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Critiques de Sue Monk Kidd (119)
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L'invention des ailes

Ce roman est l'un des plus beaux que j'ai jamais lu, j'ai versée des larmes en lisant certains passages.J'ai eu énormément de mal à lire autre chose après l'avoir refermé.

Si vous ne l'avez pas lu, faites le.Pour moi, il fait partie des livres qu'il fat avoir lu avant de mourir tout simplement.

Ce roman fait reflechir, on se pose des questions mais les réponses on les trouve surtout au fond de nous même.

J'ai aimé l'amitié entre ces deux enfants Sarah et Handful,une amitié qu'elles rêvent éternelle hélàs la cruauté des hommes abîme tout, le personnage de Sarah m'a particulièrement touché, cet enfant qui idéalise son père qui finira par tant la déce voir...

et pensez souvent à cette citation extraite du roman qui moi m'a marqué :" Mon corps est peut-être esclave mais pas mon esprit. Pour vous c'est l'inverse."


Lien : https://lalectricecompulsive..
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L'invention des ailes

Ce roman qui a pour sujet l'esclavagisme est en réalité une ode aux femmes qui ont lutté pour la justice, sous plusieurs formes.







Un roman fort, donc, qui nous expose de façon déchirante l'esclavagisme, et qui nous embarque à chaque page dans la quête de liberté de toutes ces femmes, héroïnes résolument modernes.
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L'invention des ailes

Quel coup de coeur pour ce livre !



J'ai adoré suivre l'histoire de Sarah, Nina, Hetty et les autres. Toutes les thématiques sont traitées avec beaucoup de justesse et de réalisme, que ce soit au niveau de l'esclavage ou de la place de la femme dans la société.



J'ai appris après ma lecture, grâce aux notes de l'auteur, que Sarah et Angelina Grimké avaient réellement existé et que ce livre était une version romancée de leur véritable histoire. ça n'a fait que renforcer mon coup de coeur pour ce roman !



Sue Monk Kidd a vraiment réussi à approfondir la psychologie de ses personnages et construire des relations très fortes entre eux. J'ai beaucoup aimé également toute la galerie de personnages secondaires, et notamment Charlotte qui est incroyable !



Comme avec La couleur des sentiments, j'ai beaucoup appris sur l'esclavage au Etats-Unis, notamment avec les punitions infligées aux esclaves "désobéissants"... Cela donne des scènes très difficiles à lire mais nécessaires pour comprendre ce qu'il se passait réellement pendant cette période.



On apprend aussi beaucoup sur la cause abolitionniste en général, sur le mouvement Quaker, et sur la façon dont les mentalités ont pu évoluer. Sarah est un personnage marquant, avec des réflexions pertinentes et modernes par rapport à son époque sur la condition des esclaves mais également sur celle des femmes en général.
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L'invention des ailes

Attention : ENORME coup de coeur… je vais même vous le faire à l’américaine « Huge.. Amazing » D’ailleurs, Oprah Winfrey ne dit-elle pas en quatrième de couverture : « Un roman remarquable qui met en lumière tout ce que cela veut dire d’être une femme – esclave ou libre ».



Fêtant son onzième anniversaire en 1803, Sarah Grimké, qui a eu la chance de naître dans une famille riche en Caroline du Sud, reçoit en cadeau d’anniversaire de sa mère et à titre d’esclave personnelle, la petite Handful, fille d’une de la dizaine d’ esclaves appartenant à sa famille. La jeune Sarah est très choquée et écrit le soir même un billet d’affranchissement qu’elle dépose sur le bureau de son père, juge influent de la ville de Charleston. Elle retrouvera le billet déchiré en deux le lendemain matin devant la porte de sa chambre.



Sarah prendra conscience petit à petit de l’abomination de l’esclavage ; d’ailleurs à titre de rébellion, elle apprendra en cachette à lire à Handful. Des liens se créent entre les deux fillettes qui doivent faire face à la cruauté de la société dans laquelle elles vivent : l’une en tant qu’esclave, l’autre en tant que femme à qui l’on refuse toute velléité d’indépendance .



Sarah décidera de quitter sa famille, de s’installer dans le Nord où elle sera rejointe plus tard par sa plus jeune soeur. A elles deux, elles défendront la cause abolitionniste et celle de toutes les femmes, même si cela doit leur faire courir un grand danger.



