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Critiques de Stéphane Sénégas (142)
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Silex

Bizarres, ces hommes des cavernes qui n'ont pas l'air plus étonnés que cela de croiser le chemin d'un anachronique tyrannosaure… Cette couverture n'en est pas moins splendide. Et tout s'explique très vite : nous sommes sur une autre planète, où quelques petits humains moins chanceux que nous cohabitent avec une foule de dinosaures que Stéphane Sénégas dessine avec une jubilation toute communicative.



Vous l'imaginez aisément, cet état de nature est régi avant tout par la loi du plus fort. Pas de bol pour le petit Silex ! Armé de son courage, d'un optimisme à toute épreuve et d'une bonne dose d'ingéniosité, le gringalet est bien décidé à démontrer qu'il n'y a pas que les muscles dans la vie. Quitte à affronter pour cela l'abominable casse-tout, le hérissant que-qui-pique et le féroce mange-tout.



« Houlà, costaud le bestiau ! »



Quelle expressivité, quelle vie, quel humour dans les graphismes de Stéphane Sénégas ! Silex déborde d'énergie et de trouvailles. La couleur du papier donne l'impression de contempler une gravure rupestre. Certaines pages détournent les codes de la bande-dessinée (que l'auteur connaît bien), avec des cases délimitées par des assemblages d'os. Il y a quelque chose de réjouissant dans la force colossale des dinosaures, soulignée en convoquant d'impressionnants chiffres sur leur stature et leurs attributs. En même temps, les parallèles avec le monde des hommes invitent à la réflexion : souhaitons-nous un monde où les plus forts s'imposent, ou préférons-nous miser sur l'intelligence, la patience, l'entraide et le respect ?



Pas crédible pour un sou mais divertissant, cet album réjouira les futurs lecteurs de Silex and the city !
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Le pêcheur et le cormoran

Un pêcheur sauve un cormoran de l'étranglement, entre eux va naître une complicité.

Ce conte est d'une délicatesse du début à la fin en passant par les illustrations et le texte. On a l'impression de lire un livre ancien de par le choix de la couleur des pages, ainsi que le choix de la typographie.

Abordant les thèmes de la différence, de l'amitié, de l'entraide, cet album est une mine d'or à exploiter en classe ou tout simplement à lire aux enfants et aux grands enfants que nous sommes.

Une vraie réussite!
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Qu'est-ce-que tu vois ?

Le petit narrateur n'apprécie pas du tout que ses parents le laissent, l'abandonnent même au phar de Saint Horace, avec son oncle. Rien à faire, rien à voir, "y a rien, ici" , la vie au phare, c'est ennuyeux. C'est une pêche au crabe qui va ouvrir les yeux de notre râleur, grâce au vieux Robert...



C'est un album magnifique, les dessins sont superbes.

L'histoire s'adresse à des petits dès 3 ans, et aux plus grands qui ont du mal à concevoir une journée sans tablette ou télé.

C'est aussi une expérience qui permet à l'enfant de constater qu'au delà de la routine, et malgré l'absence des repères habituels, voire grâce à cette absence, on peut avoir un regard nouveau sur le monde qui nous entoure.




Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Qu'est-ce-que tu vois ?



Cet album m'a interpellée en raison de ses couleurs, sombres, brun, vert, gris... Il faut dire que notre jeune héros se voit obligé à passer des vacances chez l'oncle Horace, gardien de phare de son état, un loup solitaire, qui vit dans la brume, dans un endroit où apparemment, il n'y rien a voir ! Les couleurs ternes seraient-elles alors représentatives de la vision de l'enfant ? Il faut dire que le rejeton est jeté là par ses parents, alors, plus de télé, plus de copains, plus de vélo, plus de tout ce qui fait la vie d'un enfant d'aujourd'hui.



Mais l'oncle Horace a bien des choses a lui fait découvrir, peu à peu, il place l'enfant en communion avec la nature, il en aura des choses à raconter à ses copains !



