des animaux et leurs noms sont souvent liés à leur race ou à une de leur particularité et cela est assez comique.



Les jeux de mots et expressions populaires contenant des références aux animaux y sont nombreuses et bien trouvées (la vache va de mal en pis, le lapin commence à lui courir sur le rable…), les enfants devraient les comprendre, à l’exception de quelques unes comme une référence au facteur Cheval par exemple.

Pas besoin de se précipiter sur le deuxième tome, cette enquête est résolue à la fin.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé cette bande dessinée agréable à lire, j’ai souvent souri et l’enquête n’est pas déplaisante même si elle est relativement simple.

Je suis moins emballée par les dessins mais c’est surement une affaire de goût.

Zloty, fille d'un couple franco-japonais d'artistes foufous, s'ennuie dans son collège chic japonais où on ne la laisse pas exprimer sa créativité (et sa passion pour inventer des mots). Alors quand ses parents lui proposent de devenir interne dans un drôle de collège napolitain géré par des bonnes sœurs en rollers adeptes d'une éducation libre, elle n'hésite pas. Mais elle n'avait pas prévu de devoir affronter une armée de spaghettis extra-terrestres mutants bien décidés à transformer ses camarades en nounouilles !



Vous l'aurez compris en lisant cette introduction, Nouinouilles attaque ! est un roman complètement déjanté et loufoque dans lequel Stéphane Nicolet enchaîne péripéties, références à la culture populaire, parodies et jeux de mots. Ca part dans tous les sens mais sans jamais lasser et avec une trame narrative certes totalement cinglée mais qui tient la route jusqu'au bout. Bon clairement comme je n'étais pas dans la cible (ce roman étant plutôt destiné à des grands enfants d'une dizaine d'années), j'avoue que je n'ai pas toujours autant ri que je l'aurais souhaité, trouvant certains procédés un peu faciles et/ou répétitifs. L'auteur abuse notamment des notes de bas de page où il se met en scène en écrivain, commentant ses effets de style ou ses références et j'ai trouvé que ça tombait un peu à plat.



Il n'empêche, à part ce petit bémol, que je pense en grande partie dû à mon regard d'adulte, ce roman à tout pour plaire à ses jeunes lecteurs. On y trouve pêle-mêle de justes et amusantes références à la culture japonaise (par exemple, le père japonais de Zloty qui peine à l'appeler par son vrai prénom, Géraldine, qui devient en japonais Guélaldine), de nombreux jeux de mots, entre les inventions de mots-valises de Zloty et les erreurs syntaxiques de son ami Jokho qui apprend le français à sa façon, un peu de gore pipi caca qui réjouira sans doute les jeunes lecteurs (les spaghettis mutants s'introduisent dans les narines de leurs victimes provoquant saignements de nez et autres jets de morve) et une aventure que j'ai trouvée presque à l'ancienne, un peu façon Club des 5 où une bande de copains intrépides tente de sauver le monde. Le tout est savamment mixé mais presque trop riche, j'aurais parfois aimé que l'auteur se pose un peu et nous laisse profiter de l'univers loufoque qu'il a mis en place. Mais clairement ce roman a tout pour séduire et attirer ses jeunes lecteurs, y compris des très marrantes illustrations en en-tête de chapitres.



Nounouilles attaque ! a donc été une excellente découverte avec en plus les excellents bonus intégrés par l'auteur en fin de roman histoire de faire durer le plaisir et surtout la qualité de l'objet livre et de l'édition : un format idéal, une couverture toute douce et agréable au toucher et la surprise de ces yeux phosphorescents qui brillent dans le noir et nous feraient presque froid dans le dos ! Bravo aux éditions Little Urban dont je découvre la collection et qui ont fait un excellent travail et bravo également à l'auteur qui a travaillé avec plusieurs classes de collégiens pour élaborer ce roman. Un chouette cadeau lors de la dernière Masse Critique jeunesse, un grand merci à Babelio et à l'éditeur.

Merci aux éditions "Long du bec" de m'avoir offert, dans le cadre de la dernière masse critique, cet album à la sombre couverture policière.

Merci aussi à la "masse critique" et à nos amis de Babelio.

Pardon à tous deux pour ce petit retard de critique promise.

Cet album, moins sombre que ce qu'annonçait une magnifique couverture, est une réussite malgré des dessins parfois pas assez élaborés.

