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Dominique Wattwiller (Traducteur)
EAN : 9782266129190
570 pages
Pocket (13/07/2005)
3.28/5   25 notes
Résumé :
Horridus horridus : c'est le nom savant du crotale, un des serpents les plus dangereux d'Amérique. C'est également le surnom que s'est choisi un psychopathe pédophile opérant depuis peu dans le comté d'Orange, en Californie. Il kidnappe ses petites victimes, les travestit et les relâche, sans les avoir touchées. Du moins pour l'instant... Hanté par la mort de son fils, Terry Naughton, chef de la Brigade des crimes contre mineurs, doit agir vite : se sentant talonné,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici un auteur sur lequel je suis tombée tout à fait par hasard au supermarché et dont j'ai acheté le roman également par hasard, plus par désoeuvrement que par réelle conviction.
Eh ! bien, j'ai été très agréablement surprise, à un point tel que j'espère me procurer les autres ouvrages de l'auteur, à commencer par "Coup de Blues", également paru chez Pocket.
"La Mue du Serpent" se déroule dans le comté d'Orange, en Californie et met en scène l'inspecteur Terry Naughton, chef de la toute neuve brigade des Crimes contre les Mineurs. Un pédophile qui enlève des fillettes et les abandonne ensuite en liberté, sans les avoir violées ou torturées mais en leur ayant passé des vêtements démodés, se trouve dans le collimateur de la brigade. Sur une bande adhésive utilisée lors de l'un des rapts, l'individu s'est surnommé lui-même "Horridus", par référence vraisemblable à l'espèce du serpent à sonnettes qui faillit devenir l'emblème des Etats-Unis avant que l'aigle américain ne le coiffe au poteau.
C'est l'histoire de cette traque qui constitue le pivot central du roman. En arrière-plan, la vie affective plutôt agitée de Naughton et une sombre manipulation qui vise à le faire passer lui-même pour pédophile. Et puis, bien sûr, des flashs sur la personnalité de Horridus ainsi qu'une réflexion (parfois pénible parce que détaillée) sur la façon dont la pédophilie est traitée par la société américaine, si protectionniste en matière de famille. L'ombre caricaturale de la Mère américaine castratrice plane là-dessus de façon oppressante - plus terrifiante en elle-même par ses agissements dénués de tout amour envers sa progéniture mâle que, sans excuser un seul instant les horreurs dont Horridus s'est rendu coupable, on ne peut dissocier un seul instant les premiers des secondes.
Côté style, ça ne casse sans doute pas des briques - Lehane a plus de recherche. Mais le rythme est bien soutenu et le lecteur captif d'un bout à l'autre du roman. Si vous avez envie d'essayer ... ;o)
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 Un très bon roman de cet auteur que je découvre et que j'aurais plaisir à relire. Alors certes, tout n'est pas parfait et certains aspects de la personnalité et du passé de Horridus auraient mérité d'être plus développés mais le roman n'en demeure pas moins très agréable à lire. de plus, bien que le sujet soit difficile, T.Jefferson Parker a le bon goût de ne pas être trop descriptif, et a pris le parti, judicieux selon moi, de plus s'attacher à ses 2 personnages principaux (Horridus et Terry) plutôt qu'au thème de la pédophilie qui, bien qu'il reste le thème du roman, est traité suffisamment pudiquement pour ne pas devenir malaisant.
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une intrigue riche en tension
dramatique qui allie suspense et action.avec un
brio certain.
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C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été agréablement surpris . « La mue du serpent » est un roman traitant d'un sujet délicat et le lecteur se sent tout de suite impliqué avec une histoire bien construite et une tension qui va crescendo même si le dénouement est certes prévisible . C'est écrit sans concession et certaines scènes sont très réaliste. Bon moment de lecture pour les amateurs de polar/thriller d'auteurs américains.
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Comment un chef d'une brigade de lutte contre les pédophiles peut se retrouver lui-même en très mauvaise posture ? T. Jefferson Parker a l'art de nous entraîner dans des méandres bien tordus. Son héros a bien des points faibles. Il est parfois un peu trop larmoyant, mais nous pouvons vraiment comprendre pourquoi à la toute fin du roman. Il a parfois des intuitions étonnantes pour suivre la piste d'Horridus. Mais cela équilibre ses erreurs non moins étonnantes. Cela nous donne finalement un polar qu'il est difficile de lâcher avant la fin.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Voilà, en quelques mots, pourquoi je fais le métier que je fais. Parce que ces monstres dévoreurs d’innocence rôdent partout autour de nous, qu’ils ont toujours sévi. Parce que, chaque fois qu’il en tombe un, un autre surgit, qui prend aussitôt sa place. Parce que le prix de la liberté est une vigilance constante. Parce que, d’une certaine façon, nous avons oublié ce qu’est la vigilance ou que nous avons toujours ignoré ce que c’était. Chacun de nous a un petit ruisseau qui coule en lui, qui n’arrête jamais de couler. C’est le ruisseau du mal. Nous en sommes parfaitement conscients, c’est pourquoi nous le contraignons à se jeter dans la grande rivière intérieure du bien. Mais quand le bien commence à s’assécher et qu’il est insuffisant pour diluer le ruisseau, alors ce dernier commence à prendre volume et forme, devient impossible à maîtriser et finit par ravager une vie, puis une autre, puis une autre encore. Et se sont toujours les innocents qui sont les plus faciles à entraîner. Ce sont toujours les innocents qui debout sur la berge regardent, curieux, naïfs et parfois même un rien téméraires. Ils ont besoin auprès d’eux de quelqu’un qui connaît le mal, de quelqu’un qui est capable d’en pressentir la survenue. De quelqu’un comme moi, en somme.
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Encore un truc qu’on apprend rapidement, en ce qui concerne les malades en général et les pédophiles en particulier : ils ont toujours des excuses, une explication rationnelle. Ce sont de grands raisonneurs et, à un certain niveau, ils arrivent à croire à leurs propres arguments. À un autre niveau, la plupart d’entre eux sont conscients que leurs actes sont honteux et répugnants. Mais ce n’est jamais leur faute : ils échafaudent des théories pour justifier et expliquer leur comportement, et ainsi ils font l’économie de la honte. Celle-ci glisse le long de ces échafaudages comme la pluie sur les plumes d’un canard. Le gars, lui, reste toujours au sec. Ils ont toujours une bonne raison.
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Je vis dans le monde des adultes, hommes et femmes, parce que je n’ai pas le choix. Mais mes yeux voient ce que voient les petits ; j’entends ce qu’ils entendent. Les enfants qui sont laissés pour compte, abandonnés, blessés, exploités, haïs, utilisés, tous ceux-là, je m’en occupe. Ils forment une société secrète et je suis leur ambassadeur. Leurs amis sont mes amis ; leurs ennemis, mes ennemis. Leurs rêves sont miens. Nous ne formons qu’un.
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Les secrets sont des dettes; plus on en garde pour soi ou plus ils sont gros, et plus on est redevable à la personne à qui on les cache.
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Normalement, les violeurs d’enfants ne se promènent pas « couverts ». En règle générale, ce sont des amis de la famille. Des petites ordures au sourire toujours prompt. Bref, des spécimens comme Chet.
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