Un livre à conseiller à tous les enfants et à leurs parents afin de s'apercevoir que la nature nous livre des merveilles et que couper avec son quotidien à l'occasion des vacances peut s'avérer enrichissant.
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Y a un monstre à côté

Bon sang, c’est la nuit, et j’ai beau être blotti dans mon lit, entouré de toutes mes peluches préférées… J’ai les chocottes ! J’entends un drôle de bruit ! Et si c’était un monstre, un monstre hideux, là, tout juste derrière la porte de ma chambre… Il fait vraiment de plus en plus de bruit, même mes peluches sont terrorisées… Y'a pas d'autres solutions, il faut que j’aille voir et que j’en aie le cœur net…

Mon avis : Les peurs nocturnes, en particulier celle des monstres qui se cachent discrètement le soir dans les recoins de la maisonnée pour mieux sévir en pleine nuit, est un thème récurant dans le secteur de la littérature jeunesse. L’album que je vous présente aujourd’hui annonce tout de suite la couleur, d’une part grâce à son titre, d’autre part par sa première de couverture grise bordée d’un nuage de hachures noires et fines et qui nous montre un petit garçon aux yeux écarquillés, les mains devant la bouche comme pour retenir un cri. L’histoire va faire monter sa crainte doucement, page après page, mais notre jeune héros va aller au devant de sa peur, s’y confronter, quitte à se servir pour cela de tout son attirail de parfait chevalier. La chute pleine d’humour joue son rôle de rassurance et l’enfant lui-même va comprendre qu’il lui arrive parfois d’avoir peur parce qu’il a seulement pris un élément de la réalité – ici, un bruit – et que son imagination a fait le reste… Les illustrations au style enfantin et dépouillé n’en restent pas moins très efficaces d’autant qu’elles travaillent beaucoup avec l’ombre et la lumière. Des traits de crayon gris et de stylo bille créent de nombreuses tâches de gribouillis qui accentuent l’atmosphère de la peur. Un ouvrage qui sera très utile pour l’histoire du soir afin de désamorcer dans le rire cette inquiétude qui gagne du terrain alors que la nuit tombe et qu’arrive le moment de se retrouver seul dans sa chambre. Mais au préalable, pour bien rendre toute l’intensité du récit, il vous faudra vous entraîner à imiter ce bruit de monstre, bruit qui va tout le long en s’amplifiant… mais un humain peut-il se rendre capable d’un tel bruit ? ;-)

Public : à partir de trois – quatre ans

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’auteure, Ingrid Chabbert, vous pouvez suivre cette adresse :

http://ingridcha.blogspot.fr/

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’illustrateur, Stéphane Sénégas, vous pouvez suivre cette adresse :

http://stephanessenegas.canalblog.com/
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Anuki, tome 1 : La guerre des poules

Alors que j'étais chez mon libraire, à la recherche des dernières BD sorties, j'ai eu l'idée de lui demander ce qu'il pourrait me proposer pour une enfant de 3 ans ½.



J'avais en tête les « soeurs moustaches », mais je n'étais pas convaincu, il faudra attendre un peu.



Et c'est là qu'il me propose «ANUKI » l'histoire d'un petit indien. BD sans bulles, uniquement fait de dessins. J'ai trouvé l'idée géniale. Je ne connaissais pas du tout.



Et je peux vous dire que j'ai fait une heureuse. Car ma petite fille a vraiment adoré. C'est elle qui raconte l'histoire en y mettant la tonalité et en mimant les scènes ! Cela fait travailler l'imagination. Les dessins sont très expressifs, sans excès, adaptés à tous, compréhensibles. C'est plein d'humour, et Anuki est attachant. Il lui arrive des tas de mésaventures très rigolotes en lien avec des…. Poules comme le titre l'indique.



