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Critiques de Sue Harrison (11)
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Mon frère le vent

En Alaska, il y a bien longtemps, avec les tribus des Premiers hommes et des Chasseurs de morses et de baleines.



Ce sont surtout les femmes qui sont à l'honneur, des femmes fortes qui résistent aux injustices du destin, qui aiment et qui font tout pour leurs enfants.



On va à la pêche dans son ik ou son ikyak, on y côtoie le monde des esprits qui apparaissent dans les rêves, on y rencontre aussi des chamans plus assoiffés du pouvoir que du bien de leur peuple.



Pour entrer dans le roman, il faut se familiariser avec les noms des personnages, Trois Poissons, Petit Couteau, Amigh et son frère Amigh, Elle pleure, etc. ainsi qu'avec le vocabulaire particulier (il y a heureusement un glossaire à la fin).



Ce n'est pas un documentaire scientifique, l'auteure a utilisé des légendes de plusieurs peuples de l'Amérique du Nord. On le lira plutôt pour l'atmosphère et pour l'humanité des personnages.

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Mon frère le vent

Une belle conclusion pour cette trilogie.

L'auteure a su m'embarquer aux temps préhistoriques vers les cotes de l'Alaska.

J'ai vibré avec les personnages, j'ai suivi leurs aventures et leurs cheminements mystiques avec avidité.

Une vraiment belle série/saga pour les amateurs du genre.
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Ma soeur la lune

Quand j'ai vu que 16 ans sépare ce tome 2 du précédent, j'ai été déçue tellement je m'étais attachée aux personnages, surtout à Chagak.

Elle est toujours là dans cette suite, mais en arrière plan, ce n'est plus l'héroïne.

Peu importe, voilà une suite merveilleusement bien réussie. On est transporté à la préhistoire et on vit avec la tribu. Kiin (le nouveau personnage principal) est tout aussi attachante que Chagak. On tremble avec elle et c'est avec angoisse qu'on tourne la dernière page de ce tome.

Vite, la suite !
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Ma mère la terre, mon père le ciel

Nous voici transportés à la préhistoire et en territoire presque polaire en compagnie de Chagak qui a une vie plutot mouvementée.

Après avoir dévoré la saga de Jean Auel au moment de sa sortie, je me disais qu'il allait être difficile d'écrire sur cette période là.

Et bien, j'ai vraiment beaucoup aimé ce 1er tome d'une trilogie. Tout est là pour faire une belle histoire, et la mayonnaise est bien montée.

Les personnages sont aussi plutot réussis bien que très manichéens.

Bref, super contente de ma découverte, super contente de ma lecture et vite, je me mets le 2e tome de coté pour une lecture prochaine.
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Mon frère le vent

Sue harrison nous livre un récit prenant, parfois cruel, sur les premiers hommes. Là où Jean M. Auel liste en détail ses nombreuses recherches sur le Paléolithique, ici l'auteur montre, conte et cette voix est très agréable.



Nous retrouvons dans ce dernier tome Kiin, l'héroïne de Ma soeur la lune. J'ai trouvé ce roman trop pleins de clichés et de rebondissements téléscopés pour réellement l'apprécier.



Pour moi, cette série vaut le coup surtout pour son premier tome Ma mère la terre, mon père le ciel, qui est le plus réussi des trois. Mais cette fresque du grand Nord reste tout de même sympathique :)
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Ma soeur la lune

Sue harrison nous livre un récit prenant, à la fois cruel et réaliste, sur les premiers hommes. Là où Jean M. Auel liste en détail ses nombreuses recherches sur le Paléolithique, ici l'auteur montre, conte et cette voix est très agréable.



Nous retrouvons dans ce second tome les personnages de Ma mère la terre, mon père le ciel. Le roman suit d'ailleurs peu ou prou la même trame ce qui est un peu dommage.



Un moment dépaysant passé au côté des premières tribus de l'Alaska mais pas mon tome préféré de la série :)
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Ma mère la terre, mon père le ciel

Le récit se situe dans les îles aléoutiennes (en Alaska) en 7056 avant notre ère et retrace l'histoire de Chagak, une jeune fille de la tribu des Premiers Hommes, qui est décimée sous ses yeux par une horde belliqueuse des Petits Hommes.

Après 3 jours passés à enterrer les morts selon les rituels de son peuple, elle découvre que son petit frère de 4 mois, Pup, a survécu au massacre. Elle décide alors de se rendre chez le peuple de sa mère, les Chasseurs de Baleines, dont son grand-père, Nombreuses Baleines, est le chef tout-puissant.

En chemin, elle est obligée de s'arrêter sur une île pour y passer la nuit et se protéger de l'orage qui menace. Shaganan, un vieil homme qui y vit en ermite, lui offre le gîte et le couvert, le temps qu'elle reprenne des forces et qu'elle soigne son petit frère malade. Malheureusement, Pup succombe à la fièvre, et Chagak décide de rester vivre avec ce vieil homme bienveillant, dont le talent de sculpteur semble renfermer des pouvoirs magiques.

