AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Steve Dillon (41)


p.222.
- J’ai eu des ennuis, Hoover, alors ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. Mais je me souviens de ce que je t’ai fait, et de pourquoi je l’ai fait. Toi et les gars du Graal, vous avez voulu kidnapper Tulip. Que voici, un genre de plan de Starr pour me faire chier. Ça m’a énervé. Mais si je suis honnête, j’étais surtout énervé contre moi-même, pour n’avoir pas été là quand elle avait besoin de moi. Et je me suis défoulé sur toi, sans doute. Tu n’es pas méchant, Hoover. N’importe qui peut voir ça. Tu as peut-être accroché ta mule à la mauvaise caravane, mais tu ne méritais pas la chose horrible que je t’ai faite, alors... Je te demande pardon.
- Vous ne... Vous ne comprenez pas ce que c’était... Des heures, des jours sans fin, et les vagues qui s’écrasaient et le vent qui disperse le sable, et on SAIT que ce qu’on fait n’a pas de sens, mais on est incapable de S’ARRÊTER... ! Ça m’a détruit, vous ne voyez pas ? ça m’a mutilé l’esprit, je ne peux pas me sentir heureux une seule seconde sans que le souvenir me revienne toutes griffes dehors ! Je suis une loque... Pas même la moitié d’un homme...
Commenter  J’apprécie          10
p.294.
Donne-moi une seule bonne raison pour continuer de vivre. Personne ne nous aime. On n'a rien à faire ici et notre avenir, c'est le putain de néant absolu. Et Kurt est mort, mec. Le seul putain de gars qui s'intéressait à nous est mort. Qu'est-ce qui nous reste ? Bon Dieu, ton père te défonce la gueule et te mutile et ta mère est une putain de paumée alcoolique. Pourquoi c'est moi qui dois TE convaincre ?
Commenter  J’apprécie          10
p.40-1.
Il était une fois un petit garçon... son père était un colonel anglais des forces d'occupation. Sa mère est morte quand il était très jeune. Il voyait rarement son père, et n'avait pas d'amis.
Les enfants sont des petites choses sauvages. Des choses de la jungle. De temps à autre, il en viendra un au cœur-- duquel la jungle hurle, bouillante, et avec celui-ci viendra le chaos. Et chez les enfants, le chaos est fait de pierre et de sang. Il en était un de ce genre qui allait à l'école avec notre petit garçon, les yeux clairs et le sourire carnassier, et il était suivi d'adeptes qui voulaient tant être comme lui... Et la brute et sa meute virent le petit garçon, qui était silencieux et discret, parce qu'il pensait que cela lui permettrait de vivre tranquillement dans son coin, oublié de tous, ce qui lui plaisait car il avait appris à vivre de cette façon... et pour cela, ils le haïssaient. Leur jungle a envahi son petit monde ordonné.
Ils le trouvèrent quand il était seul, et les autres, le saisirent, le chef prit un morceau de verre et dit... "Starr, ça veut dire étoile."
La meute vit le feu dans les yeux de son maître, certains avaient peur, certains étaient excités, mais tous maintinrent le petit garçon...
Il fut coupé cinq fois ; son œil tomba ; et il hurla tant que sa voix devint pour toujours un râle immonde et rauque ; et dans la nuit enfiévrée qui suivit, ses cheveux tombèrent par touffes pour ne plus jamais repousser. Il avait cinq ans.
Commenter  J’apprécie          10
p.9.
Mm. Vous savez, ça va paraître très naïf et déplacé de la part d'un ministre d'État... mais pourquoi les gens ne sont-ils pas plus gentils ?
Commenter  J’apprécie          10
p.222-5.
Tulip : Vous savez, puisqu'on parle de retrouver la mémoire, ce genre de chose... Est-ce que tu as déjà pensé à aller voir un psy ?
Quoi ?
Jesse : Ben... les psys, c'est pour les blaireaux...
Cassidy : Carrément d'accord, mon pote. Pour les blaireaux.
Tulip : Ben pourquoi … ?
Jesse : Mm... Parce qu'ils prennent une bon Dieu de fortune pour écouter les gens débiter des conneries qu'ils devraient être capables de comprendre eux-mêmes, ou pour les convaincre que leur grand-père les a sodomisés... Et avant que tu le demandes, non. Mémé en avait fait un ragoût avant ma naissance.
Cassidy : Ouais, et toutes ces foutaises de souvenirs refoulés... C'est rien d'autre qu'un permis d'être con pour les riches, tu sais : « Mon papa me tapait, du coup c'est normal que je sois une enflure... »
Tulip : D'accord. Qui a poussé le volume de l'ignorance au maximum ?
Cassidy : Eh ?
Jesse : Hein ?
Tulip : Simplement par curiosité : Tu n'iras pas voir un psy diplômé, mais ça ne te dérange pas d'aller voir une bande d'Indiens qui va te gaver de champignons, danser autour de toi et Dieu sait quoi d'autre ?
Jesse : Ouaip.
Tulip : Pourquoi ?
Jesse : Parce que les psys, c'est pour les blaireaux.
Cassidy : Voilà.
Tulip : J'abandonne.
Cassidy : Le vaudou. Tu veux savoir ce qu'il y a dans ta tête ? Le vaudou. Je connais un gars à la Nouvelle-Orléans qui peut faire un truc, presque comme de la possession, où il entre dans ta tête, regarde un peu et trouve ce qui va pas. Putain, c'est ahurissant.