C'est sûr, elle aura la collection…

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Le chevalier noir

Quand le chevalier noir fait du chantage à Princesse celle-ci trouve du répondant. Tant pis si chacun menace l'autre, pas question de céder. Et sans compromis, la situation va vite dégénérer.

L'atmosphère sombre qui souligne le monde du Moyen-âge est dû aux illustrations ocrées de Stéphane Sénégas.

Un album humoristique sur le conflit d'intérêt où chacun ressort dépité. Désormais les princesses ne sont plus de mièvres pantins.

Un album que j'ai adoré non seulement pour l'humour mais pour l'attitude d'une princesse coup de poing.

Une réussite.

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Anuki, tome 4 : Duel dans la plaine

Il y a eu les poules, puis les lapins et enfin les castors. Chaque fois qu’Anuki a croisé la route d’un animal, il a connu bien des soucis. Dans cette quatrième aventure, on ne change pas les bonnes habitudes et c’est un poney pour le moins indomptable qu’il va devoir affronter. Parce que comme tout indien qui se respecte, Anuki se doit d’avoir une monture. Mais pour traverser la plaine sur un fidèle destrier, encore faut-il parvenir à l’attraper. Et l’affaire se corse quand entre en scène un rival iroquois ayant jeté son dévolu sur le même poney que lui. L’union pourrait faire la force mais les choses ne sont pas si simples. Surtout quand, pour amadouer ledit poney, on vole les carottes d’un vieillard et qu’il vous surprend en plein chapardage…



La recette est connue. Éprouvée. Et approuvée depuis belle lurette. Anuki l’indien un brin poissard est toujours aussi craquant. Dans cet album, il passe par toutes les émotions : la surprise, la joie, la colère, la peur, la douleur, etc. Et à chaque fois ses mimiques sont d’une rare expressivité. On suit ses cavalcades et ses rencontres le sourire aux lèvres. Pas de temps mort, du mouvement à chaque page, des courses poursuites trépidantes, des personnages secondaires inoubliables (avec une mention spéciale pour le poney) et bien sûr, comme toujours, aucun texte. C’est fluide, d’une grande lisibilité, et il faut le relire plusieurs fois pour ne rater aucun détail.





Déjà quatre albums et aucune lassitude. Les auteurs parviennent à renouveler leur univers en gardant un niveau de qualité constant, ce qui n’est pas la moindre des gageures. Et les enfants continuent d’adorer Anuki, sans doute parce que ce gamin facétieux est le genre de copain que l’on rêverait d’avoir.
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Le pêcheur et le cormoran

Une chouette histoire avec une belle morale. De plus superbe surprise au niveau des illustrations, qui sont à la fois très belle, comme faîtes à l'encre de chine mais on retrouve aussi les forme ronde et mignonne de Stéphane Sénégas. Une belle surprise donc !
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Anuki, tome 3 : Le coup du lapin

peine sorti de son enveloppe, cet album a été kidnappé. Il faut dire qu’Anuki est une star à la maison. Depuis son premier album, ses aventures font partie des lectures incontournables de ma pépette n°2. Quand j’ai pu récupérer l’exemplaire le lendemain matin après d’âpres négociations, je me suis contenté d’une simple question :

- Alors, ça parle de quoi cette fois-ci ?

- C’est la guerre entre Anuki et un lapin. C’est trop bien !

Fin de la discussion, le « c’est trop bien » étant l’argument ultime, celui après lequel il n’est plus nécessaire de rajouter quoi que soit.

Alors est-ce que cet album se résume à une lutte entre le petit indien et un animal à grandes oreilles ? Certes, mais pas que.



