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Critiques de Sylvia Townsend Warner (17)
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Laura Willowes

Laura Willowes ou la voix des femmes.





Laura Willowes a presque trente ans quand son père décède. Son existence jusque là tranquille et douce est bousculée. Elle quittera la demeure familiale pour Londres : elle va désormais vivre chez son frère aîné.



S'ensuivent vingt années d'une vie "ordonnée" et non décidée, une vie dans l'ombre des autres, belle-soeur brodant pour l'une, tante patiente avec les enfants pour les autres... Laura s'efface, disparaît, acquiesce, toujours présente mais éternellement perdue ailleurs, dans ses rêves...



Et voilà, qu'un jour, les neveux, nièces ayant grandi, le désir de décider de ses journées la taraudant, elle exprime à son frère son désir de quitter Londres, d'aller s'installer à la campagne, loin de tous, dans un cadre de nature qu'elle rêve et idéalise...







Laura Willowes, c'est le récit de la liberté à une époque où les femmes n’en disposent que très peu, dans une certaine classe de la société. De l’enfance au mariage, de la maternité à l’éducation des enfants, tout est codifié, écrit, inscrit dans le fait même d’être femme.



Laura , finalement, intuitivement davantage que de façon délibérée va s’échapper de ce carcan, et devenir une femme libre de choisir sa demeure, de remplir sa vie comme elle l’entend, de penser par elle-même, de n’être à l’écoute que d’elle-même, tout simplement de vivre sa condition de femme sans entrave, ni injonction.



Qui d’autre que la figure de Satan aurait pu lui permettre d’assumer une telle transgression ? Quelles autres femmes que les sorcières ont acquis de tout temps, le libre choix à disposer d’elles-mêmes ?





Un très beau portrait de femme dans une nature finalement toujours complice !
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Le coeur pur

Ce roman de Sylvia Townsend Warner est un vrai chef d'oeuvre, et je m'étonne que cet auteur ne soit pas aussi connue que Virginia Woolf, les soeurs Brontë ou Jane Austen.

La traduction de Denise Gelzler est splendide : poétique, retenue, douce, forte.

L'histoire de la jeune orpheline Sukey, simple domestique de ferme, un peu éduquée tout de même, aux prises avec l'Angleterre victorienne, ne sombre jamais dans le sordide pourtant évoqué à maintes reprises et qui la frôle : mentalités malveillantes sous couvert de vertu, fausseté des hommes d'église et de leurs épouses, inflexibilité des castes, fausse jovialité des sous-maîtresses : la volonté toute tendue d'espoir et de joie de l'héroïne la sauve des pièges qui pourraient lui être fatals et qu'elle ne semble pas voir ; parviendra-t-elle, elle si solitaire et toute menue, à briser les obstacles qui s'opposent à la réalisation d'un amour à première vue impossible ?

Sukey est paradoxalement protégée par son coeur innocent : son absence de préjugés et son jugement non altéré par le poids de conventions hypocrites, lui permettent de poser sur le monde un regard qui parfois le transforme : par l'entremêlement des circonstances et de la clarté qui émane d'elle, les prédateurs qu'elle rencontre pourtant, et ils sont nombreux, renoncent à l'attaquer (à l'exception de l'épouse d'un clergyman, et cela en dit long sur les idées de l'auteur).

Voici une héroïne atypique que sa féminité porte comme l'instrument de sa réalisation. Ce regard est assez neuf, la littérature présentant ordinairement des femmes qui parviennent à exister malgré leur féminité et non grâce à elle.

Et l'on pense évidemment à la nouvelle de Flaubert, "Un coeur simple" dans laquelle l'héroïne apparaît comme la face nocturne de la représentation du féminin : là où Flaubert a créé un personnage accablé et résigné, Sylvia Townsend Warner a su nous offrir une héroïne solaire et active, une combattante pacifique.

