T. Jefferson Parker

En 1968,en Californie du sud, la jeune Janelle Vonn, reine de beauté hippie est retrouvée décapitée. Un acte barbare. Un choc pour ses voisins d'enfance, les frères Becker qui vont tout faire pour découvrir le meurtrier. L'ainé David devenu pasteur va prier et interroger les fidèles ; le cadet Nick policier va plonger tête rageuse dans sa première grande affaire criminelle à l'affut du moindre indice et le benjamin Andy, journaliste va couvrir le meurtre. Mais trouver le coupable n'est pas chose facile, Janelle, belle était très convoitée et les pistes se multiplient à foison dans une Californie mi bannière étoilée mi psychédélique ...

T. Jefferson Parker reconstitue l'univers schizophrénique de la Californie du sud en 1968

en pleine période hippie, guerre du Vietnam, anticommunisme primaire.

Deux faces de la société qui ont bien du mal à cohabiter

la moitié aux cheveux courts qui arborent fièrement un pins du drapeau des États-Unis et voit anti-rouge

tandis que l'autre les cheveux dans le dos, les fesses à l'air se défoncent du matin au soir.

C'est dans cette atmosphère fumeuse que se déroule la première affaire de Nick qui va mettre son nez chez les hippies

et respirer des odeurs qui vont lui tourner la tête ...

ses frangins ne sont pas mal dans leur genre, un prêcheur du drive-in qui décolle du lot et un journaliste qui croque une ribambelle de personnages psychédéliques et diaboliques , un l'homme loup, Timothy Leary, Charles Manson...

Le polar bien écrit et construit fait le tour des idéologies, des trips et des belles crapules.

California girl en fait voir trente six chandelles !

 Tout le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, c'est-à-dire de San Diego et Corpus Christi a lieu le trafic d'armes illégal vers le Mexique. On appelle ce corridor La rivière d'acier (Iron River). Les cartels paient à prix d'or ces armes afin d'éliminer leurs ennemis et d'imposer la terreur. Pour la moitié de la population des États-Unis, le Mexique a le double d'homicide, soit environ 40,000 morts par an. Dans le roman de T.Jefferson Parker (La Rivière d'acier) on y retrouve le shérif adjoint Charles Hood prêter main forte à une équipe du Bureau des Tabacs, Armes à feu et Explosifs chargée de démanteler un réseau de trafiquants. Dans ce récit, il y a une dimension spirituelle sous la forme de Mike Finnegan, soigné dans un hôpital de la région après un incroyable accident de la route. Mike sait des choses que personnes ne doit savoir au sujet de l'Opération Souffle Destructeur et le shérif adjoint Hood est en quelque sorte envouté par cet individu. Ce que je retiens de cette histoire, c'est la parabole du Roi et du Prince que Mike raconte à Hood et la question qui lui est posée. Pour qui tu travailles pour le Roi ou le Prince ? Un roman puissant, bien écrit qui malgré la violence des hommes nous fait réfléchir sur la condition humaine.

une intrigue riche en tension

dramatique qui allie suspense et action.avec un

brio certain.

 Un très bon roman de cet auteur que je découvre et que j'aurais plaisir à relire. Alors certes, tout n'est pas parfait et certains aspects de la personnalité et du passé de Horridus auraient mérité d'être plus développés mais le roman n'en demeure pas moins très agréable à lire. De plus, bien que le sujet soit difficile, T.Jefferson Parker a le bon goût de ne pas être trop descriptif, et a pris le parti, judicieux selon moi, de plus s'attacher à ses 2 personnages principaux (Horridus et Terry) plutôt qu'au thème de la pédophilie qui, bien qu'il reste le thème du roman, est traité suffisamment pudiquement pour ne pas devenir malaisant.

Et voilà notre sergent Merci Rayborn , revenue sur le terrain, et malgré son aventure avec Mike McNally policier lui aussi, et son enfant en bas âge, notre policière se voit confrontée à une enquête difficile d’un meurtre d’une call-girl. Mike occupe la première place des suspects. Elle n’a pas le choix et doit l’arrêter.

Voici un auteur sur lequel je suis tombée tout à fait par hasard au supermarché et dont j'ai acheté le roman également par hasard, plus par désoeuvrement que par réelle conviction.


Eh ! bien, j'ai été très agréablement surprise, à un point tel que j'espère me procurer les autres ouvrages de l'auteur, à commencer par "Coup de Blues", également paru chez Pocket.