Ce roman nous fait partager sur une trentaine d’années la vie de cette maisonnée, comment les maîtres se comportaient avec leurs esclaves, les peines et douleurs supportées par ces derniers. Il nous fait découvrir ce que les abolitionnistes ont enduré, et le courage qu’il leur a fallu pour clamer haut et fort leurs convictions.



Mais ce que j’ai découvert à la toute fin, et avec surprise, c’est que les soeurs Sarah et Angelina Grimké ont réellement existé, qu’elles ont écrit un pamphlet intitulé « American slavery as it is » dont s’est inspiré cinquante ans plus tard Harriet Beecher Stowe pour écrire « La case de l’oncle Tom ». Elles figurent d’ailleurs dans une liste répertoriant les noms de 999 femmes américaines ayant grandement contribué à écrire l’Histoire, même si leur histoire à elles est plutôt oubliée maintenant.



Je formulerai donc un énorme remerciement à Sue Monk Kidd de leur avoir redonné vie même de façon romancée.







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L'invention des ailes

J'ai tout simplement adoré ce livre !
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L'invention des ailes

J'ai lu ce livre mêlant avec brio petite et grande histoire sur les conseils d'une bookstagrameuse qui me l'a conseillé pour prolonger ma lecture du magnifique Cotton County de Eleanor Henderson. Et je lui dois une très belle lecture que je n'aurai probablement jamais lu sans elle, ne connaissant pas du tout l'auteure. Cela fait plusieurs fois que je le dis et l'écrit mais 2019 est vraiment pour moi l'année des très belles découvertes au féminin.



L'histoire est racontée à deux voix, à hauteur d'enfant au démarrage, de jeunes femmes puis d'adultes. Les deux héroïnes sont merveilleusement vraies et attachantes. Nous sommes dans les années 1840, à Charleston, en Caroline du sud. L'ordre des choses semble immuable, régi par le principe de l'esclavage qui codifie les règles domestiques, la vie en société et nourrit la prospérité des blancs. Nous sommes loin, très loin de l'idée même d'une possible remise en cause de ce qui est un mode de vie ancré dans la culture séculaire de la région. Le Nord est tellement loin. Pourtant, bien que toute jeune, Sarah sent confusément que l'esclavage est contre-nature. Plus exactement, elle rejette l'idée qu'à son onzième anniversaire, elle reçoive en cadeau une servante personnelle, la petite Hetty ou plutôt Handful, son vrai nom, ce qui est pour ses parents la quintessence d'un cadeau précieux. Ce sera pour les deux fillettes le début d'une relation complexe, d'une amitié sincère bien que tourmentée du fait des origines des deux petites et du carcan de cette société où chacun doit rester à sa place.



Comme dans Cotton County, la vie des deux petites est déroulée sur plusieurs dizaines d'années, avec une alternance de point de vue. Nous sommes totalement immergés dans le monde de l'époque, la prison dans laquelle vivaient les esclaves. Certains chapitres sont extrêmement durs bien que racontés de manière très sobre. Les sévices physiques, bien sûr infligés pour presque rien, et pire encore la froideur absolue avec laquelle les maîtres blancs disposent des familles, séparent mère et fille, ne reconnaissent pas chez leurs esclaves la moindre humanité (sans parler même de droit). On le sait bien sûr mais ce livre nous le fait véritablement vivre (subir) de l'intérieur, au sein même de la plantation. Finalement, même si certains esclaves vivaient parfois des dizaines d'années avec les maîtres, cela ne changeait ni leur place ni la perception que les Blancs ont d'eux.



Sarah est une petite fille puis une femme à part par son empathie, sa capacité à ressentir d'abord intuitivement les choses avant de les conceptualiser. Elle a une conscience précoce et une intelligence hors du commun, qui lui permet de rêver à une carrière de juriste dans les pas de son père. Une carrière qui lui est fermée d'avance, comme l'instruction lui est interdite alors que sa mère la pousse à accomplir le destin qu'on attend d'elle - trouver un mari. Les dés sont pipés dès la naissance et inverser le cours du jeu est impossible. La grande force du livre est son réalisme au cordeau. Les règles de la société bien pensante n'épargnent pas non plus les frères de Sarah, son frère préféré devant renoncer à étudier la théologie pour reprendre le cabinet de juge de son père. Nul n'a le choix et les conventions régissent tout.



Sarah prendra sous son aile sa jeune soeur Angelina, dite Nina, à qui elle transmettra sa conscience et sa sensibilité et qui partagera très vite son combat, s'efforçant de s'échapper de leur cage dorée.