Je ne me souviens pas d'avoir jamais rencontré son égale en littérature et j'en sors vivifiée.

"Le coeur pur" aurait pu s'intituler aussi "La grâce".

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Une lubie de Monsieur Fortune

Encore un livre lumineux de Sylvia Townsend Warner !

Un missionnaire se rend sur l' île imaginaire de Fanua, située en Polynésie, afin de convertir ses indigènes au christianisme. Après trois années, il n'aura réussi qu'une seule conversion, mais aura rencontré l'amitié et progressé sur la voie de la générosité et du renoncement. Quelle amitié ? Quel renoncement ?

Je n'en dirai pas plus, afin de laisser les lecteurs qui en éprouveraient le désir, découvrir ce splendide texte par eux-mêmes.

Ce récit est né d'un rêve de l'auteur, qu'elle a développé à la manière d'un conte.

Un film en a été tiré : ne l'ayant pas vu, je ne saurais dire s'il lui est fidèle.

Pour ma part je me contenterai de l'oeuvre écrite afin de garder intact mon émerveillement et de n'être tentée par aucune comparaison qui viendrait en ternir le souvenir.
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Laura Willowes

Le style de Sylvia Townsend Warner est limpide et poétique.

J'ai adoré suivre la vie de Laura, cette jeune bourgeoise anglaise vivant au début du 20 ème siècle. Juridiquement et financièrement dépendante, comme l'étaient les femmes de son temps (début 20 ème siècle) elle dût vivre jusqu'à sa maturité ( 47 ans) dans l'ombre de son frère marié. Elle n'acquit le droit de suivre sa voie propre que de haute lutte et au prix de la solitude.

J'ai trouvé très convaincant que ce soit la personne la mieux aimée d'elle qui ait failli provoquer sa rechute dans la dépendance et la soumission ; et convaincante aussi la période d'errance et de germination qu'elle a traversée au sein d'une campagne isolée parmi des villageois taiseux mais sans hostilité.

La dernière partie du roman évoque son pacte avec Satan, un Satan qui, comme celui de Faust, n'est autre que le démon de la connaissance, connaissance de sa propre nature féminine enfouie sous le corset social.

Si la volonté d'exister pour et par soi-même semble légitime pour un homme, il n'en est pas de même pour une femme car il subvertit l'ordre social fondé sur les relations hiérarchiques entre les sexes, les classes (maîtres/domestiques), les âges...

Pour ne pas être clivée en deux et parvenir à la sérénité, la candidate à l'émancipation doit accepter et même revendiquer sa nature de sorcière. La sorcière est celle qui sait interpréter la nature sauvage des plantes et du coeur humain.

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Laura Willowes

Voilà une quinzaine de jours que j’ai terminé ce livre et mon billet est resté en souffrance… comme souvent quand je ressors d’une lecture un peu déçue. J’ai beaucoup aimé les deux premières parties mais j’ai décroché à la troisième. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.



Nous sommes en Angleterre au début du siècle, dans une famille bourgeoise. Laura est une jeune femme de vingt-huit ans qui n’a pas voulu se marier. A la mort de son père, que la jeune femme aimait beaucoup, la famille décide qu'elle vivra désormais chez son frère et sa belle sœur à Londres. Docile, Laura s’exécute sans grand enthousiasme, mais sans le faire savoir. Elle devient la « tante Dolly », gentillette, serviable, un peu excentrique parfois, mais si peu… Vingt ans plus tard, soudainement, elle s’affirme enfin en décidant de quitter le domicile de son frère pour aller vivre de ses maigres rentes à la campagne. La famille s’offusque mais c’est peine perdue, Laura est déterminée.