C’est l’hiver. Anuki et ses copains jouent dans la neige. Parmi eux, une jolie Papoose qui reste en admiration devant des guerriers partant à la chasse. Persuadé de pouvoir à son tour impressionner la belle, Anuki va chercher son arc et ses flèches pour lui montrer que lui aussi est un fier chasseur. Se rendant seul dans la forêt, il va croiser un lapin roublard qui lui donnera bien du fil à retordre. Sans compter que dans la forêt, il n’y a pas que des lapins…



Toujours sans aucun texte, Frédéric Maupomé et Stéphane Sénégas façonnent leur histoire avec l’humour et le dynamisme qui les caractérisent. Cette fois pourtant, ils pimentent leur récit avec un passage plus angoissant : Anuki est seul, Anuki est triste, Anuki a peur…



Au final tout va évidemment bien se terminer et je ne suis même pas certain que les enfants ressentent la moindre crainte pour leur héros. Après tout, on sait que ce diable de petit indien se sort toujours des situations les plus compliquées !



Coté dessin, on retrouve vite ses repères. La caméra se déplace avec fluidité et la scène de poursuite du milieu de l’album se déroule comme un seul et unique plan-séquence que l’on parcourt avec une certaine délectation. Stéphane Sénégas se joue du découpage classique, n’hésitant pas à supprimer le cadre de certaines cases et à se lancer dans une double page centrale absolument bluffante.



Anuki a incontestablement trouvé une place de choix dans le paysage de la BD jeunesse. Quand chaque nouvel album est attendu avec autant d’impatience par le public auquel il s’adresse (et peut-être davantage encore par certains parents…) c’est un signe qui ne trompe pas.


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Le chevalier noir

Joli album très attirant rien qu’en le feuilletant. D’abord les couleurs : ocre, marron, noire. Police, genre gothique, pour les phrases du chevalier, en italique pour la Princesse. Puis des Gééééé-aaaannnnT ! des RAAAHHHHH !!!!! et des BBBRRRRGRGGhhh !!! Une princesse se fait interpeller par un chevalier noir qui veut les clés de son château. Seulement, la princesse a un caractère bien trempé. Dialogues modernes et pleins d'humour avec des personnages légendaires. Les enfants adorent. Coâ !
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Anuki, tome 2 : La révolte des castors

Après les poules, les castors ! Anuki le petit indien est de retour. Attiré par de succulentes baies rouges, il tente de cacher sa découverte aux copains mais ces derniers ne vont pas le laisser se régaler tout seul. Sacrée bagarre en perspective ! Et les castors me direz-vous ? Et bien disons qu’il vaut mieux éviter de les embêter si l’on ne veut pas subir leurs foudres…



Pour le petit Hugo et son chat Cagoule, la balade au jardin se transforme en jeu de cache-cache. Avec un peu d’imagination, ils vont tour à tour dresser le portrait de l’autre avec quelques éléments recueillis dans la nature. Le Land Art, çà vous dit quelque chose ?



Encore deux albums délicieux qui viennent enrichir le catalogue des éditions de la Gouttières. Deux albums sans texte très différents l’un de l’autre, tant au niveau du fond que de la forme.



Anuki, pour sa seconde aventure, reste un indien facétieux et gaffeur. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à prendre des risques quitte à se retrouver dans des situations très périlleuses. Courageux et jamais à court d’idée, c’est un gamin moderne et plein de vie. A noter que comme dans le premier volume, l’histoire se termine sur une note d’altruisme bienvenue. Aux pinceaux, Stéphane Sénégas se lance dans un découpage toujours aussi pêchu. Très peu de décor, toute l’attention du lecteur se focalise sur l’enchaînement des mouvements. L’ensemble est facile à suivre et certains passages sont très drôles.



Hugo et Cagoule semble s’adresser à un public plus jeune. Loïc Dauvillier e Marc Lizano ont privilégié la tendresse, la douceur et un soupçon de poésie. Les cases sont beaucoup plus grandes, le cheminement des deux protagonistes est très linéaire, ce qui facilite la compréhension. La construction de l’album en miroir (deux situations identiques se reproduisent avec un personnage différent) donne un effet de répétition qui éclaircit le sens de l’histoire.