Outre la relation de Sarah et d'Handful puis des liens tissés avec Angelina, ce livre passionnant nous fait découvrir la lutte de Sarah, seule puis galvanisée par Angelina, pour dénoncer l'esclavage, prenant ainsi des risques immenses, la bonne société sudiste ne leur pardonnant pas leur trahison. Elles seront aussi des figures de proue du féminisme. J'ai adoré aussi les passages sur l'art du kilt pratiqué par la mère d'Handful pour transmettre ses racines, l'histoire de son peuple et partager ses souffrances. Des oeuvres qu'elle devait cacher, les blancs ne supportant de voir les représentations des souffrances qu'ils infligeaient pourtant sans aucune réserve.



Je suis impressionnée par la capacité de Sue Monk Kidd à donner à Sarah comme à Handful une voix singulière, profonde et juste, très réfléchie et intérieure pour Sarah, viscérale et empreinte de colère et de révolte pour Handful.



Et le plus est que Sarah et Angelina Grimké ont vraiment existé. L'auteure a découvert leur existence presque par hasard alors qu'elle vivait pourtant à Charleston. Elle raconte dans une postface passionnante la genèse de son livre, son intérêt croissant pour les deux soeurs, ses recherches, les faits véritables et les libertés qu'elle a prises. Encore plus que de rendre hommage à ces deux soeurs, elle leur a véritablement redonné vie. La meilleure reconnaissance qui soit.

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L'invention des ailes

Charleston, 1803. Sarah est l'une des filles du riche juge Grimké. Pour ses onze ans, elle reçoit en cadeau une esclave de la maison, Handful, du même âge qu'elle.

Au fil des années, une relation se tisse entre ces deux jeunes femmes, mélange de crainte, d'amitié et de respect. Chacune à leur manière, elles vont lutter pour leur liberté. Car Sarah se heurte à sa condition de femme, qui rend ses rêves inaccessibles.

"Mon corps est peut-être esclave, mais pas mon esprit. Pour vous, c'est l'inverse."

Au delà de l'esclavage, c'est donc la condition féminine dans son ensemble qui est abordée.

Que ce soit dans le chemin de l'abolition ou de l'émancipation, il y a une belle détermination, sans théâtralité.

On plonge aussi dans les racines et les traditions orales, les légendes qui constituent le socle d'une culture exilée.

C'est une très belle lecture.
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L'invention des ailes

C'est Pretty Books qui m'a convaincue, c'est elle qui m'a fait acheter ce roman. Elle en parlait si bien que je n'ai pas voulu résister. Le résultat? Il n'a pas été le coup de coeur espéré. Il est agréable et fluide. Il est intéressant et émouvant mais il a manqué pour moi de cette petite touche d'originalité, de ce petit quelque chose qui fait la puissance et la beauté. Je ne saurais autrement l'expliquer. J'ai aimé mais je n'ai pas été emportée. J'ai aimé découvrir le parcours, même romancé, d'une femme qui a existé; une femme qui n'a pas approuvé l'esclavagisme, qui a refusé le moule confortable dans lequel elle était installée. J'ai aimé, approuvé son combat pour la Liberté: la sienne, en tant que femme, et celle de ces esclaves à qui on a consciemment ôté toute humanité. J'ai aimé, enfin, entendre la voix de ces esclaves meurtries, torturées, humiliées mais qui, en dépit et malgré tout, ont préservé leur dignité. Ces femmes sont belles, resplandissantes parce qu'elles sont capables de résister. Elles sont à aimer. Le roman est à conseiller.


Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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L'invention des ailes

Ce roman relate avec beaucoup d’émotions l’amitié impossible entre deux jeunes filles : Sarah et Hetty.



- Sarah est une jeune fille timide mais révoltée, issue d’une famille respectée de Charleston, propriétaire de terres et d’esclaves. Cette dernière exècre l’esclavage et rêve secrètement de devenir la première femme juriste dans le but de mettre un terme à cette abomination ;



- Hetty, quant à elle, est une jeune esclave intrépide avec une force de caractère à toute épreuve.