Je me réjouissais de voir Laura voler de ses propres ailes et j’avais hâte de voir ce qu’elle allait faire d’une liberté enfin conquise (à quarante-sept ans, il était temps...) mais la déception m’a vite gagnée car le livre change de dimension en basculant dans le surnaturel, au pays des sorcières et du diable. Je n’ai pas réussi à faire équipe avec cette nouvelle Laura mi-femme, mi sorcière et j’ai fini ma lecture en diagonale, assez déçue je dois dire. Je m’attendais si peu à ce que l’histoire prenne cette tournure que le charme s’est rompu brutalement, c'est dommage. Que la sorcellerie mène à l'émancipation me laisse perplexe. La métaphore me dépasse, sans doute...



Il me restera toutefois de cette lecture la découverte d’une plume très élégante. Je garderai aussi en mémoire le portrait assez piquant d’une jeune personne qui ne rentre pas dans le cadre étriqué et codifié de la bourgeoise britannique de l’époque.



Laura Willowes est le premier roman de l’écrivain et musicienne anglaise Sylvia Townsend Warner (1893-1978). Il a été publié pour la première fois en 1926.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Laura Willowes

Encore une heureuse découverte, pour ma part, d'une romancière anglaise du début du 20ème siècle. Sylvia Townsend Warner ne nous est pas très connue et quel dommage ! Ce roman, l'histoire d'une célibataire de 47 ans prise en charge par sa famille, comme il se doit à l'époque, nous décrit l'émancipation de cette femme. Tante Lolly a le courage d'affronter le cocon dans lequel elle vit, pour agir comme bon lui semble. Elle quitte Londres sur un coup de foudre d'un coin perdu en campagne, où sa vraie vie commence; Amour de la nature, des animaux, et, surtout, indépendance. Le tout servi par une écriture tellement fluide et agréable. Sans compter des réflexions "coup de poing" qui reflètent parfaitement un tempérament hors normes. A l'heure actuelle, les femmes , pour la plupart, sont indépendantes financièrement, mais les traditions ont la vie dure : si vous êtes célibataire, les familles ont du mal à vous considérer comme des êtres majeurs.

La dernière partie du roman est un peu bizarre avec Satan et le concept de sorcière.
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Le diable déguisé en belette

Bon, soyons sincère : j'aime beaucoup de cet auteur "Le coeur pur", "La lubie de monsieur Fortune" et "Les royaumes des fées".

Mais "Le diable déguisé en belette" a suscité en moi, dès les vingt premières pages, un sentiment d'ennui et même de rébellion : cette histoire de congrégation religieuse au Moyen-âge, et de possession diabolique transmise par des animaux, dont l'âme absente a laissé place au démon, plane à mille lieux au-dessus de mon esprit terre à terre.

L'auteur passe d'une scène à l'autre de façon abrupte, ce qui brouille la compréhension et donne à l'oeuvre un aspect filandreux et décousu : peut-être la traduction est-elle maladroite ?

Il y a fort à parier qu'elle ne l'est pas, mais que l'atmosphère magique qui baigne ce roman est difficile à rendre en français, l'anglais étant... comment dire ? plus suggestif ... Car enfin, Sylvia Townsend Warner a fait la preuve de la qualité de son style dans ses autres oeuvres.

Pour redresser tout ça, il faudrait réécrire le roman en français !
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Les Royaumes des elfes

Cet ouvrage nous donne des nouvelles des royaumes des fées, où seules les femmes deviennent reines par cooptation. Les fées ou elfes, filles et garçons, vivent longtemps, ne prennent jamais de rides, n'ont pas d'âme, et ne peuvent donc sombrer dans les superstitions religieuses. Leur société est divisé en classes sociales à l'instar des sociétés humaines, et quiconque détient le pouvoir est tenté d'en abuser. Les aristocrates s'ennuient élégamment tandis que les domestiques, qui seuls ont le droit de se servir de leurs ailes, vaquent à des centaines de tâches du matin au soir.