Les jeux de mots qui émaillent cette animalière enquête sont assez drôles.

Je l'ai lue avec plaisir.

L'inspecteur Londubec mène l'enquête dans les rues de Trifouyilly...

Les lettres anonymes se suivent et déclenchent quelques jolis scandales...

"La cigogne marchait sur des oeufs" est un album, qui n'est certes pas parfait, mais qui promet de belles suites et de nouvelles enquêtes...

Avant toute chose, je remercie Babélio et les Editions du Long Bec pour cet envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Première surprise en ouvrant la bande dessinée, les dessins à l'intérieur sont assez différents du style de la couverture.

Autant, je trouvais le dessin sur la couverture assez travaillé et annonçant déjà une ambiance policière, à la fois noire et mystérieuse, autant l'intérieur semble moins précis et on y trouve surtout des portraits rapidement esquissés des personnages et très peu de décors.



L'inspecteur Londubec doit, dans ce premier volume, résoudre deux enquêtes, d'une part il doit tenter de retrouver des bébés volés et d'autre part, il doit trouver un corbeau qui envoie des lettres anonymes à travers toute la ville.

Les personnages sont tous des animaux et leurs noms sont souvent liés à leur race ou à une de leur particularité et cela est assez comique.

Les jeux de mots et expressions populaires contenant des références aux animaux y sont nombreuses et bien trouvées (la vache va de mal en pis, le lapin commence à lui courir sur le rable…), les enfants devraient les comprendre, à l'exception de quelques unes comme une référence au facteur Cheval par exemple.



Pas besoin de se précipiter sur le deuxième tome, cette enquête est résolue à la fin.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette bande dessinée agréable à lire, j'ai souvent souri et l'enquête n'est pas déplaisante même si elle est relativement simple.

Je suis moins emballée par les dessins mais c'est surement une affaire de goût.

Premier roman de cet auteur qui était plutôt connu comme illustrateur. Dans cette histoire on découvre l'histoire d'une sacrée tribu. 2 adultes, un grand-père - silencieux - et 3 enfants. C'est Sélé qui raconte et on peut dire que ce roman ne manque pas de piquant. Papa a mis le feu à l'appartement en faisant des crêpes flambées. Pépé a une solution de repli , à la campagne dans un coin isolé. Nouvelle vie, nouvelles rencontres. Tout ceci avec beaucoup d'humour, les dictons du père toujours emmêlés, le flegme de la mère. Psychologue de métier.

Enfin dans cette tribu, on invente, on crée, on s'amuse. On sent que l'auteur s'est beaucoup amusée aussi. C'est un poil loufoque, un peu déjantée mais sans excès et dernière tout ça il y a une vraie histoire avec de la tendresse, quelques larmes, et du vert, sauf le potager avec lequel Pépé a beaucoup de mal.

La couverture est à l'image de l'histoire qui est parsemée de nombreux dessins, plans, infos dessinées dont un phénomène astrologique assez surprenant.

De quoi pas mal rire en lisant ce roman jeunesse où l'imagination galope.

De beaux dialogues dans ses pages où l'écriture ne nous ennuie à aucun moment tant c'est vif et drôle.

Il ne me reste plus qu'à le tester sur mes 2 lecteurs ( 9 et 12 ans) qui ne demandent que ça et qui vont surement adorer.

Quant à moi j'attends le tome 2 avec impatience.

Il faut reconnaître que les albums qui jouent humoristiquement sur le décalage entre les mots et images sont toujours autant de plaisir de lecture partagée ! Ici l'éléphant n'est pas un chat comme dans les fantastiques albums de Gilles Bachelet...mais on est pas loin avec ce chien Zau, bleu au nez rose et très patibulaire qui en fait est une princesse ! le pitch et humour page par page fonctionne, et il est excellent de publier cette nouveauté en ce moment au vu de la place si exceptionnelle qu'on pris les animaux dans nos vies pendant le confinement. Ce Zau en dit long aussi sur le quotidien de nos animaux de compagnie et cette jolie complicité avec le petit narrateur garanti un best seller pour cette histoire. Cette nouvelle casterminouche a la collection souple permet de réduire le prix, conserver la qualité et proposer une formule d'histoires pour enfants assez sympa !
Lien : http://www.liresousletilleul..