Tulip : Non mais les mecs...
Jesse : Pour de vrai ?
Cassidy : Merde, on s'en tape ! Quelle importance que ce soit un pouvoir occulte ou juste un genre d'hypnose... l'important c'est que ça marche.
Tulip : Vraiment ?
Cassidy : Carrément. Je l'ai vue de mes yeux. Il te met en transe, prend possession de toi et quand tu te réveilles tu sais quel est ton problème : genre, il y a une malédiction qui pèse sur toi, ou t'aurais pas dû faire ceci ou cela il y a dix et c'est pour ça que t'arrives plus à bander. C'est qu'un exemple. Hein, mais tu vois ce que je veux dire.
Tulip : Je sais pas.
Jesse : je dois dire que la Nouvelle-Orléans me paraît plus attrayante que l'Arizona. Et moins loin.
Tulip : T'es sérieux ?
Jesse : méthode différente, même résultat.
Cassidy : Je t'assure, Tulip, ça marche à chaque fois. Mon pote est fantastique...
Tulip : Est-ce qu'il est comme ton autre POTE, celui qui s'est avéré être un tueur en série et qui a failli tous nous tuer ?
Cassidy : Ben personne n'est PARFAIT...
Tulip : Non.
Commenter  J’apprécie          10
p.199.
Les mecs comprennent pas ça. On ne connaît pas VRAIMENT quelqu'un tant qu'on n'a pas vu comment il essaie de nous faire tomber la culotte...
Commenter  J’apprécie          10
p.175.
- Donc on est entre nous, on parle, et il me pose toutes ces questions, du genre : Comment c'est pour les filles quand on grandit, quand on a les seins qui commencent à pousser, et les règles, et la perte de la virginité, et tout ça.... Ce qu'on ressent, en gros. Je lui demande pourquoi il veut savoir ça, et il dit qu'il s'est toujours posé la question, et comme je disais, on est au stade des conversations sur l'oreiller... donc je lui raconte.Et v'la qu'il écrit ce putain de roman d'horreur, ce tas de merde misogyne et pas drôle... ça s'appelle RAZORVILLE.... Et il y fout TOUS LES TRUCS QUE JE LUI AI RACONTÉS. Il y a cette héroïne de douze ans qui est possédée par le diable pendant qu'elle traverse les affres de la puberté, et cetera, et cetera. Putain, super original, tu vois. Je suis BLÈME. Le jour où je lis ce torchon, je vais le retrouver à la fête que son éditeur a organisée, et bon Dieu, c'est la fête de la connerie... ! Et les femmes... Putain, LES FEMMES ! Elles l'adorent. Il y a une, cette petite gothique, qui lui dit qu'elle arrive par à CROIIIIIRE qu'un homme puisse faire parler une femme de façon si convaincante. Et tu sais ce qu'il répond ?
- Non ?
- « J'ai toujours essayé d'être en empathie avec la douleur des femmes. »
- Oh merde... !
- Et je veux dire, putain, il a écrit toute cette MERDE VRAIMENT PUANTE ET CRADE... Des filles qui se font ouvrir le bide, et il y a des trucs, tu sais, qui rampent là-dedans... Et je pense... « Je vais le tuer. Je vais prendre mon exemplaire dédicacé de Razorville et je vais l'enfoncer dans sa gorge d'abruti jusqu'à ce qu'il en MEURE. » Plus tard, je lui dis que son roman est à chier. Il monde sur ses grands chevaux, dit que le devoir des pionniers est de confronter l’humanité à sa face sombre à travers la fiction horrifique, parce que sinon, comment pourrions-nous comprendre ? Moi, j'attrape le New York Times et je dis : « Regarde, Crack. Meurtre. Prostitution. Viol. Génocide. Tu veux te confronter à l'horreur, t'as qu'à SORTIR DE CHEZ TOI... ! » Mais non, écrire des histoires de planches Ouija et de tampons, c'est bien plus pertinent. Ne sors pas avec un auteur, ma chérie. Ils puent du cul.
Commenter  J’apprécie          10
p.141.
T'es vraiment une tâche ! Pourquoi t'aurais peur des croix, parce qu'un pauvre glandu s'est fait clouer dessus il y a des milliers d'années ?
Commenter  J’apprécie          10
p.42.
- Comment se peut-il qu'elle ait déjà huit ans ? Crois-tu que le temps s'accélère quand on est heureux ?
- Ça ne m'étonnerait pas.
- Veux-tu bien lire un passage de la Bible, ce soir ? S'il te plaît ? Tu sais comme ça compterait pour elle, et pour moi...
- Mince, tu sais bien que ça me gêne. Ça m'a toujours gêné.
- Mais c'est le grand livre... juste une fois ? J'y crois, et si tu pouvais y croire aussi, ça aiderait notre fille à ressentir l'amour de Dieu... regarde ce que cet amour a fait pour nous, mon époux. Pour toi, surtout.
- Je ne crois pas que ça ait quoi que ce soit à voir avec ce qui m'a changé. C'est ton œuvre, je dirais, et on œuvre seulement. Si tu veux lui enseigner les écritures, tu sais que je n'ai rien contre... Mais ce n'est pas pour moi. Je n'ai jamais vu l'amour de Dieu dans la vie, ni dans les choses que j'ai contemplées.
Commenter  J’apprécie          10
p.39.
- Quelqu'un lui a-t-il déjà parlé ? Lui a-t-on demandé ce qui l'avait poussé sur cette route sanglante ?
- Seigneur tout puissant, QUI OSERAIT ?