Ces contes sont charmants, délicats, cyniques et cruels. Sylvia Townsend Warner (1893-1978) profite du fait d'avoir créé ces lieux qui n'existent pas, pour dépeindre des réalités qu'une dame n'était pas sensée voir, et exprimer avec malice et liberté des idées qui auraient été inaudibles ou scandaleuses dans l'Angleterre victorienne.
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Laura Willowes

Laura Willowes est une demoiselle en voie de devenir vieille fille et qui joue les parentes pauvres, les belles sœurs de province, chez son frère à Londres après le décès du papa. Car Laura, être effacé et peu coquette, c'est toujours refusée de se voir en jeune fille promise au mariage et à la vie de famille, préférant aux soupirants la compagnie de son vieux père . C'est une âme rêveuse qui tranche avec le conformisme de sa belle sœur et de son frère.



Grâce une prose poétique empreinte de symbolisme, de nostalgique souvenir, on peut sentir dans la première - et à mon sens la meilleure partie du présent roman l'écoulement des heures, des années, d'une vie londonienne conventionnelle et étouffante amenant la vieille fille à se retirer à la campagne où elle y fera sa rencontre avec son côté obscur. Ensuite le roman bifurque notablement dans la féerie et là je m'y suis un peu perdu, trop heureux de terminer le livre.
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Laura Willowes

Lorsque son père meurt, Laura, jeune femme toujours célibataire à vingt-huit ans, quitte la maison familiale du Somerset et est accueillie à Londres, dans la maison de son frère et de sa belle-sœur. Très rapidement, elle n’est plus que la Tante Lolly, autant pour son neveu et ses nièces que pour tout son entourage. Les années passent, dans le tourbillon de la vie citadine, loin des plaisirs de la campagne qui étaient si chers à Laura. Au bout de vingt ans, alors que neveu et nièces sont devenues adultes et ont quitté la maison, à la surprise de ses proches Laura prend son indépendance, s’établit dans un village des Chilterns. Là, elle loge chez l’habitant, fait la connaissance du voisinage et s’intègre parfaitement dans la petite communauté, participant aux réjouissances locales et aux commérages. Et surtout, elle satisfait son amour de la nature par de longues promenades dans les environs et s’initie au travail de la ferme grâce à M. Saunders, qu’elle aide à s’occuper de son poulailler. Et puis un jour, elle se découvre sorcière et pactise avec le diable.



J’ai beaucoup aimé ce livre, même si j’ai un peu été surprise par la fin qui qui vire vers le fantastique et l’imaginaire. Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman mais l’auteur a un pouvoir d’évocation tel que j’ai eu souvent l’impression d’être aux côtés de Laura dans ses pérégrinations, tant à Londres que dans la campagne de Great Mop, le village où elle est venue s‘installer.

Le retour de Laura à la campagne est comme une résurrection, après tant d’années où son besoin de liberté a été brimé, sa fantaisie étouffée et ses rêves muselés.

Sans être revendicateur, le propos de Sylvia Townsend Warner est teinté de féminisme, lorsqu’elle décrit l’état de minorité où est encore maintenue Laura, la quarantaine bien avancée. J’ai trouvé très positive l’attitude de Laura lorsqu’elle découvre que son frère, par de mauvais placements, a fortement diminué le montant de sa fortune personnelle. Elle se contente alors de réduire son train de vie mais ne renonce en rien à son projet d’indépendance, faisant face avec beaucoup de détermination.

Est-ce pour contrebalancer l’effet que pourrait produire l’expression de cette volonté sans faille que l’auteur imagine la transformation de son héroïne en sorcière, comme si une jeune femme normale, issue du milieu bourgeois de Laura, ne pouvait pas, raisonnablement, n’en faire qu’à sa tête ? Où peut-être n’y a-t-il pas d’explication rationnelle, juste l’envie de laisser libre court à une plume créative et rêveuse ?
Lien : http://ruedesiam.blogspot.fr..
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Une lubie de Monsieur Fortune