Selene dite Sele Papaioannou a onze ans, son père vient de mettre le feu à leur appartement HLM en cuisinant et toute la famille se retrouve dans la voiture avec papa Achille et maman Céline, Hélios, l'aîné de quinze ans, Selene, Apollon, cinq ans et pépé Robert Guyon, qui les conduit dans sa maison à La Sauvetat-sur-Bedoule dans le sud de la France.



Stéphane Nicolet publie sa première série de romans pour la jeunesse, Ma tribu pieds nus. Il raconte dans ce premier tome Adieu, béton ! les mésaventures d'une famille qui quitte la banlieue de Paris pour une petite maison à la campagne. La mère est psychologue, le père est artiste, le frère aîné un grand adolescent bougon, le petit frère évidemment tout mignon et drôle dans ses réparties naïves et l'héroïne voit son monde bouleversé. Les caractères sont assez stéréotypés pour renforcer les effets comiques du roman. Le style est volontairement relâché, l'auteur appréciant les métaphores loufoques et les expressions inventées et farfelues. Si l'auteur a su inventer des jeux enfantins - une cabane dans l'arbre, une peinture dans une grotte, des baignades dans un étang à l'eau croupie etc. -, l'aventure ne nous a pas semblé en permanence à hauteur d'enfant. Les blagues potaches et les expressions surjouées lassent quelque peu et la caricature de la famille citadine à la campagne ne convainc pas toujours. Il manque enfin un souffle romanesque pour suivre l'aventure avec passion.

Quel pied, ce roman! Du rythme, de l’inventivité, de la drôlerie, de la finesse, de la tendresse, tout ce que j’aime! L’histoire démarre sur les chapeaux de roues : on assiste au départ précipité de la famille Papaioannou pour le sud de la France suite à l’incendie de leur logement en banlieue parisienne, causé par Achille – le père – qui, en faisant flamber quelques crêpes a enflammé tout l’appartement! Heureusement, pépé a la soluce : la tribu quitte la place non sans perte et fracas direction Sauvetat-sur-Bedoule – où les attend la vaste demeure d’un aïeul -. Bye Bye La cité des Flamants Roses, hello la cambrousse! Le père, la mère, les trois enfants – Hélios 15 ans, Sélé bientôt 12 Apollon 5 – et le grand-père arrivent à destination avec dans les poches plein de bonne volonté mais beaucoup d’ ignorance. Les débuts sont forcément durs pour les ados : sans « ouifi » sans supermarché à proximité et pour seule horizon la campagne – heureusement l’été est là et les vacances avec -. La mère installe son cabinet dans la maison, le père lie vite connaissance avec les « locaux » qui lui insufflent l’idée de mettre en scène un spectacle de clown, quant au grand-père il entreprend de faire un jardin potager – et c’est pas gagné! -… C’est Sélé qui raconte cet eldorado verdoyant, avec son regard son ressenti et ses mots à elle. Elle dit les rivières les pêches aux écrevisses les baignades, le goûts des figues et autres fraises des bois, la rencontre inopinée avec un « cerf », l’amitié avec les nouveaux voisins, la découverte d’une grotte et ses talents de « peintre », l’entraide, la beauté et le calme des paysages, les sentiments qui parfois la dépassent, l’amazone qui en elle se réveille, sa passion pour la déesse Artémis, l’origine et la réparation du traumatisme paternel…



Ce roman – oh joie, un second tome suivra – est une merveille, vraiment! Des jeux de mots et des dessins rigolos, des situations fantasques, l’adolescence et ses tourments, la famille dans tous ses états, les failles et la lumière qui se faufile au travers, la nature bienveillante, la solidarité… Si beau juste sensible et pertinent! J’ai adoré!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

J'avoue avoir eu un peu de mal avec ce livre. Avec son côté "fouilli" plus précisément. Sur une double page, les paragraphes vont dans tous les sens, avec des polices d'écritures différentes, des flèches, des encarts...Parfois le texte est même peu lisible (écriture noire sur un dessin foncé). Les illustrations (dessins, photos, schéma) partent elles aussi dans tous les sens. Bon, je sais que c'est pour coller à l'esprit carnet de voyage, mais le sujet est si rarement traité que j'aurai aimé un peu plus de clarté, d'ordre, comme une table des matières par exemple (oui, je sais : surement un truc de gadjé). Je n'ai pas bien compris non plus qui nous raconte son voyage en Gitanie : un des auteurs? un consultant? une autre personne? un voyage fictif?