Leur quiétude et leur bonheur sont de courte durée quand Homme-Qui-Tue, un des massacreurs de son peuple, découvre leur existence et l'oblige à devenir sa femme...



Avec ce livre, Sue Harrison nous invite à un voyage poétique dans le passé, imprégné des contes et légendes de différents peuples amérindiens dont elle s'est inspirée pour écrire son récit, et c'est absolument captivant. Les descriptions de ce monde ré-inventé, avec ses coutumes, ses objets, ses textures, les différents rôles dévolus aux hommes et aux femmes, ses mythes, sont si réalistes que l'on a l'impression de partager, à la lueur vacillante des lampes à huile, les légendes des temps anciens, blottis contre les personnages, tout en écoutant le rugissement de la mer et du vent.

L'auteure fournit un décor réaliste à ses personnages qui tentent de survivre dans cet environnement hostile.

Dès les 1ères pages, le lecteur est pris dans cette histoire tumultueuse de jalousie, de trahison, de carnage et d'amour, et assiste, bouleversé, aux épreuves cruelles que traverse Chagak et son éveil à la spiritualité.



Cette saga a souvent été comparée aux Enfants de la terre de Jean M. Auel, mais mise à part la période préhistorique, elle s'en démarque en fait énormément à mes yeux : de par la situation géographique d'abord, de par la période où s'inscrit l'histoire ensuite, et surtout de par son écriture qui n'a rien de commun avec celle d'Auel. Même si on devine toute la documentation derrière le texte, celle-ci n'est jamais pesante et s'intègre parfaitement et naturellement au récit. En outre, l'écriture possède un rythme vraiment particulier, qui n'est pas sans rappeler le rythme que peut revêtir la récitation d'un conte ; l'oralité amérindienne est d'ailleurs reconnaissable à de nombreux symbolismes et allégories qui parsèment l'histoire. Par exemple, l'auteure a développé une espèce de "voix intérieure" : il s'agit d'une loutre qui s'adresse à l'héroïne aux moments cruciaux de son existence.



Pour conclure, Sue Harrison nous offre une histoire envoûtante, traversée par un véritable souffle, aussi épique que poétique. Les personnages sont extrêmement touchants, on ressent parfaitement leurs émotions et leur doute. Bref, une très belle histoire d'amour et de vengeance que je recommande chaudement...
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Ma mère la terre, mon père le ciel

Sue harrison nous livre un récit prenant, à la fois cruel et réaliste, sur les premiers hommes. Là où Jean M. Auel liste en détail ses nombreuses recherches sur le Paléolithique, ici l'auteur montre, conte et cette voix est très agréable.



La nature sauvage de l'Alaska complète cette fresque préhistorique prenante.



Un coup de coeur inattendu :)
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Mon frère le vent

Kiin, désormais veuve de Amgigh mort en duel, est obligé de suivre le Corbeau chez les Chasseurs de Morses. Elle confie le jumeau Takha à Trois Poissons en faisant croire à son nouveau mari qu'elle a sacrifié son fils maudit aux esprits du vent.

Peu après son départ, Oiseau Gris, qui se fait appeler Waxtal depuis la mort supposée de sa fille, est banni par les Premiers Hommes pour avoir mis en danger la survie du clan par pur égoïsme. Il est recueilli par deux commerçants Caribou partis faire du troc auprès des Chasseurs de Baleines, ceux-là mêmes qui ont chassé Samig soupçonné d'avoir attiré la malédiction sur leur tribu. Waxtal y voit alors l'opportunité de se venger de son ancien chef...



On est à nouveau transporté dans ces temps anciens, où les hommes vivent en symbiose avec la nature et les esprits, qu'ils traitent avec une crainte respectueuse. Leur ténacité à s'adapter dans ce milieu hostile et à en tirer les ressources indispensables à leur survie malgré les contraintes climatiques est véritablement admirable. De plus, Sue Harrison met en scène de multiples personnages terriblement humains, proches de nous autant par leurs défauts que par leurs qualités, leurs aspirations ou leurs espoirs... La haine, la soif de pouvoir, l'amour, la compassion, le désir de vengeance se mêlent, provoquant des drames ou tissant au contraire des liens pleins de fraternité.



Eh bien, malgré une écriture toujours aussi envoûtante, je dois avouer que la magie des deux premiers tomes s'est un peu dissipée, et que j'ai parfois trouvé quelques longueurs à certains passages.

Il faut dire que l'auteure introduit encore beaucoup de nouveaux personnages, éparpillant de ce fait l'intrigue et l'intérêt du lecteur. De plus, il n'y a jamais de temps mort dans les calamités frappant Kiin, et ce depuis le tome 2, si bien que cette succession ininterrompue d'épreuves devient vraiment épuisante. On a l'impression d'assister à une surenchère dans les coups de théâtre, qui paraissent du coup assez artificiels. Par exemple, l'échange de bébés dans la deuxième partie du livre a vraiment été le coup de grâce.



