Citations de Steve Dillon (41)
Il s'était battu pour le sud sans raison valable dont il puisse se souvenir, sinon celle qui pousse tous les hommes au combat...
Parce qu'il avait été un imbécile.
- Nous sommes dirigés par des imbéciles dont la seule qualification est d'avoir été jugés plus intéressants que d'autres imbéciles par une bande de moutons.
(Starr)
Tulip : -Vous savez, puisqu'on parle de retrouver la mémoire, ce genre de choses... Est-ce que tu as déjà pensé à aller voir un psy ?
-...
Tulip : Quoi ?
Jesse: Ben... Les psys, c'est pour les blaireaux...
Cassidy: Carrément d'accord, mon pote. Pour les blaireaux.
Tulip: Ben pourquoi... ?
Jesse: Mm.. Parce qu'ils prennent un bon Dieu de fortune pour écouter les gens débiter des conneries qu'ils devraient être capables de comprendre par eux-mêmes, ou pour les convaincre que leur grand-père les a sodomisés... Et avant que tu le demandes, non. Mémé en avait fait un ragoût avant ma naissance.
Cassidy: Ouais, et toutes ces foutaises de souvenirs refoulés... C'est rien d'autre qu'un permis d'être con pour les riches, tu sais "Mon papa me tapait, du coup c'est normal que je sois une enflure..."
Tulip : D'accord. Qui a poussé le volume de l'ignorance au maximum ?
Cassidy: Eh ?
Jesse: Hein ?
Tulip: Simplement par curiosité : tu n'iras pas voir un psy diplômé, mais ça ne te dérange pas d'aller voir une bande d'indiens qui va te gaver de champignons, danser autour de toi et Dieu sait quoi d'autre ?
Jesse: Ouaip
Tulip; Pourquoi ?
Jesse: Parce que les psys c'est pour les blaireaux.
Cassidy: Voilà.
- Les gens n'aiment pas la vérité. Voilà la leçon. C'est plus facile de mentir. ça nous évite d'avoir à affronter l'adversité. On agit mal au lieur d'être justes. Je le sais bien. Je me suis menti à moi-même pendant cinq putains d'années, en avalant des conneries et en louant le seigneur... Mais je hais les mensonges, Cass. Les miens surtout. Ils nous maintiennent face contre terre alors qu'on pourrait et qu'on devrait toucher les étoiles.
(Jesse)
- Il n'y a pas un pays sur cette terre qui ne soit pas né dans le sang. Putain, tous les jours, on marche sur les restes des morts.
(Cassidy)
- Patience. Détermination. Talent.
L'étoffe. Félicitations pour votre nomination, Ô bourreau suprême Starr.
[...]
- Patience. Détermination. Talent.
Et haine, Archipère.
C'était un autre temps : les Peaux-rouges étaient sur le sentier de la guerre, on se battait dans les saloons et les rangers mouraient en regardant le soleil se coucher sur le désert... C'était le temps des filles de joie, des six-coups, le meilleur temps pour les histoires.
- Ma chérie, on en a parlé en long en large et en travers, et je sais que j'ai merdé. Tu es une dure à cuire qui sait se défendre, mais j'ai eu peur pour toi malgré tout. Je t'ai sous-estimé. Je suis désolé. (Jesse)
- Tu ne me fais pas confiance. Tu m'as traité comme une petite fille du début à la fin. Si jamais tu me refais un coup de ce genre, je te le jure... nous deux, c'est fini. (Tulip)
- Voilà trois quarts de siècle que je fais le tour du monde, putain, en voyant tous mes potes mourir ou vieillir, et voilà que je trouve enfin quelqu'un qui vivra éternellement et... merde. Il s'avère que c'est un gland.
(Cassidy)
p.318.
Je suis amoureuse de Jesse Custer. Depuis l'instant où nous nous sommes rencontrés. Je lui suis totalement et entièrement dévouée, de tout mon cœur. Il est obstiné, même têtu et un peu cinglé, mais avec moi il est gentil et tendre. Et il me respecte. Je sais qu'une fois qu'il m'a donné sa parole, je n'ai plus à m’inquiéter ni à douter de lui.