Les deux jeunes filles se rencontrent lorsque Sarah se voit « offrir » Hetty comme cadeau d’anniversaire ! La complicité entre les deux filles est presque immédiate. Cependant, Sarah et Hetty vont être confrontées à de nombreux obstacles au fur et à mesure qu’elles prennent de l’âge. En effet, les utopies enfantines éclatent comme des bulles de savon et laisse place à la froide réalité : elles ne seront jamais du même monde…



On suit ainsi le destin de ces deux filles attachantes, de leur adolescence à leur vie de femmes mures. Chacune cherche à acquérir une forme de liberté : Hetty veut se défaire de ses chaînes et défend son statut d’être humain à part entière ; tandis que Sarah cherche à s’émanciper des carcans dans lesquels la société et sa propre famille l’enferment.



On assiste à leur quête, on est horrifiés par les mauvais traitements subis par les esclaves, on prie pour une rébellion de ces derniers, pour un changement des mentalités, et ce même si on connaît déjà le cours de l’Histoire.



Le personnage d’Hetty est, selon moi, une incarnation de force et de résilience. Je me suis beaucoup attachée à elle.



Le destin de Sarah (et de sa jeune soeur Angelica) est tout aussi fascinant, dès lors qu’elle va lutter de toutes ses forces, sur les scènes religieuse et politique, en faveur de l’abolition de l’esclavage et de la condition des femmes. Sarah et Angelica Grimké deviendront finalement les premières oratrices au féminin à faire entendre leur discours humanistes dans tous les Etats américains. Il s’agit, en effet, d’une histoire vraie qui relate leur parcours hors du commun. Seules les parties sur Hetty relèvent de la fiction. A ce titre, je vous suggère de lire la postface de Sue Monk Kidd à ce sujet. Il est très intéressant de comprendre la démarche de l’autrice et ce qui l’a motivé à écrire sur ces deux femmes Grimké.



Un dernier mot sur Sue Monk Kidd : j’ai adoré son style littéraire et notamment les images qu’elle convoque grâce à sa plume. La lecture est poétique malgré le thème très difficile qui y est abordé.



En bref : J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman inspirant et riche en émotions. La plume de l’autrice a fini de m’emporter et je lirai avec joie d’autres oeuvres de sa bibliographie. Je recommande cette lecture !
Lien : https://thecosmicsam.com
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L'invention des ailes

Il s’agit d’une histoire greffant la fiction sur la réalité. J’ai vibré au rythme du combat des sœurs Grimke pour lutter contre l’esclavage mais également du combat pour Handful et sa mère pour survivre à cette inégalité raciale. Quel dommage que les deux soeurs soient tombées dans l’oubli. Si j’ai adoré l’histoire, j’ai eu un peu plus de mal avec l’écriture que j’ai trouvée fade et parfois assez lourde.
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L'invention des ailes

Pour son onzième anniversaire, Sarah Grimké se voit offrir Handful, une jeune esclave. Elle est révoltée par ce cadeau qu’elle tente de refuser, puis finit par se lier d’amitié avec la jeune fille, qu'elle promet de libérer. 

Je reste sans voix en refermant ce roman. C’est en lisant les notes de l’auteur à la fin du livre, que j’ai su que les sœurs Grimké dont il est question, ont réellement existé, que ce combat pour l’abolition de l’esclavage était bien le leur, que ces deux femmes ont accompli de grandes choses. Et je m’en veux de mon ignorance. Pourquoi n’ai-je jamais entendu parler de Sarah et Angelina Grimké ? Même s’il s’agit bien là d’une fiction et que Sue Monk Kidd reconnait avoir brodé autour de la vie des frangines, les faits historiques sont bien réels et le roman est hyper bien documenté.

Un vrai coup de coeur. 
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L'invention des ailes

La quatrième de couverture parle d'une amitié entre deux fillettes l'une, Sarah, fille de planteur de Caroline de Sud, l'autre Hetty (Handful pour sa mère), esclave. Mais je trouve que cela ne correspond que de très loin au livre. Si en effet pour l'une il s'agit d'amitié et si elle essaie d'adoucir le sort de l'autre, celle qui n'a pas le choix navigue entre indifférence et hostilité avec parfois un élan vers l'autre. Mais ce n'est et ce ne peut être une véritable amitié. Cependant elles restent liées jusqu'à la fin.

Toutefois ce n'est pas une déception, il y a beaucoup d'autres choses dans ce roman. Handful l'a parfaitement défini : “Moi je suis esclave dans mon corps mais vous, vous l'êtes dans votre esprit”. En effet Sarah accepte tant bien que mal les limites qui lui sont imposées par sa famille et la société. Bien que très intelligente, elle ne peut rien faire d'utile de ce don, elle ne peut vivre qu'à travers un époux. Mais lorsque le mariage se présentera elle préfèrera la liberté d'accomplir ce qu'elle pense être sa destinée.