Pourquoi faire lire une BD sans texte aux enfants me direz-vous ? Tout simplement parce que cela participe à la construction de leur identité de lecteur. Par exemple, si tous peuvent décrire une image, bien peu comprennent le sens de la succession des images sans texte. N’oubliez jamais que voir n’est pas lire. Le travail intellectuel demandé à l’enfant lorsqu’il lit un tel album est d’une grande complexité. Il lui faut en effet identifier puis mettre en relation les indices prélevés, appréhender le ou les temps de l’album, structurer l’espace du livre et s’y repérer, connaître le code de l’image et interpréter son rapport spécifique au sens pour construire la logique du récit. Vous avez dit complexe ? Bien sûr, lorsqu’il a l’ouvrage sous les yeux, le petit bout ne se pose pas toutes ces questions. Mais à l’usage, que constate-t-on ? Souvent, il doute de son interprétation car l’absence de texte est source de polysémie. D’où l’importance de la lecture active et répétée qui permet, grâce au questionnement et au décodage, de résoudre les problèmes de sens.



Ces deux nouveaux albums sont parfaits pour faire découvrir aux plus petits les charmes de la BD sans texte. En s’identifiant aux personnages (rien de plus simple dans le cas d’Anuki et d’Hugo) ils vont se projeter dans les différentes situations et pouvoir ouvrir les voies de l’abstraction et de la compréhension. Tout ça pour dire que si vous mettez ces albums entre les mains de vos chères têtes blondes, vous allez à coup sûr faire des heureux. Chez moi en tout cas, l’enthousiasme a fait plaisir à voir !


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L'enfant qui n'aimait pas les livres

Comme à la bibliothèque j'avais une demande de livres pour un enfant dyslexique j'ai cherché un peu ce que je pouvais lui proposer.

Et voici un livre " pour les enfants dyslexiques " C'est noté sous le titre.

Un très grand format, une note en gros sur la couverture...à partir de 7 ans. Lorsque l'on est en cm2 il y a de quoi faire la grimace et se dire, mais c'est pour les petits..

L'enfant qui n'aimait pas les livres, c'est Jérôme. Pour lui les livres c'est l'inconnu et l'ennui. Bon c'est vrai il ne sait pas lire encore et ses parents imprimeurs et libraires ne pensent, ne parlent que livres. Pour eux c'est une vraie tristesse ce désamour.

Heureusement Jérôme a un grand-père rigolo et assez excentrique qui saura l'emmener dans une étrange aventure et lui donner le goût de la curiosité.

Une histoire assez classique mais pas barbante, même si il manque une pointe d'humour. La fin est prévisible mais plutôt encourageante pour un enfant.

Et la dyslexie me direz-vous? Un chapitre par page avec un titre qui résume la situation - 21 chapitres de quelques lignes -, un texte très aéré et des interlignes plus larges, les caractères du texte sont assez gros et l'illustration en parallèle du texte est plutôt sympathique. On retrouve bien le style de Stéphane Sénégas.

Est-ce que mon jeune lecteur qui perd ses mots en cours de lecture y trouvera son compte ? Je l'espère.
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Y a un monstre à côté

Brrrr... Une histoire toute toute courte, mais qui fait drôlement monter la tension! Des illustrations presque minimalistes, mais expressives à souhait, et qui cadrent parfaitement avec une ambiance qui colle les miquettes. Un petit garçon bien courageux, qui surmonte sa peur dans son costume de gladiateur.

Et une chute très drôle, qu'il faudra peut être expliciter pour les plus jeunes.

Chouette, chouette, chouette.
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Anuki, tome 3 : Le coup du lapin

En plein hiver, Anuki le petit indien veut prouver sa bravoure et son courage. Il part donc seul, avec son arc et ses flèches, dans la forêt à la poursuite d'un lapin. Mais l'animal va lui donner bien du fil à retordre et Anuki va découvrir que la forêt recèle de nombreux dangers...

Une BD sans texte, troisième volet des aventures de ce jeune indien intrépide mais parfois maladroit.

