Citations de Steve Sheinkin (29)
{Durant toute la scène, les deux personnages courent.}
Harvey courut après lui.
RABBI HARVEY : Est-ce que je peux te parler une seconde !
LE GARÇON D'ÉPICERIE : Non.
RABBI HARVEY : Dis-moi vite le nom du rabbin de cette ville !
LE GARÇON D'ÉPICERIE : Sinon vous allez me battre ?
RABBI HARVEY : Non, sinon tu vas me distancer et je serai trop loin pour t'écouter.
LISA : Il a répondu que c'est une idiotie de conserver du jus de fruits dans de la vaisselle en argent.
RABBI HARVEY : Ton père a raison. Un pichet de terre vaut mieux pour cela. C'est la même chose pour la sagesse. Parfois, elle se conserve mieux dans une tête pas très belle.
LISA : D'accord, mais ne peut-on pas être à la fois intelligent et beau ?
RABBI HARVEY : Sans doute. Mais n'oublie jamais que l'habit ne fait pas le rabbi.
RACHEL : Bubbé, le nouveau client creuse un trou dans le jardin.
LA GRAND-MÈRE : Ce n'est pas joli d'espionner les gens, Rachel.
[…]
RACHEL : Hé ! Bubbé, il met quelque chose dans la terre.
LA GRAND-MÈRE : Je t'ai déjà dit de ne pas espionner.
RACHEL : C'est drôle, on dirait un tas d'argent.
LA GRAND-MÈRE : Ah oui ? Je viens.
LE PRÉPOSÉ AU COMPTOIR DES VIGNOBLES : Que puis-je pour vous, monsieur ?
HARRY : Je voudrais mille bouteilles de vin. Et un sandwich au saumon s'il vous plaît.
LE PRÉPOSÉ : Nous ne faisons pas de sandwiches.
HARRY : C'était une blague.
LE PRÉPOSÉ : Nous n'en faisons pas non plus.
HARRY : Désolé.
Tel est le pouvoir de l'argent : il change une fenêtre en miroir.
L'argent peut masquer le spectacle de la vie et ne vous renvoyer que le reflet de vous-même.
Je me demande ce que ferait Wyat Earp... Il les abattrait sûrement. Essayons quelque chose d'un peu moins radical.
On ne peut demander un pardon qu'à la personne qui a le pouvoir de l'accorder.
- [...] les imbéciles ne savent pas qu'ils le sont. Donc si vous le savez, c'est que vous n'en êtes pas un.
- Mais tout le monde me le dit.
- Et vous croyez ce que tout le monde dit.
- Bien sûr, Rabbi.
- Alors vous êtes peut-être vraiment un imbécile.
[...] l'habitude fait oublier la notion du mal.
Ce bon vieux Abe Lincoln ! J'ai toujours pensé qu'il aurait fait un bon rabbin.
- Je pense que vous avez le droit de m'en vouloir, Rabbi, mais accordez-moi au moins une faveur ...
Pouvez-vous me dire quelles prières je dois adresser à Dieu pour qu'il me pardonne ?
- Pourquoi mêler Dieu à cette histoire ? Si vous avez causé du tort à un être humain quel qu'il soit, c'est à lui que vous devez demander pardon.
- Un pichet de terre vaut bien mieux pour cela. C'est la même chose pour la sagesse.
Parfois, elle se conserve mieux dans une tête pas très belle.
- D'accord, mais ne peut-on pas être à la fois intelligent et beau ?
- Sans doute.
Un travail honnête ne peut jamais être dégradant.
- Tu croyais t'être débarrassé de moi !
- En effet.
- Hé, hé ! La vie est pleine de ces petites déceptions.
— Je pense savoir comment vivre et honorer mon prochain en suivant les commandements. Cependant, cela demande tellement d'efforts... Dois-je commencer dès maintenant ?
— Non, pas dès maintenant mais n'attends pas le jour de ta mort.
— Mais je ne le connais pas !
— Dans ce cas, commence aujourd'hui.
Tu sauras que tu es un sage quand tu pourras apprendre quelque chose venant d'un sot.
- Il y a quelque chose qui me tracasse Rabbi.
- Oui Allbert ?
- L'esclavage, la guerre civile, les terres volées aux indiens. Comment cela a-t-il pu se produire dans notre pays ? Je ne comprends pas... Il était où Dieu ?
(...)
- Et où étaient les hommes ?
(cela plongea les deux en une profonde réflexion)
- Rabbin, on dit que le Talmud est constitué de dizaines de traités, cela fait des milliers de pages. On vous dit brillant professeur. Mais êtes-vous capable de nous l'enseigner en seulement quelques minutes ?
- Ce que vous n'aimez pas que l'on vous fasse, ne le faites pas à votre prochain. Telle est toute la Torah, le reste n'est que commentaires. Allez étudier maintenant !
- Le jeu s'appelle "les délices de la mort"
- "Les délices de l'amour ?"
- Vous choisissez la manière dont vous voulez mourir. Et nous, on réalise votre voeu. Vous avez trente secondes. C'est parti.
- Hum...
- (...) J'ai prise ma décision.
- Bon alors, comment veux-tu mourir ?
- De vieillesse.
- Ce type est infernal.
Il faut donner deux choses à un enfant : des racines et des ailes.