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Citations de Steven Pressfield (53)


L'opposé de la peur, dit Dienekès, est l'amour.
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Les dieux nous font aimer ceux que nous ne devrions pas, déclara Aretê, et repousser ceux que nous devrions aimer. Ils tuent ceux qui devraient vivre et épargnent ceux qui devraient mourir. IIs donnent d'une main et reprennent de l'autre, selon leurs propres lois mystérieuses.
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Nous versons des larmes aujourd'hui pour éviter de verser demain notre sang.
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Seuls les dieux et les héros peuvent être braves quand ils sont seuls. Un homme ne peut avoir de courage que d'une seule manière, quand il est avec ses camarades d'armes, ceux de sa tribu et de sa ville. La plus misérable de toutes les situations est celle de l'homme solitaire, sans les dieux de son foyer et sans sa ville. Un homme sans cité n'est pas un homme. C'est une ombre, une coquille vide, une plaisanterie.
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« Une flèche qui siffle au oreilles peut ramollir les genoux. La tête polie du projecteur crie sa malveillance tandis que le poids de la tige dirige son vol meurtrier.
Mais cent flèches font un bruit différent. L’air semble s’épaissir et devenir incandescent ; il vibre comme un solide. Le guerrier se sent enfermé dans un corridor d’acier vivant. La réalité se réduit à cet espace de mort dont il est prisonnier. Il ne voit plus le ciel, il ne sait même plus qu’il existe.
Viennent mille flèches, leur bruit est comme un mur. Il n’offre aucune faille, aucun répit, solide comme une montagne il chante la mort. »

« Les pensée du guerrier au moment de l’action répondent à un schéma invariable et inévitable … D’abord apparaissent les visage des êtres chers et loin du danger : sa femme, sa mère , ses enfants, surtout si ce sont des filles et si elles sont jeunes. Celles qui survivront et porteront son souvenir dans leur cœur. Il chérit ses images la. Il leur adresse son amour et leur dit adieu.
Puis l’esprit convoque ceux qui ont déjà passé la rivière et attendent sur la rive lointaine de la mort…
Le guerrier accueille ses images la en silence, invoque leur aide puis les efface.
Ensuite viennent les dieux qui l’ont le plus favorisé et qu’il a le plus révérés. Il leur remet son esprit si il en a le loisir. »
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L'évolution nous a programmés pour ressentir le rejet dans nos tripes. C'est ainsi la tribu a imposé l'obéissance, en brandissant la menace de l'expulsion. La peur du rejet n'est pas seulement psychologique; c'est biologique. C'est dans nos cellules. La résistance le sait et l'utilise contre nous. Il utilise la peur du rejet pour nous paralyser et nous empêcher, sinon de faire notre travail, de l'exposer au public pour évaluation.
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L'ennemi de l'artiste est le petit Ego, qui engendre la résistance, qui est le dragon qui garde l'or. C'est pourquoi un artiste doit être un guerrier et, comme tous les guerriers, artistes au fil du temps acquièrent la modestie et humilité.
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...tout travail, que ce soit un roman ou une rénovation de cuisine, prend deux fois plus de temps qu'il l pense et coûte deux fois plus.
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Le concept dans tous ces environnements semble être que l'on a besoin de terminer sa guérison avant d'être prêt pour faire son travail.
Cette façon de penser (êtes-vous en avance sur moi?) Est une forme de résistance.
Qu'essayons-nous de guérir, de toute façon? L'athlète sait que le jour ne viendra jamais où il se réveillera sans douleur.
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Parfois, nous hésitons à nous lancer dans une entreprise parce que nous avons peur d'être seuls. Nous nous sentons à l'aise avec la tribu qui nous entoure; ça nous rend nerveux d'aller dans le bois par nous-mêmes.
Voici l'astuce: nous ne sommes jamais seuls. Dès que nous marchons en dehors de la lueur du feu de camp, notre muse s'allume sur notre épaule comme un papillon.
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Les fantasmes grandioses sont un symptôme de résistance.
Ils sont le signe d'un amateur. Le professionnel a
a appris que le succès, comme le bonheur, est un sous-produit
de travail. Le professionnel se concentre sur le travail et
permet aux récompenses de venir ou de ne pas venir, comme bon leur semble.
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Si vous vous demandez (et à vos amis): "Suis-je vraiment écrivain? Suis-je vraiment un artiste? "
L'innovateur de la contrefaçon est extrêmement sûr de lui. Le vrai est mort de peur.
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J'offre l'expérience suivante:
J'ai déjà travaillé comme écrivain pour une grande agence de publicité new-yorkaise. Notre patron nous disait: Inventez une maladie. Venez avec disait-il, et nous pouvons vendre le remède.
Trouble déficitaire de l'attention, dépression saisonnière, trouble d'anxiété sociale. Ce ne sont pas des maladies, ce sont des stratagèmes de commercialisation. Les médecins ne les ont pas découverts, les rédacteurs
fait. Les services marketing l'ont imaginés. Les compagnies pharmaceutiques l'ont crées.
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Les femmes des autres cités admirent celles de Lacédémone, reprit-elle. Comment, se demandent-elles, ces épouses spartiates peuvent-elles rester impassibles et droites alors qu'on ramène à la maison des corps brisés de leurs époux ou pis, qu'on les enterre dans un pays étranger, sans rien leur laisser qu'un souvenir froid à serrer contre le coeur ? Ces femmes croient que nous sommes façonnées dans une autre argile qu'elles. Mais je te le dis, Xéon, ce n'est pas vrai. Croient-elles que nous, Lacédémoniennes, nous aimons nos maris moins qu'elles ? Que nos coeurs sont de pierre et d'acier ? Croient-elles que notre chagrin est moindre parce que nous ravalons nos larmes ?
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Tu es un piètre menteur. Tu ne sais pas mentir.
J'apprécie cela. Mais tu foules un terrain dangereux. Sparte est peut-être la plus grande ville de l'Hellade, mais c'est une petite ville. Une souris ne peut pas éternuer sans que tous les chats disent "à tes souhaits !" Les domestiques et les hilotes entendent tout et on leur délit la langue pour le prix d'une galette de miel.
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Vous n'avez jamais goûté la liberté, ami, sinon vous sauriez qu'elle ne s'achète pas avec de l'or, mais avec de l'acier.
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Frères et alliés, mes superbes chiens d'enfer ! La prochaine vague sera la dernière de la journée. Tenez-vous les couilles, les gars ! Votre dernier effort doit surpasser les autres. L'ennemi nous croit épuisés. Il s'imagine qu'il va nous expédier aux enfers sous l'assaut de troupes fraîches et disposes. Ce qu'il ignore est que nous sommes déjà aux enfers, nous en avons passé la frontière il y a des heures.
Nous sommes déjà aux Enfers ! C'est notre foyer !
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Zeus sauveur, épargne-nous, nous qui marchons vers ton feu. Donne-nous le courage de résister avec nos frères, bouclier contre bouclier. Nous avançons sous ta protection suprême, Seigneur de l’Éclair, notre Espoir et notre Protecteur.
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Passant, va dire aux Spartiates que nous gisons ici pour obéir à leurs lois.

(Inscription sur le mausolée érigé au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate).
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Les Spartiates disent que n'importe quelle armée peut vaincre tant qu'elle a des jambes, mais que la véritable épreuve commence quand la force a déserté son camp et que la victoire dépend de la seule volonté.
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