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Citations de Steve Toltz (92)


Je me suis assis avec l'expression de surprise qu'affiche habituellement une tête fraîchement décapitée roulant dans une panier.
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Plaignez-nous, nous enfants de rebelles. Tout comme vous, nous avons le droit de nous rebeller contre les façons d’être de nos pères. Mais comment se rebeller contre la rébellion ? Cela signifie-t-il un retour au conformisme ? Ce n’est pas une bonne chose. Si je faisais cela, alors un jour mon propre fils, en rébellion contre moi, se retrouverait à la place de mon père.
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Vivre c'est prévoir.
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Les humains sont uniques dans ce monde parce que, contrairement aux autres animaux, ils ont développé une conscience si avancée qu’elle génère une conséquence terrible : ce sont les seules créatures conscientes de leur mortalité. Cette vérité est si terrifiante que, dès leur plus jeune âge, les humains l’enterrent profondément dans leur inconscient, ce qui les transforme en machines à sang rouge, en usines de chair qui fabriquent du sens. Ce qu’ils ressentent est canalisé dans leurs projets d’immortalité, tels que leurs enfants, ou leurs dieux, ou leurs œuvres d’art, ou leurs affaires, ou leurs nations, dont ils pensent qu’ils leur survivront.
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La pitié est l’horrible soeur égarée et ahurie de l’empathie.
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Tu sais ce qu’est l’ironie ? Eh bien, tu viens d’en avoir un exemple. Si tu crois en l’immortalité, tu peux te tuer, mais si pour toi la vie est une brève danse entre deux vides immenses à quoi l’humanité est injustement condamnée, tu n’oseras pas.
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Les trahisons les plus insidieuses se font simplement en laissant le gilet de sauvetage sur son cintre parce que tu te persuades qu’il n’est probablement pas à la taille du type en train de se noyer. C’est comme ça que nous dérapons et, tandis que nous glissons, nous attribuons les problèmes du monde au colonialisme, à la bêtise de l’homme blanc et à l’Amérique, mais il n’est pas nécessaire de donner un nom au responsable. L’intérêt individuel : voilà la source de notre déclin.
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- Tu ne trouves pas étrange que personne ne se méfie de la provenance des glaçons qu'on met dans nos verres ?
- Si
- Et tu savais que les gens flippent qu'un jour leur enfant les regarde dans les yeux et leur dise, "Qu'Est-ce que tu as fait à la biosphère, papa ?"
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Bien que l’Australie soit une contrée fertile en événements, ce qui s’y passe est à peu près aussi captivant qu’un journal étranger titrant « Une abeille est morte en Nouvelle-Guinée après avoir piqué un arbre par erreur ». Ce n’est pas notre faute : nous sommes trop loin. C’est ce qu’un célèbre historien australien a appelé la « tyrannie de la distance ».
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J'ai perdu ma liberté et je me suis retrouvé dans cette étrange prison où le plus difficile, à part s'habituer à ne rien avoir dans les poches et à être traité comme un chien qui a pissé dans une église, c'est l'ennui.
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Écoute, Stella. Lorsque j'apprends que quelqu'un est resté monogame pendant quarante ans, cela me rappelle ces pages du Guinness des records et le type qui a marché mille kilomètres avec un œuf sur la tête. Bien sûr, j'admire son endurance. Mais franchement, quel intérêt ?
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Si l'on ne reconnaissait pas quelqu'un on prétendait qu'il avait changé, alors qu'à l'époque déjà on ne se souvenait pas de son nom.
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Lorsqu'il n'est pas utilisé, le talent exerce une pression négative sur l'esprit
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Torturer un handicapé ou un malade en phase terminale est chose facile. Nommez le remède le plus bête et le plus dégueulasse que vous imaginez – du type : la thérapie par l'écorce de bambou à insérer sous les ongles – et jurez que cela a soigné un de vos amis. Le mourant ou le handicapé, dont le cœur et l'âme sont malades de désespoir à l'idée de ne pas avoir tout essayé pour se soigner, va tout de suite se mettre au bambou.
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C'était étrange et attristant d'être aussi froidement clinique envers tous ceux qui l'entouraient et d'oindre de pensée magique sa propre affliction.
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— Et tu savais que les gens considèrent que la pornographie relève de la liberté d'expression ?
— Du genre, je ne suis pas pour les partouzes, mais je suis prêt à mourir pour que tu aies le droit d'en organiser ?
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Brett, l’oncle d’Aldo – il avait passé le plus clair de ses dernières année en fauteuil roulant avant d’aller faire du camping tout seul le soir du réveillon et de mourir d’une crise d’appendicite -, pressait toujours Aldo de l’accompagner au sous-sol de la maison, un endroit plus flippant que des catacombes, et là, jurant de garder le secret, il lui posait des questions quant à sa sexualité naissante avant de tout répéter au reste de la famille pendant le dîner, pour leur plus grande joie à tous.
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- Le couple, quelle source d'ennuis, ai-je dit.
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- Cette génération est la pire de tous les temps, a affirmé Morrell.
- Vous disiez déjà la même chose chaque année.
- Mais c’est vrai chaque année, a-t-il répondu, avant de se frotter la tête comme s’il espérait que sa calvitie ne soit qu’une mésaventure temporaire.
Il m’a demandé quel âge j’avais, je lui ai répondu, pas loin de la quarantaine, et il a eu l’air de penser que son espérance de vie ne devait plus être énorme.
- Des enfants ?
- A quel âge devient-on officiellement sans enfants ? Toute ma vie, j’ai été sans enfants, mais maintenant, c’est officiel ?
Morrell m’a regardé d’un air abasourdi.
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[...] ces gens nous avaient connu immatures, alors que nous n'étions que le produit des fautes de nos parents, avant de devenir le produit de nos propres erreurs.
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