Ce qui est intéressant ici, c'est que l'angle qui est pris est celui du voyageur : la difficulté à s'adapter à une école qui ne correspond pas à leur culture, à s'insérer dans une société qui les rejette, le besoin qu'ont les gadjé de leur coller une étiquette, les préjugés qui ont la vie dure, leur culture, l'importance de la famille...

Ce livre nous donne un aperçu de toute la complexité de la vie, de la culture, de l'histoire des gitans.

Mais que peut-on offrir à un.e gamin.e de 10 ans? "Nounouilles attaque!", c'est le cadeau-lecture parfait. On y trouve du Japon, des spaghettis, des jeux de mots fabulodrôles, de l'amitié, de l'aventure... Tout pour passer un super moment ! (Même si on a plus que 10 ans, c'est ça la magie d'être libraire jeunesse)

Un livre très sympathique pour que les enfants comprennent que les bêtises peuvent avoir des conséquences. C'est avec plaisir que j'ai découvert la chute et elle devrait combler tous les enfants. Les illustrations permettent de bien assimiler les situations, le livre est donc destiné aux enfants pour la lecture du soir, mais également aux plus grands.



Ceux qui sont au CP pourront par exemple s'exercer avec Petit Loup. Les mots sont simples, faciles à comprendre et l'histoire est évoquée avec humour. Je recommande vivement cette lecture à tous les enfants et à tous les parents.



Pour les plus grands, il permet aussi de prendre un certain recul sur divers agissements. Finalement, tous les actes peuvent avoir des conséquences qu'elles soient positives ou négatives.


Lien : https://jenniferlarcher.fr/l..

Voici un roman jeunesse bien ficelé (par des spaghettis).



Un écrit collaboratif entre l'auteur et des collégiens, qui, ma foi, est drôlement bien mené.



Drôle sera donc le maître mot de cette petite aventure car oui, on rigole avec les annotations en bas de page qui ne manquent pas de piquants.



On suit Zloty, jeune nipponne qui arrive dans un collège à Naples pour y suivre sa scolarité.

Elle se fait rapidement des amis avec qui elle va lier des liens solides, et se serrer les coudes ne sera pas de trop dans cette histoire.

Les jeunes collégiens vont très vite se rendre compte que leurs camarades agissent bizarrement depuis peu: ils deviennent nounouilles !



Les jeunes détectives en herbe vont mener l'enquête et seront confrontés à l'inexplicable : les spaghettis de l'école ne sont pas ce qu'ils croient !



On rigole tout du long et le jeune public sera ravi.

L'écriture est bien agréable et que dire de l'édition ! Un très bel objet livre avec quelques illustrations qui reflètent bien l'ambiance.



Une très bonne lecture pour les grands et les petits et j'ai été ravie de faire la connaissance de cette jeune fille intrépide et très marrante qui invente des mots à la sauce bolognaise.

Aujourd'hui, je reviens avec un petit livre jeunesse tout ce qu'il y a de plus mignon. J'ai adoré l'histoire d'Albert et de son chien. Ce dernier est exceptionnel car c'est une princesse qui défile sur des podiums. J'ai trouvé l'idée sympathique et suivre la préparation d'Albert et de son chien pour le défilé m'a fait sourire et m'a aussi attendrie. Il y a une très belle complicité entre les deux personnages et c'est adorable.



Les dessins sont également très chouettes avec de jolies couleurs. Je dois dire que la tête du chien est géniale. :)



C'est un livre qui plaira aux plus jeunes et les fera sourire. Il est attrayant par ses illustrations pleines de vie ainsi que par son histoire emplie d'amour et d'amitié.



Je remercie les éditions Casterman pour cette jolie découverte.
Lien : https://lecturesmagiquesetfe..

Mon chien est une princesse

Il n’en a pas l’air et pourtant... mon chien est mannequin ! Il défile, se fait prendre en photo et est une vraie petite star. Albert prend très à cœur son rôle de petit maître et même d’agent de star.

Il va s’entraîner avec Zou pour optimiser ses chances de remporter un nouveau concours de beauté !