- T'as déjà essayé de sauter d'un toit pour te changer en chauve-souris ? De chevaucher les rayons lunaires sous la forme d'un nuage de poussière ? (Cassidy)
- J'ai essayé la chauve-souris. Je me suis pété les deux jambes, putain. (Eccarius)
- Bon, écoute, excuse-moi, je sais qu'on est chez toi et tout, mais c'est juste que je suis un peu... Déçu, quoi.
- Ah bon ?
- Ben oui, voilà trois quarts de siècle que je fais le tour du monde, putain, en voyant tous mes potes mourir ou vieillir, et voilà que je trouve enfin quelqu'un qui vivra éternellement et... Merde. Il s'avère que c'est un gland.
p.290-1.
- ... Et maintenant ?
- Eh bien, j’y ai beaucoup réfléchi. Et je crois que ce que je fais faire, c’est te traîner dans la rue et de défoncer la gueule. Après ça, je ne veux plus jamais entendre parler de toi.
- Quoi ?
- Tu m’as entendu. Je veux que tu saches ce que c’est que d’être battu et impuissant. De se faire démolir et de ne pas pouvoir y faire quoi que ce soit. D’être la victime, pour la première fois de ta putain de vie.
p.362.
Je t'ai observé, gamin. Tu te crois dur simplement parce que t'es bronzé et que t'as une coupe super stylée... Mais t'es pas un dur. T'as juste vu un gros paquet de films, c'est tout, et tu crois que te comporter de la même façon fera que les gens te respecteront. T'es de la merde de pélican, gamin. Dans le coin, un abruti comme toi peut servir comme torche-cul, point barre.
p.103.
Écoute, franchement. Ça sert à rien de gâcher sa vie à essayer de changer ce que t'as aucune chance de pouvoir changer. Ça mène à l'idéalisme, ça. Et l'idéalisme ça craint.
p.207.
J’ai cru autrefois que je menais une guerre. Contre le chaos. Pour l’humanité. Pour créer un monde d’ordre. Avec le messie sous mon contrôle, je voulais simplement recycler vos plans pour gouverner la planète. J’allais bâtir le monde dont JE voulais, plutôt que celui voulu par le Graal. Mais la guerre réclame des sacrifices. Et l’humanité n’en vaut pas la peine. Elle ne vaut pas la peine de se prendre une balle dans l’oreille, par exemple, ou de se faire dévorer la jambe par des cannibales ! ou de se faire sodomiser par un anglais gigantesque ! NON ! OU, POUR VOUS DONNER UN AUTRE EXEMPLE, DE MUTILER LE CRÂNE POUR QU’IL RESSEMBLE À UN GROS GLAND TOUT LUISANT !
p.233.
Quand on se sent chez soi quelque part, ça sert à rien de lutter.
Tuer n'est rien d'autre qu'un péché envers son prochain: on laisse nos instincts les plus primitifs nous contrôler et on n'apprécie qu'après coup ce qu'on a fait à un être de chair et de sang. Si tuer permettait de distinguer les hommes fort, il n'y aurait que ça au Texas.
Que veux-tu qu'il fasse, nous battre à mort avec sa bible ?
p.288.
- Ce que je voulais, sans doute... en fait... C’est qu’elle s’attache à moi, de plus en plus, et finisse par... Ben... me choisir. Mais que ça ne soit pas grave pour toi. Pour qu’on reste tous amis.
- Eh ben. Ça doit être ce que j’ai entendu de plus con et de pathétique de toute ma vie.
- Je SAIS...
- Presque cent ans que tu es sur cette terre, et ça ne t’as pas rendu un poil plus intelligent. Tu as seulement progressé dans l’art d’être un connard...
- Écoute. Des filles comme Tulip, il y en a pas cent, ok ? Tu n’as pas besoin de moi pour te dire ça. Mais... Les filles comme Tulip ne viennent JAMAIS VERS MOI...
- Alors que faire d’autre, sinon poignarder un copain dans le dos, hein ?