Le personnage de la mère de Handful est remarquable par sa façon de lutter contre son esclavage et sa force. J'ai trouvé cette description de la vie d'esclaves domestiques différente de ce que j'avais lu ailleurs.



Cet ouvrage est basé sur la vie des soeurs Grimké, deux féministes et abolitionnistes du début du XIXe siècle, qui comme beaucoup d'autres femmes ayant pourtant eu un impact sur la vie de leur époque sont tombées dans l'oubli. Merci à Sue Monk Kidd de les avoir fait revivre ainsi que d'autres figures majeures de l'abolitionnisme.



J'ai eu un grand plaisir à lire ce livre et à profiter de ce mélange de fiction et de réalité que l'auteur nous présente dans une note finale..



Challenge USA un livre un état

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L'invention des ailes

toujours un bonheur d'ouvrir un livre de Sue Monk Kidd !

Quel titre inspiré... on le réalise en lisant le récit...

Une réalité difficile qu'aborde l'auteure, mais son imaginaire et son humanité font de ce roman une oeuvre qui marque profondément et qui nous font nous interroger sur les inégalités et les racines de l'esclavage...

Très émouvant...
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L'invention des ailes

Un critique de plus ne suffira pas à dire que ce roman est une oeuvre littéraire unique et magnifique...

Bienvenue en Caroline du Nord au début du XIXème siècle... Comment être une femme à cette époque, comment être noire et esclave ou comment être propriétaire d'esclaves à seulement 11 ans? Et si tout cela devenait le combat de 2 petites filles, Sarah Grimké et Handful!! Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit d'un récit à 2 voix, 2 enfants tellement différentes et tellement semblables, qui vont grandir et unir leurs voix pour la Liberté !!

A vos lectures !!!
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Le livre des ferveurs

De Nazareth à Alexandrie, cette fresque romanesque célèbre des figures de femmes audacieuses de l’époque de Jésus.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Le livre des ferveurs

J’aime cette auteure depuis « la vie secrète des abeilles » mais celui-ci m’a transportée, exaltée, émue aux larmes. Quelle maitrise de son art a atteint Sue Monk Kidd !

Son Jesus est plein d’humanité, et sa narratrice parvient à faire vivre autant l’amour que la ferveur d’être soi-même, et l’aspiration à la liberté des femmes oppressées . Sans compter la plongée très réussie dans l’époque.



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Le livre des ferveurs





Parce que j'avais beaucoup aimé ses deux premiers livres j’ai eu envie d’essayer celui-ci, car même si l’époque est très différente, le thème est toujours le même : la contrainte à laquelle sont soumises les femmes et leurs efforts pour s’en libérer..



L’auteur parle d’une femme de confession juive dans la Palestine du 1er siècle. C’est elle qui fait le récit. Ana est la fille unique d’un mariage arrangé assez mal assorti. Son père est scribe en chef d’Hérode Antipas. Sa famille est en conséquence assez détestée des Juifs pieux. Par intérêt et par ambition, ses parents décident de la fiancer à un veuf plus âgé qui la dégoûte immédiatement. De plus, le mariage l’empêcherait de continuer à écrire, ce que peu de filles sont autorisées à faire. C’est pourtant sa seule passion, étudier les textes sacrés et rédiger l’histoire des femmes qui l’entourent.

Lorsque son regard croise celui de Jésus ben Joseph, un jeune charpentier et tailleur de pierre, mamzer parce qu’on doute des circonstances de sa naissance, il lui plaît tout de suite.

Sue Monk Kidd s'intéresse au personnage historique de Jésus. La tradition chrétienne en a fait un célibataire chaste mais dans la vie des Juifs de cette époque, il était généralement admis qu’un homme devait se marier dès la vingtaine afin d’être pleinement adulte. Cependant les femmes avaient si peu d’importance qu’il n’était pas nécessaire d’y faire allusion. Nous ne savons donc pas quel était son statut matrimonial. L’auteur lui a inventé une épouse.



Sue Monk Kidd offre une vision plausible de la vie de Jésus et de son cheminement spirituel.

On y retrouve des épisodes, des paroles de Jésus et des personnages des Évangiles canoniques mais pas toujours dans le même contexte que dans les 4 évangiles choisis trois siècles après la vie de Jésus.