"La Mue du Serpent" se déroule dans le comté d'Orange, en Californie et met en scène l'inspecteur Terry Naughton, chef de la toute neuve brigade des Crimes contre les Mineurs. Un pédophile qui enlève des fillettes et les abandonne ensuite en liberté, sans les avoir violées ou torturées mais en leur ayant passé des vêtements démodés, se trouve dans le collimateur de la brigade. Sur une bande adhésive utilisée lors de l'un des rapts, l'individu s'est surnommé lui-même "Horridus", par référence vraisemblable à l'espèce du serpent à sonnettes qui faillit devenir l'emblème des Etats-Unis avant que l'aigle américain ne le coiffe au poteau.


C'est l'histoire de cette traque qui constitue le pivot central du roman. En arrière-plan, la vie affective plutôt agitée de Naughton et une sombre manipulation qui vise à le faire passer lui-même pour pédophile. Et puis, bien sûr, des flashs sur la personnalité de Horridus ainsi qu'une réflexion (parfois pénible parce que détaillée) sur la façon dont la pédophilie est traitée par la société américaine, si protectionniste en matière de famille. L'ombre caricaturale de la Mère américaine castratrice plane là-dessus de façon oppressante - plus terrifiante en elle-même par ses agissements dénués de tout amour envers sa progéniture mâle que, sans excuser un seul instant les horreurs dont Horridus s'est rendu coupable, on ne peut dissocier un seul instant les premiers des secondes.


Côté style, ça ne casse sans doute pas des briques - Lehane a plus de recherche. Mais le rythme est bien soutenu et le lecteur captif d'un bout à l'autre du roman. Si vous avez envie d'essayer ... ;o)

Un bon roman, bien qu'assez classique, qui vaut surtout pour son personnage principal. Cependant, malgré ses qualités, je n'ai malheureusement pas été transporté et ma lecture a été assez laborieuse, avec des passages intéressants mais avec d'autres qui ralentissent le rythme. C'est d'ailleurs selon moi le défaut du roman : son manque de rythme. De plus, et même si on ne peut qu'avoir de l'empathie pour Joe Trona, j'ai trouvé que l'auteur exagérait un peu trop sa sagesse et sa retenue. Avoir un tel self control me semble assez illusoire au regard de ce qu'il a traversé dans son enfance et surtout pendant son enquête. Il n'en demeure pas moins que le roman n'est pas sans atout et qu'il reste recommandable.

 

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été agréablement surpris . « La mue du serpent » est un roman traitant d’un sujet délicat et le lecteur se sent tout de suite impliqué avec une histoire bien construite et une tension qui va crescendo même si le dénouement est certes prévisible . C'est écrit sans concession et certaines scènes sont très réaliste. Bon moment de lecture pour les amateurs de polar/thriller d'auteurs américains.

Destins croisés de deux familles du Orange County depuis les 50's jusqu'à aujourd'hui, avec ce qu'il faut de drames, meurtres et drogues pour vous tenir en haleine jusqu'au dénouement. Les relations entre la police, la presse et les chefs d'entreprise sont touffues et électriques et le meurtre ignoble d'une jeune reine de beauté va encore plus les envenimer...



Le style rappelle un peu Ellroy, en tous cas ça fonctionne, on est happés et totalement en empathie avec les personnages. Une réussite.

Pour ce troisième opus de la série Charlie Hood, T. Jefferson Parker nous présente de nouveaux personnages. Mike Finnegan est le plus surprenant. Avec lui, un parfum de fantastique vient troubler l'atmosphère de polar californien de cette série. La lecture des deux précédents épisodes est recommandée, car ce dernier épisode semble servir un peu de transition avant de revenir, espérons le, aux histoires puissantes et bien ficelées auxquelles Parker nous a habitué. Ce qui ne l'empêche pas de nous faire profiter de sa belle écriture cette fois ci encore.

Déjà lu en 2013 et cette relecture m'a encore procuré du plaisir. Nous découvrons la vérité par un jeu subtil de récit choral et de retour en arrière. Ce qui nous met un peu dans la peau de Charlie Hood, le héros de ce roman policier sous haute tension. Il est vite évident que cette histoire fait partie d'une série. La fin reste ouverte.

Une jeune femme tuée sur un parking à la place d'une autre par un groupe d'extrême droite ; son fiancé, du FBI et son amant, journaliste partent à la recherche des tueurs. Ceux-ci sont en fait une agence de sécurité tenue par un ancien agent du FBI qui a décidé de défendre sa terre et sa famille : son fils a été tué par un latino aussi par erreur mais sa mémoire a été salie par une journaliste gaucho : c'était elle qui était visée.

Un fils de flic défiguré voit celui qu'il croit être son père adoptif tué sous ses yeux. Une enquête dans les allées du petit pouvoir local de l'argent dans la Californie profonde.