- Vous partez, monsieur ?
- Oui.
- Alors... Je réalise que c'est osé et inconvenant de ma part... Mais ce pays semble engendrer la franchise. J'aimerais partir avec vous.
Commenter  J’apprécie          10
… sales ordures d'indiens puants. Seigneur, si vous ne m'aviez pas trouvée, je crois que je me serais suicidée plutôt que de les laisser me toucher à nouveau. Et ce qu'ils ont fait aux hommes de la carriole ! Quand ils ont tué les chevaux, le chauffeur a mis son arme dans sa bouche et s'est fait sauter la tête... Et quand ils m'ont forcée à regarder ce qu'ils faisaient aux autres, j'ai compris pourquoi. C'était d'une horreur indescriptible, monsieur. Et tant que je vivrai, je crains de ne jamais pouvoir l'oublier.

Nous leur avons appris beaucoup de ces choses.

Quoi ?

Au fond de nos cœurs, nous sommes aussi sauvages qu'eux. Les Indiens et les blancs, deux tribus de bouchers se battant pour une poignée de terre. Au final, c'est le plus hargneux qui gagnera.

Tout de même, vous ne pensez pas VRAIMENT cela ? Si nous triomphons, ce sera par la grâce de Dieu ! Nous représentons la décence, la civilisation. Vous-même, monsieur... Vous m'avez secourue des mains de cinq Indiens, à vous seul et sans penser un instant à votre propre sécurité !