Il y a dans ce livre beaucoup de choses révoltantes : la soumission totale des femmes, leur invisibilité, le rejet des malades et des infirmes, le double langage de certains juifs mais il y a aussi une réflexion qui me touche.



J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre.

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Le secret des abeilles

Les années 60 dans le sud des Etats unis ; le droit de voter pour les noirs ; une jeune fille blanche (Lily) orpheline de mère vivant avec un père tyrannique ; Lily s'enfuit avec une dame noire qui s'est fait battre par des blancs car elle voulait voter... Elles arrivent par hasard chez des apicultrices noires, et découvrent le monde des abeilles.

Le livre se lit facilement, aborde des sujets de société américaine des années 60; Pour cela, c'est intéressant mais il est très prévisible.
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Le secret des abeilles

J'ai mis plus de la moitié du livre pour rentrer dans l'histoire.

J'ai trouvé ça assez long et moralisateur.

Mais l'histoire est tout de même jolie, même si parfois c'est d'une grande tristesse. La vie n'est pas facile pour les femmes du roman. Mais le bonheur est quand même accessible.
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Le secret des abeilles

Le secret des abeilles est une claque comme on en prend peu, une mandale qui met au tapis avec violence et qui met du temps à nous empêcher de nous relever de ce grand moment de lecture !



Lily Melissa Owens est une adolescente singulière, marquée par le décès de sa mère lorsqu’elle avait quatre ans, dans des circonstances tragiques dont elle ne garde plus que des souvenirs fragmentaires: l’image de sa mère qui entasse précipitamment des vêtements dans une valise, les pas du père dans l’escalier, leurs voix frémissantes de colère, un revolver sorti de sa cachette dans le placard, un bruit assourdissant… et des blancs. Un secret lourd à porter pour une adolescente solitaire – elle est celle qu’on n’invite pas aux goûters d’anniversaire -, dont son père ne semble se soucier qu’au moment de la punir pour l’une ou l’autre vétille, le plus souvent en la forçant à passer des heures agenouillée sur un tas de gruau de maïs. Lily a reporté toute son affection sur sa gouvernante noire, Rosaleen. Mais nous sommes en Caroline du Sud, à l’été 1964: les mouvements pour les droits civiques des noirs enregistrent leurs premières victoires, le racisme des blancs du Sud se déchaîne en proportions et Rosaleen en fera les frais.



Tel est le tableau qui attend le lecteur au début de ce “Le secret des abeilles”. Mais si vous vous croyez embarqués dans un mélo bien noir, misérabiliste et larmoyant, vous comptez sans l’imagination débordante de Lily, sans les nuées d’abeilles qui lui rendent visite le soir dans sa chambre et surtout sans cette image d’une Vierge Noire qui avait appartenu à sa mère… Et il ne faudra pas plus qu’une image et l’indication qu’elle porte au dos –“Tiburon, South Carolina” – pour lancer Lily et Rosaleen sur les routes à la recherche du secret des abeilles, des secrets du passé et d’une vie plus douce.



Pour ce qui est de l'authentique et triomphante héroïne, curieux mélange de ruse et d’ingénuité, j’aime croire que c'est la colère qui l'a fait s'affirmer et régénérer son propre moi. Cette révolte lui a permis une réconciliation avec soi-même: "pour la première fois depuis que je savais la vérité au sujet de ma mère, j'étais heureuse."

"Assez étrangement, je devais aimer ma petite collection de souffrances et de blessures. Elles me valaient une vraie sympathie, me donnait l'impression d'être exceptionnelle. »



Le secret des abeilles : une histoire hors du commun avec un contexte historique particulier et un cadre spatial atypique. Une joie de vivre que les protagonistes communiquent aux lecteurs. Des rebondissements bien répartis. Le tout donne un excellent roman. Malgré quelques petites longueurs, ce roman s'avère être beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord. En effet on y retrouve deux mondes qui s'imbriquent et parfois s'opposent : un cocon doré ampli d'espoir et d’humanité et le monde extérieur accaparé par la lutte des droits civiques.

C'est ainsi par l'exploitation de ces différents thèmes (la mort, l'adaptation d'un enfant handicapé, la famille, l'espoir, l'amour, la haine) que l’histoire nous touche au-delà de sa forme.



“Le secret des abeilles” se révèle en fin de compte un livre débordant d’optimisme, imprégné d’un bout à l’autre par la douceur parfumée du miel, bien plus sucré que ce que son commencement ne laissait supposer.



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