Un très bon moment de lecture



T. Jefferson Parker est un écrivain de la Californie, sa terre natale qu'il n'a d'ailleurs jamais quittée, et donc logiquement tous ses romans ont pour cadre l'état le plus riche d'Amérique. Cet excellent écrivain a quand même reçu deux fois l'Edgar Award (l'équivalent américain de notre grand prix de littérature policière) pour les excellents "Seul dans la nuit" et "California girl". Il est pourtant moins connu que ses confrères californiens Michael Connelly, James Ellroy, ou encore Robert Crais. Pourtant, son talent pour raconter des histoires et captiver son lecteur, est loin d'être d'inférieur à celui de ses illustres pairs. Je trouve même que son écriture a gagné en caractère, en densité, "Les chiens du désert" est d'ailleurs beaucoup plus un roman noir qu'un suspense au sens strict du terme.



Avec son précédent roman "Signé Alison Murietta", T. Jefferson Parker inaugure une série mettant en scène le policier Charles Hood, qui représente l'idéal du représentant de la loi, sans tomber toutefois dans le cliché du flic parfait qui n'existe pas. Un personnage intègre, droit, incorruptible, mais torturé par des expériences difficiles, notamment la guerre en Irak.



"Les chiens du désert" est donc le second volet de cette série, c'est un roman noir à la construction impeccable, qui nous tient en haleine du début à la fin, et qui mélange différents thèmes: la misère sociale, la corruption policière, le trafic de drogue, avec en toile de fond un meurtre dont le coupable sera connu dans les toutes dernières pages du roman. Un excellent cru qui porte la marque d'un écrivain de talent.


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C'est la première fois que je lis un livre de cet auteur et je ne suis pas du tout déçue.

C'est un thriller mais je trouve que dans le fond c'est une histoire émouvante.

Joe n'a jamais eu de chance dans sa vie à part trouver des personnes vraiment gentilles qui sont ses parents adoptifs.

Tout au long du livre, je me suis prise de compassion pour Joe, un homme fort à qui beaucoup de malheurs est arrivé dans sa jeunesse.

J'ai dévoré ce livre, déjà grâce à une écriture fluide, simple, mais aussi grâce à Joe et toute l'histoire qui tourne autour de lui.

Des décors construits avec perfection, des belles voitures et de la vitesse, des personnages tous aussi différents les uns des autres, en clair tout est bien détaillé.

La fin est émouvante et triste à la fois et c'est ce qui a confirmé mon coup de coeur.

Est-ce que j'ai aimé?

Un thriller en fond d'histoire, de l'intrigue, de l'émotion tout ceci forme un beau mélange pour nous faire aimer ce livre.

Une note?

5/5
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..

Joe Trona, surnommé Acid Baby par la presse, s'en veut de n'avoir pas pu protéger son père adoptif et cherche à le venger en trouvant ses assasins. Parallèlement à cette enquête, il doit également affronter le père qui l'a vitriolé bébé et qui cherche à obtenir son pardon.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..

Ce livre est un bon policier qui se relit...Tant la trame est bien ficellée que le suspense est garanti

Toujours un grand plaisir de lire les histoires de T. Jefferson Parker. Sa belle écriture magnifie ses histoires puissantes et renouvelées à chaque roman. Là, il introduit un personnage, Charlie Hood, qui reviendra dans les prochains romans. Un héros magnifique, le shérif mythique, le cowboy solitaire à l'esprit tourmenté mais qui s'accroche à ses valeurs.

Toujours en Californie, dans son comté d’Orange, T.Jefferson Parker nous fait voyager dans le temps, en 1968. Plus encore que d’habitude, l’aspect documentaire habille ce roman policier. Sans aucunement le rendre ennuyeux, bien au contraire, car à la manière d’un Philip Kerr, il sait parfaitement mêler les personnages historiques à ses personnages imaginaires. Lesquels personnages sont vraiment choyés par l’auteur. À chacun de ses romans nous les quittons avec regret.

C’est une fois de plus avec grand plaisir de lecture que je retrouve le comté d’Orange en Californie. Cette fois, le thème de fond choisi par T. Jefferson Parker est la politique locale avec ses magouilles en tout genre. Mais aussi bien d’autres sujets de réflexion avec toujours autant de profondeur et de réalisme. Tout cela n’empêchant pas d’être attaché à suivre le suspense de l’enquête, bien au contraire. Dommage que cet auteur hors du commun ne soit pas plus connu et traduit en France. Pour moi, il est meilleur que d’autre auteurs de polar américain qui remplissent les étagères des librairies tous les ans sans d’autres efforts notables que la commercialisation.