J'ai également été déçue par le dénouement qui est trop rapidement amené puis expédié ; malgré les efforts de l'auteure pour alimenter un faux suspens et ménager quelques rebondissements, je n'ai pas du tout été surprise, les trouvant au contraire prévisibles.



Pour conclure, l'histoire est toujours aussi bien écrite, mais souffre de redondances, faisant naître une certaine lassitude chez le lecteur. Mais j'ai été très heureuse de découvrir cette saga passionnante, écrite dans un style très poétique et immersif. Certains passages sont extrêmement poignants


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Ma soeur la lune

Ce 2ème tome se situe 16 ans après le 1er. Chagak et Shaganan avaient donné refuge aux 9 survivants d'une tribu dont l'île avait été engloutie par un raz-de-marée. La jeune femme meurtrie avait fini par accepter la demande en mariage du chef de ces survivants, Kayugh dont elle avait sauvé le nouveau-né affamé, Amgigh, en l'allaitant avec son propre fils Samig.



La suite se focalise sur Kiin, la fille de Coquille Bleue et de l'antipathique Oiseau Gris, que Kayug a empêché de mettre à mort en lui promettant Amgigh en mariage. Pour se venger, Oiseau Gris, frustré d'un enfant mâle premier-né, a refusé de lui donner un nom et décrété de ce fait qu'elle n'avait pas d'âme.

La vie de Kiin, de sa naissance à son adolescence, n'est qu'une succession d'actes de maltraitance, puis de viols lorsqu'elle est en âge d'avoir des relations sexuelles (son père la vend pour une nuit aux commerçants venus faire du troc sur leur île).

Ses seuls moments de réconfort sont ceux passés en compagnie de Samig.

Aussi se sent-elle désappointée quand ses noces avec le frère de ce dernier sont célébrées. Mais Amgigh se révèle un époux tendre et attentif, et sa vie se déroule paisiblement au sein du foyer heureux de Kayug qui abrite également Samig.

Malheureusement, celui-ci les quitte peu après pour rejoindre la tribu de son grand-père maternel Nombreuses Baleines, le chef des Chasseurs de Baleines, et y apprendre leurs techniques de chasse.

Kiin se retrouve alors aux prises avec son frère Qaban, qui la tient pour responsable de sa propre médiocrité et rêve de se venger d'elle...



Parallèlement, le secret de naissance de Samig va être révélé, creusant un abîme entre lui et celui qu'il avait toujours considéré comme son frère.



Ma soeur la lune est presque aussi convaincant que Ma mère la terre, mon père le ciel ; on y retrouve la même poésie, le même souci du détail réaliste qui s'intègre parfaitement au récit et nous donne l'impression de vivre aux côtés de ces Premiers Hommes, à dépecer les phoques sur la plage, à réserver leur graisse, à s'huiler la chevelure... ; l'auteure nous fait ressentir toute la souffrance, le désarroi, la tristesse ou la joie qui étreignent les protagonistes...



Néanmoins, j'y ai décelé quelques défauts : Sue Harrison utilisent certains ressorts du tome 1, à savoir le mariage forcé de l'héroïne, les faux rebondissements concernant ses fuites avortées, la conception d'un (ou des) enfant(s) portant en eux les germes d'une malédiction, ce qui entraîne une certaine lassitude chez le lecteur. Cette impression a sûrement été accentuée par le fait que j'ai lu ce tome-là dans la foulée du premier.



Malgré ces réserves, j'ai littéralement dévoré cette suite passionnante. La figure de Kiin, femme courageuse et déterminée dont la force de caractère se révèle dans l'adversité, est absolument fascinante. Et l'écriture possède toujours sa puissance émotionnelle... Que vouloir de plus ?
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Ma soeur la lune

Je suis sortie mitigé de ma lecture de Sue Harrison, tout comme l'autre membre du club Babelio Le Tanuki j'avais en tête Les enfants de la Terre de Jean M. Auel. Je m'explique autant avec les Enfants de la Terre il y avait des choses intéressantes tandis que dans celle-ci ont les attends avec impatience et pourtant rien n'arrive. J'aurais voulu en savoir plus sur les inuits ou esquimaux dans ces temps reculés. J'ai trouvé aucun ennemi que ce soit, les ours polaires, ou même des mammouths ou d'autres tribus béliqueuses. À croire que c'était un coin de paradis d'hiver. Les personnages étaient peu intéressant, il manquait quelque chose d'important pour qu'ils soient plus approfondient. J'aurais voulu en savoir plus sur les techniques de pêches aux baleines ou autres espèces etc... Comme quoi, ce fut une déception, je sais que je l'ai eu pour une bouchée de pain, il semblait tellement passionnant et mes attentes étaient trop élevées et vue les bonnes critiques. Cela semblait un bon achat.
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