Plein d'humour, le scénario est facile à suivre et permet aux jeunes lecteurs de se familiariser avec le fonctionnement de la bande dessinée.

A partir de 5/6 ans.
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Anuki, tome 1 : La guerre des poules

J’ai bien souvent du mal avec les bandes dessinées et les albums sans texte. Autant sur le principe je trouve ça génial, très ingénieux pour amener certains enfants vers l’objet-livre, autant en pratique, je ne m’attache pas aux personnages, ne réussis pas à rentrer dans l’histoire.



Heureusement, il y a des exceptions ! Et Anuki en fait partie.



Ce petit indien m’a vraiment bien plu et pourtant rien d’extraordinaire dans ses aventures, seulement un enchaînement de péripéties !

Anuki est de mauvaise humeur, et puis il n’arrête pas de tomber, du coup il s’en prend aux animaux qui l’entourent… Il n’est pas vraiment méchant juste taquin et il ne se rend pas toujours compte de la portée de ce qu’il fait ! S’attaquer aux poules ne paraît pas bien dangereux, mais qu’en est-il lorsque l’on tombe sur un ours ? Anuki devrait vraiment faire attention au retour de bâton, s’il arrive qu’il s’en sorte sans dégâts ce ne sera pas toujours le cas.



Cette bande dessinée parle d’obstacles à surmonter, d’ingéniosité aussi, et surtout Anuki dresse le portrait d’un enfant attachant. Ici c’est l’humour qui prédomine, tout au long de l’album j’ai attendu la chute suivante, curieuse de savoir comment tout cela allait se terminer. Et une fois la bande dessinée terminée… Vite le tome 2 !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Silex

Sur la planète Homo-Dino, hommes et dinosaures, les chasseurs et les chassés (pas nécessairement dans cet ordre), ne vivent absolument pas en parfaite harmonie.

Silex, haut comme trois pommes, rêve de devenir chasseur. Face aux moqueries dues à sa petite taille, il va se lancer un défi : celui de capturer les trois plus dangereux dinosaures de Homo-Dino.

Le jeune Silex, dans sa folle aventure va prouver qu'on peut être petit et réussir là où les grands, même les très grands, ont échoué.

Même s'il reste petit, peut-être peut-il devenir un grand chasseur ?

Pour les grands et petits enfants, pour les petites et grandes personnes, un album sur la différence et la ruse rempli d’humour. La représentation graphique est d’une esthétique renouvelée et originale et devrait parler aux fans de dinosaures !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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L'enfant qui n'aimait pas les livres

Une jolie fable à mettre entre les mains de tous les enfants et tout particulièrement entre celles des enfants dyslexiques ou de tous ceux qui peinent à entrer dans la lecture. Les parents de Jérôme, imprimeur et libraire, vivent pour les livres,trônant partout dans la maison "sur des étagères, sous les meubles, sur les marches des escaliers, sur la table de la cuisine, dans la cave et au grenier". Pourtant, à leur grand désespoir, leur petit garçon n'aime pas les livres et refuse d'apprendre à lire. Heureusement, Jérôme a un grand-père un peu farfelu qui ne contredit pas son petit-fils mais l'emmène au spectacle où il rencontre le grand détective et son fidèle ami. Ils lui offrent un cahier renfermant le secret de l'amitié. Pour découvrir ce secret, il devra apprendre à lire et lire encore et encore. La réalité est sans doute un peu plus complexe mais c'est une jolie façon de transmettre le secret des livres que tout grand lecteur connaît.
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Mon Père Chasseur de Monstres

Un livre magnifique en tout point :

- une histoire originale

- des dessins authentiques, un peu à la Tim Burton, qui collent parfaitement au récit

- Un auteur coup de coeur

- Et le tout dans une collection spécialement dédiée aux enfants dyslexiques !