J'ignorais que vous étiez là. Quant à la décence : je me suis approché pour leur tirer dans le dos, quand ils étaient trop ivres pour se battre.
Commenter  J’apprécie          10
Frankie. Eh bien, Frankie, ça te dirait de me dire ce qui se passe avant que je grimpe là-haut pour te bouffer les couilles ?
Commenter  J’apprécie          10
- Depuis ce matin, j'ai arrêté de boire.
- T'appelles ça arrêter ?
- Allez, personne s'arrête d'un coup, hein ?
Commenter  J’apprécie          00
- Mais merde, c'est vrai ? Il existe, ce type ?
- Heh. Adresse-lui une prière, petit. Quand ton doigt pressera la détente... il sera là.
Commenter  J’apprécie          00
p.285.
- Enfin, comment a-t-il pu FAIRE ÇA ? pour qu’il se prend ? Ce... Ce...
- Fils de pute ?
- FEATHERSTONE... !
- Ce ne sont toujours que des mots, Hoover. Et ça ne changera pas. Quand tu es stressé, tu dis "Trou du cul" ou "Connard" ou "Fils de pute", et ce ne sont QUE DES MOTS. Les dires à voix haute ne provoque pas la fin du monde. Mais tu te sens un tout petit peu mieux, ne serait-ce que parce que dire ces mots est la seule liberté qu’il te restera toujours.
Commenter  J’apprécie          00
p.241.
Je t’aime. Voilà, je l’ai dit. Mince, je pensais me sentir bête, mais... je suis soulagé, en fait... C’était juste devant mes yeux, tu sais ? Je suis amoureux de toi depuis des années, mais ça ne m’a frappé que quand je suis revenu de ma terrible expérience.. Et que tu as été si gentille avec moi. J’étais au bord du gouffre, Featherstone. Je tutoyais la folie. Il n’aurait fallu qu’un mot méchant, une remarque cruelle comme celles de Monsieur Starr, et j’aurais basculé. Mais toi, tu as été gentille. Je sais que le monde peut être un endroit affreux, tapissé de rochers pointus sur lesquels on s’écorche. Les petits actes de bonté sont la seule chose qui nous permette de naviguer ces mers si sombres. En faisant ça, tu m’as sauvé. Tu m’as déposé sur le chemin de la guérison, et maintenant je... je ne me souviens même plus de ce qui a pu être si terrible. Mais peu importe tout ça. Tout est clair pour moi à présent. Aussi clair que le jour où je t’ai vue m’aider, me consoler... et que j’ai su. Je t’aime.
Commenter  J’apprécie          00
p.218-9.
- H-Herr Starr ?
- Featherstone, pouvez-vous vous imaginer derrière moi, un espadon à la main, me le fourrant dans le rectum en criant « Alors, c’est qui le patron » ? Parce qu’actuellement, il n’y a que comme ça que j’arrive à accéder à un brin de satisfaction sexuelle. Vous pourriez le faire ?
Commenter  J’apprécie          00
p.133.
- Ma foi, Gilly n’a même pas eu droit à ça.
- Quoi ?
- Gilly de l’Iowa. Tu te souviens. Tu lui as démoli le visage et tu as brisé sa vie. Elle n’a jamais eu droit à un avertissement.
Commenter  J’apprécie          00
p.240.
radio : "Lui est ses amis, ils ne faisaient que parler de ce maudit Tête-de-fion", a confié M. Dibbs aux journalistes. "Ils disait... " Papa, si je ressemble à Tête-de-fion, je passerai peut-être à la télé." M. Dibbs ATTAQUE Tête-de-fion, lui réclamant CINQ MILLIONS de dollars...

Jesse : Hé, allez vous faire foutre ! C'est pas parce que votre fils était con comme un balai que c'est la faute de ce pauvre gosse !

radio : Le groupe de surveillance des médias INQUIÉTUDE GLOBALE a demandé à ce que le single de Tête-de-fion soit RETIRÉ DE LA VENTE...

Jesse : Ah, BORDEL DE MERDE... ! ... Groupe de surveillance MON CUL ! Pour qui ils se prennent des connards autoproclamés, déjà ? Des putains d'artistes de merde qu'ont trop de temps libre et qui vont chercher des poux là où il n'y en a pas, surtout ! Je veux dire, merde, quoi, c'est comme ça qu'est né le P.C., putain ! Le POLITIQUEMENT CORRECT ! " Ouais, on est une bande de connards libéraux de la côte est, et on est tellement inquiets... sauf qu'on n'a pas les couilles de s'attaquer à des vrais problèmes, alors on va en inventer pour avoir l'impression qu'on fait quelque chose ! On va sauver le monde en s'assurant que personne ne dise PÉDÉ !"
Commenter  J’apprécie          00
p.99.
Ça fait trente-sept ans que je suis dans cette armée. J'en ai vu, des connards s'arroger une première ou une deuxième étoile, alors que les gars qui l'avaient gagnée pour eux gisaient sur une putain de colline oubliée. Je sais comment on monte en grade et je sais que je n'irai pas plus haut... Parce que je ne lécherai jamais, et je dis bien jamais, les culs qu'il faut.
Sois prévenu, tête de nœud : si un seul de mes gars est blessé à la suite de ton opération de merde, je t'arracherai ton putain de foie d'Allemand.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Steve Dillon (417)Voir plus

Quiz Voir plus

Episode 2 : Quelle définition pour ces mots peu courants ?

Aménité ...

Fait de pardonner
Forme de courtoisie
Fait de conclure un discours
Forme de résilience

7 questions
200 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}