Un bonheur absolu, ce livre. Quelle cruauté et quelle générosité à la fois ! Ce roman, d'une grande finesse poétique, à l'écriture remarquable, conte sur un ton de désespoir joyeux, avec un humour plein de pessimisme, les tentatives d'un malheureux humain pour élever ses frères humains au mysticisme... et comment il échoua. C'est drôle et c'est poignant.
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Laura Willowes

J’ai entendu parler de ce livre il y a un petit moment déjà, au détour d’un entretien de [[Geneviève Brisac]] à la radio, qui disait que l’héroïne de ce roman était l’une de ses figures littéraires féministes préférées. Mais il est épuisé en français et j’ai même eu du mal à le trouver en anglais, heureusement le Père Noël a ses entrées dans des librairies connues de lui seul et il a gentiment déposé ce livre dans mes petits souliers à Noël dernier, et je l’ai lu dans la foulée.

Lolly Willowes, donc, est une jeune fille de la bourgeoisie rurale anglaise. Légèrement postérieure mais très similaire aux héroïnes de [[Jane Austen]. Sauf qu’elle ne semble pas du tout intéressée par les hommes et le mariage et qu’elle laisse passer ses années de jeunesse sans chercher à séduire et sans susciter aucune demande en mariage. Alors, quand son père meurt, elle est traitée par ses frères au même titre que les meubles de l’héritage, et on décide pour elle qu’elle s’installera à Londres chez son frère aîné, où elle deviendra l’inamovible Tante Lolly, toujours serviable, toujours traités comme une pièce du décor. Mais un jour, sans crier gare, Laura (son véritable prénom) fait tout voler en éclat et, pour la première fois, émet un souhait et se met en devoir de le réaliser.

C’est cette notion de volonté propre de la femme qui est au cœur de ce court roman. La volonté de choisir sa vie, même si dans le cas de Laura Willowes cela signifie ne rien faire d’autre que des thés et des promenades solitaires. La volonté n’est pas forcément de faire des grandes choses, juste de vivre pour soi. Et cette réflexion à laquelle nous convie Sylvia Townsend Warner à travers ce personnage est vraiment intéressante, finement menée et originale. Etre féministe, ce n’est pas que vouloir avoir accès aux positions usuellement dévolues aux hommes. C’est juste exister pour soi, quoi que cela veuille dire. Et si Lolly Willowes est le personnage principal, l’incompréhension qu’elle suscite auprès de sa belle-sœur, femme mariée ou de ses nièces, d’une autre génération, permet d’enrichir la notion de féminisme.

La dernière partie du livre tranche avec les deux premières et je ne sais toujours pas si je dois la lire au sens littéral ou pas. Elle m’a un peu déstabilisée, mais elle n’enlève rien à la force du personnage, qui trouve sa voie propre pour conquérir sa liberté personnelle.

Cette découverte d’une autrice peu connue en France est une réussite pour moi, et j’espère continuer à explorer son œuvre, œuvre qui a l’air riche en femmes fortes car Laura Willowes l’est, forte, à sa manière.
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Laura Willowes

C'est le 1er roman de l'auteure écrit dans les années 20.

Livre étrange, car l'on ne s'attend pas à de la sorcellerie, livre qui secoue le lecteur.

Laura est aussi appelée Tante Lolly, fille de bonne famille,

elle est célibataire et à la mort de son père. Elle quittera Lady Place. Son frère James s'occupera de la brasserie.

Elle ira vivre chez son autre frère Henry et sa belle sœur Caroline à Londre. Laura aime les plantes et grâce à sa grand-mère, elle a appris un très joli poème (la chanson de Nannie).

e dirai même qu'elle a une passion pour les plantes, la nature. À la cinquantaine venue, elle aura envie de retrouver la campagne de son enfance, elle ira à Great Mop, dans la région des Chilterns.