Bravo Albert ! Quel chouette moment de lecture, tellement drôle ! Zou est un chien qu’il faut absolument rencontrer !

Je m'essaie de temps en temps à la littérature jeunesse. La couverture de ce livre m'a beaucoup plu lors du dernier Masse Critique de Babelio (oui je choisi des livres du fait de leur couverture) et j'ai eu la chance d'être sélectionnée.







Mon ressenti :



La forme de ce livre change complètement des livres classiques. Sur le modèle des carnets de voyages, des bribes de textes accompagnent des illustrations de Stéphane Nicolet, incluant des dessins des enfants de plusieurs écoles. Plus qu'un livre c'est tout un projet éducatif qui est présenté. Il est accompagné d'un poster présentant une nouvelle inédite de Didier Daeninckx. Il existe également une exposition itinérante.



Ce format de carnet de voyage est judicieusement choisi puisqu'il traite des voyageurs. Je me suis laissée emportée par les notes, les couleurs, les dessins. Point de rêverie, le thème abordé étant grave. Certes la vie des tsiganes est présentée, pleine de couleurs et de musiques, mais surtout pleine de préjugés et de persécutions. J'ai lu avec intérêt les différents textes et j'ai appris de nombreuses choses, comme le fait que les "voyageurs" avaient un carnet de circulation à faire signer par la police tous les 6 mois ! J'en suis sidérée.



Utiliser la parole des enfants est habile; même si le livre est destiné à un public jeune, il peut apprendre beaucoup aux adultes. Et quoi de mieux que la voix des enfants pour poser les questions qui fâchent ?



J'ai accueilli avec plaisir la nouvelle Le bingo du jour de l'an, après avoir lu le carnet de voyage. Elle est très drôle et m'a mis du baume au cœur.



Le détail qui fait sourire : des dessins de hérisson un peu partout dans le carnet.



Au final : une lecture, bien que jeunesse, pas forcément facile. Nous avons tous des choses à apprendre sur les tziganes. Par contre suivant l'âge du lecteur, je pense qu'il faudrait l'accompagnement d'un adulte pour discuter de la lecture.
Lien : http://booksandme.canalblog...

Dans la cité Les flamants roses c'est le grand bouleversement ! Papa Papaioannou, grec de naissance et de cœur, a mis le feu à la cuisine à cause de sa fameuse recette des crêpes flambées. Mais contre tout attente, ils ont d'ors-et-déjà un nouveau nid où dormir. C'est le taiseux "Pépé" qui prend les commandes et dirige tout ce beau monde, cette belle tribu comme se plait à la dire Sélé, notre narratrice, vers la maison de sa grand tante décédé en plein milieu de la nature ! C'est donc tout un nouveau monde qui s'offre à eux et Sélé, Apollon et Hélios comptent bien en profiter !

C'est chouette, entrainant et contemporain. Comme le cadre est réel cela plaira aux petits lecteurs, quelques dessins ici et là finiront, je l'espère, de les convaincre ! Les péripéties sont rigolotes et le rythme est enlevé. Une belle découverte donc ! Niveau 6è/5è je dirais.

J'avais un bon a priori sur ce livre car c'est le genre de situation qui se passe avec mes enfants mais j'avoue avoir été déçue. L'histoire n'est pas la première histoire irréelle pour enfants mais elle laisse un goût d'inachevé. Par ailleurs pour des enfants j'ai trouvé dommage que ce soit principalement en noir et blanc. Ceci étant, mes enfants ont aimé l'histoire :)



Je remercie Babelio et les éditions la Poule qui pond pour l'envoi gratuit de ce livre lors de la dernière masse critique

Merci encore à l'événement masse critique grâce auquel j'ai découvert ce livre. Il a ravi mon petit qui a découvert l'expression qui est le fil conducteur. On y comprend vite que les bêtises qui sont faites chaque jour peuvent se retourner contre celui qui les fait et les conséquences peuvent en être terrible. Ce livre est donc un bon moyen d'aborder ce concept avec nos petits diables.

Belle découverte ! On se laisse vite emporter par le style oral et les aventures trépidantes de cette tribu. Le point de vue de Séléné permet d'aborder de nombreuses thématiques avec légèreté et humour : l'écologie, les relations familiales, la puberté et même la question du genre. L'opposition ville/campagne ne tombe pas trop dans le cliché.

Série à suivre !