Pour en savoir plus sur ce livre, rendez-vous sur notre site :
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Anuki, tome 1 : La guerre des poules

Anuki est un petit indien solitaire. Il erre comme une âme en peine, flâne au milieu des tipis. Une balade s’impose mais que faire pour tuer le temps et la routine ? Cette journée s’annonce looongue et ennuyeuse et puis, elle a mal commencé… forcément, quand on met les pieds dans un caca de sanglier, cela met de mauvaise humeur ! Anuki peste mais il se ravise vite car l’animal est de nature susceptible. Ce n’est vraiment pas drôle d’être un enfant. Pas drôle ? Pas tant que ça finalement puisqu’un jeune garçon, le voyant si triste, lui offre un jouet, un magnifique aigle en bois sculpté, c’est pour Anuki un prétexte à une multitude d’aventures imaginaires. L’enfant court, vole, s’amuse… jusqu’à ce que ces satanées poules se mettent en travers de son chemin.



-



Je n’avais pas eu le temps de lire cet ouvrage que Monsieur Lutin l’avait déjà dévoré à trois reprises ! Je vous fait profiter de sa présentation qui d’ailleurs, se rapproche plus de celle de l’éditeur et des auteurs (sur le fait que l’aigle en bois n’est pas un jouet donné mais le jouet qu’Anuki avait perdu) :



"C’est l’histoire d’un petit garçon indien. Au début, il marche dans un caca de sanglier. Après il se met dans la souche d’arbre et un grand garçon lui donne un petit aigle en jouet. En fait, ce petit aigle est pas à lui mais à Anuki qui y tenait beaucoup. Du coup, quand le grand arrive et quand il voit qu’Anuki s’est fait mal, le grand il fait « hum » et lui redonne son aigle. Après, le petit indien s’amuse et court et renverse des poules pour pouvoir passer. Elles sont pas contentes les poules, alors elles lui volent l’aigle et courent vite pour aller le cacher. Mais comme elles ne regardent pas où elles vont, elles foncent dans une pierre et lâchent le jouet. Anuki en profite pour ramasser son petit jouet et il rigole bien. Et après il y a l’ours !! Anuki il est trop fort et l’ours dit « bon ben je m’en vais ». Et puis après, Anuki rencontre un autre petit garçon qui n’a pas de copain non plus. Alors ils font «copain !».

« Trop bien !! », voici la première réaction de Monsieur Lutin après avoir lu cet album. « J’adore les bédés sans écritures !! » a-t-il surenchérit. « Cette histoire est bien, c’est une bonne histoire bien faite pour les petits garçons, les dessins sont très beaux. L’histoire est très belle et il y a beaucoup de choses rigolotes. Tout m’a plu parce que c’est aussi une jolie histoire d’amitié »."



Vous remarquerez la répétition du qualificatif beau/belle… il est rudement emballé mon bonhomme !



La différence d’interprétation constatée en début d’ouvrage n’est pas bien grande. J’imagine que d’autres lecteurs, qui n’auraient pas pris la peine de prendre connaissance de la présentation rédigée par les auteurs, mettront leurs propres mots sur cet album muet. L’essentiel est de savourer sa lecture et force est de constater que cet album procure beaucoup de plaisir. Ce petit héros nous offre un superbe voyage dans son monde imaginaire.



Souvent, lorsqu’il s’agit d’albums jeunesse, mon plaisir dépend de la satisfaction que mon fils trouve dans sa lecture. Une sorte de plaisir par procuration en quelque sorte. Anuki n’y déroge pas pourtant cette fois, j’ai savouré plus que d’ordinaire tout comme j’avais savouré Garance ou Petite souris grosse bêtise. Concrètement, j’ai même profité de son absence pour lire cet ouvrage.



Le dessin est libre, les cases ne sont que des artifices et, par moment, elles s’effacent pour laisser la possibilité à ce petit indien de réaliser ses rêves les plus fous. Les teintes douces renforcent le coté poétique et la douceur de cet univers.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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