La grande force du livre est la troisième partie c'est là où toute la beauté du roman est en place. Cette douce et tendre Lolly est une sorcière. Rencontre avec un petit chat qui la mordue, elle l'appellera Vinegar. Elle converse avec Satan C'est cette partie qui tranche, avec la partie bien anglaise (thé, campagne, Londres) habituelle. Cette partie réveille le lecteur qui a été un peu endormi, par la deuxième partie et son ronronnement. Elle se sent chez elle avec la nature la forêt au pays de Great Mop.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Laura Willowes

J'ai essayé de lire Laura Willowes de Sylvia Townsend Warner. J'ai trouvé cela ennuyeux mais surtout, étrange! J'ai lutté et finalement j'ai survolé la dernière partie mais j'ai quand même été jusqu'à la fin. J'ai emprunté ce livre car la quatrième de couverture évoquait un roman "qui se déploie comme un authentique roman de Jane Austen". L'éditeur évoque aussi "excentricité, ironie et insolence"...mais là je me suis demandé s'ils l'avaient vraiment lu avant d'écrire ça!? Cela commence bien. Au début du XXe siècle (1902) Laura a vingt-huit ans et lorsque son père meurt elle s'installe chez son frère à Londres. Une nouvelle vie s'annonce. En fait il ne se passe presque rien et elle arrive à ses 47ans. Et là, enfin, elle part s'installer dans un petit village. Et ça devient très étrange, avec des histoires de sorcière.
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Laura Willowes

Toute l’intrigue de ce court roman tient dans le résumé, et pourtant je peine à trouver les mots qui viendraient lui rendre justice. Je viens de le terminer, mais je voudrais encore le relire, laisser encore le charme opérer au fur et à mesure des pages, plonger dans cette ambiance particulière, automnale sans que l’action s’y déroule exclusivement, et accompagner le lent éveil de l’héroïne qui conduit à son émancipation. J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman féministe !
Lien : https://mytraveltothemoon.wo..
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Les Royaumes des elfes

Cet ouvrage ressemble plutôt à un recueil de nouvelles avec pour thématique : le monde des fées.

Si je suis habituellement adepte des livres fantastiques, je n'ai malheureusement pas accroché à celui-ci. J'ai trouvé celui-là lourd à lire, manquant de dynamisme et de magie.
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Les Royaumes des elfes

Ces royaumes ne pratiquent pas la loi salique comme partout à cette époque. Tout au contraire, chez les fées, ce sont les femmes qui dirigent et les hommes qui obéissent. On y découvre la Reine Aigle qui considère la vie comme une occasion de réaliser l'impossible et qui passe son temps à lancer des défis à la moitié masculine de la population : grimper dans les arbres pour aller décrocher des bagues sur la plus haute branche ou dénicher pour elle des gentianes blanches dans la forêt. La reine Pehlevi volète comme une phalène alors que la noblesse trouve du plus grand chic de ne pas faire usage de ses ailes... La reine Coventina a les mains trop rouges alors que la reine Mélior trouve amusant de doter sa cour de deux jeunes eunuques. Ceux-ci, après avoir été placés au service de l'astrologue, finissent par remplacer avantageusement les coqs de combat, morts au champ d'honneur. Serafica, la reine-naine des Trolls de Blokula, petit royaume au nord de la Suède, prend pour favori, Lord Aquilon, ambassadeur de Brocéliande et ex-loup-garou...

En tout seize petites histoires d'elfes et de fées, sortes de nouvelles sans grand lien les unes avec les autres quoique faisant intervenir souvent les mêmes personnages. Nous sommes en pleine fantaisie (fantasy ?) avec tous les poncifs du genre. Dommage que ces histoires soient si descriptives et que leurs intrigues soient si minces et si peu surprenantes. Il faut dire que ces textes, datant de 1977 et réédités récemment sont l'oeuvre d'une musicienne, musicologue et poétesse, dont le féminisme transparait de tous côtés, ce qui finit par agacer puis par lasser. Sans doute faut-il être fan de ce genre et sensible à un style fleuri et poétique pour apprécier véritablement.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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