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4.01/5 (sur 142 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Sydney , 1972
Biographie :

Steve Toltz est un romancier australien.

Il est diplômé de l'université de Newcastle en 1994.

Il a exercé divers métiers dont cadreur, professeur d'anglais, responsable de télémarketing, agent de sécurité sur le plateau du film "Crash" de David Cronenberg, détective privé, le tout au quatre coins du monde : Montreal, Vancouver, New-York, Barcelone, Paris.

Après avoir réalisé des courts métrages et écrit des scénarios, il publie son premier roman, "Une partie du tout" ("A Fraction of the Whole"), en 2008. Acclamé par la critique, son ouvrage est finaliste du Man Booker Prize 2008.

"Vivant, où est ta victoire"("Quicksand", 2015), son deuxième roman, a obtenu le Russell Prize 2017.

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Je me suis assis avec l'expression de surprise qu'affiche habituellement une tête fraîchement décapitée roulant dans une panier.
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Plaignez-nous, nous enfants de rebelles. Tout comme vous, nous avons le droit de nous rebeller contre les façons d’être de nos pères. Mais comment se rebeller contre la rébellion ? Cela signifie-t-il un retour au conformisme ? Ce n’est pas une bonne chose. Si je faisais cela, alors un jour mon propre fils, en rébellion contre moi, se retrouverait à la place de mon père.
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Les humains sont uniques dans ce monde parce que, contrairement aux autres animaux, ils ont développé une conscience si avancée qu’elle génère une conséquence terrible : ce sont les seules créatures conscientes de leur mortalité. Cette vérité est si terrifiante que, dès leur plus jeune âge, les humains l’enterrent profondément dans leur inconscient, ce qui les transforme en machines à sang rouge, en usines de chair qui fabriquent du sens. Ce qu’ils ressentent est canalisé dans leurs projets d’immortalité, tels que leurs enfants, ou leurs dieux, ou leurs œuvres d’art, ou leurs affaires, ou leurs nations, dont ils pensent qu’ils leur survivront.
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Les trahisons les plus insidieuses se font simplement en laissant le gilet de sauvetage sur son cintre parce que tu te persuades qu’il n’est probablement pas à la taille du type en train de se noyer. C’est comme ça que nous dérapons et, tandis que nous glissons, nous attribuons les problèmes du monde au colonialisme, à la bêtise de l’homme blanc et à l’Amérique, mais il n’est pas nécessaire de donner un nom au responsable. L’intérêt individuel : voilà la source de notre déclin.
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Vivre c'est prévoir.
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Tu sais ce qu’est l’ironie ? Eh bien, tu viens d’en avoir un exemple. Si tu crois en l’immortalité, tu peux te tuer, mais si pour toi la vie est une brève danse entre deux vides immenses à quoi l’humanité est injustement condamnée, tu n’oseras pas.
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La pitié est l’horrible soeur égarée et ahurie de l’empathie.
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- Tu ne trouves pas étrange que personne ne se méfie de la provenance des glaçons qu'on met dans nos verres ?
- Si
- Et tu savais que les gens flippent qu'un jour leur enfant les regarde dans les yeux et leur dise, "Qu'Est-ce que tu as fait à la biosphère, papa ?"
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Bien que l’Australie soit une contrée fertile en événements, ce qui s’y passe est à peu près aussi captivant qu’un journal étranger titrant « Une abeille est morte en Nouvelle-Guinée après avoir piqué un arbre par erreur ». Ce n’est pas notre faute : nous sommes trop loin. C’est ce qu’un célèbre historien australien a appelé la « tyrannie de la distance ».
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J'ai perdu ma liberté et je me suis retrouvé dans cette étrange prison où le plus difficile, à part s'habituer à ne rien avoir dans les poches et à être traité comme un chien qui a pissé dans une église, c'est l'ennui.
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Dans quelle chanson peut-on entendre : "Il vivait en dehors des chemins forestiers Ce n'était nullement un arbre de métier Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron" ?

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