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4.4/5 (sur 278 notes)

Nationalité : Palestine
Né(e) à : Koweit , le 03/06/1970
Biographie :

Susan Abulhawa, née dans un camp de réfugiés palestiniens au Koweit, est une journaliste, une femme de lettres et une militante des droits de l'homme palestino-américaine.

Élevée en partie au Koweït, en Jordanie et dans la partie occupée de Jérusalem-Est, elle vit maintenant aux États-Unis.

Les Matins de Jénine est son premier roman ; il a remporté le Best Book Award 2007 dans la catégorie Fiction historique.

Source : www.pocket.fr
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Susan Abulhawa, "Mornings in Jenin" (Les Matins de Jénine) (en anglais)


Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
En mai 1948, les Britanniques partirent. Les réfugiés juifs qui déferlaient sur la Palestine proclamèrent l'État juif et changèrent le nom du pays pour l'appeler Israël. Ein Hod, toutefois, était proche de trois villages qui formaient un triangle non conquis à l'intérieur du nouvel État, si bien que ses habitants connurent le même sort que les quelques vingt mille palestiniens qui s'accrochaient toujours à leur maison. Ils repoussèrent les assauts et appelèrent à la trêve. Tout ce qu'ils voulaient, c'était continuer à vivre sur leur terre comme ils l'avaient toujours fait. Car ils avaient supporté de nombreux maîtres - Romains, Byzantins, (...), Mamelouks, Ottomans, Britanniques - et le nationalisme n'avait pas de raison d'être. L'attachement à Dieu, à la terre et à la famille était enraciné en eux, et c'était ce qu'ils défendaient et cherchaient à conserver.
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En ces temps anciens, avant que l'histoire ne déferle sur les collines pour faire voler en éclats présent et avenir, avant que le vent n'attrape le pays par un coin et le secoue pour le dépouiller de son nom et de son caractère, avant la naissance d'Amal, il y avait un petit village situé à l'est de Haïfa, qui vivait discrètement de la récolte de figues et d'olives, de frontières ouvertes et de soleil.
S'il faisait encore sombre, seuls les bébés dormaient encore quand les habitants d'Ein Hod* se préparèrent à réciter la salât, la première des cinq prières quotidiennes. La lune était accrochée bas dans le ciel, (...), modeste croissant, timide promesse, n'osant pas se montrer dans sa plénitude. Pendant le wudou, les ablutions rituelles avant le salât, des centaines de voix murmuraient la shahada dans le brouillard matinal, proclamant leur foi en Allah, le Dieu unique, et le respect pou son prophète Mohammed. Aujourd'hui, les villageois priaient avec une ferveur particulière car la récolte des olives allait commencer. Pour cet événement important, mieux valait grimper les collines pierreuses la conscience tranquille.

(1941, ancien village palestinien*)
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La vie avait creusé en elle des trous et des tunnels,
et laissée un immense silence hérissé de dents et de griffes
qui la déchiraient de l'intérieur.
P 149.
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Moins de quinze centimètres séparaient David et Youssef, et dans cet espace se tassèrent une vingtaine d'années, une guerre, deux religions, un holocauste, une nakba, deux mères, deux pères, une cicatrice et un secret qui, tel un papillon, battait lentement des ailes.
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Notre chagrin s'enracine tellement dans le deuil que la mort est pour nous un parent et, si nous préférons l'accueillir le moins souvent possible, elle n'en appartient pas moins à la famille. Notre colère est une fureur que les Occidentaux ne peuvent pas comprendre. Notre tristesse pourrait tirer des larmes à une pierre. Et notre façon d'aimer ne fait pas exception, Amal.
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Une semaine après le massacre de Sabra et de Chatila, le magazine Newsweek décida que le fait le plus important des sept jours écoulés était la mort de la princesse Grâce de Monaco.
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Susan Abulhawa
Nous étions enfermés a Gaza.
La misère était partout
dans les rues, elle se putréfiait sous le soleil...
p 393
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Pourtant, n'importe quel réfugié du camps aurait pu raconter la même histoire, celle de gens que l'on avait dépossédés, dépouillés de tout ce qui faisait d'eux des être humains, puis jetés comme des ordures dans des camps dont même les rats n'auraient pas voulu. Privés de droits, de maison, de nation, tandis que le monde nous tournait le dos, ou acclamait les usurpateurs qui exultaient en proclamant la création d'un nouvel État auquel ils avaient donné le nom d'Israël.
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J'ai beaucoup écrit sur ma déception de découvrir -de première main, en quelque sorte- le degré de cruauté dont nous sommes capables... Je découvre également la très grande force et l'aptitude fondamentale qu'ont certains humains à vouloir rester humains dans les situations les plus désastreuses... Je crois que le mot qui convient est le mot dignité.
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Un arbre n'est la propriété de personne, poursuivit-il. Il peut t'appartenir à titre temporaire, comme tu peux lui appartenir Nous venons de la terre, nous lui donnons notre amour et notre travail et, en retour, elle nous nourrit. Quand nous mourons, nous retournons à la terre.D'une certaine manière, c'est elle qui nous possède.
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Un extrait de poème (avec un indice) pour trouver l'auteur.

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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